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Yoga du rire, coaching en image, santé et prévention…

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00:00 [Musique]
00:12 Bonjour à tous et soyez les bienvenus dans votre émission "Il est l'heure mon seigneur".
00:17 Je suis ravie de vous retrouver. Une émission où nous mettons bien sûr à l'honneur les seigneurs mais aussi les aidants.
00:23 [Musique]
00:26 Et au sommaire de ce numéro, nous allons parler de coaching, de coaching en images.
00:31 C'est avec Kamel qui reloue que Graziella a 64 ans.
00:35 Elle souhaite trouver l'image qui lui correspond pour rayonner et pour retrouver un peu de confiance en elle.
00:40 On parlera de santé et de prévention avec des réunions d'informations collectives.
00:44 Ça se passe du côté de Rouen, c'est sur le thème d'Elica, du passage d'un lieu de vie à un autre, celui de l'EHPAD.
00:51 À la cité des aînés à Saint-Etienne, les résidents sont choyés, vous allez voir.
00:55 Ils restent en lien constant avec le reste de la société grâce au restaurant qui est ouvert à toute la population.
01:01 Et puis on terminera en gourmandise avec quelque chose, vous allez voir, de délicieux.
01:05 C'est un dessert à base de concombre.
01:08 [Musique]
01:16 Je suis ravie de vous retrouver Liliane. Vous êtes ma première invitée tout au long de cette émission.
01:21 On va parler aujourd'hui d'une activité où on a envie de rigoler, de sourire.
01:25 Il y en a plusieurs, mais celle-ci en l'occurrence c'est le yoga du rire.
01:29 Vous êtes l'animatrice du yoga du rire, vous êtes plusieurs dans la Loire.
01:33 J'aimerais qu'on regarde, avant de commencer, de vous donner la parole, juste une petite vidéo de qu'est-ce que le yoga du rire.
01:38 Oui, avec plaisir Morgane.
01:40 [Rires]
01:47 Liliane, là on vous entend rire, vous êtes l'animatrice avec plein d'autres personnes.
01:52 C'est quoi en fait le yoga du rire ? C'est une séance habituelle qu'on voit ?
01:56 Oui, tout à fait. Le yoga du rire c'est une activité joyeuse, accessible à tous.
02:01 Et là, effectivement, ce qu'on voit dans la vidéo, c'est la partie centrale de l'atelier.
02:06 C'est les exercices de rire ou de sourire proprement dit.
02:09 C'est sans forcer. Et comme vous le voyez, le rire, le sourire, c'est contagieux, c'est communicatif.
02:14 Et là, dans les vidéos, effectivement, on avait une météo favorable.
02:19 Nous avons pu faire l'atelier en extérieur, oui, c'est super.
02:23 Mais c'est vous qui donnez quand même une impulsion. Vous allez vers les gens, vous avez un rire hyper communicatif.
02:27 C'est ça.
02:28 J'en ai déjà entendu rire. Est-ce que ça veut dire que c'est vous qui donnez le tempo, le rythme de tout ça ?
02:33 Oui, mais après ça va très vite, ça s'enchaîne, ça fait boule de neige.
02:37 C'est vraiment communicatif et contagieux, je vous l'assure, oui, oui.
02:40 Quels sont les bienfaits de cette activité, le yoga du rire, qui existe depuis longtemps ?
02:44 Maintenant, ce n'est pas une nouvelle discipline.
02:46 Alors, le yoga du rire a été inventé par un médecin indien, le docteur Kataria, en 1995.
02:52 Il se pratique en France depuis 2005.
02:56 Et ce qui est bien, c'est qu'on peut faire cette activité sans forcément parler la même langue,
03:00 puisque on communique uniquement avec le rire, le sourire et le toucher.
03:04 Donc, les bienfaits du yoga du rire sont nombreux, oui, oui.
03:09 C'est vraiment, d'un ordre général, c'est l'antistress au naturel.
03:12 On lâche prise, on est dans le moment présent.
03:16 Pour d'autres personnes, ça permet d'améliorer le sommeil, d'autres, c'est le système digestif.
03:23 C'est également bon pour le système immunitaire.
03:27 Ça réveille la joie de vivre, la confiance, le positif.
03:31 Ça crée vraiment du lien, même après les séances de yoga du rire.
03:35 Dans ce groupe-là, il y a des choses formidables qui se passent.
03:38 Pour les personnes plus âgées, c'est renouer aussi avec le contact.
03:44 Il y a beaucoup plus de toucher.
03:46 Avec le regard aussi, on communique, on prend le temps de faire des mouvements simples tout en douceur
03:52 pour retrouver un peu de souplesse, par exemple, au niveau des articulations, des poignets, des chevilles.
03:59 Oui, les bienfaits du yoga du rire sont multiples et variés.
04:03 Ça aide aussi à la concentration.
04:06 Est-ce que tout le monde peut en faire ?
04:08 Est-ce que c'est possible, même si on a une santé qui n'est pas toujours très favorable à ce genre de discipline,
04:15 est-ce qu'on peut quand même en faire si on a des problèmes cardiaques ?
04:18 Effectivement, tout le monde peut faire du yoga du rire.
04:21 Par contre, ce qui est important, c'est de s'écouter, de se respecter.
