Gabrielle Cluzel : «Le prisonnier s'en est vanté»

  • l’année dernière
La directrice de la rédaction Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, dans Soir Info, au sujet du détenu qui a installé une piscine gonflable dans sa cellule : «Le prisonnier s'en est vanté [...] Il y a un certains nombres de gens qui s'installent un mode de vie tout à fait confortable». 

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Transcript
00:00 Non, mais il y a deux sujets. La première chose de fait, c'est comment cette piscine est arrivée là.
00:03 Et si cette piscine est arrivée là, qu'est-ce qui peut aussi arriver là ?
00:06 C'est pas une piscine olympique.
00:07 Non, mais très bien, mais c'est pas le sujet.
00:09 À un moment, c'est une pataugeoire.
00:10 Très bien, mais il n'empêche qu'elle n'avait rien à faire là.
00:12 Et que le deuxième sujet, c'est que le prisonnier s'en est vanté.
00:16 C'est ça.
00:17 Il a voulu narguer en mourant.
00:19 C'est plus choquant qu'il ait un téléphone portable pour faire des réseaux sociaux que la piscine, je trouve.
00:22 Et qu'il se sente assez d'impunité, finalement, pour s'en vanter
00:28 et narguer ceux qui l'ont mis en prison.
00:30 Mais là, ça reste relativement anecdotique, la piscine gonflable.
00:34 Parce que quand vous en parlez à certains surveillants de prison,
00:36 ils vous disent qu'il y a du trafic de drogue.
00:37 D'ailleurs, c'était dans le témoignage.
00:39 Il y a un certain nombre de gens qui s'installent un mode de vie tout à fait confortable.
00:44 Vous me dites, ce n'est pas une piscine olympique.
00:46 Oui, pardon, encore heureux, n'est-ce pas ?
00:48 Bon, c'est la moindre des choses.
00:49 Donc, c'est vrai que...
00:50 Non, mais c'est généralement, on est tous là, à Sophuski.
00:52 Il a une piscine dans sa cellule.
00:54 Et uniquement, que cette piscine ait pu rentrer et que la personne s'en tire une forme de gloriole,
01:01 ça a quelque chose de choquant, évidemment.
01:02 Sous-titrage Société Radio-Canada

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