• il y a 2 ans
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Sébastien Tarrago, Gilles Verdez, Giovanni Castaldi pour 1h30 de débats. Au sommaire ce samedi 2 septembre :
- Grève du joueur, pression sur Ekitike... le scénario du transfert de Kolo Muani vous a-t-il choqué ? Après ce mercato, Paris redevient un favori en LdC ?
- Aulas, juste combat ou vengeance égoïste ?
- LENS : quel objectif en Ligue des Champions ?
Après 20h, les débats flash avec Carine Galli
- Monaco est-il le rival N.1 du PSG cette saison ?
- temps additionnel : l'UEFA a-t-elle raison de défier la FIFA ?
- OM : faut il déjà remettre en question Marcelino ?
- La présentation de T.Henry vous a-t-elle convaincu ?
Regardez On refait le match du 02 septembre 2023 avec Philippe Sanfourche.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 19h20h30 on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:10 Bonsoir à tous, merci d'être au rendez-vous.
00:00:21 On refait le match comme chaque semaine, vous l'avez compris, nouvelle saison, nouvelle horaire. Désormais c'est à
00:00:27 19h00 chaque samedi que nous aurons le plaisir de débattre jusqu'à 20h30 avant de retrouver évidemment Eric Silvestro
00:00:33 et RTL Foot pour la grande affiche de la Ligue 1 Monaco-Lens ce soir coup d'envoi
00:00:38 21h. On refait le match donc c'est parti pour 1h30 de débat sur le foot côté court côté jardin
00:00:44 mercato, argent, médias, institutions, politique, le foot passé au crime chaque samedi par les chroniqueurs ce soir
00:00:51 Sébastien Tarragot la chaîne d'équipe. Bonsoir Sébastien. Bonsoir.
00:00:55 Le procureur monsieur Gilles Verlaes. Bonsoir Gilles. Bonsoir.
00:00:58 Et l'autre frère Castaldi j'ai envie de dire puisque Benjamin était l'invité du journal inattendu
00:01:04 que vous avez peut-être entendu ce midi avec Nathalie Renou. On le voit pas encore Benjamin.
00:01:09 Il a du temps non ? Benjamin il a une grosse rentrée théâtre, formidable pièce.
00:01:14 Que des acteurs comme ici. Giovanni Castaldi bonsoir. Bonsoir Philippe. Ancien de la maison RTL aujourd'hui.
00:01:21 Représentant les éminents de la cellule psychologique mise en place autour de Randall Colomogny.
00:01:26 Le docteur Giovanni Castaldi. Ne me piratez pas le sommaire.
00:01:30 Monsieur Tarragot justement au sommaire ce soir le
00:01:34 flamboyant mercato du Paris Saint-Germain mais à quel prix justement ? Il y a grève de joueurs,
00:01:40 pression des clubs. Colomogny est bien à Paris mais la méthode vous a-t-elle choqué ?
00:01:46 Mbappé, Dembele, Colomogny justement c'est une attaque de feu. Paris du coup est-il à nouveau
00:01:51 un candidat potentiel à la victoire finale en ligue des champions. Après 19h30
00:01:57 on partira à Dallas, plutôt à Lyon. Jean-Michel Aulas en guerre contre son ancien club mène-t-il un combat juste ou égoïste ?
00:02:04 Avant 20h, Lance et la ligue des champions. L'histoire d'amour peut-elle selon vous passer l'hiver ? Voyez-vous Lance
00:02:11 sortir de son groupe de qualifications. Et puis les débats flash après 20h. Un thème par exemple sur l'OM-Henri
00:02:18 Monaco où le temps additionnel de plus en plus long. Une question défendue par chaque chroniqueur
00:02:23 ou chroniqueuse puisque ce sera la nouveauté tout au long de la saison. Karine Galli se joindra à nous chaque samedi pour le défi
00:02:30 des débats flash. On refait le match c'est tout de suite et on est ensemble jusqu'à 20h30.
00:02:35 On refait le match. Avec donc Sébastien Tarrago, avec Gilles Verdez et avec Giovanni Castaldi. Messieurs
00:02:44 avant de se plonger dans nos débats un petit mot
00:02:48 tout de suite sur la disparition d'un joueur
00:02:50 mythique dans l'histoire de notre championnat. Salif Keïta
00:02:53 76 ans nous a quitté aujourd'hui. L'ancien joueur malien. Trois fois champion de France avec Saint-Etienne au début des années 70. Un ballon d'or africain
00:03:02 passé par l'OM également mais c'est évidemment
00:03:05 à Saint-Etienne qu'il restera à jamais un
00:03:09 ambassadeur à vie qu'il avait d'ailleurs comme titre depuis maintenant plusieurs années. Est-ce que c'est un nom pour vous ?
00:03:17 Gilles Verdez qui reste dans la mémoire. C'est une légende la Panthère Noire. C'est une légende
00:03:22 du football, d'une légende de la Ligue 1 parce que rappelons quand même que son duel fameux avec Josip Skoblar le Marseillais en
00:03:29 70-71
00:03:30 c'est loin mais Skoblar a marqué 44 buts, lui 42 buts. C'est un des plus beaux duels de buteur de l'histoire du championnat.
00:03:37 Et puis Keïta c'était au-delà du joueur un personnage exceptionnel. Une famille de 11 enfants pour rejoindre la France.
00:03:43 Il était passé par le Liberia, il avait été pillé, on lui avait volé ses affaires à Montrovia, il arrive en France.
00:03:48 Au début ça marche moyen puis après il éclate au firmament. Il était devenu formateur.
00:03:53 C'est d'où Keïta qui est de sa famille, il avait émergé après grâce à son école, à son centre de formation.
00:03:57 Donc c'est un personnage incroyable, une vraie légende, beaucoup d'émotions et franchement s'il fallait faire un classement des joueurs qui ont
00:04:05 illuminé la Ligue 1, moi je le mettrais dans les
00:04:08 disons 10-15 premiers quoi, parce qu'au-delà du joueur c'est une personnalité incandescente.
00:04:13 - Très bel hommage de Gilles Verdez à Keïta.
00:04:17 Est-ce qu'on rajoute quelque chose derrière tout ça messieurs ? Sébastien Tarrago ?
00:04:21 - Non, moi je ne l'ai pas vu jouer, je n'étais pas encore né en 70-71 notamment.
00:04:26 Et dans les années qui ont suivi, j'ai eu la chance de le côtoyer un petit peu pendant la Coupe d'Afrique des Nations au Mali en 2000.
00:04:32 Il vivait aussi là-bas, il avait un hôtel.
00:04:36 Voilà un personnage qui en impose quand on le rencontre la première fois en fait, tout simplement.
00:04:41 Il a marqué les esprits aussi avec cette fameuse histoire, quand il arrive à Orly, qu'il prend un taxi pour aller jusqu'à Saint-Etienne.
00:04:47 Voilà c'est un personnage...
00:04:49 - C'est aussi notre époque au-delà du joueur.
00:04:51 - Bien entendu, c'est une époque différente et un personnage du football français qui aura marqué l'histoire de notre football.
00:04:56 - Et un hommage lui sera évidemment rendu à Saint-Etienne et probablement sur d'autres stades dans les jours et les semaines à venir.
00:05:04 J'avais prévu, j'avais noté quand même qu'on pouvait puisque désormais on démarre cette émission à 19h et que l'affiche de l'après-midi se termine juste avant.
00:05:12 Donc c'est parfait, sauf que là franchement, ce Brest-Rennes 0-0, on va en dire un mot parce qu'on ouvre notre séquence foot et que c'est un match, c'est l'actualité de l'après-midi.
00:05:23 Il n'y a pas grand-chose à en retenir, Djamilou Casteldi ?
00:05:25 - Ben non, mais Rennes est comme toujours le champion des pronostiqueurs sur le mercato.
00:05:30 On passe notre temps à expliquer que Rennes fait un mercato formidable et puis en fait on se rend compte que dans le contenu, c'est toujours aussi irrégulier.
00:05:36 Cette équipe rennaise, elle est à la peine. Il y a beaucoup de joueurs, je trouve, qui se ressemblent, des profils un peu similaires.
00:05:44 Il n'y a toujours pas de "Kadimuendo a du mal", "Gouiri a du mal" aussi.
00:05:48 Ils sont dépendants en fait de Therrien.
00:05:50 Je trouve que tant que Therrien ne sera pas revenu, qu'il ne sera pas au top niveau, on aura du mal à juger cette équipe rennaise.
00:05:55 En revanche, ça confirme, je trouve, le très bon début de saison de Brest, pour le coup, qui fait un bon début de championnat,
00:06:00 qui est une équipe difficile à jouer, qui est une équipe qui fait mal en contre aussi.
00:06:04 Donc voilà, je suis très déçu par le stade Rennes, mais Eric Kroos fait du bon boulot à Brest.
00:06:09 - Oui, mais toi, tu n'en attendais pas grand-chose, donc tu n'es pas déçu ?
00:06:11 - Ben...
00:06:12 - Sur tes boots ?
00:06:13 - Si, je suis déçu qu'il n'arrive pas à progresser en fait.
00:06:16 Ça me déçoit parce qu'on parle toujours des clubs de Marseille qui font beaucoup de transferts,
00:06:20 mais Rennes, ils envoient de l'argent quand même.
00:06:22 - Rennes a beaucoup d'argent, c'est vrai, et en dépense pas mal, mais réalise aussi des belles affaires,
00:06:26 ce qui est une différence notable avec l'Olympique de Marseille, puisque l'Olympique de Marseille, lui, ne vend pas.
00:06:31 Donc c'est un peu différent, au moins c'est vertueux.
00:06:34 Et Rennes, il faut quand même se souvenir, je suis d'accord avec toi,
00:06:37 on est déçu par ce qu'on voit depuis le début de saison, il y a eu quatre matchs.
00:06:40 Rennes, par rapport à ce qu'était ce club il y a encore dix ans, il y a quand même une idée de progression, je trouve.
00:06:45 Et c'est vrai que c'est irrégulier, mais c'est parfois flamboyant aussi, ça arrive.
00:06:50 Et je pense que Rennes est plutôt un modèle à suivre plutôt que l'inverse.
00:06:56 - Oui, dans une période contrariée. Gilles Verdez ?
00:06:58 - Après, ce qui me gêne un peu, c'est qu'on dit finalement on ne va pas beaucoup en parler parce que c'est 0-0.
00:07:03 Moi je suis désolé, pour moi le 0-0 c'est la quintessence du foot, c'est la rigueur absolue,
00:07:08 des tirs, des arrêts de gardien, pas d'erreur.
00:07:11 Je préfère un bon 0-0 charpenté, solide, pas très flamboyant,
00:07:16 plutôt que des 4-4 avec des défenses en bois comme on en voit en Ligue 1 tout le temps.
00:07:20 Genre les ras-le-bol de ces matchs où il n'y a pas de défense.
00:07:22 - On ne voit pas les 4-4 quand même.
00:07:23 - Non, mais on voit des 3-3, des 2-2, des choses improbables.
00:07:26 Donc là il y a des bonnes défenses, bravo !
00:07:28 - Moi que vous ne payez pas pour aller au stade.
00:07:30 - Comment a-t-on été champion du monde en 98 ? Avec une bonne défense, une bonne base ?
00:07:34 - Demandez aux spectateurs quand ils sortent du stade s'ils sont contents d'avoir vu un 0-0.
00:07:37 Généralement, il y en a peu qui sautent au plafond sur le génie tactique des défenses.
00:07:43 - En plus, je trouve que Rennes, qui dépense beaucoup d'argent, a quand même du mal à trouver de bons défenseurs.
00:07:47 Je ne comprends pas leur mercato en fait.
00:07:49 - Il n'y a vraiment rien qui va à Rennes.
00:07:51 - Non, je ne comprends pas en fait.
00:07:52 - T'as pas encaissé le but, qu'est-ce que tu veux de plus ?
00:07:53 - Très bien, si ça vous va ce Rennes-là, moi je trouve que cette équipe est mal équilibrée.
00:07:57 Mais on verra en fin de saison.
00:07:58 - Allez, on a déjà fait bien long sur cette affaire de Brest-Rennes, je suis assez d'accord avec vous.
00:08:02 On va passer au premier dossier lourd, saillant de ce programme dans "On refait le match".
00:08:08 C'est évidemment le dossier du mercato et notamment du Paris-Saint-Germain.
00:08:13 Ça y est, il est terminé ce mercato depuis hier soir.
00:08:16 Donc 357 millions d'euros, c'est la modique somme dépensée par le Paris-Saint-Germain pour ses recrues sur cette séquence de marché des transferts.
00:08:24 11 recrues au total, dont celle de la dernière minute, du dernier instant hier soir.
00:08:29 Randall Colomoyni, c'était le feuilleton de cette fin de marché.
00:08:33 Donc ce sera 90 millions d'euros, 75 millions plus les bonus.
00:08:37 Mais ça fait quand même 90 au total, puisqu'on sait qu'ils sont très souvent faciles à atteindre ces bonus.
00:08:42 Au terme d'un feuilleton, qui aura vu notamment le joueur faire la grève de l'entraînement,
00:08:47 quitter la ville de Francfort pour rejoindre Paris, alors qu'il était évidemment toujours sous contrat avec Francfort.
00:08:53 Menacer de ne plus jouer pour ce club à l'avenir.
00:08:58 S'il ne quittait pas l'Allemagne pour rejoindre le Paris-Saint-Germain.
00:09:02 Un bras le fer, donc finalement remporté par le joueur et le PSG.
00:09:06 Mais est-ce qu'il faut se réjouir de ces méthodes ?
00:09:11 - Jémoni, qu'est-ce que tu as à dire ?
00:09:12 - Se réjouir ? Non, mais je pense que Francfort, ils ne sont quand même pas malheureux d'avoir récupéré 90 millions d'euros pour un joueur qui était arrivé libre la saison dernière.
00:09:20 En fait, la grève, je peux comprendre que ça choque.
00:09:24 C'est un procédé que je n'aime pas.
00:09:25 Par exemple, quand Ousmane Dembélé l'avait fait au Borussia Dortmund pour partir au FC Barcelone.
00:09:29 - Point commun ?
00:09:30 - Comment ?
00:09:31 - Point commun entre les deux joueurs ?
00:09:32 - Le même agent.
00:09:33 Ce n'est pas forcément un procédé que j'aime.
00:09:36 Après, il y a ce que te disent aussi tes dirigeants.
00:09:38 C'est-à-dire que depuis la Coupe du Monde, Randall Colomwany auprès d'autres clubs a changé de dimension.
00:09:45 Et le club avait toujours été clair de dire que si la somme comprise entre 90 et 100 millions d'euros était posée sur la table,
00:09:53 Frankfurt ne s'opposerait pas à ce départ.
00:09:56 Il avait un bon de sortie à ce montant-là.
00:09:59 Donc, à partir du moment où un club se positionne et qu'il y a une négociation et que les sommes arrivent,
00:10:06 le joueur n'a pas compris qu'il soit bloqué.
00:10:10 Il s'est senti trahi par son club qui lui avait donné ça.
00:10:12 - D'accord.
00:10:13 Donc, quand vous avez un problème avec votre employeur, vous vous sentez trahi.
00:10:15 - Je n'en ai pas.
00:10:16 - Du coup, vous faites la grève, vous n'allez pas travailler.
00:10:18 - C'est un discours totalement inaudible.
00:10:19 - Je voudrais juste qu'on éclaircisse un petit peu.
00:10:21 Parce que vous avez intervenu Sébastien Tarragot.
00:10:24 Non, mais si, on va revenir.
00:10:26 Parce que j'ai entendu une petite incise en parlant de l'agent du joueur.
00:10:30 C'est-à-dire que c'était pour vous une stratégie volontaire qui était montée, pensée par le clan et par l'agent.
00:10:36 - Vous pensiez qu'il était en dépression, Randall Colomwany ?
00:10:38 - Je ne sais pas, je vous pose la question.
00:10:39 - Je ne pense pas. Je pense que ça allait.
