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Au-delà du verdict vendredi, Breivik veut encore faire parler de lui
Transcription
00:00 16 avril, ouverture du procès Breivik. Il fait une entrée remarquée avec un salut
00:06 extrémiste devant l'assistance. Il plaide non coupable et verse quelques larmes pendant
00:11 la projection d'un film anti-islam qu'il a lui-même réalisé.
00:14 17 avril, Breivik veut s'expliquer. Pendant plus d'une heure, au lieu des 30 minutes
00:20 prévues à la base, il lit un document qu'il a lui-même rédigé. Il explique vouloir
00:24 protéger les Norvégiens de Souch contre ce qu'il nomme l'invasion musulmane.
00:29 Il ne montre aucun humour et déclare "je le referai". Émotion forte dans la salle
00:35 mais peu de survivants et de familles protestent.
00:37 18 avril, le tueur estime que dans son cas, seule la peine de mort ou l'acquittement
00:43 lui paraissent acceptables. Il ajoute que deux autres cellules terroristes seraient
00:47 prêtes à frapper la Norvège à tout moment et deux procureurs, eux, déclarent ne pas
00:51 croire leur existence.
00:53 23 avril, Breivik enchaîne les provocations. Il présente ses excuses aux victimes sans
00:58 appartenance politique mais pas aux autres. Il répète également que ces crimes étaient
01:02 atroces mais nécessaires.
01:04 21 juin, c'est le jour du réquisitoire. Le parquet requiert l'internement psychiatrique
01:09 à vie, estimant que des doutes subsistent quant à la santé mentale de l'accusé.
01:13 Être déclaré irresponsable pénalement, c'est précisément ce que Breivik ne veut
01:17 pas. Cela priverait son combat de toute légitimité.
01:21 22 juin, c'est le dernier jour du procès. La Défense demande formellement l'acquittement
01:27 pour Breivik mais surtout la peine la plus clémente possible et insiste pour qu'il
01:31 soit reconnu sain d'esprit.

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