Le ministre délégué chargé des Outre-Mer s'est exprimé ce vendredi après le lancement du groupe de travail sur la transparence des prix de la grande distribution. Il a évoqué les deux pistes principales de réflexion lancées par le gouvernement.
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00:02 Écoutez, d'abord je veux dire, je suis très heureux d'avoir assisté à cette première réunion d'une installation
00:07 d'un comité qui permettra de lutter contre la bichère.
00:10 Je voudrais saluer l'esprit de responsabilité, l'esprit d'initiative,
00:13 puisque d'abord cette initiative, c'est la première
00:16 à être prise sur le territoire tant hexagonal que ultramarin.
00:19 Et tous les acteurs étaient là, de la distribution, des industriels,
00:24 de l'alimentation, sachant que vous le savez comme moi,
00:27 la bichère c'est un fait pour tous les habitants réunionnais et réunionnais,
00:31 puis largement pour tous les ultramarins.
00:33 Donc d'abord un état d'esprit très positif, très constructif.
00:36 Le mot "transparence" a été prononcé à plusieurs reprises,
00:40 et naturellement c'était indispensable,
00:41 que l'on sache parfaitement comment les prix sont construits.
00:43 On a parlé de l'octroi de mer.
00:45 Donc nous sommes rentrés dans un cheminement
00:48 qui nous permettra de bien connaître les choses.
00:50 Et je viendrai personnellement vérifier que tout cela sera suivi des faits,
00:53 parce que, je vous le rappelle, dans le cas de l'octroi de mer,
00:57 nous avons une réforme qui est prévue dans le cas du SIUM,
01:00 mais nous la construirons cette réforme avec tous les partenaires,
01:03 que ce soit les élus, que ce soit naturellement le monde économique,
01:08 et puis naturellement tous les services de l'État,
01:10 de manière à ce que chacun puisse être éclairé.
01:13 Tous autour de la table, pas un mot plus haut que l'autre,
01:15 reconnaissant qu'il y a un sujet, reconnaissant qu'il faut tous faire des efforts,
01:19 reconnaissant que la bichère,
01:21 elle est là, pas simplement pour l'alimentaire,
01:24 on a parlé de tous les sujets,
01:25 les problèmes de transport,
01:27 on a parlé d'autres secteurs d'activité qui n'étaient pas représentés cet après-midi.
01:31 Eh bien voilà, moi je veux dire, dans cette France,
01:33 ça montre bien, ultramarine comme hexagonale,
01:36 on peut, de façon apaisée,
01:38 faire en sorte d'aborder les questions qui quelquefois fâchent.
01:40 Chacun doit s'approprier la façon dont les choses sont faites.
01:43 Ensuite, chacun prendra sa part de responsabilité,
01:45 que ce soit les industriels, que ce soit les distributeurs, que ce soit l'État,
01:48 et ensemble on bâtira la meilleure trajectoire pour redonner du pouvoir d'achat.
01:53 On a, je sais bien que vous êtes impatients,
01:55 c'est normal, lorsqu'on est journaliste, on est toujours impatients,
01:57 on a une année pour faire atterrir cette réforme.
02:00 Après, ça sera la loi de finances, elle doit s'appliquer en 27.
02:02 Donc, ce n'est pas ce soir qu'on a eu tout bouclé,
02:04 ça aurait été un décembre, ou alors, ça veut dire qu'il n'y avait pas de réforme,
02:06 on ne va pas faire semblant.
02:08 C'est un tel exercice qui nécessite les uns et les autres, me semble-t-il,
02:11 eh bien, de faire un peu de travail autour d'une table.
02:14 Ça va être fait, je remercie, une fois de plus, je termine,
02:16 une fois de plus, le préfet et la secrétaire générale des affaires régionales
02:19 qui va piloter ce groupe de travail.
02:21 Il faut y aller vite, il faut y aller fort, le plus vite on ira, le mieux ce sera.
02:24 Mais il y a deux choses qu'il faut séparer.
02:27 La réforme de l'électro-rademair, je pense que je me suis largement expliqué là-dessus,
02:31 de mesures plus immédiates.
02:33 Bruno Le Maire, vous le savez, reçoit les industriels, reçoit les distributeurs,
02:37 et d'ailleurs, vous voyez, vous avez profité de cette affaire,
02:39 je vous l'ai dit, d'une annonce, c'est avec Bruno Le Maire
02:41 que nous allons lancer cette mission gouvernementale
02:44 et qu'on confiera à la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale
02:47 pour lutter contre les monopoles.
02:48 Vous voyez, vous êtes les premiers à le savoir, vous avez beaucoup de chance,
02:50 je vous le dis parce que je vous le devais, au moins, cette information.
02:52 Mon métier, c'était poser les diagnostics et aller vite,
02:54 donc je suis là pour aller vite.
02:56 L'électro-rademair, je vous en avais parlé, là, il faut vraiment que l'on arrive
02:59 à des solutions qui soient efficaces dans les prochaines semaines.
03:02 Donc on va y veiller.
03:03 De toute façon, c'est un acte de responsabilité collective.
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