00:10:41 Tout allait bien.
00:10:42 - Donc, c'est une stratégie, en fait.
00:10:43 Ça fait partie du paquet.
00:10:44 Quand on négocie un transfert, il y a la grève.
00:10:46 - Bien évidemment que c'était une stratégie.
00:10:48 Évidemment.
00:10:49 Et à la rigueur, ça me choque moins du côté de l'agent que du côté du joueur.
00:10:52 L'agent, il est dans son business.
00:10:55 À la rigueur, ça me choque.
00:10:56 Mais moins que de la part du joueur.
00:10:58 De la part du joueur, c'est une honte absolue.
00:11:00 De la même manière que lorsqu'un club met de côté un joueur qui a signé un contrat, c'est une honte.
00:11:06 Eh bien, lorsqu'un joueur fait grève, c'est une honte absolue.
00:11:09 D'ailleurs, et c'est pour ça que je tombe de ma chaise quand j'entends Giovanni.
00:11:14 C'est pour ça que je m'amuse un petit peu avec lui depuis le début de l'émission par rapport à ça.
00:11:18 Parce que je connais ses positions.
00:11:20 Les 90 millions, ils n'y étaient pas.
00:11:22 Quand il y a eu les 90 millions, ils ont vendu.
00:11:25 Au final, ils ont vendu.
00:11:27 Il s'est passé trois heures.
00:11:29 Entre les 75, 75 plus 15, il s'est passé trois heures.
00:11:33 Ils ont fini par dire oui.
00:11:34 Eux, ils voulaient en remplaçant.
00:11:37 Ça peut se comprendre.
00:11:38 Alors on me dit, ils n'avaient qu'à y réfléchir.
00:11:40 - On explique pour les auditeurs qui ne seraient pas au courant.
00:11:42 Ça a bloqué au dernier moment alors que la somme était atteinte.
00:11:46 Parce que Francfort n'avait pas le temps de se retourner pour trouver un remplaçant.
00:11:51 - Le Paris Saint-Germain, ils connaissaient la somme.
00:11:53 À partir du moment où vous mettez 50 millions pour Barcola,
00:11:56 vous ne pensez quand même pas qu'un club va brader "Randall-Colomoigny" à moins de 100 millions.
00:12:03 Pour moi, Barcola à 50, Randall-Colomoigny c'est 150 millions.
00:12:06 Moi, je suis Francfort, je veux 150 millions.
00:12:08 - De toute façon, dès que Paris Saint-Germain...
00:12:10 - Ça n'a aucun sens.
00:12:12 - Dans l'équation, la notion de chiffre est biaisée.
00:12:14 - Le Paris Saint-Germain communique beaucoup depuis 2 mois, 3 mois.
00:12:17 Le clan du joueur également, il a rendu service à son club.
00:12:21 Mais qu'est-ce que c'est que ces histoires ?
00:12:23 Il a rendu service à son club.
00:12:25 - Oui, il est bien payé pour le faire.
00:12:27 - D'abord, bravo au président du PSG.
00:12:29 Parce que réunir une attaque BAPE-Colomoigny-Dembele,
00:12:32 c'est fantastique pour le football français, pour la Ligue 1.
00:12:34 - Ça, on va y venir, le côté sportif.
00:12:36 - Bravo !
00:12:37 - Parce que j'entends beaucoup d'auditeurs.
00:12:38 Vous ne les entendez peut-être pas, les gens dans la rue qui nous écoutent
00:12:41 et qui regardent les émissions, les débats sur le foot.
00:12:44 Mais c'est encore...
00:12:45 Randall Colomoigny, il avait l'image du gendre parfait.
00:12:49 Alors, karaté peut-être...
00:12:50 - C'est pour ça que personne ne lui dit rien ?
00:12:52 - En Coupe du Monde.
00:12:53 Mais ça y est, en fait, il est passé, dans l'esprit du grand public,
00:12:56 il est passé du côté obscur.
00:12:58 C'est-à-dire le foot, tout le côté business du foot,
00:13:00 on fait la grève, on est dans le bras de fer, et il n'y a plus de règles.
00:13:04 - Mais excusez-moi, le droit de grève,
00:13:06 c'est un droit que tout travailleur, heureusement, a et revendique.
00:13:10 Donc moi, je lui dis bravo, il a fait une grève...
00:13:13 - En quel terme, grève ? En fait, il a séché, quoi.
00:13:15 C'est-à-dire qu'il est parti du jour au lendemain.
00:13:17 - Vous renvoyez le terme grève, vous renvoyez.
00:13:19 - Il n'a pas fait un préavis avec des syndicats...
00:13:21 - Très bien, donc déjà, on baisse d'un cran.
00:13:23 Il ne fait plus grève, il sèche un entraînement.
00:13:25 Un entraînement où il aurait fait, comme avec l'entraîneur de Francfort,
00:13:29 des étirements.
00:13:30 Donc, il faut arrêter.
00:13:31 Moi, je lui dis bravo d'être parti, bravo d'avoir obtenu ce qu'il voulait.
00:13:34 Pour une fois qu'un joueur réussit à aller contre une institution comme Francfort,
00:13:39 comme la Bundesliga, un club allemand qui voulait le retenir en otage,
00:13:42 je lui dis bravo de s'être libéré de ses chaînes.
00:13:44 On n'est plus autant de l'esclavage.
00:13:45 Bravo, Randall !
00:13:46 - Attention, le terme que vous employez est du Verlais.
00:13:48 - C'est formidable ce qu'il fait.
00:13:49 Il s'est libéré d'un club allemand qui voulait le retenir contre son gré en Bundesliga.
00:13:53 C'est quoi ces méthodes ? C'est quoi ces méthodes ?
00:13:56 - L'avantage, c'est que...
00:13:57 - Il voulait gagner de l'argent sur son dos, il est parti, bravo.
00:13:59 - Je ne pense pas une seconde à ce qu'il dit.
00:14:01 - Mais bravo, je pense.
00:14:02 - C'est quand même la seule chose positive de cet intervention.
00:14:04 - Sébastien, vous ne pouvez pas dire ça.
00:14:05 Je pense totalement qu'un joueur a raison de faire grève.
00:14:08 Il était esclave d'un club allemand qui voulait le garder en otage.
00:14:12 - Donc il n'avait pas signé un contrat avec ce club, alors ?
00:14:14 - Il a signé un contrat d'un club allemand qui va gagner 90 millions d'euros sur son dos.
00:14:18 - Mais quel est le rapport ?
00:14:19 - Le rapport, c'est que le droit de grève, c'est le droit de tout travailleur.
00:14:22 Il a exercé son droit, il est parti, bravo.
00:14:24 - Il y a juste quelque chose qui ne tient pas dans toute cette affaire,
00:14:30 c'est que depuis le mois de février,
00:14:33 Francfort, et ne le dit pas qu'au Paris Saint-Germain, le dit à d'autres clubs,
00:14:38 que le joueur, en cas d'offre conséquente, a un bon de sortie.
00:14:43 Donc ce que je n'arrive pas à comprendre dans l'attitude de Francfort,
00:14:45 qu'il y ait une négociation qui traîne entre deux clubs, etc.,
00:14:49 c'est de la manière, sur le début de semaine, sur la temporalité,
00:14:51 quand il y a la première offre du Paris Saint-Germain,
00:14:54 qui est inférieure effectivement à 90 millions d'euros,
00:14:57 c'est le côté des Allemands qui se sont braqués au début en disant
00:15:01 "de toute façon, tu ne partiras pas",
00:15:03 ensuite ils ont sorti l'histoire du remplaçant.
00:15:05 La réalité, c'est qu'ils n'avaient pas envie de le vendre.
00:15:07 Mais dans ce cas-là, quand tu ne veux pas vendre ton joueur,
00:15:09 au mois de février, au mois de juin, au mois de juillet,
00:15:12 tu ne lui dis pas "s'il y a un club qui vient, tu pourras partir tant qu'il y a l'argent".
00:15:15 - Je pense que vous êtes bien meilleur journaliste que négociateur et commercial.
00:15:18 - Mais que ça soit des négociations, je suis d'accord, mais dans cette affaire...
00:15:21 - Si vous abandonnez dès le départ, et que vous donnez des garanties dès le départ,
00:15:24 les prix ne monteront pas.
00:15:26 Donc ils ont fait monter jusqu'au dernier moment.
00:15:28 - Ce que je veux dire, Philippe, c'est que dans ces affaires-là,
00:15:30 que Colomwagny soit allé un peu loin peut-être,
00:15:32 mais il n'y a pas de gentil, il n'y a pas de méchant, et au final...
00:15:34 - Mais les méchants, ce n'est pas Francfort.
00:15:36 - Mais non, mais il n'y a pas de méchant dans l'histoire !
00:15:38 - Mais parce que quand on vous écoute, il y a les méchants de Francfort.
00:15:41 - Mais non, pas du tout !
00:15:43 - Tout ce qui fuit sur les promesses, c'est le camp Colomwagny qui le fait fuiter.
00:15:51 - Non !
00:15:52 - Ce n'est pas le camp du club.
00:15:53 - Oui, mais ça fait partie du jeu.
00:15:54 On va faire une pause, et puis justement, on va se pencher sur la globalité de cette affaire,
00:15:57 parce qu'il y a aussi un joueur qui a été extrêmement impacté,
00:16:01 c'est Hugo Equitiqué, qui s'est retrouvé pris dans cette histoire,
00:16:05 qui était une monnaie d'échange également, et qui a eu une pression folle,
00:16:08 et qui va peut-être voir sa saison complètement pourrie et terrible
00:16:12 au sein du Paris Saint-Germain, parce qu'il n'a pas quitté le club,
00:16:14 et qu'il est aujourd'hui dans l'œil du cyclone.
00:16:15 On refait le match jusqu'à 20h30, à tout de suite.
00:16:17 On refait le match !
00:16:36 Nouvelle horaire, vous l'aurez bien noté, tous les samedis désormais de 19h à 20h30.
00:16:40 On est ce soir avec Sébastien Tarrago, avec Gilles Verdez,
00:16:44 et avec Giovanni Castaldi.
00:16:47 Après 20h, vous avez bien noté, Karine Galli nous retrouvera également pour les débats flash,
00:16:51 une demi-heure de débats flash de 20h à 20h30,
00:16:55 où il faudra être saillant, musclé, concis et précis, messieurs,
00:16:59 comme vous devez l'être d'ailleurs, dès maintenant.
00:17:01 On a évoqué le cas de Randall Colomwany, et de ce transfert à tiroir, j'ai envie de dire.
00:17:08 Il y a un garçon qui se retrouve en dommage collatéral dans cette affaire,
00:17:13 c'est le jeune attaquant français de 21 ans, Hugo Equitiqué.
00:17:18 Alors, Hugo Equitiqué, c'est un garçon, on va refaire son histoire rapidement,
00:17:22 donc il y a deux saisons, il est à Reims, c'est un espoir du foot français,
00:17:26 il fait une belle saison, il marque 11 buts, et puis le PSG flash dessus.
00:17:30 Le PSG décide de casser la tirelire, 35 millions d'euros sur Hugo Equitiqué.
00:17:35 Il arrive la saison passée, il se trouve qu'il y a Neymar, il y a Abapé, il y a Messi,
00:17:40 c'est prévu quoi ! La marche est peut-être un peu haute,
00:17:43 les entraînements, il se fait un petit peu bousculer,
00:17:46 il commence à avoir aussi une réputation parfois,
00:17:50 de se voir un petit peu plus beau qu'il n'est tout de suite.
00:17:52 Bon, ça ne se passe pas bien en gros, sa saison.
00:17:54 Et là, on passe de Lidl à Bassel Paria.
00:17:58 Il faut qu'il quitte le club, il est chez les indésirables, comme on dit,
00:18:02 il s'entraîne à part du groupe, et donc il est sur la liste de transfert.
00:18:06 Et pour arriver à faire le deal sur Randall Colomoni,
00:18:10 le PSG a l'idée de le mettre dans la transaction, et donc de le vendre.
00:18:18 Non pas de le prêter, c'est important parce que le PSG veut absolument le vendre.
00:18:22 Le joueur ne le souhaite pas, ça ne se fait pas,
00:18:26 et là dans les derniers moments, quand Paris voit que possiblement
00:18:31 le business avec Randall Colomoni, le transfert, ne va pas se faire,
00:18:35 eh bien, Hugo Equitique devient la source de tous les maux,
00:18:39 et une colère noire au sein de la direction.
00:18:42 Nasser El-Ralaifi lui en veut énormément à lui, à son entourage.
00:18:45 Finalement, il ne va pas quitter le club.
00:18:47 Évidemment, il n'est pas dans le groupe pour aller à Lyon demain.
00:18:49 Et on se dit qu'à 21 ans, ce joueur va avoir une saison
00:18:52 qui va être complètement tronquée. On imagine que ça va être terrifiant.
00:18:55 Est-ce que ça aussi, ce n'est pas quelque chose qui vous choque ?
00:18:58 Je veux voir, il y a peut-être aussi des soucis du côté du comportement d'Equitique.
00:19:02 Je veux avoir votre avis, mais est-ce que ce n'est pas une situation
00:19:05 qui est intolérable aujourd'hui dans le milieu du foot ?
00:19:07 - Gévard Dèze. - D'abord, ce qui est intolérable,
00:19:09 c'est la manière dont il est traité, notamment sur les réseaux sociaux.
00:19:12 Rien ne justifie, on parle de football, on parle d'économie,
00:19:16 rien ne justifie qu'il soit traîné dans la boue comme il est sur les réseaux sociaux.
00:19:19 Il ne faudrait pas que ça atteigne un stade supérieur.
00:19:21 - Parce que les supporters estiment qu'il a failli faire capoter le deal, c'est ça ?
00:19:24 - Absolument, les supporters du PSG lui en veulent,
00:19:26 et les réseaux sociaux s'en ballent, il devient une sorte de tête de Turc des réseaux sociaux,
00:19:30 si je puis m'exprimer ainsi, ou de paria, vous avez utilisé le bon mot.
00:19:33 - Et le PSG est responsable de cela, Gilles ?
00:19:35 - Non, mais déjà, attention aux réseaux sociaux.
00:19:41 Ensuite, moi là, sur l'affaire Equitique, je trouve que chacun est dans son rôle.
00:19:45 Le PSG a raison de lui en vouloir, et lui a raison de ne pas partir.
00:19:47 Ce n'est pas du bétail, s'il ne veut pas partir, autant je suis pour Colomoni qui fait grève,
00:19:51 si lui ne veut pas partir, il a raison de ne pas céder, de ne pas aller à Francfort.
00:19:54 Après, il ne jouera plus de la saison, il l'assumera très bien.
00:19:57 Le problème d'Equitique, c'est qu'il n'est pas sympathique.
00:19:59 On sait qu'il a la grosse tête, personne ne peut l'encadrer au club globalement,
00:20:02 il se demande ce qu'il est venu faire là, donc ça ne l'aide pas ça.
00:20:05 Mais moi, je le défends là-dessus, il a tenu sa position, bravo à lui.
00:20:08 - Juste sur le... là où le Paris Saint-Germain n'a pas été clair,
00:20:15 n'a pas été sympa avec Equitique sur le coup,
00:20:17 c'est que l'intérêt présumé de Francfort sur Equitique,
00:20:21 le Paris Saint-Germain pensait déjà sortir Hugo Equitiquier
00:20:25 sur le mercato d'hiver pour le prêter,
00:20:28 et lui, il n'a jamais été question qu'il signe à Francfort,
00:20:32 ni le dernier jour, ni les 15 jours auparavant,
00:20:35 c'était hors de question, puisque dans le même temps,
00:20:38 son agent a négocié avec des clubs anglais, West Ham et Crystal Palace, des prêts.
00:20:43 Le nœud du problème sur Equitiquier, c'est qu'il a un salaire démentiel,
00:20:46 ça il n'est pas responsable de la politique salariale ridicule du Paris Saint-Germain,
00:20:50 il ne va pas s'asseoir sur ses 600 000 euros,
00:20:53 et je mets au défi quiconque de le faire, on ne peut pas retirer de l'argent des salariés.
