Ali Baddou revient sur la polémique de la séquence avec Najat Vallaud Belkacem dans Le Supplément de Canal +

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Ali Baddou revient sur la polémique de la séquence avec Najat Vallaud Belkacem dans Le Supplément de Canal +
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00:00 Et à nouveau, elle en profite pour critiquer les choix du supplément.
00:03 - Mon combat est total, il exclut tout dialogue artificiel et toute mise en scène.
00:08 Je regrette qu'on lui ait offert une tribune.
00:10 Pour la ministre, nous avons voulu faire du buzz et la piéger avec une mise en scène,
00:16 en invitant un homme dont elle ignorait tout.
00:18 Pourtant, 24 heures avant l'enregistrement,
00:21 nous avons averti Najat Vallaud-Belkacem par écrit du contenu de l'émission.
00:26 D'ailleurs, selon nos informations, un conseiller de son cabinet a été chargé
00:31 de faire des recherches sur cette association.
00:33 Elle sait donc qu'Idris Siamedi sera présent et qu'un reportage sera consacré
00:38 au jeune humanitaire Moussa et à l'ONG qui l'emploie à Baraka City.
00:41 Un reportage pour comprendre pourquoi l'histoire de ce Français,
00:46 parti défendre les Rohingyas, avait jusqu'ici suscité si peu de réactions en France.
00:51 Nous avons donc rencontré ses avocats, sa famille,
00:54 les rares politiques à avoir pris position publiquement et surtout l'ONG
00:58 pour laquelle il travaille, Baraka City.
01:00 - Bonjour.
01:01 - Bonjour.
01:02 Une ONG très populaire sur les réseaux sociaux et présente dans 22 pays,
01:06 mais qui dérange.
01:07 Surveillée par les services de renseignement,
01:09 elle a été perquisitionnée deux fois l'année dernière.
01:12 - Ici, c'est une zone de stockage, on trie les médicaments.
01:15 Est-ce l'image de musulman orthodoxe de son président qui gêne ?
01:19 Car à ce jour, Baraka City ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire
01:24 ou administrative.
01:25 L'ONG peut donc poursuivre ses activités humanitaires.
01:29 - Reste une question, question qui a été posée tout au long de la semaine.
01:34 Fallait-il inviter Idrissi Hamedi ?
01:36 Notre réponse est oui.
01:38 Évidemment, oui, tout simplement parce que nous avons la conviction que notre
01:41 travail ne se pratique pas en se voilant les yeux et nous continuerons à recevoir
01:45 des hommes et des femmes dont les convictions peuvent heurter.
01:48 Après avoir rappelé le contexte, mis en perspective, posé les questions,
01:53 il en va de la connaissance de notre pays et de la qualité du débat démocratique.

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