XV de France : la polémique autour de la sélection de Bastien Chalureau.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Pascal Praud évoque la polémique autour de la sélection de Bastien Chalureau lié à son passé judiciaire et à une condamnation pour des faits de violences à caractère raciste en 2020, dont il a fait appel. La France Insoumise réclame son exclusion de l'Équipe de France à quelques jours du début de la Coupe du monde.
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Transcript
00:00 Nous sommes avec Axel Maiz, journaliste au service des sports d'Europe 1. Bonjour !
00:03 Bonjour !
00:04 On va rappeler les faits parce que je ne suis pas sûr que tout le monde les connaisse.
00:08 Donc d'abord, Chalureau, c'est vrai que le grand public ne connaît sans doute pas ce joueur
00:13 qui a été appelé au dernier moment.
00:16 Oui, il remplace un joueur d'origine sud-africaine, Paul Williamsey, qui s'est blessé.
00:20 On a donc, parce qu'il est classique, pioché dans la liste de réserve.
00:24 Et c'est lui, voilà, jusqu'à présent, on a dit bon ok, c'est dommage pour Paul Williamsey.
00:28 Voici un grand blond qui arrive et c'est là que la polémique est née.
00:31 Alors qu'a-t-on appris de ce jeune homme, Chalureau, en janvier 2020 ?
00:39 Il a agressé ou il aurait agressé, puisqu'il nie les faits, deux autres joueurs de rugby, c'est ça ?
00:44 Oui, à la sortie d'une boîte de nuit du côté de Toulouse.
00:48 Alors il a reconnu l'agression, je crois que c'était assez physique comme agression,
00:53 mais il nie l'accusation à connotation raciste.
00:57 Il a été condamné en novembre 2020 en première instance pour fait de violence
01:02 avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l'ethnie.
01:07 Il assure avoir fait appel et il continue à nier les faits.
01:10 Alors peut-être, avant d'écouter Jean-Pierre, notre premier auditeur,
01:13 je vous propose d'écouter quelques réactions et celle de Fabien Galtier, peut-être,
01:18 qui est le sélectionneur du 15 de France au micro d'Europe 1 et au micro à votre micro.
01:24 Le racisme n'a pas sa place dans notre équipe, il n'a pas sa place dans le rugby.
01:29 L'intégrité est une valeur fondamentale de notre équipe, de notre sport.
01:33 Bastien nous a informés de cette affaire et nie fermement et formellement les faits.
01:42 Une procédure est en cours.
01:43 Honnêtement, ça fait maintenant un an qu'il vient régulièrement avec nous,
01:48 depuis l'automne dernier, avant de sélectionner un joueur,
01:51 on essaye de mieux le connaître, de le rencontrer, de partager avec lui notre façon de vivre,
01:58 notre façon de jouer au rugby.
02:00 C'est la France Insoumise qui a souhaité l'exclusion de M. Chalureau
02:05 et notamment le député Thomas Porte.
02:07 La première des choses aurait été que Fabien Galtier ne l'appelle pas en équipe de France, a-t-il dit.
02:14 Quelle est votre réaction ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:16 On peut d'ailleurs rappeler le standard.
02:18 Vous appelez, oui, le 01 80 20 39 21, l'appel est non surtaxé.
02:22 Nous sommes avec Jean-Pierre à 11h06 sur Europe 1. Bonjour Jean-Pierre.
02:26 Oui, bonjour Pascal, bonjour à tous les auditeurs et bonjour à tout le monde.
02:29 Vous êtes un amateur de rugby ?
02:32 Oui, et du sport en général.
02:33 Donc je connais bien l'esprit sportif, l'esprit avant tout, avant de passer dans l'épidémie.
02:40 C'est pour ça que moi je vais être plutôt celui qui va plutôt le défendre momentanément,
02:45 même si je peux condamner tout acte qui, pour l'instant, il est présumé innocent.
02:50 Donc moi je peux condamner tout acte de racisme ou de violence, bien évidemment.
02:54 Mais je prends d'abord l'esprit sportif et je fais confiance à Fabien Galtier
02:59 et à tous les dirigeants du 15 de France.
03:01 S'ils l'ont sélectionné, c'est qu'il avait à mon avis sa place au niveau du 15 de France.
03:07 Maintenant, moi je poserais simplement une question.
03:11 Quel est ce député, et c'est toujours les mêmes, ça revient pareil,
03:16 quel est ce député qui peut se permettre de juger quelqu'un qui n'a pas encore été condamné réellement ?
03:23 Il a été condamné en première instance, mais vous avez raison de dire que lorsqu'on fait appel,
03:27 on repart à zéro et c'est comme si on n'avait jamais été condamné. C'est important de le dire.
03:31 Après je rajouterai quelque chose.
03:36 Imaginons, nous on n'était pas là dans le contexte de la bagarre, on n'était pas là dans tout le contexte.
03:40 Bien évidemment, ni vous ni moi, comme la plupart des auditeurs.
03:44 Maintenant, qu'est-ce qui s'est passé réellement ?