04:24 Chacun fait ce qu'il peut, c'est vraiment sans forcer, sans compétition, sans comparaison.
04:30 On peut ne pas rire, par exemple.
04:33 Ça peut arriver à un moment donné, on n'a pas forcément envie de rire, on peut ne pas rire.
04:37 C'est ok aussi, oui, et puis juste un sourire aussi, ça stimule l'hormone de bien-être, l'endorphine, et ça fait du bien.
04:44 Oui, donc c'est sans contre-indication.
04:47 Après, s'il y a des gros problèmes de santé, c'est bien d'avoir un avis médical,
04:51 mais tout le monde peut pratiquer cette activité qui est simple, facile, joyeuse.
04:56 Et effectivement, ce qui est chouette aussi, c'est qu'il y a des familles qui le font.
05:00 C'est vraiment intergénérationnel.
05:02 Très bien. Alors, vous en parliez là un petit peu, quand je vous demandais un peu les bienfaits,
05:07 c'est vrai que c'est un anti-stress, les bienfaits sont multiples.
05:10 Il n'y a pas que le yoga du rire, bien sûr, parfois pour qu'on soit bien, parfois dans notre tête,
05:14 même au niveau physique, tout ça.
05:17 Je vais vous parler de quelque chose peut-être que vous connaissez, Liliane, c'est le relooking,
05:20 avoir une nouvelle image de soi. Est-ce que ça vous parle, ce thème ?
05:23 Oui, bien sûr, effectivement.
05:26 Ça peut faire partie d'une...
05:29 Je ne sais pas moi, mais par exemple, on peut faire du yoga du rire, aller voir un conseiller en image.
05:33 Complètement, complètement.
05:35 Ce n'est pas incompatible.
05:36 Non, au contraire, c'est compatible. Il y a effectivement beaucoup de techniques, de méthodes
05:40 qui sont là pour faire du bien, pour aller mieux, pour recréer du lien, etc.
05:46 Le relooking en fait partie, le yoga du rire en fait partie, mais il y a plein d'autres choses.
05:50 Je vous propose à présent, et on revient avec vous Liliane,
05:54 de regarder un reportage avec un conseiller en image, il s'appelle Kamel.
05:58 Il a relooké Graziella, elle a 64 ans.
06:01 Elle a envie un petit peu de se redonner confiance et de rayonner.
06:05 Être conseiller en image, c'est accompagner les gens à se sentir bien dans leur peau,
06:22 via un habillement qui correspond à leur colorimétrie, à leur morphologie de corps.
06:29 On fait appel à moi quand on n'a plus confiance en soi,
06:34 quand on n'arrive pas à trouver des tenues qui correspondent à son style, à ses envies,
06:41 quand on est un peu au bout du rouleau.
06:43 Regarde ton visage ici, à ce niveau-là.
06:45 Tu vois, ça va apporter de la lumière, et là, regarde.
06:47 Non, là, ça ne fait pas.
06:48 Là, ça ne fait pas, regarde les traits du cou.
06:52 J'ai beaucoup de choses, mais je ne sais pas les associer.
06:56 Kamel, il est là pour me conseiller.
07:00 J'ai pas mal de choses, mais je mets un temps fou à chercher ce que je dois mettre.
07:06 Moi, ce que j'ai appris avec Kamel, c'est d'associer les couleurs.
07:09 J'avais un petit souci avec ça, et là, finalement, c'est simple,
07:15 quand on connaît, quand on a appris.
07:18 Le changement est spectaculaire.
07:20 J'ai acheté mon pantalon blanc, j'ai acheté la petite veste et le petit teau.
07:25 J'ai acheté ces nouvelles couleurs, oui, grâce à Kamel,
07:29 parce qu'avant, je ne portais pas, je portais du sombre.
07:32 Je me disais que le sombre me massissait, mais finalement, non.
07:36 Tu m'as appris à mettre de la couleur, et j'adore cette couleur.
07:40 Je m'apprécie, je ne peux pas dire que je m'aime encore,
07:44 mais je m'apprécie, vu qu'il sait comment je dois m'habiller,
07:47 et je sais comment je dois m'habiller.
07:49 Donc, je m'apprécie jusqu'à maintenant.
07:51 - Alors, on va reparler du rire après cet épisode de Relooking.
07:57 Est-ce que le rire, ça se travaille ?
07:59 Est-ce que des gens qui n'ont pas forcément la joie de vivre,
08:03 qui ne rigolent pas tous les jours, est-ce qu'on peut petit à petit travailler cela ?
08:07 - Oui, bien sûr, c'est un entraînement.
08:09 Alors, rire ou sourire, parce que je vous dis, ça fait exactement la même chose.
08:13 C'est inutile de rire aux éclats, mais juste un sourire, ça fait du bien.
08:17 - Ça fait du bien, pour la journée, c'est vrai.
08:19 - C'est ça, oui.
08:20 - Vous intervenez auprès d'un public très jeune,
08:23 et puis auprès d'un public beaucoup plus âgé.
08:26 Vous pouvez m'expliquer, peut-être me comparer un petit peu
08:29 comment vous travaillez avec les enfants, avec les personnes en maison de retraite ?