00:20:57 Donc, après qu'il soit banni, on peut se poser la question sportivement,
00:21:00 est-ce qu'il aurait dû aller à Francfort, c'est un autre débat,
00:21:03 mais lui a été clair, s'il partait du PSG, il aurait bien aimé aller à l'Angleterre.
00:21:07 Ce qui a beaucoup énervé le PSG, c'est que son agent, dans le dos du club,
00:21:11 négocie des prêts avec des clubs anglais, alors que la volonté du PSG était claire,
00:21:15 il souhaitait le vendre. Le gros problème, c'est là-dessus.
00:21:19 - Effectivement, là on rentre dans les méandres techniques des négociations,
00:21:23 et des manœuvres de transfert, et le travail des agents.
00:21:27 Mais Sébastien Tarragon, une fois encore, quand on a résumé tout ça,
00:21:30 on s'aperçoit que c'est toujours l'argent qui est au centre de tout.
00:21:33 C'est-à-dire qu'on parle d'un garçon qui a 21 ans, qui est un espoir du foot français,
00:21:37 et qui en est réduit à trouver des subterfuges pour essayer de sauver un salaire,
00:21:42 mais sauf que c'est à sa carrière qu'il doit penser alors qu'il est.
00:21:45 - Lui, il fait bien comme il veut.
00:21:47 Moi je pense que c'est le PSG qui aurait dû assumer la moitié de son salaire,
00:21:52 s'il voulait vraiment qu'il aille à Francfort.
00:21:54 Parce que Francfort, concrètement, proposait la moitié du salaire aux joueurs.
00:21:58 Je sais pas, vous acceptez, vous ?
00:21:59 - Et donc il fallait le vendre et continuer à le payer, c'est pas possible.
00:22:01 Ou alors il fallait le prêter, mais sauf que le PSG devait le vendre.
00:22:04 - Il faut trouver des solutions. C'est au PSG d'assumer sa politique salariale.
00:22:08 C'était l'année dernière, c'était pas il y a 5 ans.
00:22:10 L'année dernière, ils sont allés chercher ce garçon,
00:22:12 ils lui ont donné 600 000 euros par mois.
00:22:14 À un moment, il faut assumer.
00:22:15 C'est normal que le garçon, il ait pas envie d'assumer, lui, le choix d'un autre.
00:22:20 Et donc c'est totalement honteux, évidemment.
00:22:23 Mais pour revenir sur votre question...
00:22:25 - On va y revenir, mais on va y revenir après la pub.
00:22:28 Parce que là, en plus, on a parlé de tout ce qui allait pas,
00:22:30 mais on va quand même aussi parler de ce qui va bien.
00:22:32 C'est-à-dire que cette équipe, elle commence à avoir une sacrée gueule, j'ai envie de dire.
00:22:35 Et qu'en Ligue des Champions, ça peut faire fort.
00:22:37 On refait le match. On se retrouve dans un instant.
00:22:39 On continue à parler du PSG et de ce Mercato XXL.
00:22:43 RTL. On refait le match.
00:22:45 Avec Philippe Sanfourche.
00:22:47 19h, 20h30. On refait le match sur RTL.
00:22:53 Présenté par Philippe Sanfourche.
00:22:55 On refait le match.
00:22:58 Avec autour de la table ce soir, Sébastien Tarragot, Gilles Vernez et Giovanni Castaldi.
00:23:03 On est ensemble jusqu'à 20h30, encore quasiment une heure de débat.
00:23:09 Et on va terminer sur ce débat autour du Paris-Saint-Germain.
00:23:12 On est rentré un petit peu dans l'inside, j'ai envie de dire, de ces histoires de transferts.
00:23:17 On a vécu et on a terminé cette histoire de Mercato.
00:23:20 Et c'est vrai que le transfert de Randall Colomoni concentrait beaucoup de problématiques
00:23:25 que l'on retrouve généralement sur le marché des transferts.
00:23:28 Et là, il y avait un petit peu tous les problèmes qui se sont accumulés.
00:23:31 Mais au final, l'essentiel, c'est quand même que le Paris-Saint-Germain a réussi
00:23:35 à obtenir la signature d'un garçon qui est en train de gagner.
00:23:40 Enfin, qui est à touche-touche avec Olivier Giroud en équipe de France
00:23:43 pour être le titulaire à la pointe de l'attaque.
00:23:45 Et donc, possiblement, le Paris-Saint-Germain va faire toute sa saison
00:23:48 avec l'attaque des bleus vice-championnes du monde, c'est-à-dire Mbappé, Colomoni et Ousmane Dembélé.
00:23:55 Auquel on rajoutera Gonçalo Ramos, l'international portugais qui est arrivé lui aussi
00:24:01 pour la maudite somme de 80 millions d'euros.
00:24:03 - C'est un prêt ! - Marco Asensio.
00:24:05 On peut ajouter Bradley Barcola, le jeune et sa part de l'année.
00:24:09 - C'est 50 millions ! - Une attaque pléthorique !
00:24:12 - Pas cher ! - Ougarte est arrivé au milieu de terrain.
00:24:14 Skriniar en défense.
00:24:16 Lucas Hernandez, un autre international.
00:24:19 - Pas cher non plus, 45 millions.
00:24:20 - Là, on va arrêter de parler d'argent. On va parler un petit peu de foot.
00:24:23 Est-ce que le Paris-Saint-Germain a tout simplement réussi un de ses meilleurs mercato ?
00:24:29 J'allais dire de tous les temps, oui, enfin, un très gros mercato.
00:24:34 Est-ce que pour vous, ça replace le Paris-Saint-Germain parmi les 3-4 équipes
00:24:40 qui peuvent prétendre avec cet effectif à la victoire finale en Ligue des Champions ?
00:24:43 - Si vous dites 3-4... - Giovanni Castelli ?
00:24:46 - Peut-être. Grand favori, absolument pas.
00:24:49 Sur la notion du meilleur mercato, je trouve que le début de l'ère Qatari par Leonardo,
00:24:54 il est excellent. Rien que le premier mercato hivernal où il prend des joueurs
00:24:59 comme Alex, Thiago Mota, Maxwell, l'été d'après quand ils font Thiago Silva,
00:25:04 Zlatan Ibrahimović, Lavezis... - Mais il parta de rien, Giovanni.
00:25:07 - Oui, je sais, mais je trouve que l'ossature en termes de vestiaire,
00:25:11 je trouve que c'était très bien pensé et très bien fait.
00:25:13 Il faudra attendre de voir parce que j'ai encore beaucoup de doutes.
00:25:16 Là, je trouve qu'il y a beaucoup d'argent dépensé sur beaucoup de Paris.
00:25:21 Je vois Ugarté, tout le monde s'emballe. Il fait un très bon début de saison.
00:25:24 Mais on ne sait pas ce qu'il va valoir en quart de finale de Ligue des Champions
00:25:27 face à Manchester City quand il aura Rodri, Kovacic, De Bruyne sur le dos,
00:25:31 j'en sais rien. Colomoni, Gonçalo Ramos, Barcola, je n'ai aucune garantie
00:25:36 que dans les matchs qui comptent vraiment, ils vont performer
00:25:39 avec l'adaptation au PSG, etc. Si ça marche, ça peut être sympa.
00:25:42 Mais je trouve que leur meilleur recrutement, la personne qui me fait naître
00:25:46 le plus d'espoir, c'est Luis Enrique. Voilà. Plus que les joueurs.
00:25:51 - Vous ne croyez pas trop, mais au final, c'est quand même des joueurs prometteurs
00:25:53 avec un entraîneur d'expérience. - J'aime beaucoup le choix du coach.
00:25:55 - Gilles Verdez, vous y croyez ? - Oui, j'y crois. Mais pour la première fois,
00:25:58 on a l'impression quand même que c'est un mercato un peu sportif et pas politique.
00:26:02 Après, la toile se fissure quand on sait que c'est politique parce que c'est Bappé
00:26:07 qui, pour rester, a obtenu tout ce qu'il voulait, c'est-à-dire de virer
00:26:09 ses ennemis sud-américains Neymar, Messi, Barrevous. Il a obtenu ça,
00:26:12 il a fait venir ses amis avec l'aide de Nasser. Donc moi, je suis très content
00:26:16 que le duo Nasser-Bappé réjante, j'allais dire régisse, mais réjante même le PSG.
00:26:21 Ça, ça me paraît très bien. Je suis très content. Après, sportivement,
00:26:24 moi, j'ai quand même quelques doutes. Je ne partage pas du tout l'enthousiasme
00:26:27 pour Luis Enrique, qui n'aime pas les stars, et vous allez voir que ça va péter très vite.
00:26:31 Donc, j'ai un gros doute sur la manière dont Luis Enrique va utiliser ce potentiel.
00:26:36 Et par rapport au titre de favori de la Ligue des Champions, non.
00:26:40 Pour moi, Siti El-Bayern, de son époque... - Mais ça ne vous plaît pas qu'il y ait enfin
00:26:42 un entraîneur qui décide justement de faire jouer les joueurs en fonction
00:26:46 de ce qu'il voit à l'entraînement et non pas de ce que le président lui a dit
00:26:49 de faire la veille au soir ? - On verra si Luis Enrique fait vraiment
00:26:52 jouer les joueurs en fonction des entraînements. - En tout cas, il l'a annoncé.
00:26:55 - Oui, tout le monde l'annonce toujours. - Par exemple, aujourd'hui, on annonce presque
00:26:57 l'inverse. - Ah oui, comment voulez-vous dire ?
00:27:00 Je vais mettre les mauvais... Non. J'ai un doute sur Luis Enrique.
00:27:04 - Il a dit en début de saison... - C'est moi, mais...
00:27:06 - Vous pouvez écouter ce que je dis, mais regardez surtout ce que je fais.
00:27:09 Et vous pourrez tirer les conclusions en fonction de mes actes. Donc, on va voir,
00:27:12 par exemple, si dans les 3-4 journées de championnat qui arrivent,
00:27:16 à chaque fois, il titularise la paix d'Embelé-Colomogny. On va voir.
00:27:20 Sinon, il va rester deux semaines. Il fait l'inverse.
00:27:23 - On va voir, Sébastien Tarragot. - Je ne sais pas si, à court terme,
00:27:28 tout ce qui s'est passé va permettre au PSG de changer de dimension,
00:27:32 mais je pense qu'à moyen terme, c'est possiblement un très, très bon mercato.
00:27:38 Voilà. Sur les 2-3 années à venir. Et notamment parce que je n'exclue plus,
00:27:43 du coup, que Kyan Bappé prolonge son contrat. Et ça, ça change tout.
00:27:48 Vous avez pu voir que Louis Sénéryké, il était meilleur entraîneur avec Kyan Bappé sur la pousse que sans.
00:27:54 - Est-ce que vous avez des informations là-dessus ?
00:27:56 Ça brise un petit peu. On entend dire que la prolongation est proche.
00:28:02 - Quand il est resté, il n'en était pas question. C'était pas ça l'idée.
00:28:07 L'idée, c'est juste qu'il a accepté de rendre des primes si jamais il partait l'été prochain.
00:28:13 Et donc tout le monde était satisfait du deal. Ça représente beaucoup d'argent.
00:28:18 Donc ça, au début, il n'en était pas question. Mais moi je pense que Kyan Bappé, d'ailleurs, il l'a prouvé,
00:28:25 il évolue dans ses réflexions, qu'il n'est pas figé, et que si la saison se passe bien,
00:28:30 si il est content d'être avec Ousmane Dembélé, Randall Colomoyni, on sait qu'il l'est, et compagnie,
00:28:38 moi je n'exclus plus rien. Normalement, le truc qui est prévu, la chose qui est prévue,
00:28:44 c'est de partir au Real Madrid en juin prochain. C'est clair. Dans l'esprit du joueur, cet été, c'était cela.
00:28:51 Mais on a le droit de changer d'avis.
00:28:53 - Vous ne pouvez pas le dire !
00:28:55 - Je vous en ai... - Tu vois les questions d'hier, vous en savez plus ?
00:28:59 - Non, mais simplement, je pense que sur le... ce qui va être déterminant...
00:29:06 C'est-à-dire que l'été dernier, Kylian Mbappé, on lui a promis des choses,
00:29:10 encore une fois, on peut se poser la question du Paris Saint-Germain,
00:29:13 où il devait jouer avec Robert Lewandowski, ce qu'on lui avait vendu,
00:29:17 et Bernardo Silva, il se retrouve avec Hugo Equitiquier.
00:29:20 Là, quand on a la lecture du Mercato, on se dit qu'en tout cas, l'environnement fait qu'il puisse s'épanouir.
00:29:26 Je pense que c'est un garçon qui marche aussi beaucoup à l'instinct, ce qu'il va ressentir,
00:29:32 donc évidemment, tout peut encore se passer. Moi, je pense qu'on nous a expliqué en début de Mercato
00:29:38 qu'il allait partir dès cet été, Nasser a agité... - Alors, ça c'était impossible !
00:29:44 - Mais totalement impossible ! Ce qui est sûr, c'est que là, pour la première fois,
00:29:50 et je dis bien pour la première fois depuis que tout ce qui s'est passé avec Carlo Ancelotti, Leonardo, etc.,
00:29:55 j'ai l'impression quand même que par la force des choses, il va y avoir un environnement de travail plus sain.
00:30:01 Et ça, c'est quelque chose dont il y a Mbappé à beaucoup... - Qui peut donner l'envie, effectivement.
00:30:05 - Bah oui, parce que c'était tellement n'importe quoi ce club, c'était tellement incoachable !
00:30:08 - En tout cas, il reste. - Voilà, c'était un cimetière à jouer à un coach !
00:30:11 - Là où je rejoins Durrani, c'est que Mbappé et le PSG ont obtenu que tous les fêtards s'en aillent.
00:30:18 - Est-ce que Gilles, vous pensez qu'Mbappé, il ne sort jamais ? - Non, mais ce n'est pas pareil.
00:30:22 Là, c'était la fête institutionnalisée, les Neymar, les Verratti, on va voir si Verratti s'en va,
00:30:26 mais ça c'était impossible ! La fête avec Tourelle, l'entraîneur d'avant, etc. Impossible pour un club !
00:30:32 Rhalbol ! Donc là, si ça, c'est revenir, remettre d'équerre le club, bravo quoi !
00:30:37 - Gilles, pour vous répondre à ça sur les festivités, ça m'est arrivé avant des matchs importants
00:30:41 de croiser des joueurs de Manchester City, du Bayern Munich, des joueurs importants en boîte de nuit.
00:30:46 - Mais Giovanni, Giovanni ! - Que les joueurs sortent, tout le monde sort !
00:30:49 - Tout le monde se déploie à la récurrence des choses ! - Si on m'explique qu'il n'y a que Neymar qui sort...
00:30:52 - Giovanni, Giovanni ! - Tout le monde sort, mais pas à ce rythme-là !
00:30:55 - On est pris par le temps, le tour de table avant la fin, le tirage au sort de la Ligue des Champions,
00:31:02 j'ai entendu parler de groupe de la mort, c'est toujours des termes, c'est quand même un groupe qui est solide,
00:31:08 qui est costaud, qui fait le jeu, il y a Milan, il y a Dortmund et il y a Newcastle.
00:31:12 - Ils sont bien trouvés. - Ils sortent combien de ce groupe ? - Premiers !
00:31:15 - Premiers, sans difficulté ? - Sans difficulté, on verra, mais normalement,
00:31:20 ils sortent premiers du groupe sans aucune difficulté à mes yeux, surtout que les autres vont se prendre des coups,
00:31:24 ici et là. - Tout le monde est d'accord ? - Totalement d'accord avec Sam pour le coup.
00:31:29 - J'ai eu l'aise un petit peu. - Qualifiés, mais premiers, je suis moins certain.
