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C'est la rentrée ! Pour l'occasion Loire Magazine reçoit Clotilde Robin, Vice-Présidente du Département en charge de l'éducation, au sein du collège Anne Frank de Saint-Just-Saint-Rambert. Un établissement qui a connu une réelle transformation cet été...

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Transcription
00:00 Nous sommes à Saint-Jus-Saint-Rembert, au collège Anne-Franck, qui termine une phase importante de chantier.
00:06 Bienvenue dans Loire Magazine, je suis ravie de vous retrouver.
00:09 Les collèges font partie des compétences du département de la Loire.
00:25 Il en compte 76, 50 publics, 26 privés.
00:29 Dans un instant, nous allons parler du nouveau programme éducatif, pensé pour guider les actions de la collectivité.
00:35 On retrouvera Clotilde Robin, vice-président du département, en charge de l'éducation.
00:40 Plusieurs chantiers ont été menés cet été dans des collèges de la Loire, comme ici, au collège Anne-Franck de Saint-Jus-Saint-Rembert.
00:47 Il vient d'être restructuré, on vous emmène dans les coulisses de sa transformation.
00:51 Enfin, on prend un peu de vitesse à la fin de cette émission et on vous embarque dans les cours hippiques de l'Hippodrome de Feur.
00:57 Vous comprendrez le fonctionnement et apprendrez tout de cet univers grâce à des passionnés.
01:03 38 581, c'est le nombre de jeunes Nigériens qui vont intégrer l'un des 76 collèges à la rentrée.
01:12 Le conseil départemental qui gère les collèges vient d'établir son plan éducatif 2023.
01:18 2027, il détaille les actions prévues pour ces établissements.
01:22 Clotilde Robin, vous êtes l'invitée de Loire Magazine.
01:25 Vous êtes vice-présidente du département en charge de l'éducation au département de la Loire.
01:30 Comment évoluent ces plans éducatifs ?
01:31 On n'a plus les mêmes collégiens aujourd'hui, en 2023, qu'il y a par exemple 10 ans.
01:36 Oui, effectivement, les choses évoluent.
01:38 Le Covid, la pandémie a passé par là.
01:42 Et puis, les jeunes n'ont pas les mêmes besoins.
01:44 Ils ont grandi depuis tout petit avec le numérique, avec Internet.
01:48 Peut-être qu'il y a 10 ans, ce n'était pas tout à fait le cas.
01:50 Voilà, des besoins qui sont effectivement évolutifs et qui ont beaucoup évolué.
01:55 Vous l'avez dit, les années précédentes ont été perturbées par le Covid.
01:58 Qu'a-t-il changé concrètement dans votre manière d'accompagner les collégiens ?
02:02 Il nous a apporté peut-être un regard bienveillant sur l'outil informatique
02:09 qui n'était pas vraiment rentré dans les pratiques,
02:12 qui n'était pas complètement intégré, ni à nous, département, ni au monde enseignant non plus.
02:18 Et maintenant, ça fait vraiment partie du quotidien.
02:21 Donc, on a fait un gros travail de dotation, de remise à plat,
02:24 toujours dans ce souci d'équité,
02:26 et puis d'accompagnement aussi à des classes mobiles, ce qu'on appelle les classes lab.
02:32 Voilà, donc on en a équipé plusieurs, une par arrondissement.
02:35 Maintenant, le numérique, c'est indispensable au collège ?
02:38 Le numérique, c'est devenu indispensable.
02:40 Indispensable, effectivement, les enseignants le revendiquent vraiment.
02:44 Comment sont équipés les collèges de la Loire en matière de numérique ?
02:47 Alors, on a des outils informatiques des salles informatiques.
02:53 Ça, les enseignants les demandent, les plébiscitent beaucoup,
02:56 considèrent que c'est un outil intéressant.
02:58 Certains enseignants nous demandent aussi des tablettes.
03:01 Voilà, on a un support, si vous voulez, on a une base de dotation.
03:08 Et puis après, on regarde collège par collège en fonction des besoins,
03:13 et en fonction des orientations pédagogiques.
03:15 À part le numérique, est-ce qu'il y a d'autres outils
03:18 qui ont été utilisés pendant le confinement
03:20 ou d'autres idées qui ont été mises en place et qui sont restées, finalement ?
03:23 On a renforcé très fortement le partenariat avec l'UNSS, par exemple.
03:28 Moi, je suis très enthousiaste quand je me rends sur ce qu'on appelle
03:31 la journée parité, égalité, mixité, sur les journées découvertes du vélo aussi.
03:37 Au-delà d'un accompagnement financier à l'UNSS,
03:40 c'est vraiment un partenariat fort entre les agents du département,
03:43 les agents de la direction, qui sont 450,
03:45 les agents rattachés à la direction de l'éducation, et puis l'UNSS.
03:50 Il y a aussi l'accès à la culture, que nous voulons vraiment renforcer,
03:54 que nous voulons pour tous.
03:56 On a essayé d'amener la culture dans les collèges même les plus éloignés
03:59 ou de faire venir les collégiens.
