• l’année dernière
Florian Philippot sur Manuel Valls : "On pourrait presque lui donner sa carte au Front National"
Transcription
00:00 Comme promis, les révélations continuent.
00:05 Après les politiques et les personnalités de premier rang, ce sont les banques qui
00:08 sont épinglées.
00:09 365 institutions, la britannique HSBC, la suisse UBS, mais aussi 27 banques allemandes
00:16 et la Société Générale.
00:17 Toutes auraient fait appel au cabinet Panamea, Mossack Fonseca pour créer des sociétés
00:22 offshore au profit de leurs clients.
00:23 La Société Générale, Bank and Trust.
00:26 Pour comprendre le système complexe élaboré par la banque, le consortium international
00:34 des journalistes a bossé dur.
00:36 Il a mis au point ce schéma, une toile de société écran.
00:42 La Société Générale est ici, au centre, en orange.
00:47 Chaque point vert autour représente une structure offshore créée ou administrée
00:51 par la banque entre 2000 et 2015.
00:54 Je souhaite une bien belle semaine à la Société Générale ainsi qu'à ses conseils.
00:58 Ce tweet ironique est signé Jérôme Carviel, l'ex-trader de la Société Générale.
01:02 Au Panama, il existe une loi qui prévoit des mesures de rétorsion contre les pays
01:08 qui incluraient le Panama sur les listes grises.
01:10 La contre-attaque de Panama après les révélations mondiales sur les paradis fiscaux.
01:15 Le pays menace la France de représailles économiques et accuse les médias internationaux
01:20 de déformer les faits et de nuire à sa réputation.
01:23 Ça c'est un combat que nous devons mener ensemble.
01:27 Nous devons le mener à l'école, dans la société, dans l'espace public,
01:32 avec la plus grande des intransigences.
01:34 Et nous devons le faire en disant clairement quel est l'adversaire.
01:38 Et l'adversaire c'est l'islamisme radical.
01:41 L'adversaire c'est le salafisme.
01:43 Daniel Valls se fie, comme la plupart des français qui sont angoissés aujourd'hui,
01:49 aux apparences.
01:49 Il pense que ces gens-là représentent l'antisembre du djihadisme terroriste.
01:53 Ça me rappelle un peu le début du mandat quand il avait expliqué
01:56 la difficulté d'intégration des Roms.
01:59 Je veux dire, il a parfois des moments de vérité,
02:03 on pourrait presque lui donner sa carte au Front National,
02:05 mais ça ne suit pas derrière, il n'y a pas d'action.
02:07 Depuis justement la manifestation contre la loi travail du 31 mars,
02:11 le calendrier de la République s'est fait révolutionnaire.
02:14 32, 33, 34 mars.
02:16 Cela s'appelle la nuit debout.
02:19 Tout a commencé à Paris, place de la République, il y a six jours.
02:23 À l'issue de la manifestation contre la loi El Khomri,
02:26 lycéens, étudiants, salariés se retrouvent pour débattre.
02:30 Nuit après nuit, le mouvement prend de l'ampleur.
02:34 C'est désormais le rendez-vous de la contestation.
02:36 C'est un mouvement citoyen immobile qui en rappelle d'autres.
02:41 Les indignés à Madrid,
02:44 ou bien Occupy Wall Street à New York.
02:47 Un printemps qui fleurit aussi à Lyon, Nantes ou Toulouse.
02:51 Pour qu'enfin l'humain soit d'abord,
02:54 et non pas pour que l'argent soit la première valeur de notre société.
02:57 Le solo de guitare de Nick Jonas n'était pas si mal parti.
03:02 Avant la catastrophe.
03:03 Les fausses notes de l'ancien membre des Jonas Brothers
03:10 font beaucoup rire les musiciens de la toile.
03:11 Moqueurs, ils s'amusent à rejouer sa prestation à l'identique.
03:15 *Musique*

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