00:31:33 - C'est quand même le principal. La pause, et on va parler de Jean-Michel Aulas et de Lyon,
00:31:38 le torchon brûle, enfin c'est même plus le torchon qui brûle, c'est la ville entière qui est en train de prendre feu,
00:31:44 et qui est partagée, parce que est-ce que Jean-Michel Aulas qui s'attaque à son ancien bébé,
00:31:48 est-ce que quelque part c'est légitime, ou est-ce qu'il ne fait pas plus de mal à un club qui est déjà en grande difficulté ?
00:31:55 On en parle dans un instant, on refait le match.
00:32:13 On refait le match avec ce soir autour de la table Sébastien Tarragon, Gilles Vernet et Giovanni Castaldi.
00:32:19 Je vous le disais, c'est la guerre à Lyon, Jean-Michel Aulas, l'ancien président, historique président,
00:32:25 qui a donc quitté ses fonctions avant la fin de la saison passée, débarqué on peut le dire,
00:32:31 par la nouvelle équipe et par le nouvel actionnaire John Textor.
00:32:35 Jean-Michel Aulas, il attaque le club en justice, il a fait bloquer les comptes du club,
00:32:40 il a obtenu le gel de 14,5 millions d'euros, qui correspond au montant du rachat de ses parts,
00:32:46 promis par le nouvel actionnaire Eagle au moment de la passation de pouvoir.
00:32:50 L'OL est déjà en délicatesse financière, encadré, limité par le gendarme financier du championnat de France de la Ligue, la DNCG,
00:33:00 Jean-Michel Aulas, est-il en train de tuer son bébé ?
00:33:05 Est-ce que son combat est justifié ou est-ce qu'il fait du mal et est-ce que c'est une vengeance un peu aveugle ?
00:33:12 Moi je lui donne tort, je lui donne tort parce qu'il a pris l'argent, tout simplement.
00:33:15 Et on l'avait dit ici, on l'a martelé, on sait très bien que Textor c'est n'importe quoi, c'est de la guignolade.
00:33:20 Textor, c'est des jeux financiers entre maintenant la France, Hélas, le Brésil, la Belgique, Olembeck, etc.
00:33:27 Oui, plein de pays, ça ne tient pas la route, ça va mener Lyon dans le mur total.
00:33:32 Et Jean-Michel Aulas, il a vendu à Textor, il a pris des dizaines de millions d'euros et il a le droit, mais après vous vous taisez.
00:33:38 Si vous savez, tout le monde le savait, qu'en vendant Lyon à Textor, il allait, j'allais dire, tuer Lyon, fragiliser Lyon.
00:33:45 Donc comme il l'a fait, il a pris l'argent, il se tait.
00:33:48 Gilles, déjà, c'est juste important sur la vente de l'Olympique Lyonnais, ils étaient trois décidés.
00:33:53 Et Jean-Michel Aulas était actionnaire minoritaire de son club et c'était Pathé et l'actionnaire chinois,
00:34:00 dont à chaque fois j'oublie le nom, qui voulaient vendre et il a dû se plier cette décision.
00:34:06 Oui, effectivement, c'est le départ de ces deux.
00:34:09 Le départ, le obligé, parce que lui ne voulait pas vendre.
00:34:11 On ne l'a pas entendu vociférer, je ne veux pas vendre, excusez-moi.
00:34:14 Après, Gilles, tu sais comment ça se passe un conseil d'administration,
00:34:17 quand tu n'as pas les pourcentages pour t'opposer à une décision,
00:34:19 quand tu as tes deux actionnaires principaux qui sont contre toi, tu es un peu bloqué pour la décision.
00:34:24 Bon, évidemment, le procès d'Edolas, on peut en penser ce qu'on veut, mais juste au témoin d'un doute,
00:34:29 si jamais, comme il l'avait prévu, John Textor avait payé Jean-Michel Aulas des 14 millions d'euros,
00:34:35 est-ce qu'on aurait été obligé de bloquer les comptes de l'Olympique de Nantes ?
00:34:38 Juste si John Textor avait juste fait ce qu'il avait dit.
00:34:41 Je pose la question.
00:34:42 Giovanni, tu as raison.
00:34:43 Est-ce qu'on en serait là ?
00:34:44 Il avait du retard dans le paiement, clairement.
00:34:47 Mais ça discutait et ça arrive qu'il puisse y avoir du retard sur ces sommes-là.
00:34:52 Et je pense quand même que Jean-Michel Aulas aurait pu avoir l'élégance d'attendre un petit peu.
00:34:56 Parce qu'il avait déjà pris beaucoup d'argent.
00:34:58 Oui.
00:34:59 En l'occurrence, il n'était pas à 15 millions d'euros près pour le coup.
00:35:02 Il pouvait attendre 2-3 mois, 4 mois et voir si l'argent arrivait.
00:35:06 Bien sûr.
00:35:07 Et si au bout de 3-4 mois, l'argent n'arrivait pas, alors oui, je lui aurais donné raison.
00:35:11 Là, franchement, il sait très bien qu'il fait du mal à son club en agissant ainsi.
00:35:17 Sachant aussi qu'il n'a quand même pas forcément beaucoup aidé John Textor et ses équipes
00:35:22 à s'installer dans le paysage du football français.
00:35:24 Au contraire même.
00:35:25 Voilà.
00:35:26 Il s'en défend, Jean-Michel Aulas, de faire du mal à son club.
00:35:30 Je vous propose d'ailleurs d'écouter sa réaction.
00:35:33 C'était il y a quelques jours chez nos confrères de la chaîne L'Equipe.
00:35:37 Il intervenait justement pour se défendre d'être le faux soyeur finalement de l'Olympique lyonnais.
00:35:43 La procédure au tribunal de commerce, c'était la seule qui m'était possible.
00:35:48 J'étais contraint de le faire pour aller chercher Eagle.
00:35:51 Donc ce n'est pas l'OL que je suis allé chercher, c'est Eagle.
00:35:53 Moi, l'OL, c'est mon club de cœur.
00:35:55 Je suis malade de voir ce qui arrive.
00:35:58 Alors, est-ce qu'il en est vraiment malade ?
00:36:00 Je vais me faire l'avocat du diable.
00:36:02 Est-ce que dans sa tête, Jean-Michel Aulas, il ne peut pas y avoir le scénario de se dire
00:36:07 "Ils vont exploser et finalement je vais récupérer la mise et je vais revenir comme le sauveur" ?
00:36:14 En tout cas, ce qui est sûr...
00:36:15 Vous pensez ça ?
00:36:17 En tout cas, je ne veux pas y croire.
00:36:20 En tout cas, ce qui est sûr, c'est que lui ne pouvait pas se résoudre à se dire que
00:36:22 quelqu'un pouvait faire du bon boulot à Lyon sans son aide.
00:36:26 Le vrai problème, c'est qu'il a été viré comme un malpropre.
00:36:28 Ça, il ne l'a jamais pardonné à Textor.
00:36:30 John Textor, à la base, quand le club est vendu, il a un contrat de 3 ans.
00:36:36 Et il doit encore pendant 3 ans diriger le club.
00:36:40 Je ne suis pas d'accord avec toi, Jérôme.
00:36:42 De quoi ?
00:36:43 Je me permets de te couper.
00:36:45 Si vous vous mettez aussi à la place de John Textor,
00:36:48 quand vous voyez l'un de vos employés...
00:36:51 J'allais y venir !
00:36:52 ...dénigré, et contesté le fait que ce ne soit pas le patron qui décide,
00:37:00 à un moment, ça n'a pas de sens.
00:37:01 J'allais y venir !
00:37:02 Jean-Michel Aulas, OK, il était toujours président de l'Olympique lyonnais,
00:37:04 il devait diriger le club, mais ce n'était plus son club.
00:37:07 Donc, à un moment, tu dois rendre des comptes, c'est normal.
00:37:10 Il voulait quoi ? Il voulait tout, en fait.
00:37:12 Il voulait l'argent, le beurre, l'argent du beurre et...
00:37:14 Oui, mais c'est pour ça, Seb, que je te dis que lui, il n'a pas pardonné cette mise à l'écart.
00:37:19 Et dans sa tête, il s'était dit, je vais pouvoir faire ce que je veux.
00:37:22 De toute façon, Textor, il va écouter tout ce que je dis, et ça ne s'est pas passé comme ça.
00:37:25 Et donc, son égo, qui est démesuré, qui est immense, lui, dans sa tête,
00:37:29 Jean-Michel Aulas, c'est Lyon, c'est lui qui l'a fait, et personne ne pourra faire autrement.
00:37:33 Bon, mais Gilles Verdez, Jean-Michel Aulas, c'est un patron, c'est l'essence même
00:37:37 de ce qu'est un entrepreneur, un chef d'entreprise.
00:37:40 Cet arrangement, le fait de rester comme président,
00:37:44 alors que le nouvel actionnaire était arrivé, il le savait dès le départ,
00:37:47 que ce n'était pas tenable.
00:37:49 - C'était mortifère, mais je pense qu'à un moment, il a été coincé,
00:37:52 parce qu'il n'allait pas dire, effectivement, s'il avait dit,
00:37:55 "Textor arrive, j'ai vendu, je m'en vais, Lyon, c'est plus moi",
00:37:58 à ce moment-là, on aurait dit, "mais vous ne l'aidez pas du tout",
00:38:01 ou on aurait pu lui imputer la responsabilité.
00:38:03 Là, il est quand même fin politique, chef d'entreprise, mais fin politique.
00:38:06 Il reste, après, effectivement, on le dégage, il n'y a plus de place de parking,
00:38:09 plus de loge, etc. Donc, il peut dire, "vous voyez, après moi, le déluge,
00:38:13 et moi, je n'exclus pas votre théorie du recours".
00:38:16 Le retour et puis le recours.
00:38:19 - Il faut de l'argent, Gilles.
00:38:20 - Finalement, Lyon, comme Plessy à Sochaux, mais des années avant.
00:38:23 - J'aime bien parce que Gilles me suit souvent,
00:38:25 pour que je les aide un peu fumeuse, comme ça.
00:38:27 - Il faut quand même beaucoup d'argent, là.
00:38:28 - Pourquoi faire ?
00:38:29 - Pour racheter, dans votre scénario.
00:38:31 - Sauf si Textor met Lyon à la ruine, ce que je crois.
00:38:34 Textor va mener Lyon à la ruine, du coup, sur les...
00:38:37 - Ça va prendre un peu de temps, quand même.
00:38:38 - Avec Textor, ça peut aller très vite, rassurez-vous.
00:38:40 - Parce qu'il y a quand même le groupe de Mastadium,
00:38:42 voilà, il y a des actifs dans ce club.
00:38:45 - Et dans les soutiens de Textor, il y en a quand même 2-3 aux Etats-Unis
00:38:48 qui ont un peu de sous, quand même.
00:38:50 - Ils sont où, leurs sous ?
00:38:52 Attendez, il y a Molenbeek dans des circuits financiers opaques.
00:38:55 - Moi, je veux bien qu'on discrédite constamment John Textor.
00:38:59 - Il discrédite lui-même.
00:39:01 - Il est quand même associé à 2-3 personnes qui ont beaucoup d'argent,
00:39:04 qui détiennent, par exemple, une grosse franchise NBA,
00:39:07 des Milwaukee Bucks, et croyez-moi que d'avoir une franchise NBA,
00:39:09 ça coûte des sous, donc il y a peut-être pas...
00:39:12 Mais il y a de l'argent, donc voilà.
00:39:14 - La théorie de Gilles, quand il nous dit pourquoi il reste,
00:39:17 ça prouve bien par A+B,
00:39:19 si il vend l'OL et qu'il tourne la page, personne ne lui en veut,
00:39:22 c'est lui qui voulait rester dans la lumière,
00:39:24 c'est lui qui voulait rester encore aux commandes,
00:39:26 c'est lui qui voulait continuer à dire,
00:39:28 et d'ailleurs il l'a fait, Seb l'a rappelé,
00:39:30 l'OL c'est moi ! - Il n'a pas su quitter la scène.
00:39:32 - Mais non ! La réalité, c'est que ce deal, il est rocambolesque,
00:39:34 à partir du moment où il vend, la page OLAS, elle doit être tournée,
00:39:37 et c'est Textor qui doit dès le premier jour, prendre les décisions tout seul.
00:39:41 - Dans ce contexte, il y a un contexte sportif,
00:39:44 qui est lui aussi dramatique,
00:39:46 avec un début de saison qui part dans tous les sens,
00:39:49 et on a un Laurent Blanc,
00:39:51 qui se retrouve piégé de toutes parts,
00:39:54 et qui a de plus en plus d'ennemis,
00:39:57 que ce soit au sein de la direction, de l'actionnariat, et du vestiaire.
00:40:01 Est-ce qu'il peut décemment rester, Laurent Blanc ?
00:40:03 Ou est-ce qu'il est condamné à votre avis ?
00:40:05 - Non, il ne peut pas rester, alors après en football,
00:40:07 s'il gagne 8 matchs de suite, d'accord,
00:40:09 dès le début, on ne l'a pas viré, parce que Textor ne savait pas qui mettre,
00:40:12 mais quand il aura la personne qu'il veut, il la mettra.
00:40:15 - Bruno Lage. - Voilà.
00:40:16 Donc je pense que Blanc sait très bien que ses jours sont comptés,
00:40:19 d'où ses déclarations, donc c'est impossible à tenir.
00:40:22 Pour Laurent Blanc, on l'aime ou on ne l'aime pas,
00:40:25 mais ce qu'on lui fait là, c'est immonde.
00:40:26 - Et Lyon qui reçoit le Paris Saint-Germain demain soir,
00:40:29 on espère que ce ne soit pas tout simplement le dernier match de Laurent Blanc,
00:40:32 parce qu'on sait qu'il y a une trêve internationale derrière,
00:40:34 - Non mais il a des chances de rester malgré tout.
00:40:36 - Et que ça peut arriver des fois que ce soit très rapide,
00:40:38 en début de saison, la première.
00:40:39 - La tendance est plutôt à ce qu'il reste, même s'il y a une défaite.
00:40:41 Après, si vous perdez 8-0, évidemment,
00:40:44 il peut y avoir des contextes qui modifient les décisions.
00:40:48 - La pause et on parle du Racing Club de Lens, messieurs.
00:40:51 Est-ce que Lens peut passer son groupe en Ligue des Champions ?
00:40:54 Est-ce que vous voyez Lens au printemps européen ?
00:40:56 A tout de suite.
00:40:58 Philippe Sengfourche, on refait le match sur RTL.
00:41:01 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:41:09 Présenté par Philippe Sengfourche.
00:41:11 - On refait le match jusqu'à 20h30 avec autour de la table ce soir,
00:41:18 Sébastien Tarragot, Gilles Verdez et Giovanni Castaldi.
00:41:22 Alors, il n'y a pas que le PSG en Ligue des Champions,
00:41:24 il n'y a pas Marseille, ça c'est sûr,
00:41:26 mais il y a Lens.
00:41:27 Il y a le Racing Club de Lens qui a donc tiré
00:41:31 Séville, Arsenal et le PSV Eindhoven.
00:41:35 Sachant que Lens était dans le chapeau 4,
00:41:37 c'est-à-dire parmi les équipes les plus faibles,
00:41:39 et qui était donc exposé à un tirage où il pouvait y avoir,
00:41:42 on pouvait prendre Manchester City, plus le Real Madrid,
00:41:46 ça pouvait être plus terrible que ça.
00:41:48 Est-ce que vous pensez, au vu de ce tirage,
00:41:52 que cette équipe a un avenir européen,
00:41:56 ou est-ce que ça va déjà être la découverte,
00:41:58 la redécouverte d'une ambiance, d'une compétition,
00:42:00 un petit peu comme l'expliquait Arnaud Pouille,
00:42:03 le directeur général du Racing Club de Lens,
00:42:06 que je vous propose d'écouter après le tirage.
00:42:09 A votre micro, tiens, Giovanni Castaldi,
00:42:11 et à celui de Michael Lefebvre pour RTL.
00:42:13 - Comme en championnat, c'est le plaisir par le jeu.