08:33 - Oui, alors effectivement, les séances sont adaptées en fonction du public.
08:37 Donc, pour les enfants, la première partie de la séance,
08:40 qui est l'éveil corporel, c'est beaucoup plus dynamique.
08:43 Après, il y a toujours la partie centrale,
08:45 et en dernière partie, il y a la méditation du yoga du rire.
08:48 Alors, les enfants, en général, ils sont très calmes,
08:51 ils restent allongés sur les tapis.
08:53 Et pour les personnes âgées, en maison de retraite,
08:58 qui sont en général sur des fauteuils,
09:00 donc là, la séance, elle se passe, bien sûr, d'une autre manière.
09:03 Là, le but, c'est de redonner du lien, redonner du sourire,
09:07 du contact avec les personnes âgées.
09:10 Par exemple, c'est pas un bonjour général,
09:12 c'est vraiment un bonjour comme ça.
09:15 "Bonjour Morgane !"
09:16 - "Bonjour Liliane !"
09:17 - "Vous avez passé une bonne nuit ? Ça va aujourd'hui ?
09:20 Allez, on va rire, sourire ensemble, et puis avec les autres résidents."
09:24 - D'accord. Il y a vraiment un contact visuel aussi qui se crée.
09:28 - Visuel et physique, oui.
09:30 Et vous voyez, vous avez souri, et ça redonne le sourire aux personnes âgées
09:35 qui sont souvent un petit peu seules dans leur chambre.
09:37 - Bien sûr.
09:38 - Donc c'est très bénéfique.
09:39 - Vous vous intervenez dans plusieurs maisons de retraite de la Loire, peut-être ?
09:42 - Oui, dans la Loire, oui.
09:43 Mon secteur, justement, c'est la Loire,
09:45 autour de Saint-Etienne et la Vallée du Gier.
09:47 - D'accord. Et peut-être est-ce que ces seniors,
09:49 ça leur permet aussi un peu d'extérioriser certains, je sais pas, mal-être,
09:53 des choses comme ça ?
09:54 - Alors effectivement, après la séance,
09:57 il y a des personnes qui vraiment me parlent, se confient à moi, oui.
10:03 - Il faudrait en faire un peu tous les jours, vous pensez, du yoga de rire ?
10:06 Je parle pour la population en général.
10:08 Est-ce que les téléspectateurs, alors vous, certainement, vous en faites un peu,
10:12 mais est-ce que vous conseilleriez d'en faire un peu tout le temps ?
10:15 - Alors moi, j'en fais effectivement plusieurs fois par semaine,
10:17 puisque j'anime des séances régulièrement.
10:19 Là, par exemple, sur la vidéo, on voit GénieLac, c'est des séances hebdomadaires.
10:24 Après, certaines MJC préfèrent le faire bimensuel, c'est ok aussi.
10:30 Ou une fois par mois, en fait, j'en visite chaque à 8.
10:33 - Mais nous, en tant que personne, est-ce qu'à la maison, on peut se forcer à rire ?
10:38 Est-ce que c'est quelque chose de faisable, de réalisable ?
10:41 - Alors moi, je ne force jamais, mais par exemple,
10:45 je vais vous donner un exemple concret du quotidien,
10:47 si vous êtes bloqué dans les bouchons sur la route, au volant,
10:50 au lieu de taper sur le volant, de vous énerver,
10:53 eh bien autant prendre la situation avec le sourire.
10:56 Ça détend, oui.
10:58 - Ça permet de débloquer un petit peu des choses, parfois quand on est nerveux aussi.
11:02 - Voilà, exactement, oui. Ça calme, ça apaise beaucoup le jeu guet du rire.
11:06 - Donc on devrait en faire un petit peu tous les jours, peut-être.
11:08 - C'est ça. - Ça peut être une bonne méthode.
11:10 - Mais c'est un atelier quand même collectif.
11:12 - D'accord.
11:13 - Mais n'empêche que ça n'empêche pas, chez soi, en se levant,
11:16 de partir sur des idées optimistes, positives,
11:19 eh bien je me lève avec le sourire, je vais passer une excellente journée.
11:23 - Qu'est-ce que vous aimeriez dire à nos téléspectateurs
11:25 qui ne connaissent pas votre discipline et qui, peut-être, ont la curiosité d'aller voir ?
11:29 - Alors justement, je les invite à vraiment venir découvrir,
11:32 parce que le jeu guet du rire, ce n'est pas une théorie,
11:34 c'est une pratique, comme le dit le Dr. Cataria.
11:37 C'est vraiment à expérimenter, à tester.
11:40 C'est vrai que la première fois, quand on fait du jeu guet du rire,
11:43 ça peut paraître bizarre, surprenant, étrange.
11:45 Et la deuxième fois, déjà, on est à l'aise et ça se passe très bien.
11:50 - En tout cas, merci beaucoup Liliane, vous êtes très fourrillante.
11:53 Merci infiniment d'avoir partagé votre activité, le jeu guet du rire.
11:57 Et à bientôt.
11:58 - A bientôt, merci beaucoup.
11:59 Et j'envoie du sourire à tous les téléspectateurs.
12:02 - C'est gentil, merci.
12:04 - Et on va parler à présent d'une nouvelle thématique.
