?' cinq jours du match d'ouverture de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande (vendredi, 21h15), Grégory Alldritt s'est projeté avec appétit sur cet énorme rendez-vous en s'attendant à des All Blacks vexés par leur lourde défaite contre l'Afrique du Sud le 25 août (35-7).
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00:00 C'est surtout un match d'ouverture, avec un stade qui s'annonce bouillant, une cérémonie
00:07 d'avant-match, une patrouille de France, Simpson, qui est prévue.
00:09 Ça va être un show exceptionnel.
00:11 Nous, ça fait quatre ans qu'on travaille dur pour être à cette soirée-là.
00:15 On a juste hâte d'y être.
00:18 C'est sûr, c'est le premier match d'une longue série, je l'espère.
00:25 Ce n'est pas une finale.
00:26 Mais je pense que vous commencez à connaître notre mentalité aussi.
00:30 On veut jouer pour gagner.
00:33 En tout cas, on fera le maximum pour gagner le match vendredi soir.
00:37 France-Nouvelle-Zélande, ça a toujours été des gros matchs.
00:39 On a souvent perdu, malheureusement.
00:43 Mais ça reste un adversaire mythique pour le rugby international.
00:48 Le hockey, ça rajoute cette petite touche mythique au match.
00:53 Ça va rajouter un petit truc encore à cette soirée d'ouverture.
00:59 Mais pour nous, rugbystiquement, ça reste pareil.
01:02 Je pense que ce serait mal de nous connaître, de penser qu'on a préparé le discours.
01:07 Je pense qu'on est tous les deux des personnes assez spontanées.
01:10 Après, au niveau de Stöferberg, ça fait maintenant deux mois qu'on fait la préparation
01:17 physique, qu'on prend énormément.
01:20 Parce qu'on nous donne énormément à chaque entraînement ouvert au public.
01:23 On a passé trois semaines au camping.
01:26 Il y avait toujours des enfants, des jeunes qui étaient là pour nous dire un mot gentil
01:30 ou faire une photo.
01:31 Ça fait deux mois qu'on prend tout ce qu'on a à prendre.
01:35 On n'a pas attendu cette semaine-là.
01:37 C'est que du positif pour nous.
01:40 Comme l'a dit Charles, on a vécu la Coupe du Monde au Japon.
01:44 C'était assez spécial dans son sens.
01:48 On n'a pas vraiment senti cette ferveur.
01:50 Il y a tellement de gras.
01:51 Il n'y a pas cette culture rugby.
01:52 Là, on a la chance d'avoir un stade qui va être bouillant.
01:57 Et surtout d'avoir nos familles, nos amis en tribune.
02:01 On va prendre tout le positif.
02:03 On va trier un petit peu.
02:04 Mais on va prendre au maximum et essayer de restituer ça sur le terrain vendredi soir.
02:08 Pour répondre à l'hôtel, c'est dans la stratégie du staff.
02:12 Ils essayent de ne pas laisser rien au hasard.
02:17 C'est pour ça que ça fait plusieurs fois qu'on vient à cet hôtel.
02:20 On y a gagné le grand échelon.
02:22 On a aussi des souvenirs familiers.
02:25 Des très bons souvenirs là-bas.
02:26 On a la chance aussi d'être accueillis à Ruey-Main-Maison avec des installations
02:32 juste géniales.
02:33 On est très très bien.
02:35 Et on est chouchoutés là-bas.
02:37 On se prépare plutôt bien.
02:41 C'est vrai que je n'avais pas pensé que c'était la salle de conférence de Roland-Garros.
02:46 C'est génial.
02:47 Et ça fait plaisir d'être dans un des hauts lieux du sport français.
02:52 Au niveau de la défense, je pense que c'est aussi un tout.
02:58 Ce sont des équipes qui tiennent plus le ballon.
03:00 Et un arbitrage qui est plus favorable à l'attaque.
03:02 Ensuite, c'est sûr qu'on a des similarités.
03:06 Mais sur un match comme ça, de haut niveau, ça va être à l'équipe qui sera la plus
03:10 constante sur 80 minutes.
03:12 On a eu, pendant la prépa, on le sait, des petits coups de moins de dé en fin de match
03:18 ou des petits passages à vide.
03:20 Mais on a su rectifier ça sur le dernier match.
03:24 Donc on est plutôt confiants.
03:26 Et comme l'a dit Charles, physiquement, on est plutôt bien.
03:30 Donc ça va être d'être présent 80 minutes et de relever le défi.
03:37 80 minutes, c'est ça la clé du match.
03:39 On en parle déjà.
03:41 Je pense qu'il ne faut pas se cacher ou se mentir à soi-même.
03:45 De toute façon, il nous faut de la pression aussi.
03:49 On ne peut pas jouer un match de rugby sans pression.
03:51 Sinon, ça va être compliqué.
03:53 Donc il faut savoir la doser.
03:55 Savoir ce qui va se passer.
03:57 Comme je disais, on est au courant de beaucoup de choses.
04:01 On est au courant du show d'ouverture.
04:03 On a travaillé notre échauffement qui va être raccourci.
04:07 On l'a travaillé la semaine dernière.
04:08 On était dans le vestiaire visiteur la semaine dernière.
04:11 Tout ce qui va se passer ce week-end.
04:13 Donc on essaye d'évacuer le plus de détails rapidement.
04:19 Pour après avoir la tête uniquement focalisée sur le rugby.
04:22 Et profiter et prendre énormément de plaisir le jour J.
04:26 Ça ne dit pas grand-chose, je pense.
04:28 Ça serait un peu réducteur de résumer le paquet d'avant des blagues à ce match-là.
04:32 Ça arrive à tout le monde de passer au travers.
04:36 J'ai lu un petit peu ce qu'ils disaient dans la presse néo-zélandaise.
04:42 Je m'imagine à leur place.
04:44 Et j'imaginerai le match qu'ils ont envie de faire vendredi soir.
04:49 Je pense qu'on est prévenus.
04:51 Et on ne va pas non plus trop s'attarder là-dessus.
04:54 Au final, il n'a pas été bon.
04:56 Parce qu'on lui dit que ça fait déjà deux matchs qu'il joue.
04:58 Alors qu'il était blessé un mois après.
05:01 Non, ça fait énormément de plaisir.
05:03 Bien sûr, c'est mon colocataire de chat.
05:08 Mais pour tous les autres, c'est quelqu'un qui amène beaucoup de bonne humeur.
05:11 Et qui a tout le temps le sourire.
05:13 En plus, il est avec nous depuis quatre ans.
05:17 Ça amène un coup de boost à tout le groupe.