00:42:16 On va commencer par essayer de bien jouer,
00:42:18 et puis après on verra ce que ça nous mène.
00:42:20 Un petit clin d'œil pour l'histoire, pour Arsenal,
00:42:22 et puis deux nouvelles équipes à découvrir pour notre public.
00:42:26 C'est top !
00:42:27 - Voilà, c'est frais, ça fait du bien,
00:42:30 mais on n'a pas l'impression qu'ils y vont le couteau entre les dents.
00:42:33 Je vous vois sourire, Gilles Verdez.
00:42:35 - Oui, ça me fait de la peine pour Lens,
00:42:37 parce qu'effectivement le groupe est faible.
00:42:39 Je pense qu'Arsenal s'en fout de la Ligue des Champions,
00:42:41 ils volent le titre.
00:42:42 Seville, c'est plutôt une équipe de Ligue Europa.
00:42:44 Et puis PSG, Eindhoven...
00:42:46 - Une équipe de Ligue Europa qui la gagne.
00:42:47 - Oui, c'est ça, ils la gagnent.
00:42:48 Donc c'est plutôt une équipe de Ligue Europa.
00:42:50 - Parce que souvent on dit que c'est une équipe de Ligue Europa,
00:42:51 ou c'est une équipe qui participe à Ligue Europa.
00:42:53 Ils la gagnent quasiment à chaque fois qu'ils la jouent.
00:42:55 - Il n'y avait aucun mépris dans Monton, ni de condescendance.
00:42:57 Donc je pense que Lens aurait eu sa chance avec Secofo-Fanass,
00:43:00 en lui ça va être dur.
00:43:01 Pour moi il faut batailler pour la troisième place.
00:43:03 Mais j'espère, j'adore Lens,
00:43:04 et j'espère être démenti bien sûr par les résultats.
00:43:07 - Bon, il me l'enterre un petit peu quand même le parcours entre...
00:43:09 - Non mais Lens, Gilles Verdez, Giovanni ?
00:43:11 - Je n'y crois pas pour le Racing Club de Lens,
00:43:14 mais je ne suis pas d'accord avec les arguments de Gilles.
00:43:17 Moi je suis un peu inquiet pour le Racing Club de Lens,
00:43:21 parce que je trouve que l'an passé,
00:43:23 ils avaient su un peu modifier leur identité,
00:43:25 c'était la meilleure défense du championnat,
00:43:26 je les trouvais très solides.
00:43:28 Le début de saison, je trouve qu'ils ouvrent trop.
00:43:31 Peut-être que l'arrivée d'Eliwayi avec plus de profondeur
00:43:33 va leur permettre de varier un peu leur jeu,
00:43:35 et d'être parfois un peu moins haut.
00:43:37 Ils mettront de la folie, ça sera des matchs intéressants,
00:43:40 mais je n'y crois pas.
00:43:41 Pour moi, il y a quatre mondes d'écart entre Arsenal
00:43:43 et le Racing Club de Lens.
00:43:45 Je veux dire, Arsenal l'an dernier,
00:43:46 ils font le match avec la meilleure équipe du monde,
00:43:48 Manchester City quand même.
00:43:49 - Oui, mais la Ligue des Champions, ce n'est pas leur truc.
00:43:51 - Ce n'est pas leur truc, mais ils veulent le titre en l'endettement.
00:43:53 - Ils ont claqué 250 millions de livres,
00:43:56 ce n'est pas juste pour jouer une fois par semaine en première ligue.
00:43:59 Je veux dire, la Coupe d'Europe, ça compte,
00:44:00 Mikel Arteta est ambitieux.
00:44:02 Le PSV, à chaque fois on se moque.
00:44:04 - J'allais dire, personne ne m'a cité le PSV,
00:44:06 moi j'ai regardé leur match contre les Glasgow Rangers,
00:44:08 sous le barrage,
00:44:09 je n'ai pas vu une équipe française qui joue avec cette intensité-là
00:44:12 depuis le début de la saison.
00:44:14 - Depuis l'an passé, si je ne dis pas de bêtises,
00:44:15 Monaco qui devait être en face de poule de Ligue des Champions,
00:44:18 ils se font battre par le PSV.
00:44:21 Ils ont perdu Sangare, ils ne l'ont pas remplacé,
00:44:23 on va voir, mais ça reste quand même une équipe
00:44:25 qui joue de manière très fréquente en Coupe d'Europe
00:44:27 et qui est plutôt performante.
00:44:29 - Il est très discret Sébastien Tarragot pour l'instant sur ce dossier.
00:44:31 - Je respecte.
00:44:32 - Ce qui n'est pas toujours le cas,
00:44:34 on peut le souligner, le rappeler.
00:44:36 - On m'a demandé de dynamiser un petit peu cette émission.
00:44:39 - Ça commence quand ?
00:44:41 - Dynamiser ou dynamiser ?
00:44:44 - Les deux !
00:44:46 - Moi j'y crois, j'y crois déjà par principe,
00:44:49 mais j'y crois aussi parce que fondamentalement,
00:44:52 je pense qu'il se passe parfois des choses dans des stades
00:44:56 qui ne relèvent pas de la logique.
00:45:00 Et à Bollard, je pense que ça fait partie de ces enceintes en Europe
00:45:05 où il peut se passer des choses hors du commun.
00:45:08 Je pense que Lens va souffrir cette saison,
00:45:10 effectivement je suis d'accord avec ce qui a été dit,
00:45:13 ça peut être compliqué,
00:45:15 mais en Ligue des Champions, je les vois survolter.
00:45:18 - C'est-à-dire qu'ils retrouveraient la fraîcheur qu'ils avaient en Championnat la saison passée.
00:45:21 Parce que là ce qu'expliquait Giovanni, c'est un petit peu classique,
00:45:24 c'est-à-dire que maintenant il y a un statut,
00:45:26 ils ont été deuxième, ils ont eu l'été pour le digérer,
00:45:28 et ils ont tendance à jouer un peu plus haut,
00:45:30 à se voir peut-être un petit peu plus beau qu'ils ne sont désormais.
00:45:33 - Je ne sais pas si c'est cela, mais en tout cas c'est naturel,
00:45:35 les adversaires sont différents également vis-à-vis de vous,
00:45:39 c'est difficile, et puis ça dure,
00:45:41 alors ça a duré 38 journées, maintenant ce sera 34,
00:45:45 c'est long, c'est dur.
00:45:46 Là, à la Ligue des Champions, je ne dis pas que ce sera simple,
00:45:49 bien entendu qu'ils ne sont pas favoris,
00:45:51 ni pour être premier, ni pour être deuxième,
00:45:53 mais je pense que ce n'est pas impossible.
00:45:55 - Ça va démarrer à Séville, premier match,
00:45:58 par exemple, ça aurait été mieux d'attaquer tout de suite à Bollard.
00:46:02 - Mais Séville est en crise, absolument.
00:46:04 - Absolument, c'est le moment où on les joue effectivement.
00:46:06 - Mais c'est mieux, alors évidemment,
00:46:08 ils ont gagné la Ligue Europa,
00:46:09 ils étaient déjà en crise la saison passée,
00:46:11 mais il y a des gros problèmes financiers,
00:46:13 il y a des gros problèmes de politique sportive,
00:46:15 ce n'est pas un club qui va bien.
00:46:17 Il y a une culture européenne en revanche, évidemment.
00:46:20 Donc là encore, Lance ne va pas être favori,
00:46:23 mais ce n'est pas impossible.
00:46:25 - Gilles Verdaes.
00:46:27 - Pour revenir sur ce que vous disiez sur le PSV, c'est drôle,
00:46:29 c'est là où on voit, c'est marrant, le jeu des entraîneurs,
00:46:31 Peter Bosz qui était à Lyon, un peu nul,
00:46:33 - Absolument nul, absolument nul.
00:46:35 - Mais c'est vrai, c'est rigolo.
00:46:37 Et ce qu'il fait au PSV, c'est vrai qu'il y a un projet de jeu,
00:46:39 une construction, alors les Rangers, ok, ils sont fragiles,
00:46:41 mais c'est vrai qu'on a l'impression
00:46:43 qu'on regarde maintenant du côté du PSV
00:46:45 avec un projet footballistique intéressant.
00:46:47 - Mais c'est surtout, je suis d'accord,
00:46:49 je me souviens au moment où il était sur la fin,
00:46:51 Peter Bosz, on entendait des bruits de vestiaire,
00:46:53 enfin un truc assez classique de joueurs,
00:46:55 disant "les séances d'entraînement,
00:46:57 ça ne passe rien, il n'y a pas d'intensité,
00:46:59 c'est très répétitif".
00:47:01 Et puis là, on voit cette équipe du PSV,
00:47:03 il y a une intensité de dingue,
00:47:05 ça déborde dans tous les sens, il y a des dédoublements,
00:47:07 on se dit "mais ce n'est pas le même".
00:47:09 - Mais c'est juste qu'il est tombé dans un club
00:47:11 terrible où, franchement, entraîner Lyon,
00:47:13 surtout avec le vestiaire à cette époque-là,
00:47:15 qui était compliqué.
00:47:17 - On aime ou on n'aime pas Rudi Garcia,
00:47:19 il a des défauts.
00:47:21 Mais aujourd'hui, il est à Naples.
00:47:23 Il y a quand même Naples, champion d'Italie,
00:47:25 qui est allé le chercher.
00:47:27 A Lyon, on nous expliquait que c'était un pinpin.
00:47:29 - Et qu'il était nul.
00:47:31 - Donc à un moment, peut-être que c'est Lyon le problème.
00:47:33 - Mais Seb, tu peux en tirer le conditionnel.
00:47:35 La réalité, c'est que Lyon a marché
00:47:37 sur la tête pendant des années,
00:47:39 que les joueurs avaient un pouvoir immense
00:47:41 dans ce club-là
00:47:43 et dans ce vestiaire-là,
00:47:45 et que vous pouvez faire tout ce que vous voulez,
00:47:47 mais vous ne pouvez pas.
00:47:49 Pour jouer le jeu de Peter Bosch,
00:47:51 il faut bouger un peu.
00:47:53 Et à Lyon, les entraîneurs sont passés,
00:47:55 des bons entraîneurs,
00:47:57 et les résultats ont toujours été décevants.
00:47:59 - J'aimais bien la personnalité de Bosch.
00:48:01 - Il était intéressant, intelligent dans le discours.
00:48:03 - Oui, absolument.
00:48:05 - Revenons sur l'anse francaise.
00:48:07 C'est aussi le moment où on va voir
00:48:09 s'il a les épaules, le sature.
00:48:11 Il a été, justement,
00:48:13 félicité pour tout ce qu'il a fait
00:48:15 la saison passée,
00:48:17 mais là, il faut qu'il démarre son championnat
00:48:19 et pied au plancher la Ligue des champions.
00:48:21 - Paradoxalement, je pense que sur la Ligue des champions,
00:48:23 ce ne sera que du bonus.
00:48:25 Et dans ce que nous dit Arnaud Pouille sur l'identité,
00:48:27 là, je rejoins Seb,
00:48:29 ils iront comme ça avec leurs armes,
00:48:31 ils ne changeront pas de manière.
00:48:33 Moi, où j'attends plus Franck Hesse,
00:48:35 c'est d'essayer, et pour moi le défi, il est là,
00:48:37 de stabiliser l'anse
00:48:39 dans les places européennes en Ligue 1.
00:48:41 Je l'attends là-dessus.
00:48:43 - Je suis en dehors 4ème de cette phase de poule
00:48:45 de Ligue des champions, je ne vais pas en vouloir à Franck Hesse,
00:48:47 je ne vais pas en vouloir au Racing Club de Lens.
00:48:49 - On rappelle quand même qu'ils ont augmenté
00:48:51 leur budget, logiquement, à l'intersaison,
00:48:53 mais que je n'ai plus le classement en tête.
00:48:55 Mais enfin, ils ne sont pas dans les 5-6 premiers
00:48:57 du classement.
00:48:59 Ils doivent encore être 7ème ou 8ème.
00:49:01 - Oui, mais après, c'est un club
00:49:03 qui a des moyens, et quand ils doivent sortir,
00:49:05 ils peuvent sortir. - Ils sont quand même achetés au Haï.
00:49:07 - 35 millions d'euros. - Plutôt que de sortir,
00:49:09 ils auraient mieux fait de garder ce qu'ils avaient quand même.
00:49:11 - Vous restez avec nous, la pause,
00:49:13 le flash de 20h, et on se retrouve
00:49:15 ensuite pour les débats flash,
00:49:17 et on accueillera Karine Galli
00:49:19 pour terminer l'émission avec nous, à tout de suite.
00:49:21 - On refait le match
00:49:23 avec
00:49:25 Philippe Sanfou.
00:49:27 - Il est 20h.
00:49:29 Avant le retour du foot et d'on refait le match,
00:49:35 les informations avec vous, Antoine Cavallerou.
00:49:37 Bonsoir. - Bonsoir à tous.
00:49:39 C'est le plus grand vide-grenier d'Europe,
00:49:41 la braderie de Lille, c'est ce week-end.
00:49:43 2,5 millions de personnes attendues,
00:49:45 80 kilomètres d'étal,
00:49:47 8000 exposants, dont Marie-Christine,
00:49:49 brocanteuse amateur.
00:49:51 - Je viens de vendre un très beau paravent.
00:49:53 J'ai vendu déjà un petit repose-pied
00:49:55 d'époque Napoléon III.
00:49:57 J'ai une très belle banquette d'époque Louis XVI.
00:49:59 J'ai des cadres, j'ai des natures mortes.
00:50:01 Je suis un peu collectionneuse
00:50:03 sur les bords, et du coup, je dois me séparer
00:50:05 des choses parce que mes enfants
00:50:07 n'en veulent pas. C'est la mort dans l'âme que je vends
00:50:09 toutes ces belles choses. - Des superbes objets qu'ils trouvent preneurs
00:50:11 à l'international, là, j'ai vu. - Ah oui, j'ai des gens
00:50:13 qui viennent d'acheter trois choses en même temps
00:50:15 pour Hong Kong. Je vais avoir des choses
00:50:17 qui vont être là-bas en Asie.
00:50:19 L'objectif du week-end, c'est battre mon record de l'an dernier.
00:50:21 J'avais vendu pour 1000 euros. Donc là,
00:50:23 j'essaye de dépasser. - Une bradeuse,
00:50:25 comme on dit, interrogée par Antoine Decarne
00:50:27 à Lille pour RTL.
00:50:29 Une femme tuée sous les coups de son conjoint
00:50:31 ou de son ex-conjoint tous les trois jours.
00:50:33 Le chiffre dévoilé ce samedi par le ministère de l'Intérieur.
00:50:35 118 féminicides recensés en 2022.
00:50:39 Un chiffre en légère baisse par rapport
00:50:41 à l'année précédente.
00:50:43 La politique et deux rendez-vous
00:50:45 à ne pas manquer demain sur RTL.
00:50:47 Elisabeth Born, invitée exceptionnelle de Focus
00:50:49 dimanche. Rentrée scolaire, inflation,
00:50:51 insécurité. La première ministre sera
00:50:53 au micro de Mohamed Bouafsi. Ce sera de 13h
00:50:55 à 14h. Des extraits en avant-première
00:50:57 dans RTL matin avec Stéphane Carpentier.
00:50:59 Et puis l'autre rendez-vous de midi
00:51:01 à 13h. Le coordinateur de la France
00:51:03 Insoumise, Manuel Bompard, sera
00:51:05 l'invité du premier grand jury RTL Le Figaro
00:51:07 M6 de la saison. L'émission à suivre
00:51:09 sur RTL et sur la chaîne
00:51:11 Paris Première. Le football,
00:51:13 la suite de la quatrième journée de
00:51:15 Ligue 1 0-0 entre Brest
00:51:17 et Rennes. Et puis à 21h,
00:51:19 le choc Monaco-Lens.
00:51:21 Le match à suivre en intégralité dans RTL
00:51:23 Foot à partir de 20h30.
