Karine Le Marchand se rappelle des blagues grivoises de Bruno Le Maire.

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Karine Le Marchand se rappelle des blagues grivoises de Bruno Le Maire.
Transcript
00:00 Un soir, j'ai rencontré Bruno Le Maire, complètement par hasard.
00:02 On était à un dîner et on a fait un concours de blagues grivoises que j'ai gagné, mais de peu.
00:10 Et en fait, il était très, très drôle à l'époque. Il était ministre de la Gréco...
00:12 - De blagues grivoises ? - Bah oui, j'en fais beaucoup.
00:14 - Vous étiez dans l'orgie des grosses têtes, là. - Voilà. Mais lui aussi.
00:17 Et quand je suis rentrée chez moi, donc, voilà, je l'avais vu qu'une fois, je me suis dit
00:20 "C'est marrant, mais il est vraiment tellement loin de l'image qu'on a de lui, un peu coincé et tout".
00:25 Et puis après, j'ai eu une lecture aussi de Mary Stuart et de Stéphane Zweig qui expliquent en fait l'histoire de ces femmes,
00:33 Mary Stuart et Elisabeth d'Angleterre, qui ont dirigé différemment leur pays selon ce qu'elles étaient
00:40 et ce qu'elles avaient vécu enfant et jeune adulte. Et donc je me suis dit en fait ces politiques,
00:44 ils sont autre chose qu'un programme. Ils sont aussi des êtres humains qu'on ne connaît pas du tout.
00:49 - Avec leur passion, leur fragilité... - Ouais, et puis leur ambition aussi,
00:53 parce que c'est pas rien de vouloir être président de la République.
00:56 Il faut avoir... Je leur demande toujours, je leur dis "Est-ce qu'il faut avoir une case en plus ou une case en moins
01:00 pour être président de la République ?" - Donc vous avez d'abord appelé le maire.
01:03 - Donc j'ai appelé... J'ai appelé tous ceux qui se sont présentés en fait.
01:05 Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Bruno Le Maire, Nicolas Sarkozy, Jean-Luc Pépé... - Personne n'a refusé ?
01:11 - Personne n'a refusé. Il y en a qui ne m'ont pas répondu, mais personne n'a refusé.

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