• l’année dernière
Nicolas Bedos dans la peau de Natacha Polony
Transcription
00:00 Et il est l'heure maintenant d'accueillir Nicolas Baudot.
00:04 *Applaudissements*
00:18 Mais laissez-moi, je sais que c'est la dernière, je m'en fous complètement.
00:20 Qu'est-ce qui se passe ?
00:21 Je m'en moque complètement.
00:22 Mais laissez-moi maintenant.
00:24 *Applaudissements*
00:48 Arrêtez, arrêtez, arrêtez.
00:55 Non, non, non, non, non, je ne suis pas une femme.
00:59 Non, je ne suis pas une putain de femme, je déteste les gonzesses.
01:02 *Rires*
01:04 Monsieur Dormesson, je vous prie d'arrêter de me regarder de cette façon,
01:06 j'ai l'impression d'être un suprême de poulet à l'orange.
01:08 *Rires*
01:10 Cher télé...
01:11 *Applaudissements*
01:15 Cher téléspectateur, c'est-à-dire cher français,
01:17 si je me permets d'interrompre un instant cette émission de merde,
01:21 c'est pour crier mon désarroi face à un complot médiatique
01:24 ourdi par France Télévisions et plus précisément
01:26 par l'animateur homosexuel communiste et mien, enfin...
01:29 *Rires*
01:31 *Applaudissements*
01:38 Monsieur Laurent Rukierowicz,
01:40 *Rires*
01:42 baissez les yeux, espèce de tordu, voyez un peu dans quel état vous m'avez mis.
01:46 Mesdames et messieurs, il y a quelques semaines,
01:48 je m'appelais encore Pierre-Noël Fruchon.
01:50 *Rires*
01:51 Oui, je portais la même moustache que Victor Lanneau
01:53 et un sexe vigoureux de 40 centimètres,
01:55 ah oui, 40 centimètres, madame, une belle pièce.
01:58 À titre comparatif, sachez qu'Emeric Caron n'en possède pas le cœur.
02:01 *Rires*
02:03 Et je... Si, si, si, si, si, grossi.
02:06 Et je sais très bien de quoi je parle, vous verrez.
02:09 Bref, j'étais un putain de mec avec des envies de viande
02:12 et de cuite à la bière dans un concours de tuning,
02:14 c'est un gars quoi, et puis patatras.
02:16 Tout a commencé lorsque j'ai appris sur le site Télé-loisirs
02:19 que madame Polonich allait brader ses charmes au bobo de Canal+
02:23 et qu'elle cédait enfin sa place à une nouvelle recrue représentant la droite française,
02:27 la vraie monsieur la France.
02:29 Celle qui pense que la Bible ne sert pas uniquement à caler une télé
02:32 fabriquée à Ouarzazate ou en Corée du Nord.
02:34 Non, celle qui préfère encore dégueuler une quiche Lorraine
02:37 que de savourer un sandwich Falafel, berk.
02:39 Bref, la France avec un grand F,
02:41 comme fourné,
02:43 comme front
02:45 et comme philosophie.
02:47 Ouais, ça va, c'est facile, ouais, c'est ça, ouais, ouais, ouais, ouais.
02:53 Bon, alors quand j'ai appris ça, dès lors, en tant que jeune animateur sur Radio Bleu Marine,
02:58 je me suis senti on ne peut plus légitime pour occuper ce poste.
03:02 Vous voyez, avec moi, il y aurait enfin quelqu'un de sérieux à une heure de grande écoute,
03:05 vu que ma vision des choses n'a jamais été pervertie
03:07 par la moindre connaissance en matière d'économie, de politique monétaire
03:11 et toutes ces conneries pour bobos du système.
03:14 C'est donc plein d'espoir, de poils, à l'époque,
03:17 et de patriotisme que je me suis présenté devant l'immeuble de cette ordure.
03:21 J'ai attendu deux heures qu'ils sortent,
03:23 mais c'était très intéressant.
03:25 Ah, j'en ai vu des filets du Bazanet à peine majeur.
03:28 De la tapette sénégalaise, ouais, ouais, ouais, ouais.
03:34 C'est que dans le monde du showbiz, à partir de 19h, on ne commande pas que des sushis.
03:38 Enfin, comment pouvez-vous ?
03:41 Ou alors on commande le livreur avec...
03:43 Oh non !
03:44 Mais non, non, non, c'est pas...
