Les drôles de superstitions de Claude Bartolone et Valérie Pécresse

  • l’année dernière
Les drôles de superstitions de Claude Bartolone et Valérie Pécresse
Transcript
00:00 [Générique]
00:03 Un premier clash entre Paris et Washington en vue de la COP 21.
00:06 Les Américains disent ne pas vouloir d'un accord contraignant.
00:10 Colère de l'Elysée, François Hollande a sèchement répondu.
00:13 Les États-Unis seraient-ils en train de faire marche arrière ?
00:15 François Hollande remet les points sur les i.
00:19 Si l'accord n'est pas juridiquement contraignant, il n'y a pas d'accord.
00:21 [Générique]
00:23 Attitude d'une chancelière embêtée et qui va s'expliquer.
00:27 Pas un sourire, juste de l'embarras sur son visage.
00:30 [Générique]
00:35 Angela Merkel n'écoute plus.
00:37 Et pourtant, le 27 octobre dernier, lors d'une conférence franco-allemande sur le numérique,
00:42 une question l'a taraudée au sujet d'un téléphone sécurisé.
00:46 François Hollande lui ironisait un échange prémonitoire.
00:49 [Générique]
00:58 Face à Poutine, vous seriez intimidé, François Bayrou ?
01:01 Je crois pas, non.
01:02 Vous avez entendu les mots...
01:03 Il n'est pas une nature intimidable.
01:05 Bon, vous avez entendu les mots, bon père de famille, mais pas assez percutant,
01:08 il ne se mouille pas opportuniste, ni oui, ni non.
01:11 Voilà, c'est pour ça que vous m'avez invité.
01:15 Au fond, c'est le choix que vous avez fait, vous aviez une émission à perdre.
01:19 Vous vous êtes dit "Marine Le Pen n'est pas venue l'autre fois, cette fois-ci..."
01:24 Les grandes manœuvres, ou plutôt le grand affolement à 24 jours des élections régionales,
01:28 pour faire barrage au Front National,
01:30 Manuel Valls suggère de fusionner les listes de gauche et de droite entre les deux tours,
01:35 en barrage non dissimulé au Parti Socialiste et dans l'opposition.
01:38 Moi, j'ai pas l'habitude de mettre mon caleçon après mon pantalon.
01:43 Donc, il faut faire les choses dans l'ordre.
01:45 Il y a un premier tour, puis un deuxième tour.
01:47 Alors, j'appelle l'ensemble des socialistes à se concentrer sur le premier tour.
01:50 Y compris le Premier ministre ?
01:52 Tous les socialistes.
01:53 J'appelle à la constitution d'un parti unique, l'UMPS,
01:57 c'est-à-dire à une fusion, non seulement des listes régionales,
02:00 mais en réalité des deux partis politiques que sont l'EPS et l'UMP.
02:04 C'est l'UMPS décomplexé, en quelque sorte.
02:06 Voilà, Marine Le Pen jubile, d'autant que Manuel Valls persiste.
02:10 D'après le Figaro, le Premier ministre envisagerait une sorte de gouvernement
02:13 d'Union Nationale droite-gauche en 2017 pour contrer Marine Le Pen à la présidentielle.
02:18 Alors, en Ile-de-France, ce sont deux superstitieux qui s'affrontent.
02:21 D'un côté, Valérie Pécresse pour Les Républicains.
02:24 Elle, elle ne quitte jamais ce collier.
02:25 Son collier fétiche composé de trois cœurs qui lui a été offert par ses enfants.
02:30 Pour son rival socialiste, Claude Barthelonne, une petite habitude,
02:33 jamais très à table, quitte à rajouter au dernier moment
02:36 un collaborateur figurant pour faire le nom.

Recommandée