Charline Vanhoenacker n'a pas épargné Emmanuel Macron dans L'Emission politique
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00:00 Bonjour monsieur Macron.
00:02 Bonjour.
00:02 Bonsoir.
00:03 Je suis très heureuse de vous voir.
00:04 Charlie.
00:04 Bonsoir les amis.
00:05 Bonsoir Charlie.
00:05 Je suis très heureuse de vous voir, vous et tous vos soutiens qui sont derrière vous et...
00:11 Ah bah il est pas là Robert Hume !
00:13 Il voulait pas s'asseoir à côté d'Alain Madelin peut-être.
00:16 Il est pas venu.
00:17 Ah oui c'est vrai.
00:18 Bah non voilà, donc ça doit pas être facile à gérer tous les jours pour vous, alors je vous ai amené un cadeau.
00:22 Regardez, c'est ce qu'on appelle une chasuble de sport.
00:26 C'est ce qu'on porte au-dessus du maillot de foot et regardez ce qui est formidable avec celle-ci, c'est qu'elle est réversible.
00:32 Alors voilà, donc c'est très pratique.
00:35 Vous avez fait deux équipes.
00:36 Oui très pratique pour jouer dans les deux équipes à la fois, vous avez compris, on va s'entendre.
00:40 Si vous devez parler avec Robert Hume, vous la mettez du côté rouge et là Alain Madelin arrive, bim, le côté bleu.
00:45 Et c'est, voilà, je vous l'offre parce que ça sera très très pratique pour les jours à venir.
00:49 Mais je vous remet ça depuis les plus jeunes années, on joue en balle comme ça en effet.
00:52 Alors, bon, ça s'est bien passé, c'était pas gagné parce que c'est le retour de Léa Salamé.
00:57 Ça fait des semaines qu'elle n'a pas bouffé du politique, elle était affamée.
01:01 Vous en êtes bien tiré, mais on vous a senti en confiance, monsieur Macron, vous êtes tellement en confiance que vous avez accepté le ralliement de François Bayrou et là, il ne faut pas avoir peur de l'échec.
01:11 Heureusement, grâce à vous, on va avoir une magnifique première dame à l'Élysée.
01:17 Intelligence, modernité, fermeté, on a vraiment hâte de vous voir franchir le perron de l'Élysée aux bras de Pierre Gattaz.
01:26 Alors, et comme je le comprends, comme je le comprends, parce que vous êtes jeune et beau, vous êtes intelligent, vous avez la vie devant vous, mais alors, mais pourquoi vouloir absolument tout gâcher en voulant devenir président de la République ?
01:38 Je veux dire, vous avez vu dans quel état ils sont aujourd'hui, Sarkozy et Hollande, vous ne voulez pas finir comme eux quand même.
01:42 Sur le fond, j'ai trouvé que David et Léa étaient d'assez mauvaise foi. Pardonnez-moi les amis, mais vous, monsieur Macron, vous commencez vos phrases par "je vais être très clair" et vous l'êtes.
01:52 Moi, je vous ai compris. J'ai bien compris que vous étiez pour la sortie du nucléaire, sauf quand vous êtes pour le fait que vous soyez contre et inversement.
02:00 Et en même temps, vous aussi maintenant, ça y est.
02:04 Alors, à Notre-Dame-des-Landes, par exemple, vous voulez évacuer les zadistes, mais pas tout à fait. Pour moi, c'est clair. Et c'est là que j'ai compris comment vous avez dépensé tout votre patrimoine.
02:13 – Vous n'êtes pas juste avec moi. – Non, j'ai compris comment vous avez dépensé votre patrimoine. Je voulais expliquer.
02:17 Si vous êtes dans la vie comme en politique, vous n'arrivez jamais à vous décider entre deux paires de pots. Vous achetez les deux, et ben voilà.
02:23 – Mais je les achète toujours. – Oui, on ne vous les offre pas, c'est ce que vous voulez dire.
