• l’année dernière
Les Dieux du Stade : Clément Daguin balance des infos croustillantes sur le shooting
Transcription
00:00 Ok, bonjour Clément Dagnan.
00:02 Bonjour.
00:02 Comment tu vas ?
00:03 Ça va très bien, merci.
00:04 C'est un petit peu une institution dans le rugby et au set français.
00:14 Donc quand ça a été créé par Max Guazzini à l'époque, en 2001, donc il y a quasiment 20 ans,
00:19 moi j'étais tout gamin, donc c'est quelque chose que je regardais vraiment avec des grands yeux.
00:25 Donc ça m'a toujours fait plaisir d'être invité et de le faire.
00:28 Et en plus c'est pour la bonne cause parce qu'il y a toujours une association où les gains sont reversés.
00:33 Donc là c'est Life is Raw, c'est une association qui lutte contre les précarités sociales engendrées par les longues maladies comme le cancer.
00:40 Ma mère, elle a bien réagi, elle connaissait déjà avant que je le fasse, donc elle était fière, elle était contente.
00:52 Et puis elle a dû mater un peu les autres mecs.
00:55 C'est difficile de la faire, donc il n'y a plus de questions à se poser.
01:05 Le rugby, on est préparé assez bien sur la longueur.
01:16 Parfois le photographe te demande de faire quelques pompes ou deux ou trois exercices
01:22 pour que les muscles soient un peu plus saillants et que ça réveille un petit peu les formes.
01:27 Mais sinon il n'y a pas vraiment de préparation.
01:29 À part si tu veux te transformer la veille ou la semaine d'avant le shooting, si tu veux prendre 3 kilos de muscles.
01:37 Mais bon, il n'y a pas d'intérêt.
01:39 Les rageux diront Photoshop, ouais, forcément.
01:48 Non, je ne crois pas, il n'y a pas de Photoshop.
01:51 Il y a bien sûr un travail sur le corps avec de l'huile, un peu de maquillage,
01:57 et le jeu de lumière aussi qui fait qu'une personne un petit peu costaude peut vraiment bien paraître.
02:14 Les photos que j'ai faites ont toujours été soft, maquillées sur les parties qui sont photographiées.
02:21 On est mal au corps, le visage, les jambes.
02:24 Après il y a de l'huile aussi un petit peu pour faire ressortir tout ça, mais pas sur les parties intimes.
02:30 Moi en l'occurrence je n'ai pas trop montré mes fesses cette année,
02:39 je n'en ai pas eu sur les fesses mais il y a eu quelques collègues qui ont dû en avoir un peu sur les fesses,
02:44 donc il faudrait leur demander un peu, mais bon, ce n'est pas agréable.
02:48 J'incarne Eros, c'est Cupidon en fait pour les Romains,
02:59 c'est le dieu de l'amour avec son arc et son quart-croix, et il n'aura jamais sa cible.
03:05 J'ai été choisi parce que Eros est incarné par un enfant, voire un bébé dans la mythologie,
03:10 et comme j'ai la tête d'un enfant de 18 ans, c'est pour ça que j'ai été choisi pour faire la couverture.
03:15 C'est sympa, ça fait un bon souvenir, ça fait 6 ans que je le fais,
03:26 que je le fais le calendrier, que je le dis, que je le fais,
03:29 donc là, ils m'ont proposé de faire la couverture et c'était vraiment un honneur.
03:32 Il y avait un dieu qui s'appelle Priap dans la mythologie, et en fait, c'est le dieu de l'érection.
03:43 Et en fait, le photographe avait prévu de faire poser Jérôme Camara,
03:48 un joueur de set français qui joue avec moi,
03:50 et il avait prévu de le faire poser avec le dieu de l'érection.
03:54 J'avais prévu de le faire poser avec Jérôme Camara, un joueur de set français qui joue avec moi,
03:59 et il avait prévu de le faire poser avec quelque chose qui aurait ressemblé à une érection dans un drap, etc.
04:07 Donc mon ami Djibril a refusé catégoriquement de faire ça.
04:13 C'était assez drôle parce que moi je l'avais averti que le photographe pensait faire ça.
04:17 Il était vraiment pas chaud.
04:20 C'est plutôt quelque chose qui est apprécié.
04:22 Les joueurs refusent rarement de le faire quand on les invite.
04:25 Il y en a même qui se proposent, qui ont envie de le faire.
04:28 Donc non, c'est bien vu.
04:30 Ça aide à encore plus populariser le rugby.
04:33 Ça féminise un peu, ça contrebalance avec les images qu'on avait d'un peu d'un femme objet à l'époque.
04:39 Et bien maintenant, c'est un peu l'inverse, donc c'est sympa.
04:44 Oui, bien sûr, ça plaît aux hommes aussi.
04:47 Il n'y a pas grand chose à raconter, mais des messages sur les réseaux sociaux, c'est du grand classique.
04:54 Pas d'anecdotes plus que ça.
04:58 Le premier, j'avais 19 ans, et je faisais du rugby.
05:07 C'était le dernier calendrier de Max, où c'est lui qui s'en occupe.
05:12 À l'époque, il m'avait fait faire le shooting, et il avait dit qu'on ne va pas le publier,
05:19 parce qu'il fait vraiment adolescent, et que je n'ai pas envie de passer pour une mauvaise personne.
05:25 Et ensuite, je l'ai fait depuis.
05:28 Je l'ai fait depuis que j'étais petit, et j'ai fait le shooting.
05:32 Pour une mauvaise personne, et ensuite, je l'ai fait depuis.
05:37 Je l'ai fait sans arrêt.
05:39 Ce n'est pas non plus une partie fine, c'est un shooting.
05:48 On est à des serviettes, on essaie de garder un petit peu de pudeur.
05:54 Il y en a qui sont à l'aise de se trambaler à poil.
05:58 Je ne suis pas le plus grand des publics, mais c'était un peu pro, avec une serviette.
06:05 Et de ne pas tout montrer.
06:09 Trois bonnes raisons, parce que je suis sur la couverture,
06:18 parce que je ne rate jamais ma cible, et que c'est pour une association, comme chaque année.
06:23 Vous aider les gens qui sont dans la précarité sociale, et qui ont eu des grosses maladies,
06:28 et qui, socialement, n'arrivent pas à être au même niveau que tout le monde.
06:32 Donc c'est très important aussi de participer à ça.
06:34 Salut à tous, c'est Clément du Stade Français.
06:36 A tous les lecteurs de public, et tous les abonnés,
06:38 retrouvez-moi sur le calendrier des débuts du Stade.
06:40 Vous pouvez gagner le vôtre sur le jeu-concours sur Facebook.
06:43 [Musique]
06:47 [Silence]

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