03:48 Deux heures, putain, que j'ai attendu jusqu'à ce qu'ils sortent enfin,
03:54 afin de promener son chien,
03:56 un labrador bisexuel au petit gré douteux,
03:59 surnommé Stevie...
04:01 Oh non !
04:03 Il s'appelle Nulle Thibault, vous le savez bien.
04:06 Je me suis approché de lui, très gentiment, je lui ai dit "Eh le Bobo, oh le Bobo !"
04:10 Je me présente, Pierre-Noël Fruchon, voilà mon CV, c'est-à-dire mon passeport.
04:14 Marié à 17 ans, avec ma cousine Solange,
04:17 moche, mais blanche,
04:19 qui m'a donné 14 enfants,
04:21 dont 7 sont nés sans la moindre séquelle neurologique
04:24 et dont 3 sont inscrits aux jeunesses le péniste,
04:26 section marine évidemment, avec option anti-racisme en troisième langue,
04:30 exercice de sourire sympathique et cours de pipo avec Alain Soral, tout ça.
04:34 Voilà.
04:35 J'ajoute que je suis moi-même à l'arrière-arrière petit-neveu d'un soldat très connu,
04:39 le soldat très connu.
04:41 Et l'arrière-petit-fils d'un très grand résistant,
04:44 je vous parle évidemment de la résistance au général De Gaulle,
04:47 cette grande serpillère pro-américaine, on en reparlera, tout ça, voilà.
04:50 Bref, je lui ai dit "Madame Ruquier..."
04:52 Oh non !
04:53 Ah ben je suis un connard, donc je joue le connard.
04:55 D'accord, ok, d'accord.
04:56 "Madame Ruquier, je vais pas y aller par 5 chemins,
04:58 pfff, c'est lourd.
05:00 Si vous mettez un type comme moi à la place de Paul Hönisch, là,
05:03 vous avez peut-être encore une chance de pas être tondu à la libération."
05:06 Il me dit "mais quelle libération ?"
05:08 Ben, je lui dis "à votre avis, 25% aux élections européennes,
05:12 si ça sent pas un peu les plages de Normandie, ça."
05:14 25% putain !
05:16 Comme l'écrivait très joliment notre poète national,
05:19 monsieur Éric Zemmour,
05:21 "N'en déplaise aux vieux classiques,
05:23 on a sodomisé toute la clique politique."
05:25 Alors on se fait "bon, ça putain, y'en a qui ont du talent, hein."
05:28 C'est pas comme lui, là, voilà.
05:30 Et il a raison à ce qu'on leur a mis.
05:32 Oh là là, Copé s'est bouffé une charia dans la cave de l'UMP,
05:35 ils l'ont fini à coups de Rolex.
05:37 Même Juppé, là, le pépère de Bordeaux,
05:39 il lui a balancé ses Westons dans la gueule.
05:41 François Hollande est à -15,
05:44 il relie ses sondages avec un masque et un tuba, l'autre.
05:47 Quant au pauvre Mélenchon,
05:49 il est à l'isolement au service psychiatrique du CHU d'Edimbomont.
05:52 Oh là, déglingue, oh, ce que c'est bon, putain, ce que c'est bon.
05:55 Oh là là, on a gagné, on a gagné !
05:58 Oui !
05:59 Julie !
06:00 Oui !
06:01 Julie !
06:02 On a gagné, peut-être pas vous, mais moi j'ai gagné.
06:05 Alors, je lui dis, alors, question, Madame Ruquier.
06:07 Oh non !
06:08 Je commence quand ?
06:10 Il me dit "Monsieur Fruchon, je n'ai rien contre vous, mais alors rien du tout.
06:13 Vous m'êtes même très sympathique,
06:15 d'autant que vos électeurs représentent désormais plusieurs points d'audimat."
06:18 Il est comme ça, hein.
06:20 Mais le souci qu'on a avec Catherine Barma,
06:22 c'est qu'on recherche bien sûr quelqu'un d'intelligent, incisif, écultivé, compétent,
06:27 mais paradoxalement, il faut que ce soit une femme.
06:31 Il y a un peu le dilemme, il me dit.
06:34 J'en ai rien à foutre, j'en ai rien à foutre.
06:37 Je lui dis, je lui dis, commencez pas à me la faire à l'envers, je vous le connais.
06:40 Le coup de la parité, c'est encore une arnaque pour nous empêcher d'accéder aux médias.