12:10 On va parler de l'entrée en EHPAD.
12:12 Peut-être que vous êtes concernée,
12:14 et beaucoup de questions, souvent, nous passent par la tête.
12:17 Beaucoup d'anxiété aussi.
12:18 Eh bien, pour répondre à vos interrogations,
12:20 le département de la Loire organise des réunions
12:23 dans divers lieux du côté de Rouen.
12:25 Nous avons rencontré deux aidantes
12:27 qui ont, elles aussi, été confrontées à ce passage délicat.
12:31 Je vous propose de les écouter.
12:33 - Bonjour madame.
12:43 - Bonjour madame.
12:44 - Stéphanie Arthaud, sur la Cade de Santé, enchantée.
12:46 - Et voilà, moi je suis à la recherche d'une place pour maman.
12:49 - Oui.
12:50 - Et j'aurais bien aimé visiter votre établissement.
12:52 - Eh bien, il n'y a pas de souci.
12:53 - Je vous remercie.
12:54 - Je vous accompagne, venez avec moi.
12:55 - Merci.
12:56 - Donc ça, c'est la salle à manger,
12:58 où nos résidents prennent leur repas.
13:00 Donc la salle d'animation, on donne aussi directement sur le parc.
13:03 On a un accès sur l'extérieur.
13:04 - On a envie d'avoir une structure
13:06 qui permette de continuer à accompagner
13:09 la structure qui apportera de la vie à la vie,
13:12 de la relation, pour rompre la solitude.
13:16 Ça, c'est une problématique de la personne âgée, la solitude.
13:20 Et ensuite, une fois que vous avez réuni
13:22 le dossier administratif familial,
13:25 le dossier social et le dossier médical,
13:28 vous postulez pour les EHPAD
13:31 qui sont susceptibles de vous convenir.
13:35 - Les questions qui reviennent souvent,
13:38 c'est la qualité des locaux, la chambre.
13:41 Les gens aiment bien s'assurer que les locaux soient confortables,
13:44 qu'il y ait une chambre décente
13:46 avec suffisamment de luminosité, d'éclairage.
13:49 Ils aiment bien savoir aussi au niveau orientation,
13:51 si c'est des chambres qui donnent côté rue, côté parc.
13:54 - Donc il y a 5 ans, mes parents habitant à Saint-Etienne,
14:00 je me suis rendu compte que ça n'allait plus du tout à la maison.
14:03 Donc il fallait trouver une solution.
14:05 Ils mangeaient froid, ils ne faisaient plus à manger,
14:07 ils perdaient les clés, enfin bon.
14:09 Et donc j'ai pu trouver tout de suite une maison de retraite.
14:12 J'ai donné le dossier et une quinzaine de jours après,
14:14 ils ont pu rentrer tous les deux à la maison de retraite.
14:17 Non, non, c'est important, on se pose plein, plein, plein de questions.
14:20 Ça tourne dans la tête pendant des jours quand même,
14:23 avant de prendre la décision.
14:24 Une fois qu'on l'a prise, bon, après on essaye de faire avec.
14:26 Mais bon, c'est vrai que...
14:28 Non, non, c'est compliqué, c'est toujours très compliqué.
14:30 - Alors aujourd'hui, c'est une réunion qu'on propose
14:35 depuis près de 3 ans, 2019.
14:37 On a commencé, c'est une action partenariale
14:40 sur le territoire du Renais,
14:42 pour offrir au grand public une action d'information
14:45 sur qu'est-ce que c'est entrer en EHPAD,
14:48 quelles démarches, pour que les gens viennent s'informer,
14:51 poser leurs questions.
14:53 Et nous avons la chance d'avoir des familles
14:55 qui témoignent de leur vécu par rapport à leurs parents en EHPAD.
14:59 - Nous a rejoint en plateau deux nouveaux invités.
15:04 Je suis ravie de vous accueillir.
15:06 Titouan Delage, bonjour.
15:08 Vous êtes le fondateur de l'association stéphanoise Poisson Mécanique.
15:12 On va revenir sur cette association, à quoi sert-elle.
15:15 Et vous êtes venu avec Noah. Bonjour Noah.
15:18 - Bonjour. - Vous êtes un jeune homme lycéen.
15:20 Et vous allez nous expliquer comment vous vous impliquez
15:23 au sein de cette association.
15:25 D'abord, Titouan, c'est quoi Poisson Mécanique ?
15:27 Ça consiste en quoi, en fait ?
15:29 - Eh bien, à l'issue de mes études,
15:31 en sociologie des organisations et en économie sociale et solidaire,
15:34 j'ai voulu porter un projet d'agriculture urbaine,
15:38 mais qui visait des fins, pas de production alimentaire,
15:41 mais plus des fins d'utilité sociale.
15:44 Et donc, je me suis mis à la recherche d'un établissement de santé,
15:48 en l'occurrence un EHPAD.
15:50 J'avais vraiment envie d'expérimenter la mise en place du micro-ferme
15:53 dans un établissement d'hébergement pour personnages indépendants,
15:56 avec le parti PRI, que c'était une population prioritaire,
15:59 avec qui apprendre à utiliser ces espaces extérieurs
16:02 et tous les supports qu'on peut expérimenter depuis 2017.