03:48 Qui un jour n'a pas eu un débordement ou a pas eu un petit souci
03:52 qui pouvait être éventuellement condamnable par la justice ?
03:55 - C'est pas la même chose là, si les faits sont avérés, c'est une insulte à raciste, un caractère raciste.
04:01 Et beaucoup de gens, et même la majeure partie des gens,
04:04 n'ont pas insulté comme les propos qui sont prêtés à M. Chalureau.
04:10 C'est pour ça que je vous parlais de l'esprit sport.
04:15 Pour l'instant, on est dans la Coupe du Monde,
04:17 on est dans l'union des joueurs du 15 de France
04:22 pour essayer d'aller le plus loin possible et pourquoi pas la remporter, et je le souhaite.
04:27 Pourquoi à ce moment-là, lancer sans arrêt, mais sans arrêt,
04:32 et ça vient toujours du même camp, sans arrêt des polémiques,
04:36 voilà, pour faire chaser, pour mettre un peu le bras...
04:38 - C'est-à-dire que comme l'attaque raciste, alors je sais pas si on peut le dire ou pas à l'antenne,
04:43 c'est toujours délicat de dire ce qu'on reproche à M. Chalureau,
04:47 simplement, effectivement, c'était clairement à caractère raciste,
04:51 et comme la France Insoumise se fait fort de défendre ce qu'elle pense,
04:57 d'abord, parfois, ses électeurs, mais effectivement,
05:01 les populations issues de l'immigration,
05:05 régulièrement, elle intervient sur ce sujet-là.
05:10 - De toute façon, je vais même vous dire une chose, la France Insoumise,
05:13 à partir du moment où vous n'êtes pas d'accord avec elle,
05:15 vous êtes soit un complotiste, un transpirationniste, un raciste, un fasciste,
05:20 vous avez tous les mots de la terre sur le dos.
05:22 - Là, Jean-Pierre, c'est pas vraiment le débat. Alors je vais vous poser la question différemment.
05:25 Si par exemple, il était avéré qu'un joueur de football ou de rugby
05:30 ait prononcé des mots racistes envers n'importe qui,
05:35 est-ce que, selon vous, ce sportif a sa place dans une équipe nationale, en théorie ?
05:43 - Alors, en théorie, si tout s'avère réellement vrai,
05:48 dans ces cas-là, moi le premier, je le dénoncerai,
05:51 et moi le premier, je dirai "non, il n'a plus sa place".
05:54 - D'accord, vous pensez qu'on doit être exemplaire ?
05:57 - Même dans le sport en général.
05:58 - Oui, alors vous l'excluez à jamais ?
06:00 - L'excluer...
06:03 - Là, il y a un joueur, par exemple, qui a été convaincu de violences vis-à-vis de son épouse,
06:10 et qui... - Oui, il n'a plus sa place.
06:12 - Voilà, je parle sous le contrôle de Axel May,
06:15 et finalement, il a joué dans le Top 14.
06:18 - Oui, il a été... - On rappelle son nom, peut-être ?
06:20 - Exactement, Mohamed Awas, Momo Awas, comme l'appelle Fabien Galtier,
06:25 qui... alors, il y avait des caméras de surveillance, on le voyait, qui maltraitaient un peu...
06:29 - Oui, oui, c'est dur ! - Un peu, c'est le moins qu'on puisse dire.
06:30 - Et sa femme l'a défendue, dès... - Voilà, et sa femme a fait ça,
06:32 elle l'a défendue, et il a été licencé du club qui devait l'embaucher,
06:36 et puis embauché dans un autre... - À Clermont, je crois.
06:39 - Oui, c'est ça, voilà. - Il est à Clermont,
06:40 il aurait dû jouer l'équipe de France, il aurait dû jouer la Coupe du Monde ?
06:42 - Oui, il était, effectivement, il était dans la liste, dans la pré-liste,
06:46 pour jouer la Coupe du Monde.
06:46 - Alors, en fait, le sujet qu'on pose, qui est toujours le même, est-ce qu'un sportif doit être exemplaire ?
06:53 Voilà, est-ce qu'il doit être vierge de toute condamnation ?
06:57 Et c'est une question à laquelle chacun peut répondre.
06:59 Et vous, vous dites ? - Alors, moi, je dis oui.
07:01 - Jean-Pierre ? - Moi, je dis oui.
07:01 - Alors, restez avec nous, parce qu'il y a une conférence de presse,
07:04 il y a quelques instants, conférence de presse de Madame la ministre des Sports, Amélie Oudéa Castera,
07:11 et je vous propose de l'écouter, on écoutera également Florian Grille,
07:15 qui est le président de la Fédération française de rugby.
07:18 Les deux viennent de s'exprimer, je vous propose de les écouter les deux en même temps.
07:24 - Il a reconnu des faits de violence, mais il a toujours nié les propos racistes,
07:28 et il y a, il est en appel, et donc il faut laisser faire la justice,
07:32 et aller au bout de cette décision judiciaire. Voilà notre position.