00:51:25 Un accueil de rockstar. Le 15 de France
00:51:27 s'est installé cet après-midi dans son camp de base
00:51:29 à Ruimal-Maison. Nous sommes à moins d'une
00:51:31 semaine du match d'ouverture du Mondial de Rugby.
00:51:33 Vendredi prochain contre les All Blacks.
00:51:35 Les Bleus se sont offert un bain de foule des
00:51:37 supporters conquis au micro
00:51:39 de Baptiste Durrieux.
00:51:41 - On voit les joueurs arriver. C'est top.
00:51:43 Ça fait plaisir, ils ont le sourire.
00:51:45 Pour les joueurs, ça doit être très important et même pour nous.
00:51:47 - Beaucoup d'émotions. Il y a tous les joueurs qui passent
00:51:49 avec le staff et l'entourage. Ils ont l'air à fond.
00:51:51 Ils communiquent avec les supporters. C'est génial.
00:51:53 - Super moment. Ça donne les poils.
00:51:55 C'est super de voir tous les joueurs arriver.
00:51:57 - Beaucoup d'émotions. Ça fait un peu bizarre de les voir en vrai.
00:51:59 C'est impressionnant.
00:52:01 - Pendant que les Bleus se préparent, on joue la
00:52:03 troisième journée de Top 14. Entre autres,
00:52:05 la victoire de Toulouse, 27-21
00:52:07 à Ollonnais. Le stade français qui bat
00:52:09 24-9 Montpellier. Ce soir, clairement,
00:52:11 on reçoit la Rochelle. C'est à 21h05.
00:52:13 Et puis enfin, Formule 1. Ferrari décroche
00:52:15 la pôle position à la maison. C'est Carlo
00:52:17 de Sainz qui partira en pôle demain
00:52:19 sur le Grand Prix d'Italie, juste
00:52:21 devant Max Verstappen.
00:52:23 Enfin, la météo de demain. Du brouillard le matin
00:52:25 le long des côtes de la Manche et du Sud-Ouest.
00:52:27 L'après-midi, du soleil pour tout le monde.
00:52:29 Et des températures qui grimpent
00:52:31 sérieusement. 24° à Saint-Brieuc,
00:52:33 27° à Lille, 30° à Paris,
00:52:35 33° à Nîmes, 35°
00:52:37 à Cahors.
00:52:39 - Merci beaucoup Antoine Camillerou. 20h03
00:52:41 sur RTL. Vous restez avec nous
00:52:43 parce qu'on continue le football. C'est jusqu'à 23h.
00:52:45 Eric Silvestro, il va nous faire
00:52:47 un petit coucou, mais on va le retrouver à 20h30
00:52:49 pour RTL Foot. Et puis Karine Galli,
00:52:51 il va nous rejoindre pour les débats flash.
00:52:53 Et la fin d'On refait le match. A tout de suite.
00:52:55 - RTL
00:52:57 - On refait le match.
00:52:59 - Philippe Sengfourge.
00:53:03 - On refait le match jusqu'à
00:53:05 20h30 sur RTL.
00:53:07 - On refait le match.
00:53:09 - On refait le match.
00:53:11 - On refait le match. Effectivement,
00:53:13 jusqu'à 20h30. Vous l'avez vécu
00:53:15 tout au long de cette soirée. Nouvelle
00:53:17 saison, nouvel horaire. On a débuté à
00:53:19 19h et donc on va jusqu'à
00:53:21 20h30. Ça veut dire qu'on pique
00:53:23 un petit peu la place de l'ami
00:53:25 Eric Silvestro. Mais bon, c'est du foot.
00:53:27 C'est jusqu'à 23h. C'est une grande famille.
00:53:29 - Vous êtes la crème de la crème. Salut les amis.
00:53:31 - On est ravis. - Les moins ils bossent, plus il est content.
00:53:33 - On fait un déchauffement
00:53:35 plus court. Vous savez, on vieillit. Du coup,
00:53:37 on a moins d'intensité, moins d'endurance.
00:53:39 On se concentre
00:53:41 sur 21h sur le foot. - Grosse affiche ce soir.
00:53:43 - Monaco lance. - Avec un club qui vous est cher.
00:53:45 - Tout à fait. Qui a plutôt bien démarré la saison.
00:53:47 Ce qui n'est pas le cas des lance-fois. Il va falloir qu'il se réveille.
00:53:49 - Je le brosse un petit peu dans le sens du poil
00:53:51 parce que ce que je vais lui apprendre maintenant, c'est que non seulement
00:53:53 on lui a piqué sa demi-heure, mais aussi on lui pique
00:53:55 Karine Galli.
00:53:57 Car Karine Galli, que vous allez retrouver
00:53:59 à 20h30, tout à l'heure, jusqu'à 23h,
00:54:01 nous rejoint en studio.
00:54:03 Bonsoir Karine. - Bonsoir
00:54:05 Philippe. Bonsoir à tous. Mais Eric,
00:54:07 je le retrouve dans une demi-heure et je serai déchaînée
00:54:09 comme d'habitude. - Ne la fatiguez pas trop.
00:54:11 - C'est pas le genre.
00:54:13 - Il est quand même bien plus bienveillant
00:54:15 qu'à mon époque, Eric Sylvestreau. Vous auriez
00:54:17 plus eu et abusé de moi. - Ah mais vous êtes là,
00:54:19 Giovanni Castaldi, je n'avais pas remarqué que vous étiez là.
00:54:21 - Ils sont toujours là, évidemment. J.V. Verdez,
00:54:23 Giovanni Castaldi et Sébastien Tarrago.
00:54:25 Merci beaucoup. - On vous écoute.
00:54:27 - Eric, on se retrouve à 20h30
00:54:29 donc pour la grande affiche de la soirée
00:54:31 coup d'envoi 21h, entre
00:54:33 Monaco et Lens. Donc Karine Galli, on est ravis
00:54:35 parce que tout au long de la saison, vous allez
00:54:37 nous retrouver pour les débats flash.
00:54:39 C'est la nouveauté de la saison. Les débats flash,
00:54:41 c'est simple, c'est une question,
00:54:43 la réponse argumentée
00:54:45 d'un chroniqueur ou donc, en l'occurrence,
00:54:47 d'une chroniqueuse. Et puis ensuite, on passe
00:54:49 au vote. Est-ce que oui ou non, vous avez été
00:54:51 convaincu par l'argumentaire
00:54:53 de vos petits amis ?
00:54:55 - Je suis ravie, Philippe, mais il faut quand même que je vous dise
00:54:57 une chose. C'est la première, je ne fais pas
00:54:59 d'esclande, mais la prochaine fois, je veux que ma place
00:55:01 me soit réservée. J'ai des habitudes de petite vieille, moi.
00:55:03 Et je veux être à votre droite, voilà.
00:55:05 Et là, je me retrouve à une place qui n'est
00:55:07 pas du tout ma place. C'est comme les joueurs, quand vous voulez
00:55:09 être emballé à droite, à gauche... - C'est ce que j'allais dire un peu.
00:55:11 - J'ai l'impression d'être dans un vestiaire de club, parce que...
00:55:13 - Oui, oui ! - Il y a des petites habitudes.
00:55:15 - Si on a un poste, c'est bien parce qu'on est meilleur
00:55:17 à un certain endroit. Quand on nous balance n'importe où,
00:55:19 là, j'ai l'impression que je suis arrière-gauche. Je me sens
00:55:21 pas bien. - Alors, ce qu'on va faire, c'est que pour corriger tout ça,
00:55:23 Karine, on va débuter le premier
00:55:25 débat flash avec celui de...
00:55:27 - Faites attention, on ne va pas finir sur le banc.
00:55:29 - Le premier débat flash.
00:55:31 On va parler de Monaco, justement,
00:55:33 puisque c'est l'affiche de la soirée. Monaco qui
00:55:35 a 7 points, donc, au début de la
00:55:37 soirée, et qui peut largement s'emparer
00:55:39 de la tête de la Ligue 1, ce soir
00:55:41 face à Lens. Est-ce que
00:55:43 Monaco est le
00:55:45 vrai rival numéro 1 du PSG
00:55:47 en championnat cette saison, Karine ?
00:55:49 - Alors, évidemment, j'ai envie de vous dire que c'est un petit peu
00:55:51 tôt, parce qu'il y a eu 3 journées, mais en tout cas, ils en ont
00:55:53 la tête, parce qu'on le sait, Monaco
00:55:55 déjà ne joue pas de Coupe d'Europe, donc c'est un avantage
00:55:57 certain par rapport aux autres équipes. Et puis, ce qu'on a
00:55:59 vu depuis 3 journées, c'est peu,
00:56:01 mais c'est quand même déjà très cohérent. On a
00:56:03 vu une équipe qui produisait du jeu.
00:56:05 On voit évidemment que
00:56:07 Minamino est considéré
00:56:09 comme une recrue, parce que l'an dernier, c'était
00:56:11 un cousin,
00:56:13 un fantôme de Minamino, mais en tout cas,
00:56:15 c'était pas du tout le même joueur que l'on voit
00:56:17 depuis 3 matchs. Il avait évidemment
00:56:19 cette chance
00:56:21 de retrouver un entraîneur qu'il connaissait, et
00:56:23 ça fonctionne très bien. Et
00:56:25 quand on regarde l'effectif de Monaco,
00:56:27 des joueurs comme Benyder, comme
00:56:29 Golovin ou comme Minamino, il n'y a pas beaucoup
00:56:31 d'effectifs en France qui peuvent se targuer
00:56:33 d'avoir 3 joueurs offensifs de cette qualité.
00:56:35 J'ai quelques interrogations
00:56:37 derrière, comme toujours. Le milieu de terrain, on le connaît.
00:56:39 Quand évidemment Fofana
00:56:41 aura retrouvé son niveau, ça sera mieux,
00:56:43 mais quand même Fofana Camara, ça...
00:56:45 - Ça fait 8 mois qu'il l'a, plus son niveau. - Voilà, mais on peut se dire qu'un jour,
00:56:47 il va peut-être digérer la Coupe du Monde. Il y a des
00:56:49 digestions qui sont plus ou moins longues. La sienne est quand même
00:56:51 plutôt très longue. Après, il faut
00:56:53 voir derrière, parce qu'il y a des
00:56:55 incertitudes, il y a des nouveaux joueurs en défense,
00:56:57 et puis le gardien. Parce que c'est vrai que
00:56:59 Nugle nous a hantés pendant 2 ans, surtout
00:57:01 Eric Silvestro, mais pour l'instant, le gardien suisse,
00:57:03 on ne sait pas trop. Parce qu'on
00:57:05 ne peut pas dire qu'il ait fait de très beaux arrêts,
00:57:07 on peut dire qu'il a quand même encaissé pas mal de buts,
00:57:09 mais je trouve que cette équipe, en tout cas, nous
00:57:11 propose déjà du beau football,
00:57:13 et ce soir, je les vois favoris face au lance-feu.
00:57:15 - Bon, elle y croit, Karine. On va faire simple.
00:57:17 Dans un premier temps, vous allez me dire convaincu ou pas convaincu.
00:57:19 Je fais un tour de table, et ensuite on argumente. Sébastien Tarrago.
00:57:21 - Pas convaincu.
00:57:23 - Pas convaincu. Gilles Vardaise.
00:57:25 - Pas convaincu. - Pas convaincu.
00:57:27 - Giovanni Castaldi.
00:57:29 - Je suis embêté, je n'ai pas envie de laisser Karine toute seule,
00:57:31 mais je ne suis quand même pas convaincu.
00:57:33 - Ah, bon, alors là, Karine,
00:57:35 pour avoir une première,
00:57:37 on ne peut pas dire que ce soit un plébiscite.
00:57:39 - Je pense qu'ils sont convaincus, mais qu'ils ne veulent pas
00:57:41 se l'avouer. Voilà, c'est ça le souci.
00:57:43 Et à la 38e, enfin la 34e,
00:57:45 parce qu'on n'est plus que 18,
00:57:47 ils viendront me dire "Karine, tu as vu tout Viau
00:57:49 avant la 4e journée". - Bon, alors,
00:57:51 c'est un peu toujours la même chose avec Monaco.
00:57:53 Je pense que Monaco est aussi un petit peu victime
00:57:55 du côté Le Rocher,
00:57:57 le Club Princier,
00:57:59 OK, il y a un petit peu plus d'argent
00:58:01 qu'ailleurs, mais c'est la Belleville là-bas,
00:58:03 c'est la Côte d'Azur, et puis ça passera pas
00:58:05 finalement au moment
00:58:07 du sprint final, ça ira pas au bout.
00:58:09 Est-ce que c'est mon sentiment ?
00:58:11 Est-ce que c'est le vôtre ?
00:58:13 Vous pouvez m'argumenter ça plus footballistiquement
00:58:15 ou ça joue un petit peu, ça ?
00:58:17 - Non, mais moi je trouve qu'il y a encore
00:58:19 en fait, il y a trop d'incertitudes.
00:58:21 C'est des débuts prometteurs, c'est intéressant,
00:58:23 mais il y a
00:58:25 beaucoup trop de scies.
00:58:27 Il y a une affaire qui est en cours quand même sur Wissam Ben Yedder,
00:58:29 donc ça pourra avoir aussi un impact sur la
00:58:31 saison de l'AS Monaco.
00:58:33 Follarin Balogoun, qu'ils ont payé une fortune,
00:58:35 c'est une saison
00:58:37 au très haut niveau avec le Stade de Reims.
00:58:39 Moi je sais pas si
00:58:41 il va confirmer, j'en ai aucune
00:58:43 certitude. - Vous êtes formidable, parce que vous me dites
00:58:45 "c'est une seule saison", mais
00:58:47 généralement ce type de joueurs, ils partent de Ligue 1.
00:58:49 Donc déjà, vous pourrez être content quand même, que ce soit là.
00:58:51 - Je vous repose la question, s'il était
00:58:53 si fort que ça, Mikel Arteta,
00:58:55 qu'il avait sous la main, il a pas de doubleur à Gabriel
00:58:57 Ressus, il joue avec
00:58:59 Eddien Ketia, qui le pauvre n'a pas du tout le niveau
00:59:01 pour Arsenal, pourquoi il ne l'a pas gardé ?
00:59:03 - C'est peut-être une question de complémentarité
00:59:05 plus que de show.
00:59:07 - Je pense qu'Arteta
00:59:09 connaît un peu le
00:59:11 ballon, et que je pense qu'il y a encore des doutes sur
00:59:13 Balogoun. Et après, il y a plein de
00:59:15 promesses. Salissou, il doit
00:59:17 se relancer défensivement, je sais pas
00:59:19 dans quel état sera Maripan. Singo,
00:59:21 ils le font jouer dans l'axe, dans une défense à droit,
00:59:23 il jouait piston droit au Torino.
00:59:25 Si on parle même sur la structure de l'effectif,
00:59:27 il y a encore beaucoup de joueurs qui doivent
00:59:29 confirmer être performants.
00:59:31 Golovkin, c'est un intermittent du spectacle.
00:59:33 - Ça fait quand même de longs mois qu'il est bon, Golovkin.
00:59:35 Et Benyamino, il est peut-être dans une
00:59:37 histoire sordide. En attendant, il a juste marqué
00:59:39 4 buts en 3 matches, donc ça a pas l'air de le perturber
00:59:41 plus que ça. - Oui, mais ça va dépendre de ce qui va se passer.
00:59:43 - Après, il veut aussi être encarréché.
00:59:45 - Vous êtes au courant que,
00:59:47 notamment en France, une affaire judiciaire,
00:59:49 elle dure, elle dure, elle dure, elle dure.
00:59:51 A priori, Benyamino, il est apte à jouer,
00:59:53 et mentalement, ça a l'air d'aller plutôt bien.
00:59:55 - Il faut quand même garder les pincettes dans ce dossier,
00:59:57 parce que ça peut être évolutif aussi,
00:59:59 et on peut pas miser à 100%
01:00:01 sur une présence de Benyamino tout au long
01:00:03 de la saison. - Il a été mis en examen,
01:00:05 rappelons-le, pour viol.
01:00:07 - Tout à fait.
