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Regardez Le journal RTL du 03 septembre 2023 avec La rédaction de RTL.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:03 Toutes et à tous, de l'info, des reportages, des éclairages, des invités pour comprendre l'actualité.
00:08 C'est la promesse d'RTL dimanche soir et puis à 19h15 Isabelle Langeais pour refaire le sport avant la grande soirée foot autour du match Lyon PSG.
00:17 Voilà donc votre programme avec RTL.
00:19 Et à la une ce soir, un nouveau refus d'obtempérer aux conséquences mortelles.
00:23 Un piéton a été tué à Paris, fauché par un automobiliste qui fuyait la police.
00:28 Il a finalement été interpellé.
00:31 La rentrée des classes, demain, sous la chaleur, on va le voir.
00:34 Et sans abaya dans les collèges ou les lycées, invité exceptionnel d'RTL pour cette rentrée aujourd'hui.
00:40 Elisabeth Born assure qu'il n'y a aucune stigmatisation derrière cette mesure.
00:45 Ce n'est pas l'avis de l'insoumis, Manuel Bonpar, invité lui du grand jury RTL Le Figaro M6.
00:51 A retenir aussi de l'entretien de la première ministre sur RTL, l'interdiction prochaine des puffs, ces cigarettes électroniques jetables.
00:59 Une porte d'entrée vers le tabac pour les jeunes.
01:01 Mais pas de hausse annoncée de la fiscalité et donc du prix du paquet.
01:04 Et puis Elisabeth Born a aussi d'une certaine manière fendu l'armure parlant de sa personnalité,
01:10 de sa carapace qui s'est forgée dès l'enfance et vous l'entendrez.
01:14 A la une également ce soir, l'alerte rouge pour les restos.
01:18 Les Restos du Coeur, l'association créée par Coluche, va devoir refuser du monde et dire non à des milliers de demandeurs.
01:26 Faute de moyens et en raison de la forte hausse des personnes qui réclament cette aide alimentaire.
01:31 Le patron des Restos du Coeur, Patrice Douré, est notre invité dans 10 minutes.
01:35 Tout le sport bien sûr, la F1 en Italie, Versteppen gagne pour la 10ème fois d'affilée, c'est un record.
01:41 Le rugby à J-5 du Mondial, les Japonais s'installent à Toulouse et c'est la fête.
01:47 Et puis la Ligue 1 de football cet après-midi, deux matchs nuls de partout entre Toulouse et Clermont ainsi qu'entre Metz et Reims.
01:53 Victoire de Lille face à Montpellier 1-0, du Havre face à l'Orient 3-0.
01:57 Depuis 17h, Nice à France Strasbourg, Michael Fèvre, on en est où ?
02:02 C'est l'OGC Nice qui mène un but à 0 grâce à un but inscrit par Youssef Atal dans les arrêts de jeu de cette première période.
02:09 Une magnifique frappe enroublée du pied gauche.
02:11 Et puis ce soir à 20h45, ce sera Lyon-PSG dans RTL Foot, le Quintet de Longchamp 5-6-3-10-7.
02:20 Dans 25 minutes, la nouveauté du dimanche soir sur RTL, Xavier Demoulin au cœur de la création.
02:26 Bonsoir Xavier.
02:27 Bonsoir Vincent, je suis très heureux d'être avec vous chaque dimanche pour vous emmener à la rencontre d'hommes et de femmes
02:33 qui ont donc décidé de consacrer leur vie à un art.
02:35 Ils sont écrivains, cinéastes, cuisiniers, chanteurs, photographes et ils me livrent leurs secrets et j'espère qu'ils vont aussi vous inspirer.
02:43 On espère, ce soir en tout cas entretien avec le photographe Stéphane De Bourgie.
02:47 Merci beaucoup. À 18h30, le mag du dimanche avec un prof des quartiers nord de Marseille à J-1,
02:53 avec le président de l'alliance contre le tabac sur l'interdiction annoncée des PEF et puis les journalistes d'RTL
02:59 pour nous éclairer sur la grande marche de Laurent Wauquiez et puis sur le procès de Redouane Faïd.
03:03 À partir de mardi ensuite pour refaire la planète à Limbouguin-du-Bourg et cet animal à découvrir.
03:09 Voilà, il a l'air content en tout cas.
03:13 Réponse avant 19h pour la météo, Valérie Quintin. Bonsoir Valérie.
