Quand les internautes se moquent d'Emmanuel Macron
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00:00 Une grosse bêtise, une faute, Alexandre Benalla fait son mea culpa.
00:07 Le principal protagoniste d'une affaire qui secoue l'exécutif depuis une semaine sort
00:12 de son silence dans une interview au Monde.
00:14 Il reconnaît ses erreurs.
00:15 Je n'aurais jamais dû aller sur cette manifestation le 1er mai, a-t-il notamment déclaté.
00:20 Je n'ai pas le sentiment d'avoir trahi le président de la République.
00:22 J'ai le sentiment d'avoir fait une grosse bêtise et d'avoir commis une faute.
00:26 Puis il revient sur son intervention du 1er mai et se justifie.
00:31 L'homme et la femme étaient très agités.
00:34 Ils jetaient des bouteilles sur les CRS.
00:37 Benalla se dit alors qu'il faut donner un coup de main aux forces de l'ordre.
00:41 Il se rend ensuite à la préfecture de police, dans la salle de commandement.
00:46 Lui qui a été recruté en 2016 par les équipes Macron, qui a assuré la sécurité du candidat
00:51 pendant ses meetings, au point de se rendre indispensable auprès du couple présidentiel.
00:56 Je dois m'occuper des affaires privées du président de la République, parce qu'il
00:59 a une vie à côté de ses fonctions avec Brigitte Macron, celle d'un français normal.
01:03 Je suis toujours présent.
01:05 Une proximité qui, selon lui, a fait des jaloux.
01:07 Ma nomination à ce poste, ça a fait chier beaucoup de gens.
01:12 Un gamin de 25 ans qui n'a pas fait l'énard, qui n'est pas sous-préfet, qui dit des choses,
01:16 là où il n'y a que des non-dits, évidemment, ça suscite des rancœurs.
01:19 L'Elysée a commis une erreur dans cette affaire.
01:21 Non.
01:22 Il y a un individu qui a fait quelque chose de grave le 1er mai.
01:26 Il a été sanctionné.
01:27 J'ai dit, si il y a une responsabilité, c'est de l'avoir embauché.
01:30 Donc c'est moi qui l'ai embauché.
01:33 Est-ce que je le regrette ? Non, parce que je trouve que c'est bien que quelqu'un
01:35 comme ça ait pu avoir sa chance dans les équipes de l'Elysée.
01:37 Il a apporté beaucoup.
01:39 Mais après, manifestement, j'ai aussi fait une erreur en faisant ça.
01:42 Ce matin, le président de la République a même eu une nouvelle formule sur cette affaire,
01:47 une formule qui fait déjà beaucoup réagir.
01:49 Il a parlé devant des journalistes de "tempête dans un verre d'eau".
01:52 Il y a quelques instants, notre envoyé spécial à la Mongie, Astrid Mezmorian,
01:56 l'a interrogée sur cette formule.
01:58 Je vous propose d'écouter sa réponse.
02:00 Il y a deux jours, vous parliez d'erreur.
02:02 Aujourd'hui, vous parlez de "tempête dans un verre d'eau".
02:03 Simplement, comment vous le prenez ?
02:06 J'ai toujours dit la même chose, mais je vais arrêter d'en parler.
02:09 J'ai dit ce que j'avais à dire.
02:11 Je continue, je suis avec les gens.
02:12 Les auditions en commission d'enquête, elles, se poursuivent.
02:15 Ce matin, c'était au tour du secrétaire général de l'Elysée, Alexis Colère,
02:19 d'être entendu au Sénat.
02:20 Ce très proche d'Emmanuel Macron a affirmé
02:22 qu'il n'existait pas de police parallèle à l'Elysée.
02:25 Alexis Colère a toutefois concédé que si la suspension de 15 jours
02:29 d'Alexandre Benalla semble aujourd'hui insuffisante,
02:32 elle apparaissait comme proportionnée début mai.
02:35 Au moment des faits.
02:36 En même temps, l'Assemblée a tenté de reprendre ses dossiers,
02:38 là où il les avait laissés, dans une ambiance électrique.
02:41 Hier soir, entre rappel, règlement et suspension de séance,
02:44 la seconde lecture du projet de loi Asile et Immigration
02:47 n'a pas été évidente pour Gérard Collomb,
02:48 qui a dû donner de la voix pour recouvrir les critiques,
02:51 voir les siffler de l'opposition.
02:53 Les Insoumis ont fini par quitter l'hémicycle
02:55 avant même la discussion générale.
02:57 Il reste encore 373 articles à discuter.
03:00 Forcément, les internautes s'en donnent à cœur joie,
03:02 à coups de détournements.
03:03 "Eh Manu, tu descends !"
03:05 Vous savez, c'est ce sketch des inconnus
03:07 qui a été exhumé pour l'occasion.
03:09 Photomontage aussi, regardez, avec le cliché du Mondial
03:12 sur le toit de l'Elysée.
03:14 Vous avez aussi Emmanuel Macron version empereur pour d'autres.
03:18 Et puis on aura aussi des classiques.
03:20 La liberté guidant le peuple, forcément,
03:22 à l'assaut du palais présidentiel.
03:24 C'est ce matin que la SNCF a présenté ses futurs TGV,
03:28 la cinquième génération déjà.
03:30 Alors, nouveau design, plus écologique,
03:33 plus connecté et plus économique, nous dit-on.
03:36 100 rames ont déjà été commandées pour 3 milliards d'euros.
03:39 Ces nouveaux TGV entreront en service en 2023.
03:43 C'est un grand jour pour le libre-échange.
03:45 Ce sont les mots de Donald Trump
03:47 à l'issue d'une réunion à la Maison-Blanche
03:48 avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.
03:51 Les deux hommes tentent de désamorcer la guerre commerciale
03:54 qui s'est entamée des deux côtés de l'Atlantique.
03:56 Nous avons décidé d'aller vers une suppression des droits de douane
03:59 sur les biens industriels, sauf pour l'automobile.
04:02 Zéro taxe, zéro barrière douanière, zéro subvention.
04:09 Et le deal va plus loin.
04:11 Pas de nouvelles taxes douanières, même sur les biens automobiles,
04:14 comme l'avait envisagé Donald Trump.
04:15 On va se quitter avec les images impressionnantes des fêtes de Bayonne.
04:19 C'était noir de monde, ou plutôt rouge de monde,
04:21 avec la tenue traditionnelle portée par tous les présents hier
04:24 devant l'hôtel de ville, place de la Liberté,
04:26 pour l'ouverture officielle de ces fêtes qui vont durer jusqu'à dimanche.
04:30 Je vous laisse apprécier.
04:31 A tout à l'heure.
04:33 Sous-titrage ST' 501
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