16:05 - Alors là, on voit des images à l'antenne,
16:07 j'aimerais bien que vous les commentiez.
16:09 Qu'est-ce que vous faites, là ? On voit des personnes âgées,
16:11 des résidents de l'EHPAD de la Sarrazinière à Saint-Etienne.
16:14 Vous faites quoi, en fait, avec eux ?
16:16 C'est un jardin de santé, vous appelez ça ?
16:18 - Oui, concrètement, la saisonnalité, on essaye de le traduire
16:21 en un répertoire d'animation tout au long de l'année.
16:23 En fait, de janvier à décembre, il y a une multitude de choses à faire
16:26 en s'appuyant sur le jardin.
16:28 Là, on a M.C. qui fait une petite balade au potager.
16:31 Tout ce qui pousse sur place, c'est démarrer les tas de graines
16:34 et de petits semis qu'on bichonne au printemps.
16:37 On prend soin de ces espaces, on fait des sorties extérieures
16:43 et tout ce qu'on produit, c'est à disposition de tous les collègues
16:46 et les professionnels qui travaillent dans l'établissement,
16:48 ils sont près de 80.
16:49 - Mais ça veut dire que ce sont les résidents eux-mêmes qui plantent,
16:51 qui font... Expliquez-moi tout ça, comment ça se passe concrètement.
16:55 - Alors, j'ai quand même à dire que, moi le premier,
16:58 peut-être que je projetais sur les personnes âgées dépendantes
17:01 une vision un peu incapacitante.
17:03 Et donc, j'avais tendance à penser qu'on allait pouvoir faire
17:07 une multitude de choses autour du jardin,
17:10 travailler un univers de pratiques, de gestes,
17:15 de la graine à l'assiette, et qu'en fait,
17:18 au prétexte de cette activité physique,
17:21 on allait tisser juste des relations sociales, des routines,
17:24 quelque chose d'assez sain, qui n'a rien à innover, à inventer,
17:27 c'est le contact à la nature.
17:30 Créer une façon d'articuler le jardin avec un EHPAD,
17:34 où on connaît toutes les difficultés qu'il peut y avoir
17:37 à l'intérieur de ces établissements, en termes de charges de travail.
17:40 Comment trouver toutes les façons et les possibilités
17:43 d'utiliser le jardin comme un service supplémentaire
17:46 et transversal à tous les services.
17:49 - Donc, ils mettent vraiment la main à la pâte.
17:50 Ils plantent, ils font plein plein de choses, en fait, ces résidents.
17:53 - On apporte les graines en début d'année,
17:55 elles sont choisies, semées, les plants sont repiqués,
17:58 ensuite rempotés, ça va au potager, c'est palissé,
18:01 c'est récolté, c'est épluché, cuisiné.
18:03 Mais avant de cuisiner tout ça, on récolte bien les graines
18:05 pour la saison suivante.
18:06 - Et quels sont les bénéfices, en fait, de faire ce genre d'activité ?
18:09 En plus, vous êtes souvent à l'extérieur, j'imagine,
18:11 pour ces résidents âgés, peut-être certains
18:14 atteints de certaines pathologies handicapantes aussi, peut-être ?
18:17 - Oui, il y a vraiment un postulat de départ qu'aujourd'hui,
18:20 on ne peut plus remettre en question le corpus scientifique
18:23 sur les biens fondés, de la pratique de la médiation jardin
18:26 pour des questions de santé, en fait.
18:28 En Ehpad, il y a des personnes qui sont atteintes
18:30 de maladies neurodégénératives plus ou moins avancées.
18:34 Très concrètement, c'est un outil docile,
18:36 à la portée de tout le monde, que tout le monde peut domestiquer,
18:39 apprendre à utiliser, et qui, à défaut de faire du bien
18:42 à tout le monde, fait absolument de mal à personne.
18:44 On est dans un outil qui sert à tisser des relations aidantes
18:47 au quotidien, et au fur et à mesure qu'on jardine dans l'Ehpad,
18:51 ce ne sont pas des compétences de jardinage qu'on intègre,
18:54 c'est apprendre à connaître et à côtoyer au quotidien
18:57 les personnes à qui on propose d'aller dehors,
18:59 de participer à reprendre le travail sur les tomates,
19:02 ou d'aller faire un petit tour pour aller observer les abeilles,
19:05 parce qu'on a construit de nouvelles ruches cette année-là, etc.
19:08 On va prétexter le jardin pour en faire un support d'interaction sociale
19:11 au quotidien. Voilà.
19:13 - Je me retourne vers vous, Noah, vous êtes lycéen,
19:15 je le disais en introduction, et vous êtes bénévole, vous,
19:18 au sein de ces jardins de santé créés par Titouan.
19:21 Quel est votre rôle concrètement ?
19:23 Qu'est-ce que vous faites là-bas avec ces résidents ?
19:26 - Eh bien, du coup, j'aide Titouan et les résidents
19:29 à planter, à cultiver, à semer, par exemple,
19:32 dans les activités intérieures, aussi bien extérieures,
19:36 ou par exemple les promenades. Donc voilà.
19:40 - Et qu'est-ce qui vous a donné cette envie ?