01:00:09 - Pas une mince affaire. - Ce qui veut dire qu'on est sur
01:00:11 une enquête lourde, et que,
01:00:13 avec des éléments suffisamment
01:00:15 importants, probants, pour qu'il y ait cette mise en examen.
01:00:17 Donc, son cas est quand même
01:00:19 en suspens, et à tout moment, on peut ne plus
01:00:21 le voir sur un terrain de football.
01:00:23 - Après, la question, c'est, seront-ils
01:00:25 les principaux rivaux du PSG ?
01:00:27 - Qui vous voyez devant, en gros ? - Marseille et Rennes.
01:00:29 Donc, non, pour moi, ils seront pas les principaux.
01:00:31 Pour moi, Marseille et Rennes seront devant à la fin de la saison.
01:00:33 On verra à la fin de la saison. Pour moi, Marseille et Rennes
01:00:35 seront devant Monaco. Et moi, les incertitudes,
01:00:37 c'est plutôt au niveau de l'équipe dirigeante, l'entraîneur.
01:00:39 J'y crois à moitié.
01:00:41 Je vois pas comment il peut prendre sur le rocher.
01:00:43 J'ai un peu l'impression que c'est un mercenaire
01:00:45 qu'on a fait venir pour un petit projet avec une nouvelle équipe
01:00:47 à la direction sportive,
01:00:49 qui sont pour moi des gens qui vont faire des transferts,
01:00:51 un peu d'argent, un peu de mouvement, mais je les vois pas
01:00:53 s'intégrer dans un projet monégasque.
01:00:55 Donc, pour moi, le club, il est fragile. En plus, la blessure
01:00:57 d'Ambolo sportivement, c'est une catastrophe.
01:00:59 Donc, c'est une bonne équipe, OK, mais de là à en faire...
01:01:01 - Il n'a pas l'impression de porter le club sur ses épaules
01:01:03 toute la saison passée. Quand il est dans un bon jour, c'est bien
01:01:05 Ambolo, mais il a aussi des phases où c'est pas...
01:01:07 - Oui, mais tous ceux qui arrivent aussi, ils ont des phases
01:01:09 où c'est pas... Comme vous dites. Donc, voilà.
01:01:11 C'est pour ça que ce déséquilibre et cette
01:01:13 instabilité, ça me
01:01:15 m'entraîne à ne pas
01:01:17 en faire un des protagonistes essentiels
01:01:19 du championnat. - Bon, très bien.
01:01:21 Quelque chose à rajouter, Sébastien Tarragon, ou on passe au...
01:01:23 - Paris n'a pas de rival. - Paris n'a pas de rival.
01:01:25 - Ça règle la question. - Au moins, les chaussons, même en face,
01:01:27 ça vous permet de pas trop vous mouiller. - Ah si, c'était la question.
01:01:29 - Et puis, notre ami Uteur, il est ravi de savoir
01:01:31 que c'est un mercenaire, alors là... - Oui, il a ramassé, lui.
01:01:33 - Oui, on sait pas ce qu'il a fait, là.
01:01:35 Mais alors, le pauvre Uteur...
01:01:37 - En tout cas, ça fait 0,1 pour Karine Gallim.
01:01:39 Enfin, elle aura le temps de se refaire la cerise,
01:01:41 j'ai envie de dire, puisque elle sera là
01:01:43 toutes les semaines. - Oui, de toute façon,
01:01:45 je suis quand même occupée par mes arguments et c'est bien.
01:01:47 - Pour maintenir la température. C'est déjà pas mal.
01:01:49 Sébastien Tarragon, on va passer
01:01:51 au deuxième
01:01:53 débat flash. Thierry Henry,
01:01:55 qui a pris officiellement la tête
01:01:57 des Espoirs, cette semaine.
01:01:59 Objectif, évidemment, la qualification pour l'Euro Espoirs,
01:02:01 mais évidemment, ce qu'on a en tête
01:02:03 tous, c'est... Ce sont les
01:02:05 - C'est vous. - Les Chios de Paris
01:02:07 2024. Il était présenté
01:02:09 cette semaine à la Fédération
01:02:11 et on l'a entendu, par exemple,
01:02:13 Thierry Henry développer
01:02:15 ce genre d'argumentaire pour nous expliquer
01:02:17 qu'il était l'homme-idoine. - Premièrement,
01:02:19 j'étais pas épanoui. J'aime le terrain,
01:02:21 j'attendais une opportunité. J'ai fait ce que
01:02:23 j'avais à faire pour pouvoir rester le plus proche
01:02:25 possible du terrain. J'avais besoin de retourner,
01:02:27 de coacher. Ce sentiment
01:02:29 que j'ai à chaque fois, d'aider, de faire
01:02:31 comprendre. Voilà pourquoi, quand j'ai été sollicité
01:02:33 pour pouvoir déjà avoir
01:02:35 un poste, l'équipe de France,
01:02:37 ça se refuse pas.
01:02:39 - Alors, il a beaucoup parlé de lui, c'est normal,
01:02:41 on l'attendait... - On lui a beaucoup posé de questions
01:02:43 sur lui aussi. - Sur sa personnalité, sur son
01:02:45 bilan aussi maigre et son
01:02:47 expérience d'entraîneur. Est-ce que
01:02:49 il vous a convaincu ? Est-ce que
01:02:51 cette prise de parole vous a permis d'être
01:02:53 un petit peu plus persuadé qu'il était l'homme de la situation ?
01:02:55 - J'ai pas à être
01:02:57 convaincu par quoi que ce soit dans une conférence
01:02:59 de presse, dans la mesure où ce qui va m'intéresser
01:03:01 c'est ce qui va se passer pendant les
01:03:03 rassemblements et pendant les matchs de l'équipe de France Espoir.
01:03:05 Cela étant dit, puisqu'on parle
01:03:07 que de communication, moi
01:03:09 j'ai été satisfait d'entendre
01:03:11 Thierry Henry dire qu'il s'était
01:03:13 remis en question.
01:03:15 J'ai été content de l'entendre
01:03:17 dire que peut-être,
01:03:19 il l'a pas dit comme ça, mais pour moi
01:03:21 je l'interprète ainsi, peut-être
01:03:23 il avait enfin mis son égo
01:03:25 de joueur de côté pour
01:03:27 avoir simplement un égo d'entraîneur.
01:03:29 Ce qui est déjà pas mal.
01:03:31 Je pense que s'il a échoué
01:03:33 à Monaco, même s'il a beaucoup de circonstances atténuantes
01:03:35 puisque ça a été très court aussi,
01:03:37 c'est parce que
01:03:39 il était encore joueur.
01:03:41 C'est pas possible. Et tu peux pas demander
01:03:43 à certains gamins
01:03:45 d'être aussi bon que toi,
01:03:47 aussi bon que tu l'as été, c'est pas possible.
01:03:49 Il les a inhibés, je pense
01:03:51 qu'il était vraiment à côté de la plaque.
01:03:53 Si jamais il a vraiment
01:03:55 mis de l'eau dans son vin, pour reprendre son expression,
01:03:57 alors peut-être qu'il peut y arriver.
01:03:59 - Donc Sébastien Tarrago,
01:04:01 a priori favorable,
01:04:03 on va dire, sur le début
01:04:05 de l'aventure. - On connaît quasiment tout, c'est A.
01:04:07 - Ma question c'est ça,
01:04:09 par rapport aux questions qu'on pouvait se poser
01:04:11 légitimes sur son manque d'expérience,
01:04:13 sur sa personnalité, sa prise de parole,
01:04:15 les jours
01:04:17 qui viennent de précéder,
01:04:19 qu'il nous a montré de ce qu'il souhaitait mettre en place,
01:04:23 est-ce que vous êtes rassuré, et est-ce que donc
01:04:25 il a convaincu ? Alors, convaincu, Thierry Henry,
01:04:27 plutôt pour Sébastien Tarrago,
01:04:29 maintenant, tour de table, est-ce que
01:04:31 Sébastien Tarrago vous a convaincu
01:04:33 dans ses arguments ? Karine Galli.
01:04:35 - Elle réfléchit.
01:04:37 - Non, plutôt non.
01:04:39 Moi j'aime l'idée de Thierry Henry,
01:04:41 sélectionneur des espoirs,
01:04:43 mais justement, moi au contraire de Sébastien,
01:04:45 ce qu'il nous a dit
01:04:47 pendant sa conférence de presse
01:04:49 m'a beaucoup inquiété.
01:04:51 - Pourquoi ? - Je peux le dire maintenant ?
01:04:53 - Ah bah bien sûr ! - Non mais parce qu'en fait,
01:04:55 tout ce qu'il a dit, je suis totalement d'accord avec lui,
01:04:57 mais quand tu l'entends, c'est encore
01:04:59 un homme, un joueur, qui ne peut pas
01:05:01 accepter les changements
01:05:03 qu'il y a eu dans le monde du foot. Et moi,
01:05:05 j'ai perçu les mêmes choses qu'il avait
01:05:07 montré et pointé du doigt à l'époque
01:05:09 où il était à Monaco, qui sont
01:05:11 encore présentes aujourd'hui. Quand il t'explique, bon bah voilà,
01:05:13 moi quand j'arrivais en retard à l'entraînement,
01:05:15 je savais que je jouais pas. J'ai compris,
01:05:17 maintenant, il va arriver en retard à l'entraînement
01:05:19 et puis je vais le caliner, je vais parler et il jouera.
01:05:21 Et en fait, tu sens que ça quand même, ça le ronge,
01:05:23 que lui, il avait une discipline de fer,
01:05:25 qu'il a été encadré par un papa
01:05:27 qui était extrêmement dur, qu'il fallait être toujours
01:05:29 au top et qu'il y avait une exigence
01:05:31 de toutes les secondes
01:05:33 et qu'aujourd'hui le foot, c'est la
01:05:35 calinothérapie, c'est tu fais trois bons matchs,
01:05:37 c'est le nouveau je-sais-pas-qui, je-sais-pas-quoi.
01:05:39 Et cette équipe de France Esports est quand même
01:05:41 beaucoup constituée de pépites
01:05:43 ou de pépitos, ça dépend des jours,
01:05:45 dont on en fait déjà des stars,
01:05:47 mais oui. - Une belle équipe de style.
01:05:49 - Moi, je trouve que Thierry Henry, dans sa conférence de presse,
01:05:51 il le déplore
01:05:53 toujours et je suis totalement d'accord
01:05:55 avec lui, sauf que le problème, c'est qu'il va avoir
01:05:57 ces joueurs-là à disposition
01:05:59 et qu'il va devoir accepter
01:06:01 tout ce qu'il ne supporte pas du foot
01:06:03 en 2023. - Donc, il a pas complètement
01:06:05 avancé. Vous aviez raison, Karine, de me demander
01:06:07 si vous pouviez argumenter dans la foulée, parce qu'effectivement,
01:06:09 j'avais pas fini mon tour de table pour savoir si tout le monde
01:06:11 était convaincu ou pas. Je vais le terminer, ce tour de table,
01:06:13 Gilles Verdes, convaincu ou pas
01:06:15 par Thierry Henry et par Sébastien Tarragon ?
01:06:17 - Par Sébastien, je suis souvent convaincu
01:06:19 par Sébastien, mais là, il a très bien parlé,
01:06:21 mais son argumentaire, au final,
01:06:23 ne me convainc pas. - Très bien, donc pas convaincu.
01:06:25 Donc, ça fait comme... - C'est comme ça.
01:06:27 - Pour l'instant, on a
01:06:29 finalement deux croix, je mets deux croix sur ma petite
01:06:31 fiche. Et Giovanni Castaldi,
01:06:33 convaincu ou pas ? - Plutôt oui, mais
01:06:35 moi, il y a un élément central qui me fait croire
01:06:37 qu'il peut y arriver, que Seb
01:06:39 n'a pas cité,
01:06:41 il y a quelque chose d'important. - Alors, développez
01:06:43 et on se terminera. - Mais juste sur le
01:06:45 côté sélectionneur,
01:06:47 c'est-à-dire que les soucis qu'il y a pu y avoir
01:06:49 au quotidien à Monaco, en plus de la
01:06:51 remise en question, et moi, j'ai envie
01:06:53 de le croire, parce que c'est quelqu'un qui aime tellement
01:06:55 le foot, qui connaît tellement ça. Là-dessus,
01:06:57 je le crois sincèrement. Il s'aime lui,
01:06:59 bien sûr, mais il aime aussi beaucoup, quand même,
01:07:01 le football. Le fait
01:07:03 qu'il ne soit pas au quotidien avec les garçons,
01:07:05 je pense que ça, dans
01:07:07 ce qu'il nous a expliqué du "Met à coup le pain"
01:07:09 et ce que décrivait Karine
01:07:11 de cette nouvelle génération
01:07:13 qui est différente, ça sera
01:07:15 plus facilement vivable pour Thierry Henry,
01:07:17 puisque ce n'est pas, par définition,
01:07:19 tous les jours, et c'est sur des courtes périodes. - Il sera sur des séquences.
01:07:21 - Exactement. Et ça, je pense que c'est
01:07:23 un format qui peut lui aller, en plus.
01:07:25 - C'est pas inintéressant, ça. Gilles Verdez.
01:07:27 - Non, je trouve que Sébastien a
01:07:29 tout à fait bien cerné
01:07:31 la personnalité d'Henry et sa volonté
01:07:33 de changer, mais
01:07:35 je pense qu'il n'arrivera pas à changer. Voilà pourquoi
01:07:37 je dis "pas convaincu". - Ça, c'est possible. - Parce que
01:07:39 il est à moitié sélectionneur,
01:07:41 il reste consultant. Thierry Henry, il aime
01:07:43 l'argent et personne ne lui reproche, mais il veut quand même
01:07:45 garder un pied dans ses émissions,
01:07:47 comme s'il se disait... - Là, il a quand même fait un choix
01:07:49 qui n'est pas financier. - Oui, clairement.
01:07:51 - Pour le coup. - Oui, mais il garde un peu de consulting, quand même.
01:07:53 - On est d'accord. - Il faut que ça rapporte. C'est ça qui me gêne un peu.
01:07:55 C'est comme s'il allait inéluctablement y revenir.
01:07:57 - Mais il prenait un peu de sous chez Amazon, quand même.
01:07:59 - Oui, mais il en prend ailleurs.
01:08:01 - Oui, mais... - Ah oui, mais ça a moitié...
01:08:03 - Moi, je n'aurais pas été prêt à renoncer.
01:08:05 - C'est une manière aussi d'ouvrir un peu le parachute
01:08:07 si ça ne se passe pas bien. - Oui, exactement.
01:08:09 - Mais il est sélectionneur.
01:08:11 - Oui, mais je trouve que dans le discours,
01:08:13 il a encore du mal à transmettre
01:08:15 son amour inconditionnel
01:08:17 du foot. Je pense
01:08:19 qu'il aura du mal à le transmettre
01:08:21 aux joueurs moyens, parce qu'il est tellement
01:08:23 supérieur
01:08:25 dans l'expression footballistique
01:08:27 qu'il a eue, qu'il est incapable de s'adresser
01:08:29 aux gens moins bons que lui. Ce n'est pas possible.
01:08:31 Il ne peut pas comprendre qu'on rate une passe. Et à mon avis,
01:08:33 avec les jeunes, ça va être très compliqué. Donc, je ne suis pas
01:08:35 convaincu qu'il ne va réussir. - Il y a le côté sportif,
01:08:37 effectivement, la médiocrité, ou en tout cas
01:08:39 le niveau moyen,
01:08:41 les nerfs au plus haut point.
01:08:43 Mais c'est aussi la mentalité, en fait. C'est que lui,
01:08:45 évidemment qu'il était bourré de talent,
01:08:47 mais il a eu cette carrière incroyable, parce qu'il a
01:08:49 été extrêmement rigoureux, et parce
01:08:51 qu'il voulait être le meilleur. - Mais carrément, à
01:08:53 tous les jeunes joueurs, ils ne font rien.
01:08:55 La nouvelle génération ne bosse pas.