03:18 Bonsoir Vincent.
03:19 Alors le gros coup de chaud se confirme.
03:21 Oui, ça y est, ça commence dès demain. Bon déjà aujourd'hui les températures étaient plus élevées,
03:24 mais demain ça continue jusqu'à 38 degrés attendus demain après-midi.
03:28 Dans le sud-ouest, il fera 37 degrés à Poitiers, 36 degrés à Lyon et Montauban, 34 à Grenoble,
03:34 33 degrés à Marseille, 30 degrés à Paris et à Jaxio, même à Lille, vraiment sur l'extrême nord du pays,
03:40 28 degrés attendus demain après-midi avec un soleil de plomb partout en France,
03:44 juste un ciel un tout petit peu plus mitigé dans le sud-ouest, un peu comme aujourd'hui d'ailleurs,
03:48 entre la Gironde et les Pyrénées.
03:50 Donc une rentrée des classes dans la chaleur, on va d'ailleurs y venir dans un instant.
03:54 D'ailleurs ça va continuer ensuite ?
03:56 Ah bah toute la semaine, toute la semaine on va avoir des températures au-delà de 30 degrés,
03:59 aussi bien dans la moitié nord que dans la moitié sud, avec du soleil aussi absolument tous les jours.
04:05 Ça pourrait tourner à l'orage en toute fin de semaine, vendredi, voire seulement pour le week-end prochain par l'ouest,
04:11 mais en attendant on va avoir 30 à 31 degrés de moyenne pour la moitié nord et 32 à 33 degrés pour la moitié sud.
04:17 Merci Valérie.
04:18 Donc grosse chaleur au moins jusqu'à vendredi comme vient de nous le dire Valérie,
04:26 la rentrée des classes risque d'être étouffante, ce nouveau pic de forte chaleur va concerner donc tout le pays
04:32 avec des valeurs qui vont atteindre les 35 degrés en Nouvelle-Aquitaine.
04:37 Et dès aujourd'hui à Saint-Pierre-de-Rillac en Gironde où vous êtes allées cet après-midi,
04:41 les jeunes que vous avez croisés, Denis Grandjou, n'étaient pas très motivés.
04:45 Oui, 34 degrés au cœur de l'après-midi, le thermomètre devrait encore monter de 1 ou 2 degrés dans les prochains jours.
04:50 Et pour Matisse, Salomé, Cléo, Héléna, ces conditions météo sont loin d'être favorables.
04:56 Moi la chaleur ça me fait penser quand même à l'été, du coup dans ma tête je suis quand même en vacances.
05:00 Là je suis en maillot de bain mais je ne pense pas qu'après à l'école je vais m'habiller.
05:05 Isabelle, la maman de Salomé.
05:07 Il va faire chaud et puis c'est la deuxième année qu'il commence à faire bien chaud.
05:11 Et là il faut qu'il se reconcentre avec cette chaleur.
05:13 En fait le plus compliqué c'est de se remettre dans le bain.
05:17 On le devine, la tête est encore un peu aux vacances et aux rêves d'été,
05:21 notamment quand on demande aux enfants quel serait le décor idéal pour cette rentrée 2023.
05:26 Moi ça serait dans une piscine par exemple les pieds dans l'eau, les profs sur un plongeoir par exemple.
05:32 Un maillot de bain les profs ?
05:34 Alors juste comment on prend des notes dans ces cas-là quand vous êtes dans l'eau ?
05:37 Une bouée gonflable.
05:38 Et pour conclure ce reportage avant l'école, rien de nouveau, un jingle naturel.
05:42 Je veux pas aller à l'école !
05:44 Et pourtant la rentrée c'est bel et bien demain qu'on se le dise, reportage Denis Grandjou.
05:53 Encore une fois un refus d'obtempérer qui est à l'origine d'un drame.
05:56 La scène s'est déroulée la nuit dernière à Pantin.
05:59 S'en est suivie une course poursuite jusqu'à ce qu'un piéton, Arthur Perreira, soit tué par le fuyard à Paris.
06:06 Oui, il est 3h30 du matin lorsqu'une patrouille de police qui circule sur une grande avenue
06:10 tente de contrôler le conducteur d'une BMW.
06:13 L'homme refuse de se soumettre au contrôle et prend la fuite.