19:42 Pourquoi vous... Parce que c'est du bénévolat, on est d'accord,
19:44 vous êtes au lycée. Pourquoi vous êtes allé
19:46 donner un petit peu votre temps au sein d'un EHPAD
19:49 pour des personnes âgées ?
19:50 - Eh bien, je l'ai connu d'un moyen, par une connaissance.
19:54 J'ai appris que du coup, Titouan faisait ça, justement,
19:57 et donc ça m'a vachement inspiré. Je me suis dit
19:59 c'est vraiment une très belle action.
20:01 Et je suis venu découvrir il y a un an,
20:04 et depuis, je viens tous les mois pour venir apporter mon aide
20:08 et j'adore vraiment ça.
20:09 - Vous avez créé des relations avec ces personnes ?
20:12 On parlait de maladies parfois neurodégénératives,
20:14 il y en a certaines qui sont un peu des pathologies lourdes.
20:17 Qu'est-ce que vous créez avec ces gens ?
20:19 - Tout à fait, on crée des liens. Quand on les retrouve,
20:21 après, ils nous reconnaissent ou parfois non,
20:23 à cause des maladies, bien sûr. Mais donc c'est important.
20:26 On voit qu'on les soutient et qu'ils sont contents
20:29 de nous voir, justement, voir des jeunes
20:31 qui sont à l'initiative.
20:32 - Ce qui est super avec Noah, c'est qu'il est venu
20:34 de sa propre initiative, il est venu frapper
20:36 à la porte du jardin, alors que tout au long de l'année,
20:38 moi j'ai plus l'habitude de travailler avec des équipes
20:40 de volontaires qui ont entre 16 ans et 25 ans,
20:42 qui viennent deux jours par semaine à la Sarrazinière.
20:45 Ils sont en statut de services civiques,
20:47 et donc ils sont rattachés à des antennes
20:49 d'éducation populaire qu'on retrouve à Saint-Etienne,
20:51 Unicité-Loire, la FEV 42 et autres encore.
20:54 - Très bien. On va continuer de parler, bien sûr,
20:56 de votre projet Tite fond de l'âge,
20:58 mais on va aussi parler d'intergénérationnel,
21:00 parce que là, on est en plein dedans.
21:02 Est-ce que vous connaissez le restaurant
21:04 "La Cité des Gourmets" ? Est-ce que ça vous parle ?
21:07 - Oui.
21:08 - Oui ? Vous y êtes allé peut-être déjeuner ?
21:10 - Non, pas encore.
21:11 - Et vous, Tite Fond, vous connaissez ?
21:13 - Moi, j'ai eu le son de cloche, mais si on y va,
21:15 ça sera en compagnie de tout un groupe de la Sarrazinière.
21:17 - Oui, ça serait chouette.
21:18 - On y va y faire un tour.
21:19 - En fait, je vais vous expliquer un petit peu
21:21 en quoi ça consiste.
21:22 C'est un restaurant ouvert sur l'extérieur.
21:24 Ça se passe à Saint-Etienne, donc à la Brasserie,
21:26 la Cité des Gourmets.
21:27 C'est un lieu où se trouvent des résidents de l'EPAD,
21:30 et puis tous les autres convives,
21:32 c'est vous et moi, en fait, comme vous aussi, Tite Fond.
21:35 Et vous pouvez aller déguster de bons petits plats
21:37 préparés, concoctés par le chef.
21:39 (musique)
21:44 (musique)
21:48 - Ici, nous sommes à la Cité des Aînés de Saint-Etienne,
21:51 qui a ouvert en septembre 2019,
21:53 établissement du groupe Aésieux Santé.
21:55 Donc, cette réduction de l'isolement se fait
21:57 à travers l'ouverture de notre concept
21:59 sur la vie du quartier.
22:01 Parmi les ouvertures, nous avons notre principale
22:04 porte d'ouverture, qui est la Cité des Gourmets,
22:07 une brasserie, un salon d'outil,
22:09 ouvert six jours sur sept, dont le dimanche.
22:12 (musique)
22:13 - Au menu, aujourd'hui, on vous propose une salade grecque,
22:16 donc à base de tomates, concombres, courgettes,
22:19 poivrons, feta.
22:21 En plat, ensuite, on a une cuisse de poulet rôtie et marinée,
22:24 servie avec un flan de carottes et tagliatelle.
22:26 Et en dessert, on aura une tarte myrtille
22:29 avec un fond crème pâtissière et pistache.
22:31 Oui, donc ça, c'est la formule du jour,
22:33 donc qui change tous les jours.
22:34 Et à côté de ça, on a une carte,
22:35 donc avec deux entrées, deux plats et deux desserts.
22:38 (musique)
22:41 - Père Thèbe, on est des copines depuis de longues années.
22:46 - Depuis presque 80 ans.
22:48 - On avait 11 ans, et maintenant, on a 92.
22:51 - Depuis 80 ans, on est copines.
22:53 - Depuis 1940, soit.
22:54 - Et vous venez souvent manger avec la collègue ?
22:56 - Toutes les semaines.
22:59 - Tous les jeudis.
23:01 - On mange et on joue à la couache, après.
23:04 (musique)
23:07 - C'était très bien.
23:08 C'est la première fois, en effet,
23:09 que je mange dans ce restaurant.
