En toute intimité avec Tarek Benattia (les Anges 8) :" Pour ma famille, Nabilla c’est toujours la petite princesse "
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Court métrageTranscription
00:00 *Générique*
00:04 Ta maman, ta grand-mère, elles t'ont poussé à faire les enjouites ?
00:06 Ouais.
00:07 Ou au contraire, elles t'ont mis en garde ?
00:09 Mais maman, elles m'ont dit "Tarek, vas-y, fonce, on veut rigoler, on veut te voir"
00:13 parce que moi, ma famille, on a tous fait de la télé.
00:15 Au final, c'est toute la famille qui a été mise en lumière, c'est incroyable.
00:19 Des fois, on peut être à table, discuter de choses, on discute de télé-réalité,
00:22 mais entre nous, notre télé-réalité, on discute de notre aventure.
00:24 On ne doit pas s'ennuyer chez vous.
00:26 Non, ça ne s'ennuie jamais avec mémé qui fait des blagues à 80 ans,
00:28 ça ne s'arrête pas, mémé, elle a le punch.
00:30 Jusqu'à maintenant, à Noël, elle a fait des blagues toute la nuit,
00:33 jusqu'à ce qu'elle est partie s'endormir avec une coupe de champagne.
00:35 D'ailleurs, ça vous plairait, tous ensemble peut-être, de ressouder le noyau ?
00:39 Enfin, je ne sais pas si vous n'avez pas besoin d'être ressoudé.
00:41 Mais est-ce que vous aimeriez repartir dans une aventure en famille ?
00:44 Moi, je vais te dire la vérité, j'ai fait ça à 16 ans,
00:46 ça a été une belle expérience, mais la refaire à 20 ans, ça serait un rêve.
00:49 Je ne sais pas ce que je veux dire.
00:50 Ah, t'aimerais pouvoir reproduire l'expérience peut-être d'Alone Abila ou une autre version ?
00:54 Un rêve, comme tu dis, ça serait vraiment, je dirais,
00:56 quand je dis un rêve, c'est fort parce que ça me tient vraiment à cœur,
00:59 c'est de pouvoir tous se remettre ensemble, se reconstruire,
01:02 vraiment montrer aux gens qu'on est toujours soudés,
01:05 qu'on s'aime toujours autant fort les uns envers les autres, tu vois ce que je veux dire.
01:08 Que ce soit les deux familles, ma famille à moi ou la famille de Thomas,
01:10 qu'on peut se recoller, qu'on peut, tu vois ce que je veux dire.
01:13 C'est important d'être soudé, surtout…
01:14 Dans ce milieu-là.
01:15 Et surtout durant ces derniers mois où il y a eu quand même de l'acharnement médiatique.
01:18 C'est très important parce qu'on ne peut pas laisser une personne, tu vois,
01:22 dans son côté se laisser débrouiller.
01:24 Une famille, on est là pour s'aider.
01:25 Quand moi j'ai des problèmes, ma sœur, elle peut être là.
01:27 Excuse-moi.
01:28 Ma sœur, elle peut être là pour moi.
01:30 Quand elle, elle a des problèmes, moi je suis là pour elle,
01:32 je suis le premier à être là, tu vois ce que je veux dire.
01:33 Vous êtes resté soudé pendant ces derniers mois qui étaient…
01:36 Tout le long.
01:36 …difficiles pour tout le monde, j'imagine.
01:37 Tout le long, on a resté tout le long.
01:39 On ne s'est pas lâché de prendre des appels, des messages.
01:40 Et comment est-ce qu'on appréhende ce qu'on lit dans la presse ?
01:43 Parce que tu le sais, Tarek, dans la presse,
01:44 vous avez certainement dû lire tout et n'importe quoi.
01:46 Bien sûr.
01:47 Comment est-ce qu'on vit ça quand on est une famille ?
01:49 Ce n'est quand même pas commun.
01:50 Franchement, ce n'est pas facile parce que surtout quand ce sont des histoires
01:53 qui sont au grand jour, tu vois, ce ne sont pas des trucs
01:55 qui sont mis de côté dans un livre ou rangés dans une armoire.
01:58 Ce sont des choses que toute la France est au courant,
02:00 que quand on te voit, c'est la première chose qu'on te dit,
02:02 que ce soit dans la rue, quand on te demande une photo,
02:04 c'est qu'on te demande est-ce qu'elle va bien, que ça en est où.
02:06 Tu vois, tous les jours, c'est que tu ne peux pas oublier en fait.
02:08 Tu vis avec au quotidien.
02:10 Il faut être fort mentalement, sinon c'est soit tu te fous en l'air,
02:15 soit tu te fous en l'air complètement, ou soit tu disparais
02:18 et je ne sais pas ce que tu fais de ta vie,
02:20 ou tu changes de personnalité, tu changes de pays.
02:21 Oui, c'est ça.
02:22 Tu vois, il y a des gens dans la télé-réalité,
02:23 moi je veux dire la vérité, le mental de fer que j'ai eu,
02:26 il n'y en a pas beaucoup qui auraient pu l'avoir.
02:27 Tu vois, ce mental-là de se porter sur son épaule,
02:30 que ce soit le beau-frère et la soeur et le reste derrière,
02:33 ce n'est pas facile, surtout dans des affaires comme ça,
02:35 qui sont médiatisées, comme tu n'as jamais vu de ta vie,
02:37 il n'y en a pas beaucoup qui auraient pu se porter.