02:27 Si je puis me permettre, le moment où vous êtes le moins flou, c'est quand même quand vous êtes en une de Paris Match.
02:33 Alors, venons-en à l'invité surprise. La dernière fois, le nom de Christine Angot avait fuité. François Fillon avait été mis au courant.
02:40 Alors cette fois, on a tout sécurisé. – C'est ce qu'il dit, mais là, honnêtement, on n'a pas eu la preuve.
02:46 – David, ça fait une semaine qu'il appelle François Ruffin "opération colibri du désert".
02:51 Mais François Ruffin, pour vous faire face franchement, vous a encore flanqué un type en T-shirt, alors que le mec bosse, il peut s'acheter un costard.
02:58 Il aura peut-être l'occasion pour la sortie de son prochain documentaire qui devrait s'appeler "Merci Macron".
03:03 – Moi, j'ai fait des bêtises avec, même si j'assume totalement la phrase à l'époque qui avait choqué, mais c'était dans le vif du propos.
03:10 Je ne suis plus le principal expert des costards dans cette campagne. Ce n'est plus chez moi qu'il faut venir tourner.
03:14 – Si vous en sortez bien. Mais alors moi, pour l'invité surprise, j'avais une meilleure idée.
03:18 J'avais suggéré à l'équipe d'inviter un soutien de Benoît Hamon. Et puis je me suis rendu compte qu'ils sont tous partis chez vous.
03:25 Donc voilà. Alors à propos des vrais Français, à Aix-Y, à côté de Karim Rissouli, vos échanges se sont plutôt bien passés.
03:31 Il faut dire que vous avez un avantage sur tous les autres candidats qui sont passés avant vous par ici.
03:35 Vous avez bénéficié d'un entraînement en matière de vrais Français. Il y a deux jours, puisque pendant le débat, vous étiez entre Philippe Poutou et Nathalie Arthaud.
03:43 Bon entraînement. Après, vous avez eu droit ici au face-à-face avec Bruno Retailleau.
03:47 Et là, il faut que je vous dise que Manuel Valls a essayé d'interdire la venue de Retailleau par 49.3, mais ça n'a pas marché.
03:53 Mais vous n'en faites pas par rapport à François Fillon, vous êtes tout neuf. Vous êtes tout nouveau. Vous me faites penser à ce baril de lessive.
04:00 Nouvelle formule. Et puis quand on l'ouvre, il y a Jacques Attali à l'intérieur. C'est comme avoir en main le dernier iPhone, mais qui fonctionne avec un processeur de Minitel.
04:08 – Ça ne lave pas beaucoup. – Voilà. Enfin, on se pose tous des questions sur le financement de votre campagne, évidemment.
04:13 J'ai lu que le ticket d'entrée pour dîner avec vous, c'est 7 500 euros. À ce prix-là, moi, je demande de passer la nuit avec vous. Excusez-moi.
04:20 – Mais vous savez quoi, mon temps ? – Non, mais pardon, parce que c'est vous qui devrez payer à ce moment-là.
04:24 – Vous passez la nuit avec vous ? Elle doit payer. – Si je suis la logique de Charline, parce que ce n'est pas moi qui paye 7 500 euros.
04:34 – Non, non, c'est nous qui devons payer. – Non, mais donc, ça n'est pas vrai. Et sinon, ça coûterait très cher à mon épouse.
04:38 – C'est le plafonnement. – Ça coûterait très cher à mon épouse.
04:40 – C'est vrai. – Avec laquelle je me réjouis de dîner quand même le maximum de soir.
04:43 – Alors, là, on va tomber d'accord, c'est que quand on pense à tous ces jeunes qui ont un vrai projet et qui se font refouler par les banques,
04:50 c'est rassurant de voir qu'il y en a un au moins de jeunes qui parvient à se faire financer. Et ça, ça mérite des applaudissements.