06:16 Il zigzague dans les rues du 19ème arrondissement de la capitale,
06:19 roule à toute allure, sème les forces de l'ordre, puis percute un piéton à la sortie d'une boîte de nuit.
06:25 Au sol, l'homme âgé de 30 ans est rapidement pris en charge par les secours qui ne réussissent pas à le réanimer.
06:30 La victime décède alors sur place.
06:33 Le fuyard, lui, poursuit sa route, abandonne son véhicule à quelques kilomètres de là et poursuit sa cavale à pied.
06:39 L'homme est finalement interpellé, placé en garde à vue dix heures plus tard après d'intenses recherches.
06:44 Une enquête est ouverte pour homicide involontaire aggravé par délit de fuite.
06:48 Arthur Perreira, à l'heure de la rentrée, Elisabeth Borne a donc choisi RTL pour faire la sienne.
06:54 La première ministre était l'invité de Focus à 13h aujourd'hui.
06:58 Alors il y a eu les annonces, on va y venir.
07:01 Mais il y a eu aussi ce passage sur sa personnalité, ce qu'elle renvoie, cette carapace.
07:07 Et c'était en réponse à cette question de Mohamed Bouassi.
07:10 Elisabeth Borne, une question plus personnelle, vous l'avez un petit peu évoquée.
07:14 Vous parlez très peu de votre enfance. Votre père, Joseph Borne, a été un rescapé du camp de Auschwitz.
07:19 Face à la douleur et à la tragédie de ce qu'il a vécu, il a mis fin à ses jours en 1972.
07:23 Vous aviez 11 ans. Vous gardez quel souvenir de cette époque, Elisabeth Borne ?
07:28 Ce que je peux vous dire, c'est que d'avoir surmonté cette épreuve,
07:33 moi je dirais que ça m'a donné une très grande force, une grande pugnacité.
07:40 Et puis sans doute aussi la capacité à relativiser les contrariétés,
07:45 on hiérarchise quand on a vécu ça.
07:49 Peut-être aussi, pour survivre dans ce contexte, ça m'a conduit à me créer une carapace
07:57 qui fait que je suis parfois perçue comme un peu sévère, un peu distante.
08:03 C'est à la fois les forces et les faiblesses que je retire de cette période.
08:09 Elisabeth Borne avec Mohamed Bouefsy.
08:11 L'entretien dans Focus et sur RTL.fr.
08:14 Sur l'appli RTL, on retiendra également qu'on n'en a pas fini avec les 49.3.
08:19 On aura à recourir certainement cet automne à des 49.3, a-t-elle dit,
08:24 parce que notre pays a besoin d'un budget.
08:26 Et puis la première ministre a parlé du tabagisme responsable de 75 000 morts par an.
08:30 Elisabeth Borne confirme que la fiscalité sur le tabac et donc le prix des cigarettes
08:35 n'augmentera pas en 2024, mais elle annonce également que les cigarettes électroniques jetables,
08:41 les "peufs" très à la mode chez les jeunes, seront prochainement interdites.
08:46 Et ça dans le cadre du plan anti-tabac prévu pour la période 2023-2028.
08:50 Bonsoir Pierre Bazin.
08:52 Bonsoir Vincent, bonsoir à tous.
08:53 Alors dites-nous, c'est quoi une "peuf" ?
08:55 Eh bien Vincent, la "peuf" c'est assez simple, j'en tiens une dans les mains.
08:58 Ça ressemble, on peut dire, à un gros stylo.
09:00 Et elle se distingue des cigarettes électroniques classiques, puisqu'elle a vocation à être jetée à la poubelle
09:06 lorsqu'il n'y a plus de liquide à l'intérieur.
09:08 Et cette cigarette, elle rencontre un franc succès chez les jeunes, voire les très jeunes,
09:12 grâce à son design coloré.
09:14 La vôtre est rose.
09:16 Exactement, et grâce à ses goûts, surtout, chamallow, glace au chocolat, ananas, noix de coco.
09:22 Celle qu'on s'est donc procuré des livres "700 bouffées" coûte une dizaine d'euros.
09:27 C'est deux fois moins cher qu'un paquet de cigarettes classiques.
09:29 Je vois, Pierre, que sur celle que vous avez dans la main, il y a écrit "0% de nicotine".
09:34 Qu'est-ce qui fait que c'est dangereux pour la santé une "peuf" ?
09:38 Eh bien, il y a plusieurs choses.