06:44 Il me dit "Non, non, je vous jure, il faut bien qu'on équilibre avec Aymeric Caron,
06:47 d'autant que lui-même est un garçon totalement déséquilibré, il suffit de le regarder."
06:52 Je lui dis, je lui dis...
06:54 Je lui dis "Ok, ok, ok, si c'est le prix à payer pour la cause nationale,
07:02 je suis prêt à sacrifier ce que j'ai de plus cher au monde."
07:05 - Quoi ? - Mes couilles.
07:07 Je suis rentré chez moi, j'ai dit à ma femme "Viens, viens, viens, viens, viens, viens, viens, ta gueule, ta gueule, putain,
07:14 viens, viens, pose ton cul, pose ton cul, ma'mour, ma'mour, mais non, ta gueule, moi je t'aime et tout, viens voir.
07:19 Tu me vois là, les branches, les neurones, tout, ouh, hé, je barre comme ça avec ma femme parce que je suis un connard."
07:24 Donc chérie, chérie, je lui dis, tu sais très bien que dans ma vie, t'es ce qu'il y a de plus important.
07:29 Juste après la forte fiesta, les copains, le rugby et Jojo le hamster.
07:32 Mais je t'aime beaucoup et ça me coûte de t'annoncer une chose pareille,
07:35 mais d'ici quelques jours, pour des raisons professionnelles et politiques, je ne serai plus équipé pour te faire l'amour.
07:41 Ça finit ça.
07:43 Alors là, contre toute attente, elle s'est mise à pleurer de joie en dansant dans la cuisine,
07:47 sans doute bouleversée par un tel sacrifice.
07:51 Dès le lendemain matin, j'ai erré dans les rues avec cette obsession-là,
07:54 comment me débarrasser de l'énorme trésor que Dieu m'a mis entre les jambes.
07:59 D'un coup, ça a fait tilt et pour la première fois de ma vie, je suis rentré dans une putain de synagogue.
08:06 Malaise.
08:08 Ah, je peux vous dire que ça m'a coûté.
08:09 Si j'ai su qu'un jour, je glisserais un seul doigt de pied dans ce repère de vermine bancaire,
08:13 j'ai foncé sur le rabbin, je lui ai dit "Coupe, coupe, coupe, coupe, coupe, coupe, coupe,
08:16 vas-y, vas-y, vas-y, coupe, coupe, allez, coupe tout, lâche-toi, vas-y, vas-y."
08:19 Il me dit "Alors là, allez, pousse, fais ton boulot, fais ton boulot."
08:23 Il me dit "Non, ça me dégoûte."
08:25 Là, je me suis dit "Les gamins, ça te dégoûte pas, espèce de psychopathe."
08:29 Je l'ai pendu par les papillotes, les guirlandes de Kipour.
08:33 Je lui ai dit "C'est de l'argent que tu veux, évidemment."
08:37 "Tiens, un billet par centimètre, 40 euros pour Israël, allez, va t'acheter une kippa."
08:41 Je lui ai filé mon couteau suisse, j'ai posé ma quenelle sur la table en formicale,
08:45 alors, matos de fâche, vous voyez, j'ai dit adieu à Jean-Daniel,
08:48 c'est le prénom de ma bite.
08:51 J'ai serré les dents en pensant très fort au seigneur tout puissant.
08:55 "Jean-Marie, Jean-Marie, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe,
09:00 oh putain, ce que ça a brûlé."
09:02 Quand j'ai rouvert les yeux, vous auriez vu le bordel, on n'était plus à la Sina, on était à Rungis.
09:07 Bizarrement, d'un coup, je me sentais plus léger, tu m'étonnes.
09:10 Vous voyez un peu le délire.
09:13 (Rires)
09:16 - Mais vous riez, Jean-Noël Rousseau, vous riez.
09:20 - C'est la dernière, c'est la chose la plus vulgaire que j'ai fait dans ma vie, j'en ai rien à branler.
09:24 On s'en fout, c'est la dernière.
09:27 3,5 kg et encore sans les boules, allez, on avance, on avance.
09:30 Avant de me casser, j'ai coupé une papillote pour me faire un garrot,
09:33 j'ai tabassé le ravin pour me faire plaisir,
09:36 puis je suis allé en face, là, dans un institut de beauté, leur cage à connasses,
09:40 ils m'ont demandé ce que je désirais au niveau du look,
09:42 j'ai montré une photo de Natacha Polony.
