Soprano : "Stromae, c’est tout ce que j’aime !"
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00:00 En fait c'est la suite de Cosmopolitanie, ça veut dire toujours avec des morceaux pour
00:16 tout le monde, ça veut dire que tu trouveras toujours ceux qui aiment bien danser, il y
00:19 aura des morceaux dansants, ceux qui aiment bien le texte, il y aura des morceaux textes,
00:22 ceux qui aiment bien des trucs famil... écouter un son en famille, ben y'a ça, ceux qui veulent
00:27 s'amuser ils veulent la banane, y'a ça, mais c'est surtout que j'ai fait... j'ai un double
00:31 concept dans l'album, ça veut dire que j'ai fait 13 morceaux par rapport à Marseille,
00:36 13, j'appelais que des featuring marseillais par rapport à Marseille, mais c'est parce
00:40 que c'est toutes les facettes de mon artistique que je voulais mettre sur l'album.
00:45 Les vrais, je voulais faire une métaphore, bien sûr je suis pas sur une montagne, c'est
00:52 juste une métaphore pour dire que tout le monde essaye de se dépasser, moi j'essaye
00:57 de me dépasser dans la vie, on essaye de surmonter les problèmes, on essaye de surmonter
01:02 les épreuves, essayer d'atteindre les objectifs et pour ça il faut se battre.
01:07 Non, parce qu'il y a Black M aussi.
01:12 Haaa, t'as vu j'ai de la chance, au bon moment, je ne boycotte pas, non y'a aussi Black M
01:17 sur l'album.
01:18 C'est le seul parisien qui est sur le disque, c'est pas parce que je voulais pas être
01:26 parisien, c'est juste que je voulais accentuer le concept des 13 morceaux et des featuring
01:31 marseillais, mais lui, je suis sur son album et lui il est dans le mien.
01:36 En fait, moi je suis tombé amoureux d'une chanson qui s'appelle "Homeless", elle déchire
01:43 cette chanson, je savais même pas, c'était une française qui chantait ça, moi je croyais
01:47 à la base, la première fois que je l'ai écoutée, je croyais que c'était Sia, c'est
01:50 vrai que quand on m'a dit que c'était une marseillaise en plus, que j'aimais beaucoup
01:53 moi comme elle chantait ses chansons et tout ça, je me suis dit "ben j'ai un morceau
01:57 qui s'appelle "Mon Everest", un morceau rap, c'est vrai que ça fait longtemps qu'on
02:01 m'a pas entendu sur un morceau rap, donc j'ai fait un morceau rap et je me suis dit
02:03 on va rajouter quand même un petit côté pop parce que j'aime beaucoup, j'ai pensé
02:07 à elle direct, je lui ai envoyé le morceau, elle a kiffé, ça m'a fait plaisir, elle
02:10 m'a dit "ouais quand j'étais petite on écoutait à la bien" et tout, donc c'était
02:15 cool.
02:16 J'ai toujours été comme ça en fait, on m'appelle Soprano parce que justement je
02:22 suis le rappeur chanteur, les morceaux comme "Jeunesse France" avec Lepsi 4, je chantais
02:26 "Cité d'or", "Bienvenue en cosmopolitanie", en fait j'ai toujours fait ça, c'est
02:31 simplement qu'aujourd'hui il y a beaucoup plus de lumière sur moi, et c'est ça
02:35 aujourd'hui le rap, parce qu'aujourd'hui quand j'entends tous les albums qui cartonnent
02:38 en rap, personne qui rap.
02:39 Moi par exemple un groupe comme PNL j'écoute en boucle, tu vois, voilà, moi j'entends
02:48 un peu "Bene Bene" je m'enjaille chez moi tu vois, en fait il y en a pour tout le
02:53 monde moi, que si aujourd'hui tu veux chercher, tu veux écouter du rap bling bling, ben il
02:59 y en a, si tu veux écouter du rap conscient avec du texte, Kerry James vient de sortir
03:03 un disque, si tu veux de la musique que tu veux écouter avec tes enfants, tu sais qu'il
03:07 y a Soprano, il y a les membres de la section, tu vois, on en a besoin, si tu veux écouter
03:12 quelque chose de très voyou, très carché, il y en a aussi.
03:14 Drake, parce que j'aime beaucoup, le mec il rappe, mais il chante aussi, et Stromae,
03:26 texte intelligent, il cherche, il essaye de trouver des concepts dans les clips, il cherche
03:32 des concepts dans les morceaux, toujours en étant juste, sans faire la morale, je kiffe,
03:37 en plus tout en étant simple, souriant, tout ce que j'aime.
03:41 Ce genre d'action ça me plaît, après c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui ont des
03:49 a priori et tout ça, et c'est pour ça que moi je suis quelqu'un qui, je juge par moi-même,
03:54 pas par rapport à ce que j'entends, je suis parti là-bas, j'ai vu les bénévoles, j'ai
03:59 resté beaucoup avec les bénévoles, l'impact que ces artistes, Rich, Bobo, tout ce que tu
04:06 veux, le monde qu'ils amènent pour que ça aide des personnes, moi ça m'a touché direct,
04:14 tu vois.
04:15 Oui c'est un gros challenge, c'est mon Evrest, non c'est un challenge, c'est symbolique,
04:25 parce que quand je marche à Marseille, depuis qu'on a annoncé ça, je vois des gens dans
04:29 la rue qui me disent "c'est un truc de fou, on va venir, on t'a vu grandir, on t'a vu
04:33 commencer dans les quartiers nord et maintenant tu vas faire le stade Vélodrome, il n'y a
04:36 que Johnny qui l'a fait", tu vois c'est fort même en symbolique.
04:41 Il y a un truc qui s'appelle le mapping, pour ceux qui connaissent, avec les lumières,
04:45 et ça va être impressionnant, d'un coup tu vas voir une montagne, d'un coup tu vas
04:47 voir des bâtiments de quartier, d'un coup tu vas voir, ça va être très beau.
04:51 Tous ceux qui sont devant son écran de téléphone ou d'ordinateur et qui regardent sur public.fr,
05:01 c'est Soprano, je vous fais plein de bisous et à très bientôt.
05:04 Ciao !
05:04 [Musique]