09:39 D'abord, celle-ci, vous l'avez dit, est sans nicotine, mais ce n'est pas le cas de toutes celles qui sont vendues.
09:44 Et puis les autres produits qui sont contenus dans cette cigarette, comme les arômes,
09:47 peuvent avoir des effets toxiques sur les poumons.
09:50 Et le dernier point majeur, c'est que la "peuf" est une porte d'entrée pour les adolescents vers le tabac
09:55 par la répétition du geste "fumer".
09:57 Un autre aspect néfaste de la "peuf", cette fois-ci, c'est pour l'environnement,
10:00 puisque ni les composants, ni le plastique ou la pile ne se recyclent.
10:03 Alors Pierre, vous êtes allé à la rencontre de jeunes, des mineurs, les premiers concernés.
10:07 Et si la décision divise, ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'ils connaissent bien le produit.
10:12 Nous on fume, et oui, je comprends que ça soit interdit.
10:15 L'accès est vraiment hyper simple, même pour décoller les gens.
10:18 On se dit "ouais, c'est un goût sympa, etc." et c'est comme ça que ça passe.
10:20 Ça continue.
10:21 Ça continue, ça passe, cigarette, chicha, ou plein de trucs dans le genre.
10:24 A l'intérieur, c'est tellement simple de fumer avec.
10:26 Il n'y a pas besoin de sortir une clope, allumer son vérité et tout.
10:29 Oui, il y a des gens, dans mon collège, ils fument ça.
10:31 C'est un truc aux fruits, donc ils aiment bien.
10:33 C'est comme un bonbon, un peu.
10:34 Ils ne fumeraient pas de cigarettes.
10:35 Mais moi, je ne comprends pas s'il y a de mauvais là-dedans.
10:38 Je pense que oui, il y a quelque chose de mauvais là-dedans.
10:40 Et Vincent, parmi les collégiens qu'on a pu rencontrer,
10:42 certains nous confient même avoir déjà trouvé une solution
10:44 pour se faire livrer des "peufs" de l'étranger,
10:47 lorsque le produit ne sera plus en vente ici.
10:49 La "peuf" bientôt interdite !
10:52 Elizabeth Born l'a annoncé sur RTL aujourd'hui.
10:55 Enquête, reportage signé Pierre Bazin.
10:58 Il est 18h11. Dans un instant, alerte rouge pour les Restos du Coeur,
11:02 qui vont pour la première fois devoir dire non à certains.
11:05 A tout de suite.
11:06 Bonsoir Patrice Douré.
11:13 Bonsoir.
11:14 Vous êtes le président des Restos du Coeur.
11:16 On ne va pas présenter l'association créée par Coluche en 1985,
11:20 qui assure aujourd'hui 35% de l'aide alimentaire dans le pays.
11:24 Tous les Français connaissent les Restos.
11:26 Et pourtant, pour la première fois,
11:28 vous allez devoir dire non à certains.
11:31 C'est ça, pour des questions financières ?
11:33 Oui, c'est pour la première fois de son histoire,
11:35 les Restos du Coeur vont devoir limiter le nombre de personnes
11:38 à qui on va devoir dire oui, tout simplement.
11:40 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, nous ne serons pas en capacité
11:44 d'aider autant de monde.
11:46 Et puis pour les personnes que nous accepterons,
11:48 que nous aiderons, nous devrons distribuer moins de produits.
11:52 Parce qu'effectivement, vous l'avez dit financièrement aujourd'hui,
11:55 l'inflation, à cause de l'inflation,
11:57 nous avons doublé notre budget alimentaire.
11:59 Et puis surtout, à cause du nombre très important
12:02 de personnes qui ont recours à l'aide alimentaire aujourd'hui.
12:05 L'inflation, c'est véritablement une violence.
12:07 Ce n'est pas l'estimer aujourd'hui.
12:09 Et nous connaissons une hausse très brutale et très rapide
12:12 du nombre de personnes accueillies depuis plusieurs mois.
12:14 - Combien par rapport à l'année dernière ?
12:16 C'est-à-dire de demandeurs en plus par rapport à l'an dernier ?
12:19 - L'an dernier, nous avons accueilli 1,1 million de personnes.
12:22 Nous sommes aujourd'hui à 1,3 million de personnes.
12:24 Et deux chiffres qui sont très marquants,
12:26 142 millions de repas distribués gratuitement l'an dernier.
