David Corceiro : «Ce qu'elles recherchent, c'est de la provocation»
L'ancien député, David Corceiro, réagit aux appels à défier l'interdiction de l'abaya à l'école : «Ce qu'elles recherchent, c'est de la provocation».
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00:00 Et on peut s'interroger, David
00:01 Corsero, ce que recherchent
00:02 fondamentalement ces jeunes
00:03 filles avec ces provocations ?
00:05 Vous l'avez dit, ce qu'elles
00:06 recherchent, c'est uniquement ça.
00:07 C'est que de la provocation.
00:09 Oui, mais dans quel but ?
00:10 On ne provoque pas comme ça
00:11 uniquement gratuitement, parce
00:13 que le mouvement prend de
00:14 l'ampleur.
00:15 Dans le but ultime de
00:17 provoquer le premier jour,
00:19 prendre en compte un ministre dans
00:20 une directive que les
00:22 proviseurs vont devoir appliquer
00:23 parce qu'il y avait manqué un
00:25 tracament de clarté.
00:26 L'objectif, c'est de la
00:27 provocation. Moi, je suis le
00:28 premier à dire, c'est pas
00:30 acceptable. A partir du moment
00:31 où il y a des règles, c'est la
00:32 loi de 2004, même dans les
00:33 alcools, elle doit s'appliquer
00:35 ni plus ni moins.
00:36 Aujourd'hui, on veut jouer à la
00:37 provocation, qu'elles continuent
00:38 à jouer à la provocation.
00:39 Moi, je reste persuadé qu'il y
00:40 aura très peu de cas où il y
00:43 aura de la provocation.
00:44 Mais aujourd'hui, c'est l'époque
00:45 des réseaux sociaux.
00:46 C'est tellement facile devant son
00:48 téléphone de provoquer, de faire.
00:50 Mais une fois dans la réalité,
00:51 le lundi matin, aller à l'école,
00:53 ce n'est pas la même chose.
00:54 Et je reste persuadé de ce que je
00:55 vous dis, il y aura très peu de
00:56 cas où on aura une
00:58 provocation réelle.
00:59 Et quand il y aura des cas, je
01:01 reste persuadé que les proviseurs
01:03 trouveront les mots pour faire en
01:04 sorte que la personne rentre dans
01:06 l'école sans amaillage.
01:07 [Musique]