09:44 - Et pourquoi ?
09:46 - Et à partir de là, j'en ai vraiment chié.
09:48 - Ah oui, c'est clair.
09:50 - J'en ai chié, épilation intégrale,
09:52 mon greffet des poils de panda coréen sur le caillou.
09:55 (Rires)
09:58 (Applaudissements)
10:03 Et puis le panda, avec une panda coréen, je peux vous dire que c'est pas donné, 65 euros le poil.
10:07 - Ah oui, quand même. - Pour une coiffure de merde.
10:10 C'est moche, mais c'est très, très cher.
10:12 Puis je me suis goinfré son soin Michael Jackson.
10:14 - C'est quoi ça, un soin Michael Jackson ?
10:16 - Des pigmentation générale de la couenne.
10:18 Oh putain, là, mon passé au karcher, là, c'est plus blanc que blanc,
10:21 l'ambiance homo-lessive, liquide.
10:23 Quand tu sors de là, tu te mets trois secondes au soleil et c'est Fukushima, c'est de la folie.
10:26 Bon, ensuite, avant d'aller montrer le résultat à Ruquier,
10:29 histoire de dissiper la moindre confusion,
10:31 j'ai fait appel au charcutier ma mère de Nabila.
10:34 Comme j'avais plus de thunes, j'ai pris le modèle Catherine Barma.
10:38 (Rires)
10:40 - Au 50 ?
10:42 - Ben, c'est pas si mal, quand même, le genre.
10:44 (Rires)
10:46 (Applaudissements)
10:48 - Il y a un truc.
10:50 (Applaudissements)
10:52 - Mais genre, vous n'avez pas honte de voir le genre ?
10:56 (Applaudissements)
10:58 - On est gênés, on est tous très gênés.
11:00 C'est les vacances, je m'en fous, j'arrête la télé.
11:02 A partir de là, je me suis précipité devant l'immeuble de Ruquier,
11:05 je lui ai dit "Bonjour madame, maintenant, c'est quoi le problème ?"
11:08 (Rires)
11:11 - Là, on fait un tabac, c'est sûr.
11:13 - Il me dit "Ah ben maintenant, faut que vous rencontriez Caron,
11:17 j'ai besoin de son feu vert."
11:19 Je lui dis "Vous vous foutez de ma gueule, cette saleté de coco
11:21 qui n'arrête pas de dégueuler sur Marine, là ?
11:23 Oh non, mais moi justement, si je veux la place, c'est pour l'atomiser, lui, là.
11:26 Moi, je ne vais pas faire comme Polony qui lève les yeux au ciel
11:28 en l'attendant que ça passe."
11:30 (Rires)
11:32 (Applaudissements)
11:34 - Alors, alors, alors...
11:37 - Moi, il me coupe la parole, je lui arrache la langue
11:40 et je la lui fais bouffer avec du riz complet, là.
11:42 Je ne peux pas déconner, non, non, non, non.
11:44 Il me dit "Je comprends très bien, je comprends très bien,
11:46 mais enfin, c'est dans son contrat, il a un droit de regard."
11:49 Putain, voilà Tipa que je me suis retrouvé
11:51 dans un resto végétarien en face de l'eau de tapette.
11:54 (Rires)
11:56 Oh là là, le cauchemar, je ne vous raconte pas, il m'a gonflé direct.
11:59 - Oui, j'ai adoré le premier roman de Julien Sfodo
12:01 sur la radicalisation des jeunes de banlieue.
12:04 Il expose bien les conséquences de leur détresse sociale et culturelle.
12:07 - Je lui dis "Oh, Kinoa!"
12:09 (Rires)
12:11 (Rires)
12:16 Qu'est-ce que tu parles de sociale et culturelle?
12:18 Il faut les coffrer, c'est tout, là.
12:20 C'est des singes, il faut les piquer, c'est de la merde, on s'en fout, là.
12:23 L'excuse de la banlieue, là, ça ne tient pas une seconde, là.
12:25 Regarde Marine Le Pen, elle est née à Saint-Cloud avec un père chelou.
12:28 Elle ne fait chier personne, elle présente bien, elle est bien,
12:30 elle a vu les couilles, voilà.
12:32 Et vous pouvez panier qu'il y a un manque de repères culturels.
12:35 Je lui dis "Mon cul, c'est du caviar à moi, là."