12:29 C'est aujourd'hui, au moment où je vous parle,
12:33 un peu plus de 170 millions de repas.
12:35 - Pour qu'on comprenne bien, vous n'avez plus assez d'argent.
12:38 D'abord, combien il vous manque ?
12:40 - Aujourd'hui, notre alerte porte sur l'anticipation.
12:45 Ce n'est pas question pour nous d'attendre le dernier moment.
12:48 Aujourd'hui, malgré les mesures qui sont prises,
12:51 c'est plusieurs dizaines de millions d'euros qui seront nécessaires
12:53 pour pouvoir tenir les trois prochaines années.
12:56 Pour terminer l'exercice qui est en cours,
12:58 c'est 35 millions d'euros qui nous manquent.
13:00 Pour être certain de pouvoir arriver jusqu'à la fin de cet hiver.
13:03 - J'imagine qu'on commence à se mobiliser.
13:07 J'apprends à l'instant que Carrefour, ainsi que les mousquetaires,
13:11 à savoir le groupe Intermarché,
13:13 viennent d'annoncer qu'ils allaient vous faire des dons.
13:16 Alors, ça, ce n'est pas encore quantifiable.
13:19 Mais vous les accueillez avec, évidemment, bonheur.
13:24 - Je crois qu'aujourd'hui, la seule solution, c'est la solidarité.
13:28 On a fait un appel au pouvoir public
13:31 pour prendre conscience du niveau et de l'ampleur de l'inflation,
13:34 de l'impact sur les personnes qui, aujourd'hui, souffrent de la privation.
13:37 C'est ça le problème, aujourd'hui.
13:39 Il y a des gens qui, le matin, se lèvent et ne savent pas
13:41 comment ils vont pouvoir se nourrir, se loger, se chauffer.
13:44 - Et là, on parle de centaines de milliers de personnes.
13:47 - Et on est bien conscients aussi que la seule solution
13:50 pour arriver à continuer à les aider, c'est qu'on le fasse ensemble.
13:53 Et ensemble, avec ceux qui peuvent nous aider,
13:55 ce sont les grands groupes, les grandes entreprises
13:57 qui peuvent venir et nous rejoindre pour continuer l'œuvre de Coluche
14:00 et continuer à aider et à accueillir ceux qui comptent sur nous.
14:02 - Donc, vous lancez un appel à ces acteurs économiques.
14:05 Il a déjà été entendu, je viens de le dire,
14:07 par plusieurs grands acteurs de la grande distribution.
14:10 Également aux politiques, aux présidents, à Aurore Berger.
14:15 Elle est la ministre des Solidarités.
14:17 Elle est la première concernée.
14:19 - Absolument. Et nous alertons déjà, depuis plusieurs mois,
14:22 le gouvernement sur ce niveau de précarité,
14:24 sur la situation des Restos du Coeur,
14:26 sur la difficulté que nos équipes sur le terrain
14:29 doivent avoir pour continuer à travailler.
14:31 Nos bénévoles sont épuisés, et pourtant ils sont là.
14:34 Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, nous attendons de l'État
14:36 un plan d'urgence alimentaire.
14:38 Il faut réagir vite avant qu'il ne soit trop tard.
14:40 - Concrètement, ça veut dire que certaines personnes
14:43 vont se présenter, parce qu'en fonction de leur situation,
14:48 de ce qu'elles gagnent, ou du peu qu'elles gagnent,
14:51 vous allez devoir leur dire "non, ça ne sera pas possible".
14:55 - C'est un véritable... Je vous assure que cette décision
14:57 est extrêmement difficile. C'est un crève-cœur
14:59 pour nos bénévoles sur le terrain de devoir dire "non"
15:01 à des personnes à qui nous aurions dû dire "oui"
15:03 si les moyens étaient là.
15:05 - Merci beaucoup Patrice Doré.
15:09 On peut bien sûr vous aider, parce qu'effectivement,
15:11 vous parlez de la solidarité, des politiques,
15:14 des acteurs économiques, mais aussi nous.
15:16 Derrière notre ordinateur, en deux clics, sur le site internet,
15:19 on rappelle qu'on bénéficie d'une réduction d'impôt de 75% quand même.
15:23 Donc ça aussi, c'est un appel qui peut être lancé.
