Exclu Vidéo : Ambroise Michel (Cut) : “Il y a un renfort de mystère et d’ambiguïté chez mon personnage”
Exclu Vidéo : Ambroise Michel (Cut) : “Il y a un renfort de mystère et d’ambiguïté chez mon personnage”
Transcript
00:00 La saison 3, on va encore en apprendre beaucoup plus sur lui évidemment, puisqu'on remonte
00:14 vraiment dans le temps au niveau de 17 ans auparavant.
00:17 Il y a quand même un lien filial qui arrive, c'est-à-dire son père.
00:20 Il y a quand même aussi l'état insaisissable parce qu'à part son ex-femme qui était
00:25 dans le coma dans la première saison pendant deux ans et sortie de prison du coma.
00:30 Finalement on ne connaissait pas vraiment de proches de lui.
00:33 Donc là il y a quand même son père, c'est son image paternelle donc on verra que les
00:37 chiens ne font pas des chats.
00:38 Mais il reste mystérieux quand même.
00:40 Il y a un renfort d'ambiguïté dans son personnage.
00:42 C'est plus complexe parce qu'en plus lui a dit qu'il n'a aucune idée de qui sont
00:53 ces deux filles, c'est-à-dire que le spectateur a des informations qu'Anil n'a pas.
00:57 Donc lui il est juste dans le fait de faire connaissance avec deux nouvelles jeunes filles
01:02 et avec deux nouvelles jeunes filles qui ont un comportement assez ambigu et étrange
01:06 avec lui.
01:07 C'est-à-dire qu'elles sont un peu attraction-répulsion, surtout le personnage d'Eva.
01:11 Du coup il est toujours un peu surpris, toujours victime de ce qui se passe avec ces deux personnages.
01:20 Mais après au fur et à mesure il va apprendre à savoir qui c'est.
01:22 C'est une vraie volonté à chaque fois de faire des choses très différentes.
01:29 Comme l'année dernière j'ai eu la chance de bien travailler.
01:32 J'essaye là entre la saison 2 de Nina que je reprends la semaine prochaine, le long-métrage
01:37 de Christophe Baratti et tout, j'essaye toujours de construire des choses très différentes.
01:41 Et justement de me dire "ok j'ai fait ça dans le rôle d'avant, je vais essayer de
01:45 différencier même dans le look, la manière de parler, même le vocabulaire du personnage".
01:53 J'essaye toujours d'essayer le plus possible de varier.
01:56 Mais non, en plus quand le personnage d'Adil est arrivé, ma volonté c'était vraiment
02:01 de changer de look.
02:02 J'ai eu la chance d'avoir des gens à l'écoute et quand j'aurai proposé complètement
02:06 ce changement de look, rasé, un peu de barbe, le tatouage et tout, j'ai eu une super écoute
02:11 parce qu'ils ont acquiescé assez rapidement donc c'était cool.
02:16 J'en ai un petit peu, non c'est pas vrai, au contraire c'est génial.
02:22 Non non au contraire, c'est quand même des conditions idylliques de travail parce que
02:28 vu le rythme intense qu'on a, le fait d'être là-bas aide aussi, c'est-à-dire que comme
02:35 il y a beaucoup beaucoup de travail et notamment au niveau du texte à apprendre, ça nous
02:40 fait un peu plaisir de pouvoir aller sur la plage, coucher de soleil et d'avoir son petit
02:45 verre de rosé, la consommation d'alcool, des conseils, enfin pas de manière abusive
02:50 mais bien de rosé en apprenant notre texte c'est plutôt agréable.
02:53 En voyant le coucher de soleil, il y a pire comme condition quoi.
02:55 Puis l'accueil là-bas est extraordinaire, les gens sont top.
02:59 Une vraie synergie qui s'est faite.
03:05 Et puis il fallait de toute façon, à tous les postes, s'imprégner de leur manière
03:12 de travailler, que ce soit d'un point de vue dans le travail et dans l'esthétique
03:17 aussi parce qu'ils ont une certaine manière de travailler qui est autre et qui est bien,
03:24 qui est originale mais qui est super bien du coup.
03:26 Mais il y a eu, bien sûr, et puis l'équipe sur place est super.
03:29 Le problème c'est qu'ils sont là-bas donc on les voit pas beaucoup.
03:32 Je pense heureusement qu'elle est aussi que cette chaîne existe et que moi ça m'émerve
03:40 très souvent par exemple de regarder finalement le JT de France Haut pour avoir un petit peu
03:45 au-delà de mon petit cercle franco-français.
03:48 Donc évidemment il y a quand même un peu de mépris par rapport au Dom Tom alors que
03:55 ça fait partie de la richesse de ce pays à tous les points de vue.
04:00 Richesse culturelle, économique, paysage, socialement aussi, culturellement, spirituellement,
04:10 tout ça c'est...
04:11 Il y a quand même beaucoup de choses où la métropole devrait prendre exemple sur les
04:14 Dom Tom.
04:15 Ma foi.
04:16 Ça changera peut-être.
04:17 J'ai eu la chance de commencer très très jeune, faire partie d'une troupe qui s'appelle
04:25 la compagnie Salle Gosse quand j'avais 12 ans, entre mes 12 et mes 15 ans.
04:30 Donc de pouvoir être au théâtre et dans des grandes salles parisiennes depuis que
04:34 je suis tout petit.
04:35 Et puis après le parcours standard, c'est-à-dire aussi la rencontre d'un agent, les castings,
04:40 les téléfilms, séries, beaucoup de théâtre quand même.
04:43 J'essaie de retourner dès que possible au théâtre.
04:45 Non non plus maintenant parce que ce qui est agréable c'est que les gens ont le...
04:53 Ce qui est magnifique dans ce métier, je le dis à tout le monde, mais ce qui est magnifique
04:56 dans ce métier c'est de pouvoir donner vie à des gens qui n'existent pas.
04:59 Et donc c'est rigolo parce que maintenant les gens me demandent ce que devient Rudy
05:04 et ce que devient Dyl.
05:05 Comme si c'était un personnage relativement distinct, mais ils me demandent pas moi.
05:09 C'est vraiment par rapport au personnage comme si vraiment ils étaient en vie.
05:13 Donc c'est super touchant, c'est génial.
05:14 Petit coucou à tous les internautes de Public.fr et regardez Cut, saison 3, bientôt en diffusion,
05:24 fin octobre, début novembre.
05:26 Ce sera une surprise.
05:27 En tout cas on vous y attend tous nombreux, avec plaisir.
05:30 *musique*