23:11 Je connaissais le concept.
23:12 Je savais qu'il était ouvert aux jeunes
23:16 et aux moins jeunes, on va dire.
23:18 Mais c'est la première fois que j'ai eu le plaisir
23:20 de manger ici, et c'est très, très bien.
23:22 - À ma connaissance, c'est l'unique brasserie
23:24 qui est accolée à un Ehpad.
23:26 À Cité des Gourmets, la prestation s'adapte aussi
23:29 en fonction du régime du résident,
23:32 plus la prestation de façon à personnaliser
23:35 également le plat au service de nos aînés,
23:38 qui, pour certains, doivent respecter un certain régime.
23:42 (musique)
23:47 - On ira faire un petit tour dans ce restaurant,
23:49 Titouan et Noah, ça donne envie.
23:51 Revenons d'abord à votre projet,
23:53 qui est bien sûr les jardins de santé,
23:55 dont on parlait avant le reportage.
23:57 Titouan Delage, vous voulez encore aller plus loin
24:00 dans cette expérience de jardin de santé ?
24:03 Quels sont les développements pour la suite ?
24:07 - Oui, je suis absolument convaincu
24:09 qu'un jardin de santé existe à l'échelle d'un établissement.
24:12 Il ne peut pas se dupliquer, s'essaimer autre part.
24:16 C'est forcément une dynamique qui doit naître de l'intérieur,
24:19 et ça prend, je pense, quelques saisons
24:21 pour réussir à structurer un vrai répertoire d'animation
24:24 et des usages dans les établissements médico-sociaux
24:26 qui disposent d'un jardin.
24:28 Dès 2019, on rencontre une association
24:30 qui s'appelle Dana-Equerre,
24:32 et qui met tous les acteurs qui pratiquent le jardin
24:35 comme un outil de soin autour de la table.
24:38 Ils nous aident à accompagner et structurer
24:41 ce qui s'appelle aujourd'hui le réseau Loire des jardins de santé,
24:43 et qui permet aujourd'hui concrètement
24:45 d'avoir des perspectives de développement
24:47 qu'on construit collectivement.
24:49 Alors, je m'explique.
24:51 Le premier projet qui a abouti et qu'on a porté collectivement
24:53 à travers ce réseau, c'est la création d'un diplôme universitaire,
24:56 un diplôme d'État,
24:58 hébergé par la faculté de médecine de Saint-Étienne
25:00 et l'université Jean-Monais,
25:02 qui s'appelle "Prendre soin des autres à la relation de la nature".
25:04 Ce n'est pas du tout un diplôme de jardinage,
25:06 c'est un diplôme de mise en œuvre et de développement
25:08 d'un jardin de santé à l'échelle d'un établissement
25:10 sur le département de la Loire.
25:12 C'est pour les professionnels de santé, plus ?
25:14 Eh bien oui. On ne peut pas se scinder
25:16 et aller développer un autre jardin de santé
25:19 dans une autre micro-société.
25:21 En revanche, ce qu'on peut faire, c'est créer les conditions
25:23 pour partager tous les savoirs expérientiels
25:25 qu'on cultive dans nos jardins respectifs,
25:27 que ce soit auprès de personnes âgées,
25:29 mais aussi d'autres personnes concernées, d'autres publics.
25:31 Les 16 premiers inscrits de la première promotion,
25:33 on leur a dit au revoir la semaine dernière.
25:35 Et les 16 prochains, on s'est déjà donné rendez-vous
25:39 pour mars de l'année prochaine.
25:41 D'accord. Vous Noah, est-ce qu'il y a un petit mot,
25:44 s'il y a des jeunes téléspectateurs qui nous regardent,
25:46 un message pour attirer encore plus de jeunes,
25:48 pour qu'il y ait encore plus d'intergénérationnels,
25:51 j'ai envie de dire, dans ce genre de projet ?
25:53 Oui, n'hésitez pas à venir.
25:55 C'est vraiment exceptionnel.
25:57 L'expérience que j'ai acquis grâce à Titouan
26:01 et les habitants de la Sarrazinière,
26:03 je ne pensais pas que ça allait être aussi bien.
26:05 J'y allais juste pour voir du jardin
26:07 et j'ai acquis vraiment une expérience sociale
26:09 avec les personnes âgées
26:11 et je recommande vraiment cette expérience.
26:13 Il ne faut pas avoir d'appréhension,
26:14 parce que c'est vrai que parfois,
26:15 travailler avec un public âgé,
26:16 certains peuvent avoir un peu d'appréhension
26:18 et il faut laisser cette appréhension de côté.
26:20 Tout à fait.
26:21 Merci infiniment à tous les deux d'être venus
26:23 partager votre expérience et votre projet.
26:25 Merci à vous.
26:26 Merci.
26:27 On parle tout de suite de gastronomie.
26:34 Vous avez peut-être faim à l'heure qu'il est, je ne sais pas.
26:36 C'est une recette fraîcheur que je vais vous présenter.
26:38 Vous allez voir, l'été se poursuit.
26:41 C'est un dessert qui est à base de concombre
26:43 et c'est un jeune chef stéphanois qui nous la propose.
26:46 Le concombre, il peuple les étals des marchés
26:54 de juin à octobre.