15:27 Un dernier mot, on en parlait ce matin,
15:30 il y a 12 camions des restos, c'est incroyable,
15:32 qui ont été complètement saccagés dans la nuit de vendredi à samedi
15:35 à Ouattrelo, dans le Nord.
15:37 Si en plus, des malfaisants s'y mettent,
15:40 vous n'allez pas vous en sortir, comment vous avez réagi à ça ?
15:42 - C'est un acte aussi stupide qu'incompréhensible.
15:45 Surtout, l'enquête est en cours, donc je ne me prononcerai pas
15:48 sur les motivations des personnes qui ont pu faire ça.
15:51 Ce qui est important pour nous, c'est toute l'énergie que l'on doit mettre
15:54 et que mettent nos équipes actuellement dans le Pas-de-Calais,
15:57 pour trouver des solutions pour que dès demain matin,
15:59 on puisse livrer nos centres toute la semaine
16:01 et que les personnes en difficulté n'en bâtissent pas.
16:03 - Et bien sûr, on relaie ici à RTL cet appel à la solidarité
16:07 que vous êtes venu lancer ce soir, pour que peut-être,
16:11 finalement, on se ressaisisse et que vous arriviez,
16:14 cette année encore, à aider tous ceux qui le souhaitent.
16:19 Merci beaucoup d'être venu ici sur RTL.
16:21 Patrice Douré, président des Restos du Coeur.
16:23 - Alors, l'actualité, c'est aussi la rentrée demain
16:28 pour 11 millions d'élèves. Bonsoir Mathilde Piquet.
16:31 - Oui, d'abord au collège, pour les 6e, les petits nouveaux,
16:34 le maître mot, ce sera soutien ou approfondissement,
16:37 selon le niveau, avec deux dispositifs.
16:40 Le premier, devoir fait, qui devient obligatoire.
16:43 C'est un temps d'encadrement du travail personnel,
16:46 en dehors des heures de cours.
16:48 En second, une heure d'accompagnement en plus,
16:50 de français ou de mathématiques, à la place d'une heure de technologie.
16:54 En 5e, l'année sera placée sous le signe de l'orientation.
16:57 Les élèves devraient découvrir différents métiers
17:00 au travers de rencontres avec des professionnels.
17:03 Et alors là, on va sauter quelques classes ensemble.
17:06 Au lycée, si votre enfant rentre en première,
17:09 préparez-le, surtout s'il n'aime pas les maths,
17:11 parce que c'est leur grand retour dans le tronc commun,
17:14 une heure et demie obligatoire par semaine.
17:16 Enfin, les épreuves de spécialité du bac,
17:18 vous l'avez dit, décalées de mars à juin pour les terminales.
17:21 Ça, c'est pour éviter que les élèves arrêtent de travailler
17:24 au 3e trimestre, comme on l'a vu l'an dernier.
17:26 - Et puis, l'autre sujet de cette rentrée,
17:29 on en a beaucoup parlé ces derniers jours,
17:31 c'est la baïa.
17:32 Alors concrètement, si une jeune fille se présente
17:35 à partir de demain en portant cette longue robe à manches longues,
17:40 si elle arrive devant son établissement,
17:42 dites-nous comment ça va se passer ?
17:44 - Eh bien, la consigne est claire.
17:46 L'élève ne pourra pas rentrer dans son établissement.
17:49 La jeune fille devra revenir sans son abaya,
17:52 donc avec sa famille si besoin.
17:54 Là, un dialogue sera engagé pour rappeler les principes
17:57 de laïcité de la loi de 2004.
18:00 Si tout ça ne fonctionne pas,
18:01 eh bien, une procédure disciplinaire sera engagée.
18:04 - Voilà pour les élèves.
18:05 Parlons des enseignants maintenant.
18:07 Ils ont d'ailleurs déjà fait leur rentrée vendredi.
18:09 Mais, et c'est la grande question d'ailleurs,
18:12 y aura-t-il un enseignant devant chaque classe lundi ?
18:15 On rappelle que c'était un engagement d'Emmanuel Macron lui-même.
18:18 - Eh bien, a priori, oui.
18:20 En tout, ce sont 850 000 enseignants
18:23 qui seront devant les élèves demain.
18:25 Parmi eux, 4 à 5 % de contractuels
18:28 selon le ministère de l'Éducation nationale.
18:30 Ils sont recrutés en fait pour un 1 an renouvelable
18:33 et ce sont eux qui comblent ces fameux postes vacants.