02:39 Est-ce que vous avez reçu le soutien de votre papa ?
02:41 Parce qu'on le sait, vous en aviez parlé dans la Lonabila,
02:44 il n'avait pas souhaité apparaître dans la dynastie...
02:46 Après, moi je vais te dire une chose,
02:48 mon père, on est très proche avec notre papa,
02:50 moi je suis quelqu'un qui suis tout le temps avec mon père,
02:52 je mange tous les jours avec lui,
02:53 juste avant de venir j'étais avec lui,
02:54 tout le temps je suis avec mon papa.
02:56 Tu vois, mon père c'est une personne qui travaille à l'ONU,
02:59 il n'a pas besoin de...
03:00 Il ne souhaite pas être médiatisé.
03:01 Voilà, ce n'est pas son délire,
03:03 ce n'est pas ni non plus sa culture.
03:05 Nous on a eu une culture un peu occidentale,
03:07 c'est normal, chose qui est normale.
03:09 On a grandi ici, c'est comme ça que ça se passe,
03:11 et ça ne sera pas autrement, tu vois ce que je veux dire.
03:13 On a grandi comme ça, c'est ce qu'on aime,
03:14 c'est ce qu'on fait, tu vois.
03:15 Mais après eux, ils ont eu une enfance,
03:17 une éducation différente,
03:19 où ça n'existait pas non plus la télé-réalité,
03:21 où ça a été des durs,
03:22 ils n'ont pas connu les overboards,
03:24 ils n'ont pas connu les téléphones, les smartphones,
03:26 tu vois ce que je veux dire.
03:27 Ça veut dire que lui se montrer à la télé,
03:28 c'est non, c'est jamais de la vie.
03:30 Il a assez bien sa vie pour vivre,
03:32 et il n'a pas besoin de faire ça pour exister.
03:35 Quand tu dis dans la presse que ta soeur a reçu
03:37 une mauvaise éducation de la part de ta maman,
03:38 et notamment de ta grand-mère,
03:39 ça on l'a lu, c'est sorti dans la presse,
03:41 ça blesse ?
03:42 Ça blesse, bah en fait, c'est pas que ça blesse,
03:46 c'est qu'après il y a eu un peu plus de favoritisme,
03:50 c'est la première, tu vois ce que je veux dire.
03:52 Moi je suis arrivé en deuxième,
03:53 moi je suis arrivé 4 ans après,
03:55 ça veut dire que 4 ans avant,
03:56 ils étaient beaucoup chouchoutés avec elle,
03:57 tu vois c'est normal.
03:58 Je suis le petit frère, après j'étais un garçon,
04:00 j'étais aussi dur quand j'étais petit,
04:01 c'est quelqu'un de dur.
04:02 J'ai toujours eu un peu ce comportement de rabat-joie,
04:05 je suis toujours un peu, je dirais pas agressif,
04:09 mais tu vois, j'ai toujours sur mes gardes.
04:11 En fait, on m'envoie un pic,
04:13 bah je renvoie le pic, tu vois ce que je veux dire.
04:15 Et Manabila, c'est toujours la petite chouchou,
04:16 la petite protégée, la petite douce, la petite princesse,
04:20 toujours portée sur les épaules de papa,
04:21 les épaules de maman, tu vois ce que je veux dire.
04:23 Ta soeur l'a dit, lors de son procès,
04:24 moi j'ai retenu cette phrase parce qu'elle m'a beaucoup touché,
04:26 elle a dit "je ne suis pas une meurtrière".
04:29 Toi, Tarek, tu l'as toujours su ?
04:31 Bien sûr, c'est un petit ange, Manabila.
04:34 C'est un petit bébé, on prend soin d'elle,
04:36 je prends soin d'elle comme si c'était un enfant de 4 ans, Manabila.
04:39 Heureux ?
04:40 Heureux, très heureux.
04:41 Heureux qu'elle ne fasse pas de présents ?
04:42 Franchement, je suis plus heureux.
04:44 Soulagé ?
04:44 Soulagé, je suis léger, je suis parti en vacances à Maracaille,
04:47 j'ai profité et j'ai envie de te dire, Manabila,
04:49 je t'aime fort, gros bisous.
04:50 Et bah on t'embrasse, Manabila.
04:51 Et tu es d'ailleurs ici, la bienvenue.
04:53 Et brièvement, est-ce que ça va mieux avec Thomas ?
04:55 Parce qu'on sait qu'il y avait eu des petites tensions entre vous, c'est normal.
04:58 Des grosses tensions.
04:59 Des grosses tensions, même, j'ai voulu peser mes mots, tu vois.
05:02 Aujourd'hui, quelles sont vos relations ?
05:04 Aujourd'hui, on se refréquente, on rigole ensemble,
05:07 on mange ensemble, on joue à la play ensemble.
05:09 C'est bien.
05:09 On fait tout un peu ensemble, les boutiques ensemble,
05:11 ça redevient comme avant, peu à peu.
05:13 La complicité renaît ?
05:14 Oui, elle renaît.
05:15 Après, on est un peu plus grands,
05:16 ça fait qu'on a une autre complicité un peu mieux qu'avant.
05:19 Parce qu'avant, j'étais petit, elle était un peu comme un grand frère avec moi.
05:22 Maintenant, on est vraiment copain-copain et tu vois, il n'y a plus de problème,
05:25 c'est que du bonheur.
05:26 Et tout est bien qui finit bien.
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