Les anciens tweets d'Edouard Philippe exhumés
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00:03 -Une question d'Alexandre à Paris.
00:06 "Je viens de passer en voiture avenue de Matignon.
00:09 "Des centaines de personnes bouchaient la circulation.
00:11 "Quel est l'objet de cette manifestation ?"
00:13 Ce n'est pas une manifestation, c'est juste la file d'attente
00:16 de tous les crevards du PS et des Républicains
00:19 qui essayent de grappiller un poste dans le futur gouvernement
00:22 d'Edouard Philippe, notre nouveau Premier ministre.
00:24 -Il y a 2 attitudes possibles. Il y a un risque de crispation.
00:27 -Les classes moyennes ont été massacrées par Hollande
00:29 et avec la complicité aimable d'Emmanuel Macron
00:32 qui lui sussurrait à l'oreille ce qu'il fallait faire.
00:34 -Et puis, il y a le souhait d'un certain nombre d'entre nous,
00:38 et je pense d'une majorité de Français de droite,
00:41 d'avoir une attitude constructive.
00:44 -J'ai réfléchi, j'ai consulté un peu,
00:46 et je me suis dit que la situation dans laquelle nous étions
00:48 était suffisamment unique pour que nous tentions
00:51 quelque chose qui n'a jamais été tenté.
00:52 -La parité d'abord, comme pour les candidats à la députation,
00:56 de revoir un gouvernement paritaire,
00:57 sans doute à peu près 8 ministres femmes et 8 ministres hommes.
01:01 Mais l'autre règle de la parité,
01:02 c'est entre les professionnels de la politique
01:05 et puis les représentants de l'activité civile,
01:07 là pareil, 8-8.
01:08 Donc les places, vous vous rendez compte, sont chères,
01:10 sans doute 8 têtes connues et 8 têtes inconnues.
01:13 -Ce n'est pas l'ouverture que nous sommes en train d'assister,
01:16 c'est la composition et une recomposition
01:18 qui est en train de s'organiser.
01:19 -Ce n'est pas une recomposition.
01:20 La recomposition, c'est les Français qui vont le décider.
01:23 -Ce que les Français me disent quand je suis sur le marché,
01:24 à Boulogne-Biancourt, alors qu'ils sont de droite,
01:26 comme moi massivement dans ma circonscription et dans ma ville,
01:29 c'est qu'ils veulent que ce quinquennat qui arrive
01:31 soit un quinquennat qui soit utile et qui soit réussi.
01:33 -Il y a le Macron du discours,
01:35 avec lequel je suis très souvent d'accord,
01:36 pas surtout, mais très souvent d'accord,
01:38 et puis que j'aime bien par ailleurs
01:39 parce que c'est quelqu'un de sympathique et d'intelligent.
01:41 -Et le Macron avec lequel vous n'êtes pas d'accord, c'est lequel ?
01:43 -Il y a le Macron des actes.
01:44 Le Macron des actes, c'est au fond un homme politique
01:49 nommé par la grâce d'un président qu'il va finir par trahir.
01:52 -Enfin, Édouard Philippe va devoir faire le fri
01:54 dans ses vieux tweets, lui aussi il tweet.
01:56 En 2014, par exemple, il écrivait lors de l'arrivée d'Emmanuel Macron à Bercy,
02:00 Jean-Pierre Jouyé, ancien ministre de Sarkozy,
02:02 qui annonce la nomination de Macron ancien banquier
02:05 de chez Rothschild à l'économie, #financeennemie.
02:09 Pas certain qu'il utilise les mêmes termes aujourd'hui.
02:11 -Et bien moi non plus.
02:12 En visite à Pékin, Vladimir Poutine s'est installé au piano
02:18 en attendant son homologue chinois.
02:20 Problème, l'instrument n'était pas accordé.
02:25 Sa prestation fait bien rire la toile, jusqu'en France.
02:28 ...
02:34 *Musique*