26:56 Riche en vitamines et minéraux,
26:58 particulièrement concentrés dans la peau.
27:00 Alors évitez de les éplucher.
27:02 Composé à plus de 90% d'eau,
27:04 il est faible en calories
27:05 et développe un fort pouvoir hydratant
27:07 utilisé notamment dans la cosmétologie.
27:09 Mais saviez-vous que le concombre est un fruit ?
27:12 Je sélectionne deux beaux concombres
27:14 au magasin de producteur Haute Erroir
27:16 à Saint-Etienne, rue Jules-le-Dun.
27:18 Et je vais les soumettre à Mathéo Ravel,
27:20 chef du restaurant La Table des Matrus.
27:22 Il prévoit une recette étonnante.
27:24 On va faire un carpaccio de concombre
27:29 mariné au citron vert, aneth et gin,
27:33 le viavre blanc de la maison Forissier,
27:35 avec une crème fouettée aneth-citron vert
27:39 à la crème d'Izini pour apporter un peu de gourmandise
27:41 et un coulis de concombre au gin.
27:43 On va commencer par le concombre
27:45 qu'on aura lavé avant.
27:47 Et à côté de ça, on va préparer du conote marinade.
27:50 On vient verser un trait d'huile d'olive,
27:52 un petit trait de gin,
27:53 à consommer bien évidemment avec modération.
27:56 Brin d'aneth qu'on va hacher finement,
27:59 mais pas trop, pour qu'on ait quand même
28:01 un petit peu les brins.
28:03 Et tout ça, on va le faire mariner un petit peu.
28:07 En attendant, on va préparer un petit coulis de concombre.
28:12 On récupère le reste de notre concombre.
28:14 On passe au blender avec un petit peu d'aneth,
28:17 le jus d'un citron et le zeste d'un citron.
28:19 On va préparer en amont.
28:20 On passe à la crème fouettée,
28:22 dans laquelle le chef ajoute du sucre.
28:24 On va mettre à peu près,
28:25 pour la quantité de crème d'Izini qu'on a mis,
28:27 on va mettre l'équivalent de 2 cuillères à soupe.
28:29 Nous, on la fait à la main, il n'y en a pas beaucoup.
28:30 Si vous voulez la faire au batteur,
28:31 on peut la faire au batteur aussi.
28:33 On a une crème qui est légèrement montée.
28:35 Le but, ce n'est pas d'avoir une crème
28:36 qui soit trop dense non plus.
28:37 Un petit trait d'huile d'olive et on réincorpore le tout.
28:39 C'est parti pour le dressage.
28:41 Mathéo dépose tout d'abord le coulis de concombre
28:43 aux herbes citron et gin.
28:45 Il dispose ensuite soigneusement
28:46 les lamelles de concombre marinées.
28:48 Puis, il façonne une belle quenelle de crème fouettée
28:51 qu'il glisse délicatement sur ce lit de concombre.
28:54 On passe à la dégustation.
28:56 Frais, léger et surprenant.
28:59 À peine sucré et pourtant,
29:00 on a bien la sensation de déguster un dessert.
29:03 Un plat idéal et original.
29:05 Pour terminer, un bon repas.
29:07 Qu'est-ce que c'est bon dis donc !
29:08 Ta crème, elle déchire !
29:10 Et on termine comme à chaque fois l'émission
29:12 avec l'agenda des sorties.
29:14 Où sortir dans notre territoire ?
29:16 C'est tout de suite !
29:17 En écho aux grands événements sportifs
29:24 que sent la Coupe du monde de rugby 2023
29:26 et les Jeux olympiques et paralympiques 2024,
29:29 le site Le Corbusier de Firmini
29:31 propose dans les parties bases de l'église Saint-Pierre
29:33 une exposition scénographiée
29:35 intitulée "Ça bouge en ville,
29:37 sport et architecture pour demain".
29:39 Vous pourrez visiter cette exposition en vélo électrique
29:42 et partir à la découverte des édifices sportifs de Firmini Vert.
29:46 Et pourquoi pas vous rendre à la Volerie du forêt
29:51 qui vous propose des spectacles d'oiseaux et de chevaux
29:54 dans un cadre exceptionnel qu'est le château Saint-Anne.
29:57 Aigles, vautours, bus, faucons, perroquets et chevaux
30:00 sont au rendez-vous dans ce lieu unique
30:03 avec deux spectacles différents dans la même après-midi
30:06 pour un seul billet d'entrée.
30:08 Si vous préférez le château de la Roche,
30:14 rendez-vous du mercredi au dimanche
30:16 pour des visites guidées théâtralisées.
30:18 Suivez les guides comédiens
30:20 incarnant M. et Mme Roustan,
30:22 propriétaires du château entre 1900 et 1930.
30:25 Ils vous invitent à plonger dans le cœur de la belle époque
30:27 à la découverte de l'histoire du château du XIIIe siècle à nos jours.
30:31 Une visite interactive, ponctueuse de surprises
30:34 et de rencontres inattendues pour toute la famille.
30:37 Merci beaucoup de nous avoir suivis.
30:44 Je vous souhaite une excellente journée et à bientôt.
30:46 [Musique]
30:59 [SILENCE]

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