04:01 Là aussi, on a plusieurs outils, on a plusieurs projets que nous mettons en place.
04:05 Vous avez un exemple comme ça de jolis projets,
04:07 de belles histoires dans un des collèges de la Loire ?
04:10 J'en ai plusieurs.
04:11 On va peut-être mettre en avant le festival Curieux Voyageurs,
04:14 qui est très sympa, qui permet aux collégiens de découvrir le monde.
04:18 Et puis, je mettrais en avant aussi ce que nous avons mis en place
04:22 au collège de Rény, c'est les microfolies, en lien avec la Villette.
04:26 Et les microfolies, c'est en général organisé dans une salle communale.
04:32 Et là, on a voulu l'intégrer dans le collège,
04:34 de façon à ce que ce soit un collège ouvert vers l'extérieur,
04:37 qui puisse faire venir les habitants du secteur,
04:39 mais aussi, bien sûr, à disposition pour les collégiens.
04:41 Les microfolies, c'est un très, très bel outil de découverte de la culture.
04:45 On rentre dans des beaux musées, c'est très interactif,
04:49 c'est un très, très beau dispositif.
04:51 Et comme chaque été, Clotilde Robin, on le voit juste derrière nous,
04:53 le département mène des travaux dans les collèges.
04:56 Ici, par exemple, à Saint-Jus, Saint-Rembert, au collège Anne-Franck,
04:59 on vient de terminer une restructuration avec, par exemple,
05:03 un aménagement du plateau sportif, l'isolation des logements de fonction.
05:07 Les détails, c'est tout de suite avec Lisa Mouna.
05:10 Les élèves étaient fiers de montrer à leurs parents les nouvelles salles.
05:15 Voir enfin le résultat, c'est émouvant.
05:18 De redonner aussi du contact entre les gens,
05:22 ça faisait partie des objectifs de la restructuration.
05:25 Bienvenue dans le tout neuf collège Anne-Franck,
05:29 7000 m2 rénovés et restaurés.
05:32 Le programme global, c'était de faire une partie en extension,
05:36 donc la demi-pension et les salles de science qui manquaient
05:40 dans le bâtiment existant, et de restructurer et réhabiliter
05:45 tout le reste du bâtiment, et en particulier avec des objectifs environnementaux
05:49 qui sont aujourd'hui maintenant la base de toutes nos constructions,
05:51 c'est-à-dire une bonne isolation, une ventilation
05:55 pour avoir un air de bonne qualité.
05:59 Comment on fonctionnait il y a 40 ans dans un collège,
06:02 c'est plus comme aujourd'hui.
06:04 On oublie les petites salles pour créer des espaces plus grands,
06:07 lumineux, modulables et partagés.
06:11 La plupart de ces établissements ont été construits dans les années 70,
06:15 donc on arrive à une période où il faut réhabiliter et revoir.
06:20 Le département a une feuille de route,
06:23 on a ce qu'on appelle un plan pluriannuel d'investissement
06:27 dans lequel on essaye de se projeter sur le long terme
06:29 et d'inscrire les différentes restructurations,
06:32 rénovations d'établissements.
06:33 Les élèves ont connu 4 années de travaux
06:36 durant lesquelles ils ont pu participer aux réflexions de réaménagement.
06:40 La restructuration de cet établissement nous a permis justement
06:43 de mobiliser les équipes mais aussi les élèves
06:45 pour qu'ils puissent réfléchir à comment allaient être les nouveaux bâtiments
06:51 et comment le mobilier allait servir ces bâtiments pour la réussite des élèves.
06:56 Un CD coucouning est propice à la détente,
06:59 une salle de musique toute équipée,
07:02 des salles de sciences adaptables
07:04 et un extérieur qui va faire des envies.
07:07 Je pense qu'il fera plaisir aux utilisateurs d'avoir sur place
07:11 un terrain qui va permettre de faire de la course, des jeux collectifs
07:14 et avec le département a aussi tranché sur des sols synthétiques
07:20 qui vont permettre d'avoir ces surfaces utilisables toute l'année.
07:24 Coût de l'opération, près de 13 millions d'euros
07:27 pour un outil complet, de qualité et au service du bien-être de la jeunesse ligérienne.
07:33 Voilà, on sait tout sur ce collège Anne-Franck
07:39 et cette photo, Clotilde Robin, cette magnifique photo d'Anne-Franck
07:42 qui est derrière nous, qu'est-ce qu'on peut en dire ?
07:44 Elle fait partie de la restructuration du collège ?
07:46 Oui, elle fait partie de cette restructuration
07:48 et avec le président, on la voulait souriante.
07:51 On voulait vraiment une Anne-Franck rayonnante, souriante,
07:55 qui donne envie de s'intéresser à sa vie.
07:58 Et qui a l'âge aussi, j'imagine, de nombreux collégiens.
08:00 Voilà, l'âge des collégiens.
08:02 On peut également mentionner les travaux au collège de Bourg-Argental
08:05 ou encore celui de Riorch, comme je vous le disais,
08:08 avant la rentrée des classes, on remet un petit coup de neuf dans plusieurs collèges.