01:08:57 - Globalement, tout ce qu'il dit, c'est quand même très vrai.
01:08:59 C'est-à-dire que Barcola, il te fait
01:09:01 une demi-saison, et il t'explique
01:09:03 "Ah ben non, il faut absolument que je quitte l'Olympique Séné,
01:09:05 parce qu'il se fait monter le bourrichon par son agent, etc."
01:09:07 - Mais ce n'est pas vrai, c'est son agent, déjà, qui a le droit de partir.
01:09:09 - Sauf que choisir son agent, c'est déjà une
01:09:11 preuve d'intelligence. Il faut être bien entouré.
01:09:13 - Allez, c'est les débats flash,
01:09:15 donc on met un terme à ce débat flash.
01:09:17 Mais moi, j'ajouterais juste une chose
01:09:19 qui m'a marqué, parce que vous ne l'avez pas abordé.
01:09:21 On le savait, mais on l'a vu.
01:09:23 Il arrive avec un adjoint, notamment,
01:09:25 Gaël Clichy, qui remercie presque la fédération
01:09:27 de lui donner une première expérience
01:09:29 d'entraîneur. Moi, j'avais envie
01:09:31 d'imaginer que Thierry Henry,
01:09:33 justement, pointé du doigt
01:09:35 pour son manque d'expérience, et des expériences pas forcément
01:09:37 très heureuses, se serait fait
01:09:39 un petit peu épauler par une personne
01:09:41 qui en a, de l'expérience. - Enfin, il a pris
01:09:43 on lui a mis "matique". - On lui a mis "matique", oui, d'accord.
01:09:45 - Il a un peu d'expérience, quand même. - Je suis d'accord,
01:09:47 mais c'est pas comme à l'époque où Laurent Blanc,
01:09:49 on a beaucoup parlé du duo Blanc-Gasset,
01:09:51 moi, j'aurais aimé que quelqu'un de cette dimension-là
01:09:53 vienne s'adjoindre à Thierry Henry.
01:09:55 - Oui, mais Gasset, il a eu cette dimension
01:09:57 à partir du moment où il a été avec Laurent Blanc.
01:09:59 - Oui, d'accord, mais c'est pas Gaël Clichy
01:10:01 qui va nous pondre ça du jour au lendemain.
01:10:03 - Non, mais d'accord, "batik", il a été
01:10:05 numéro 2 à Lyon pendant
01:10:07 de très nombreuses années, après il a été numéro 1
01:10:09 en Angers, il y a eu des bonnes périodes,
01:10:11 il y a eu des moins bonnes. - Vous l'avez dit, il n'est pas choisi par Thierry Henry.
01:10:13 - Il est choisi par la fédération, donc c'est pas lui
01:10:15 qui va dire exactement à Thierry Henry
01:10:17 ce qu'il doit faire tous les matins.
01:10:19 Débat flash qui a un petit peu duré, on va donc
01:10:21 accélérer avec le troisième débat qui concerne
01:10:23 l'Olympique de Marseille.
01:10:25 Match nul hier à Nantes,
01:10:27 alors que l'OM menait
01:10:29 au score, l'OM était en supériorité
01:10:31 numérique, avant ce qu'on dise, très peu de choses
01:10:33 dans le jeu, et un constat
01:10:35 assez amer en fin de
01:10:37 rencontre, tiens, écoutez, notamment
01:10:39 Jonathan Klos, le
01:10:41 joueur, l'ancien international, enfin qui peut le redevenir
01:10:43 mais qui pour l'instant ne l'est plus, un joueur de l'OM
01:10:45 de Marseille au sortir de cette rencontre.
01:10:47 - C'est inexplicable, on se rend compte
01:10:49 qu'on répète les mêmes choses et qu'à un moment donné
01:10:51 il va falloir vite grandir, vite
01:10:53 assimiler les choses pour
01:10:55 vite progresser parce qu'on a
01:10:57 beaucoup de qualités mais il faut vite le mettre
01:10:59 en place. Maintenant, voilà, on est frustrés
01:11:01 mais il faudra vite se vider la tête pour
01:11:03 repartir au travail et
01:11:05 enchaîner les matchs. - Alors,
01:11:07 c'est souvent comme ça dans un premier temps quand ça se passe pas bien,
01:11:09 les joueurs disent "on n'est pas bien, on ne fait pas
01:11:11 ce qu'il faut" mais très vite,
01:11:13 on parle après de l'entraîneur
01:11:15 et du manque
01:11:17 d'idées ou du manque d'inspiration,
01:11:19 de la patte de l'entraîneur, ces derniers temps
01:11:21 on en avait vu avec beaucoup de personnalités,
01:11:23 les Tudor, les Sampaoli,
01:11:25 selon vous, Gilles Verlaise, est-ce qu'il
01:11:27 faut déjà remettre en cause Marcelinho ?
01:11:29 - Bien sûr, c'est un petit entraîneur pour un
01:11:31 grand club, en plus c'est la voix de son maître
01:11:33 Marcelinho, donc il ne mouffera jamais, il ne dira
01:11:35 jamais que ça ne lui a pas plu le recrutement, c'est
01:11:37 quelqu'un qui est extrêmement passif,
01:11:39 son surnom
01:11:41 ça va être le Poteau, Marcelinho le Poteau,
01:11:43 le piquet, il est là sur son banc, il ne fait pas un changement,
01:11:45 il a Unai, rien ne se passe, il joue
01:11:47 à 11 contre 10, il mène 1-0,
01:11:49 il inculque la peur à son équipe,
01:11:51 non seulement il faut vite le remettre en question, mais il serait
01:11:53 salutaire que Marseille se réveille et
01:11:55 dise "notre choix était mauvais, changeons vite
01:11:57 Marcelinho pour sauver la saison".
01:11:59 - C'est assez tranché, manifestement,
01:12:01 le tour de table convaincu
01:12:03 ou pas par Gilles Verlaise, est-ce qu'il faut
01:12:05 mettre en cause Marcelinho ? - J'avais des doutes sur
01:12:07 Marcelinho, mais là je suis tombé amoureux de Marcelinho
01:12:09 tellement je n'ai pas été convaincu par les
01:12:11 arguments de Gilles, un tantinet
01:12:13 excessif l'ami Gilles.
01:12:15 - Je rappelle que pour l'instant Karine et Sébastien
01:12:17 0 points n'ont pas réussi à convaincre,
01:12:19 ça ne part pas très bien non plus pour Gilles, Karine ?
01:12:21 - J'ai adoré vraiment
01:12:23 le tirade de Gilles, mais non, là
01:12:25 ce n'est pas possible. - Comment vous pouvez aimer
01:12:27 Marcelinho ? C'est heureusement que Sébastien, lui
01:12:29 qui connaît le football,
01:12:31 aime !
01:12:33 - Marcelinho !
01:12:35 Il n'est pas président ! - Mais la question c'est...
01:12:37 - Faut-il le virer ?
01:12:39 - Est-ce qu'il faut le remettre en question ?
01:12:41 Avant de le virer déjà, mais en tout cas
01:12:43 le remettre en question. Sébastien Tarragon ?
01:12:45 - C'est un petit peu excessif,
01:12:47 donc je ne sais pas que
01:12:49 fondamentalement je sois totalement
01:12:51 opposé au constat
01:12:53 de départ de Gilles Verlaise,
01:12:55 mais par la suite,
01:12:57 j'ai du mal à valider.
01:12:59 Pardonnez-moi. - C'est compliqué.
01:13:01 C'est compliqué.
01:13:03 - C'est-à-dire qu'on était à deux doigts quand même,
01:13:05 du goudron, du rhume...
01:13:07 - Il faut sauver Marseille ! - On est d'accord.
01:13:09 Il l'a un petit peu cloué au pilori. - Il faut sauver Marseille !
01:13:11 - Mais il y a un truc
01:13:13 qu'a dit Gilles qui est
01:13:15 pour le coup intéressant,
01:13:17 et là ce n'était pas dans l'excès,
01:13:19 je trouve que ce qui me déçoit le plus
01:13:21 de Marcelinho, c'est
01:13:23 qu'il n'est pas inspiré dans ses choix
01:13:25 pendant les matchs. Il a des principes
01:13:27 de base, on le voit, il met son 4-4-2,
01:13:29 4-2-4, il essaye, pour l'instant
01:13:31 ce n'est pas organisé, mais Longoria a changé
01:13:33 80% de l'effectif, donc
01:13:35 fatalement quand tu ne construis rien, il faut
01:13:37 le temps qu'il les automatise, mais le football, ce n'est pas
01:13:39 Football Manager, et forcément, tu vois
01:13:41 les mecs qui sont en manque de repères. Ça, c'est
01:13:43 une évidence, puisque depuis trois ans, ils font à peu près
01:13:45 tout à l'opposé.
01:13:47 Et là, en plus, entre Tudor et Marcelinho,
01:13:49 il y a un écart énorme dans ce qu'ils demandent.
01:13:51 Néanmoins, sur les moments
01:13:53 où il doit ajuster, où il doit faire
01:13:55 des choix pendant les matchs, je trouve
01:13:57 qu'il n'est jamais insupportable.
01:13:59 - Il se plante, donc,
01:14:01 il a le droit d'être condamné.
01:14:03 - Mais il va attendre avant de le condamner, ça peut s'améliorer.
01:14:05 - C'est lui qui est de sale gueule.
01:14:07 - Vous gardez la main
01:14:09 Giovanni Castaldi pour le dernier débat
01:14:11 flash, puisque ça va être à 20h25.
01:14:13 - On n'argumente pas sur...
01:14:15 - Bah...
01:14:17 - Il reste 4 minutes, donc tu fais de la radio
01:14:19 et tu laisses Giovanni parler.
01:14:21 - Voilà, le dernier débat flash,
01:14:23 parce que je veux qu'on fasse ce dernier débat flash.
01:14:25 - C'est un débat religieux. - 10 minutes de temps additionnels
01:14:27 des fins de match interminables,
01:14:29 c'est la volonté de la FIFA qui veut donc conserver
01:14:31 le temps de jeu. - Il ne m'a pas convoqué Giovanni.
01:14:33 - Effectif, la Ligue 1 pour l'instant
01:14:35 suit plutôt bien le mouvement,
01:14:37 ce qui n'est pas le cas de l'UEFA,
01:14:39 qui a d'ores et déjà annoncé officiellement
01:14:41 qu'elle ne donnerait pas comme consigne
01:14:43 aux arbitres, notamment dans les matchs de Ligue des Champions,
01:14:45 d'appliquer ces consignes de la FIFA
01:14:47 et donc de faire des temps additionnels
01:14:49 à rallonge. Qui a raison, Giovanni Castaldi ?
01:14:51 La FIFA qui veut faire bouger les lignes et faire des matchs
01:14:53 à rallonge ou l'UEFA qui veut rester
01:14:55 sur les acquis ? - En fait, ce qui me dérange
01:14:57 dans cette polémique-là, c'est qu'en fait
01:14:59 si j'étais intimement convaincu
01:15:01 que l'UEFA faisait ça par
01:15:03 principe pour préserver peut-être
01:15:05 la santé des joueurs en disant "ça rallonge,
01:15:07 ils vont se blesser, il faut préserver
01:15:09 la santé de nos athlètes", je pourrais
01:15:11 à la limite donner raison à l'UEFA. Le problème
01:15:13 c'est que l'UEFA, dès qu'ils peuvent mettre
01:15:15 un tir à la FIFA, ils mettent des tirs
01:15:17 à la FIFA, puisque entre les deux entités
01:15:19 ça ne va pas. - Et inversement. - Et inversement, exactement.
01:15:21 On sait, il y a un enjeu
01:15:23 énorme qui sont les calendriers, entre les calendriers
01:15:25 UEFA et les calendriers FIFA pour le
01:15:27 monopole du football. Donc en fait
01:15:29 ce qui me dérange, c'est qu'encore une fois
01:15:31 que ça soit la FIFA ou l'UEFA, jamais personne
01:15:33 ne pense au foot, ils pensent au pognon,
01:15:35 à leur calendrier. Donc en fait, quoi qu'ils
01:15:37 disent, je me méfie et j'ai pas
01:15:39 envie d'y croire. - C'est le fruit d'une guéguerre, donc vous
01:15:41 ne validez pas la fronde de l'UEFA.
01:15:43 Est-ce que vous êtes convaincu
01:15:45 ou pas convaincu ? Juste un mot.
01:15:47 - Pas convaincu du tout. - Pas convaincu.
01:15:49 - Moi aussi. Alors le débat
01:15:51 ne me passionne pas, je vous avoue, mais pas
01:15:53 convaincu juste pour qu'il n'ait pas de points.
01:15:55 Ce n'est pas une question
01:15:57 existentielle dans le foot aujourd'hui, je trouve.
01:15:59 - Sébastien Tarrago ? - Non, pas convaincu
01:16:01 par les arguments. - Pas convaincu par les arguments.
01:16:03 - Sur le foot, je pense qu'on s'est peut-être d'accord, mais je...
01:16:05 non. - Bon, Karim Ghali, vous étiez frustré
01:16:07 sur le débat précédent, mais là, celui-là,
01:16:09 il vous a fait bon zon !
01:16:11 - Ce n'est pas le plus important, je trouvais
01:16:13 qu'effectivement, les arguments de Gilles et le
01:16:15 cas de Marseille étaient plus importants
01:16:17 que ces histoires de temps additionnels.
01:16:19 - Oui, enfin, ça nous pourrit quand même un petit peu aussi
01:16:21 nos émissions. Gilles Verlaine, vous étiez...
01:16:23 - Mais oui, parce que regardez l'UFA,
01:16:25 regardez Dobroïd et Varane, qu'on dit "c'est impossible",
01:16:27 "on ne peut pas aller plus loin que 10 minutes",
01:16:29 sont tous les deux pétés. A force de faire plus de
01:16:31 10 minutes, ça va faire des matchs en plus
01:16:33 dans un calendrier démentiel. 10 minutes,
01:16:35 c'est bien. Le foot, c'est 90
01:16:37 + 10, c'est pas 100, on serait sur 20.
01:16:39 Donc on arrête là, quoi. - Mais l'UFA, surtout
01:16:41 qu'on ne joue pas, que le temps
01:16:43 effectif ne soit pas de 90 minutes, c'est normal.
01:16:45 C'est tout à fait logique.
01:16:47 Après, il y a des excès. Bon, ben, quand
01:16:49 par exemple, il y a des manifestations
01:16:51 intempestives des joueurs sur un
01:16:53 pénalty, eh ben, on arrête le chrono.
01:16:55 - Comme au rugby. - On fait comme au rugby.
01:16:57 Où là, vraiment, c'est un truc clair,
01:16:59 il y a un souci, ça a dû avoir 1 minute,
01:17:01 2 minutes, 3 minutes, on arrête le chrono.
01:17:03 Et comme ça, en fait, il n'y aura même plus de polémique.
01:17:05 Il faut prendre la chose
01:17:07 de manière différente, en fait. - Oui, le vrai
01:17:09 jeu d'effectif de la sion, on joue à ça,
01:17:11 ça peut durer très très longtemps. - Mais pour le coup,
01:17:13 il faudrait réduire un petit peu
01:17:15 le temps des matchs. - Le temps des matchs,
01:17:17 il faudrait aller sur tout ça.
01:17:19 - On vous annonce pour conclure
01:17:21 que vous avez tous été très bons,
01:17:23 et vous avez une force de persuasion qui peut
01:17:25 s'améliorer assez largement, puisque personne
01:17:27 n'a réussi à convaincre
01:17:29 - Ce sont des ventes d'état personnel. - 0 points
01:17:31 pour tout le monde. J'espère que
01:17:33 Eric Silvestro fera mieux.
01:17:35 Vous restez avec nous, le foot c'est jusqu'à 23h.
01:17:37 On refait le match à la semaine prochaine.
01:17:39 19h, Nouvelle Horreur. Ciao à tous.
01:17:41 (musique)
01:17:43 *Musique*
01:17:45 Merci à tous !

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