18:36 Mais au niveau de la formation, c'est là que ça coince
18:38 car ces contractuels, qui viennent souvent du privé,
18:41 n'ont eu qu'une dizaine de jours de formation avant la rentrée.
18:44 - Merci Mathilde Piquet.
18:46 Mathilde qui sera donc demain matin aux portes du collège
18:48 pour vous faire vivre cette rentrée sur RTL.
18:51 Rentrée, on le rappelle, sans abaya pour les jeunes filles.
18:54 Et justement sur RTL, lors de cet entretien-événement
18:57 dont on vous a déjà beaucoup parlé avec Mohamed Bouefsi,
19:00 Elisabeth Borne a totalement récusé
19:03 une stigmatisation des élèves musulmanes.
19:05 Elle dénonce au passage des tentatives de provocation
19:08 et de manipulation sur ce dossier de la part de la France Insoumise.
19:12 Alors justement, au grand jury RTL de Figaro M6,
19:15 le coordinateur des Insoumis, Manuel Bompard,
19:18 confirmait que selon lui, interdire l'abaya, c'est de la discrimination.
19:22 - C'est une décision qui vise en cette rentrée,
19:25 alors qu'il y a des difficultés très importantes pour l'école.
19:29 Il s'agit à la fois de parler d'autre chose
19:32 et à la fois de jeter en pâture une partie de la population
19:35 qui devient en quelque sorte la chair à canon médiatique.
19:38 D'abord je vais vous dire, le prix des fournitures scolaires augmente de 11%.
19:42 Il a manqué 3000 enseignants au dernier concours
19:45 de recrutement de l'éducation nationale.
19:47 Les enseignants dans ce pays, ils sont payés en moyenne
19:49 de 10% inférieur à la moyenne de l'OCDE.
19:52 Ça c'est les vrais problèmes de l'école.
19:54 Il y a des gens qui ont la boule au ventre
19:56 de savoir si demain ils auront un prof pour leurs enfants,
19:59 si leurs enfants ils auront des trousses et des stylos
20:01 pour pouvoir étudier dans des bonnes conditions.
20:03 C'est le sujet de la rentrée.
20:05 Le reste c'est une diversion et une stigmatisation insupportable.
20:07 Voilà donc ce que disait au grand jury RTL de Figaro AM6.
20:11 Manuel, bon part pour les Insoumis.
20:13 Courte pause, dans un instant le sport avec le pire
20:16 en tribune vendredi soir à Nantes
20:18 et puis le meilleur sur les pelouses aujourd'hui
20:21 ou sur la place du Capitole
20:23 où on fait la fête pour les rugbymans japonais.
20:32 Deux jours après le match d'ouverture de la quatrième journée
20:34 de Ligue 1 de foot entre Nantes et Marseille,
20:36 la ministre des Sports condamne, je la cite,
20:38 les violences indignes qui ont émaillé ce match en tribune
20:41 contre une famille de supporters de l'OM.
20:43 En effet, on apprend qu'un enfant de 6 ans a été agressé.
20:46 Le père qu'il a défendu a fait une crise cardiaque dans les gradins.
20:50 Heureusement, le pire a été évité.
20:52 Mais écoutez, ça a été très dur.
20:54 Écoutez le témoignage de la mère de cette famille, Alicia.
20:57 Elle était également présente en tribune avec son fils et son mari.
20:59 En fait, Marseille a marqué le premier but.
21:02 Et puis nous, on supporte Marseille sans être des fanatiques.
21:06 On a manifesté notre joie, on était contents.
21:09 Et à partir de ce moment-là, on a reçu un flot de crachats, d'insultes.
21:13 On s'est fait uriner dessus.
21:15 Ça a été n'importe quoi à partir de ce moment-là.
21:18 Ils s'en sont pris à votre fils.
21:20 Mon fils portait un petit maillot de Marseille.
21:22 Il avait aussi le drapeau de Nantes qu'il agitait aussi.
21:25 Donc lui, il était là dans le but d'assister à un match de foot.
21:28 Et du fait qu'il avait un maillot, il s'est fait cracher dessus.
21:32 Votre mari s'est interposé.
21:34 Mon mari était près du grillage.
21:36 Et du coup, il a voulu prendre la défense de sa famille, de sa femme, de son fils.
21:40 Et il a tout pris de plein fouet.