08:12 Clotilde Robin, un autre sujet qui vous tient à cœur,
08:15 c'est le self pour la pause déjeuner des collégiens.
08:18 Et alors, tenez-vous bien, il existe 38 demi-pensions,
08:21 c'est ça, dans le département de la Loire,
08:22 qui élaborent tous ces menus, comment ça se passe ?
08:25 38 demi-pensions, effectivement, avec 38 chefs de cuisine,
08:29 des secondes cuisines, des agents qui travaillent,
08:31 plus de 100 personnes, 100 agents du département
08:34 qui travaillent dans les cuisines.
08:36 Tout est cuisiné sur place, tout est préparé avec beaucoup d'intérêt
08:40 pour que le repas des collégiens soit le plus qualitatif possible.
08:44 Moi, je suis extrêmement attachée, effectivement, à ce plan alimentaire,
08:47 valorisation des circuits courts, lutte contre le gaspillage.
08:50 On a mis en place des tas de choses dans les cantines, dans les demi-pensions.
08:54 Je considère que nous avons un vrai levier d'action sur ce temps méridien,
08:58 parce que ce sont encore une fois des agents qui travaillent,
09:00 des agents de la collectivité qui travaillent.
09:02 Je considère que c'est un temps important
09:04 où le collégien doit apprendre à se poser, à prendre le temps de déjeuner.
09:08 On ne fait pas du temps compressé, on n'essaie pas de déjeuner en 10 minutes.
09:11 Ça, c'est quelque chose que je souhaite vraiment mettre en avant
09:14 et que je souhaite faire passer dans les pratiques.
09:17 Tout ça, ça va aussi sur le bien manger, la santé, la lutte contre l'obésité.
09:23 Vous imaginez que je suis très attachée en tant que soignante.
09:25 En tant que soignante, évidemment.
09:26 Et est-ce qu'on peut faire mieux aujourd'hui dans le département de la Loire
09:29 pour tout ce qui est circuit court, manger local ?
09:31 Est-ce qu'on peut encore aller plus loin ?
09:34 Même si tout le monde s'accorde à dire, que ce soient les collégiens, les parents
09:39 et puis les enseignants s'accordent à dire qu'on mange bien
09:41 dans les demi-pensions du département de la Loire,
09:43 on peut toujours faire mieux.
09:45 Et dans tous les domaines, on peut faire mieux.
09:46 Tout à fait. Merci beaucoup Clotilde Robin pour cet éclairage
09:49 sur les collèges de la Loire.
09:51 Et toute autre chose à présent, on va parler chevaux.
09:54 La Loire compte deux hippodromes plutôt rapprochés
09:57 puisqu'ils se trouvent à Feurs et à Saint-Galmier.
10:00 Et on va parler de celui de Feurs,
10:02 qui est l'un des plus dynamiques de la zone centreste de France.
10:06 Vous pouvez d'ailleurs assister à des cours hippiques neuf fois par an.
10:10 Lisa Moulin a eu la chance d'assister à l'une d'entre elles.
10:13 Regardez.
10:15 Première course, 8 chevaux au départ, aucun changement.
10:19 Départ, 1h00.
10:21 145 ans que cet hippodrome, au cœur de la capitale forésienne,
10:25 fait vibrer les passionnés de course hippique.
10:28 On a 17 hippodromes dans la fédération du centre-est.
10:32 Feurs fait partie des 4 premiers.
10:35 Aujourd'hui, 8 courses au programme
10:38 et des chevaux qui viennent de la France entière.
10:41 Les chevaux viennent un peu, il y en a même de Normandie.
10:44 Ils viennent de très loin, ils ont fait 620 km pour venir chez nous.
10:49 Et pourquoi les gens viennent de si loin ?
10:51 Parce qu'on a une piste qui est super bonne.
10:53 Donc aujourd'hui, la piste, c'est primordial.
10:55 Feurs est particulièrement dynamique au niveau des manifestations festives
11:00 et la qualité de ses courses au trot et de la piste.
11:09 Une réunion épique, ce n'est pas simplement des courses de chevaux.
11:12 C'est tout un spectacle et une ambiance aussi particulière.
11:16 Vraiment, cette année, on sent que les gens ont repris le chemin des hippodromes.
11:25 On fait tout pour que l'accueil soit bien réussi,
11:29 c'est-à-dire courses de trot de qualité ou de galop.
11:32 Alors que vous soyez passionné de chevaux ou simple amateur,
11:35 vous passerez forcément un bon moment à l'Hippodrome de Feurs.
11:39 C'est la fin de cette édition.
11:43 Merci de l'avoir suivie.
11:44 Retrouvez la version papier de Loire Magazine dès à présent dans votre boîte aux lettres.
11:49 On souhaite une belle rentrée à tous les collégiens de la Loire.
11:52 A bientôt pour une nouvelle édition.
11:55 Sous-titrage ST' 501
11:58 [Musique]
12:07 »

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