12:37 Mais oh, regarde-moi, par exemple, je n'ai jamais lu un livre,
12:39 je suis très structuré.
12:41 (Rires)
12:44 Là, il me dit "En tout cas, j'aime beaucoup votre coiffure."
12:47 Ça me rappelle quelqu'un avec qui j'ai vécu une passion très tourmentée.
12:50 (Rires)
12:52 On s'entendait merveilleusement
12:54 jusqu'à ce qu'elle tombe sous le charme de Nicolas Bedos.
12:57 Je lui dis "Ah, ne me parlez pas de lui, là, là, oh là là."
12:59 Lui, je prépare une fournée familiale.
13:01 Je lui dis "Oh, la mer, tout le monde, là, tout le monde."
13:03 Lui, si je le croise dans l'émission, je lui fais visiter tous les vieux fournazis, là.
13:05 Après, je demande ses cendres et je le fume dans une clope, cette merde.
13:08 (Rires)
13:10 Deuxième malaise.
13:12 -Heureusement que vous parlez de vous-même.
13:14 -C'est à ce moment-là que j'ai commis l'erreur fatale
13:16 de goûter cette espèce de liqueur biologique.
13:18 Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
13:20 Alors, question.
13:22 Est-ce le mélange avec l'amputation et la grève de Pandora ?
13:25 Toujours est-il que tout s'est enchaîné à la vitesse de la lumière.
13:28 J'ai vu Clément Caron me lécher les orteils dans des toilettes publiques.
13:31 (Rires)
13:33 (Applaudissements)
13:40 À 6h du matin, je lui faisais un brushing
13:42 en écoutant Léo Ferré, n'importe quoi, putain.
13:45 Et là, en me réveillant le lendemain,
13:47 le sein collé contre son bouc.
13:49 (Rires)
13:51 J'étais fou amoureux.
13:53 Emmerick a su faire frissonner des parties de mon corps totalement insoupçonnées.
13:56 (Rires)
13:58 À la suite de quoi, j'ai donc quitté ma femme,
14:00 deux de mes enfants s'en suicidaient,
14:02 j'ai été exclu du parti pour incointance avec l'ennemi,
14:05 je me suis fait lapider à mon club de rugby,
14:07 cet homophobe d'Emmerick Caron m'a largué comme une merde
14:10 en apprenant mes origines masculines,
14:12 (Rires)
14:13 on vient de me supprimer mon abonnement à la main d'or,
14:16 et tout ça, pourquoi ?
14:18 Pour apprendre cette semaine que Ruquier et Barbin
14:20 ont préféré offrir le poste à Léa Salamé,
14:22 une putain d'immigrée libanaise et pro-européenne.
14:25 (Rires)
14:26 C'est même pas sûr qu'elle parle français, cette conne putain !
14:29 (Rires)
14:30 (Applaudissements)
14:35 Et dire qu'elle va être payée avec votre redevance,
14:38 enfin avec notre redevance, enfin avec ma redevance,
14:40 voilà pourquoi Madame Ruquier,
14:42 qui ait peut-être laissé ma queue,
14:44 (Rires)
14:45 mais je vous donne rendez-vous en mai 2017,
14:47 et vous verrez alors de quoi c'est capable
14:49 une bonne femme en colère.
14:51 (Applaudissements)
14:59 C'était ma dernière pitrerie de l'année,
15:02 c'était très vulgaire mon ami Dormesson,
15:04 j'ai honte devant vous.
15:06 (Rires)
15:07 Je vous souhaite à tous de très très bonnes vacances,
15:09 pour les chanceux qui en prendront.
15:11 J'en profite pour remercier très sincèrement mon ami Laurent Ruquier,
15:15 et Catherine Barbin de m'avoir hébergé cette année
15:17 en me laissant une liberté totale,
15:19 avec toutes les conséquences que ça reprenne parfois.
15:22 Merci à toi, merci à toi.
15:24 Bonne route à la belle Natacha,
15:27 que je poursuivrai de mes avances sur toute l'échelle,
15:29 on va dire à, merde, à Aymeric Caron,
15:32 qui contre toute attente est un type délicieux,
15:35 en privé.
15:36 (Rires)
15:37 Merci à tous, et n'oubliez jamais tout ça,
15:39 ça n'est que de la thé, merci.
15:41 Nicolas Bonose !
15:43 (Musique)

Recommandations