21:42 C'était vraiment une entité de personnes qui, pour moi, n'a rien à faire dans un stade de foot.
21:47 Et il a fait deux infarctus.
21:49 Il a fait un premier caractère cardiaque dans le stade.
21:52 Et puis après, il en a fait un deuxième pour aller à l'hôpital directement.
21:55 Il y en a qui continuent à être dans leur bêtise.
21:57 Il y en a quand même fait un selfie avec l'ambulance.
21:59 Avec un homme en train de se faire masser entre la vie et la mort.
22:01 Comment se porte votre mari aujourd'hui ?
22:03 Il récupère, il essaye, il est vivant.
22:05 Dieu merci.
22:07 Psychologiquement, c'est dur surtout.
22:09 Il a du mal à réaliser qu'il est passé près de la mort.
22:11 Voilà, témoignage recueilli par Nicolas Bobi.
22:13 L'OM condamne ses actes.
22:15 Le FC Nantes aussi.
22:16 Et le FC Nantes va porter plainte.
22:18 La commission de discipline de la Ligue se saisit du dossier.
22:20 Sur le terrain donc, des matchs nuls cet après-midi.
22:23 De partout, entre Toulouse et Clermont, ainsi qu'entre Metz et Reims.
22:26 Victoire de Lille face à Montpellier 1-0.
22:29 Du Havre face à l'Orient 3-0.
22:31 Ça donne quoi entre Nice et Strasbourg, Michael Lefebvre ?
22:33 Bien toujours un but à zéro pour l'OGC Nice, grâce à ce but inscrit par Youssef Atal.
22:38 En toute fin de première période, les Aiglons poursuivent la domination dans cette rencontre.
22:43 Il reste 32 minutes à jouer.
22:44 Merci.
22:45 Et puis ce soir, 20h45, Lyon PSG dans RTL Foot.
22:48 Et puis ça sent déjà bon la Coupe du Monde.
22:50 Le match d'ouverture entre les Bleus et les Blacks, ce sera vendredi soir.
22:53 Ça se rapproche.
22:54 Les équipes s'installent. En ce moment, on l'a vécu hier soir dans ce journal
22:57 avec l'équipe de France à Rueil et de la Maison en Lièze.
23:00 Et direction maintenant l'une des grandes villes de rugby, Toulouse.
23:04 Évidemment, les Japonais en ont fait leur camp de base.
23:06 Et ce soir, la Ville Rose les accueille comme il faut à l'Hôtel de Ville, devant l'Hôtel de Ville.
23:12 Place de capitole, Valentin Larcher.
23:15 Oui, la cérémonie est encore en cours.
23:16 Les joueurs japonais reçoivent actuellement les traditionnels caps,
23:19 les casquettes qui marquent un peu le lancement de la compétition.
23:22 Avant cela, vers 17h, les rugbymen et le staff nippon en costume bleu marine
23:26 ont été accueillis par plus de 1000 personnes.
23:28 Place du capitole, dont Ezekel et Etienne,
23:30 des Toulousains munis d'une pancarte aux couleurs rouges et blanches.
23:33 C'est mon fils Ezekel qui a dessiné un drapeau
23:36 et qui a écrit en français et en japonais "Bienvenue à Toulouse".
23:39 On est heureux d'accueillir une équipe de la Coupe du Monde.
23:41 J'ai surtout fait parce qu'on est allé au Japon il n'y a pas très longtemps.
23:44 J'ai redessiné un monument du Japon.
23:47 Le Grand Toréji.
23:48 Ensuite, direction le capitole, la mairie,
23:50 sous les caméras et objectifs d'une trentaine de journalistes nippons
23:53 et quelques mots du maire de la ville, Jean-Luc Moudinck,
23:55 qui rappelle l'effet d'arme des Japonais en Coupe du Monde.
23:58 On l'a vu en 2015 avec cette magnifique victoire face à l'Afrique du Sud
24:03 et encore en 2019 où la sélection nationale japonaise s'éhissait jusqu'en quart de finale.
24:10 Toulouse aidera peut-être les Bref Blossoms à atteindre le même stade.
24:13 Les Japonais seront installés au Golfe de Sey dans la ville
24:15 et ils s'entraîneront sur les installations du stade toulousain à Ernest Vallon.
24:19 Valentin Larkier à Toulouse.
24:21 Et maintenant, votre nouveau rendez-vous du dimanche.
24:24 [SILENCE]