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Émission spéciale quatre jours après les résultats des élections législatives, animée par Dimitri Pavlenko. Il reçoit à son micro chroniqueurs et auditeurs pour commenter l'actualité politique. Aujourd'hui, Georges Fenech, ancien juge d'instruction pense qu'Emmanuel Macron ne terminera pas son mandat, qui doit se terminer en 2027.
Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00Europe 1
00:02Émission spéciale législative jusqu'à 11h sur Europe 1 avec vous, Dimitri Pavlenko avec vos invités, vous recevez ce matin Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris
00:09et Georges Fenech, ancien juge d'instruction. Vous pouvez d'ailleurs réagir 0 à 80, 20, 39, 21.
00:16Ah le Tour de France, l'Euro de football, bientôt les Jeux.
00:19C'est passé à l'attrape tout ça.
00:21Vous avez le vague à l'âme Georges, ça vous dit vague à l'âme parce que bon voilà c'est l'été, c'est le Tour de France, c'est les Jeux Olympiques
00:27et on nous inflige des dissolutions, de nouvelles élections, enfin c'est terrible quoi.
00:35Pour le moral, ne serait-ce que pour le moral.
00:37Et Hervé Morin tout à l'heure sur l'antenne d'Europe 1 qui pronostiquait, qui disait mais pourquoi pas, enfin c'est Jules Torres qui disait ça
00:43que dans l'entourage du Président de la République, l'hypothèse d'une démission du Président avec une présidentielle, on en parle.
00:51Moi je pense, moi je ne lui donne pas six mois.
00:53En entourage élargi.
00:55Vous voyez ça ?
00:56Oui mais il ne pourra pas se maintenir.
00:59Il est désavoué, rejeté par les Français à trois fois consécutive, c'est pas possible.
01:07Il doit en tirer les conséquences.
01:11Il est inimaginable qu'il puisse se maintenir en fonction jusqu'à la fin de son mandat, 2027.
01:17Donc plus tôt il partira, et plus tôt il y aura une clarification.
01:22La clarification c'est que les Français ne veulent plus de ce Président de la République.
01:27Alors oui, l'idée étant que dans le cas d'une élection présidentielle, on a un mode de scrutin qui fait que les deux premiers passent au second.
01:33On évitera ce phénomène de tripartition qu'on observe à l'Assemblée, mais le futur Président ou Présidente héritera d'une Assemblée ingouvernable, Georges aussi.
01:41Oui mais il aura une très forte légitimité issue du suffrage universel.
01:45Contrairement au Président qui quand même, sa dissolution c'était une forme de plébiscite.
01:49J'ai besoin de votre confiance.
01:51Il a été blessé effectivement par les élections présidentielles.
01:54C'était ça en fait.
01:55Et le peuple lui a répondu, encore plus gravement.
01:58Donc cette blessure est encore plus profonde.
02:01Donc le nouveau Président ou Présidente qui sera élu, il est évident qu'il y aura une légitimité très forte,
02:06qui permettra à le restant pendant un an d'avoir un fonctionnement au moins de techniciens,
02:12qui permettra d'arriver jusqu'à la prochaine dissolution, qui permettra de retrouver une majorité.
02:17Alors j'ai une question technique.
02:19Imaginons que le Président démissionne dans les six mois.
02:22Il n'y aura pas de nouvelle élection législative derrière cette élection présidentielle ?
02:26Il ne peut pas y en avoir.
02:27Constitutionnellement il ne peut pas y en avoir.
02:30Le texte est très clair de la Constitution.
02:32Pendant un an il ne peut pas y avoir de nouvelle dissolution.
02:35Mais par contre vous auriez à l'Élysée une personnalité qui retrouvera la confiance des Français.
02:41Et quand vous avez la confiance, vous pouvez gérer le temps.
02:44Mais avec une Assemblée qui sera finalement toujours aussi bloquée que celle de maintenant.
02:47Il faudra trouver la solution effectivement pour tenir jusque là.

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