07:36 - En rebond, souligner l'action de l'État, pour vraiment précisément,
07:41 éradiquer tous ces phénomènes racistes dans le sport,
07:46 évidemment comme dans le reste de la société, avec notamment des nouveaux délits,
07:50 là aussi qui ont été créés, qui nous permettent d'exclure des stades,
07:55 des auteurs de propos racistes ou discriminatoires,
07:59 avec également des interdictions judiciaires de stade,
08:03 qui sont automatiques dans ces cas les plus graves.
08:07 - Et là, Madame la ministre des Sports, parle évidemment des spectateurs.
08:10 À 11h12 sur Europe 1, on va marquer peut-être une première pause,
08:15 et continuer cette discussion avec les auditeurs,
08:18 c'est un sujet vraiment sur lequel tout le monde a un avis.
08:20 On se souvient de Karim Benzema, qui avait été exclu en équipe de France,
08:24 parce que précisément, il était sous le coup d'une enquête judiciaire à l'époque.
08:30 Donnez-nous votre avis, à 11h12, la pause à tout de suite.
08:35 Europe 1.
08:36 - Pascal Praud et vous. Vous écoutez Europe 1, merci de nous rejoindre jusqu'à 13h.
08:39 Vous êtes avec Pascal Praud et Pascal.
08:41 Ce matin, on parle sport et de la polémique autour de la sélection de Bastien Chalureau.
08:45 - Mais je trouve que la question est vraiment très intéressante,
08:48 et qu'elle dépasse le cas Chalureau.
08:51 Est-ce qu'un sportif doit être exemplaire ?
08:53 Est-ce qu'un sportif convaincu de racisme et condamné pour cela,
08:59 doit être exclu des compétitions ?
09:01 Et durant combien de temps est-ce qu'il doit être exclu ?
09:04 Définitivement ou momentanément ?
09:06 Chacun peut avoir un avis là-dessus.
09:09 C'est d'ailleurs très difficile d'avoir un avis tranché.
09:12 Moi j'ai souvent des avis tranchés, mais là je pense qu'effectivement,
09:15 une sanction doit être mise en place, si vraiment il est convaincu de racisme.
09:19 Mais pendant combien de temps ?
09:21 Il doit être exclu à jamais de la sélection française ?
09:25 Je n'en suis pas sûr, mais en même temps c'est très grave,
09:28 si on est convaincu d'actes racistes.
09:30 Bonjour Julien.
09:32 - Bonjour.
09:33 - Julien, vous êtes commercial dans le 9.
09:35 - Tout à fait.
09:37 C'est ça, dans le 9.
09:38 - Et j'allais dire, vous êtes un commercial, et malgré cela, vous êtes mélanchoniste.
09:42 - Eh oui.
09:43 - Je dis malgré cela, j'y vois presque quelque chose de contradictoire,
09:47 parce que quand on est mélanchoniste, on n'est pas forcément toujours pour l'économie de marché,
09:51 si j'ai bien compris.
09:53 - Alors ça c'était avant ça.
09:56 - Ça c'était avant.
09:57 - Au sein de l'ALFI, il y a un peu de tout, vous savez, il y a des cadres supérieurs,
10:01 il y a même des chefs d'entreprise, Pascal, si je vous la prends.
10:03 - Oui, bien sûr, bien sûr.
10:04 - Attends, mais je vous provoque un peu.
10:06 Vous vendez quoi, Julien ?
10:09 - Alors je suis...
10:10 Alors c'est un peu complexe à expliquer, mais c'est dans les jeux.
10:13 - Dans les jeux ?
10:15 - Oui, voilà.
10:15 - Ben c'est pas très complexe.
10:17 - Non, non, non.
10:19 - Bon, qu'est-ce que vous pensez du 15 de France,
10:21 et de la solution de maintenir M. Chalureau dans le 15 de France,
10:31 puisque la position de la ministre est de dire présomption d'innocence,
10:34 il a été condamné en première instance,
10:36 mais attendons que la deuxième instance ait donné son verdict.
10:42 - Eh ben écoutez, pour une fois je rejoins la ministre.
10:45 C'est incroyable, mais c'est vrai.
10:46 Je me souviens il y a quelques mois, vous...
10:48 Et d'ailleurs, Pascal, je sais que vous aviez suivi cette affaire aussi,
10:51 la circouettenance, vous savez, au sein de l'ALFI.
10:55 - Je n'étais pas le seul à la suivre, mais c'est vrai que tout le monde avait suivi.
11:00 - Ben voilà, et puis comment ça s'est terminé au sein de l'ALFI ?
11:03 Ben on a dit, voilà, présomption d'innocence,
11:05 il faut attendre le jugement, etc.
11:06 Donc pour ce rite du mal, pour moi c'est...
11:07 - Là c'était un peu différent parce qu'il reconnaissait les faits.
11:10 - Il reconnaissait les faits, tout à fait.
11:11 - Il avait frappé sa femme et il reconnaissait de l'avoir frappée.
11:15 - Voilà, en plus.
11:16 - Bon, il a été suspendu pendant 4 mois, je crois, à l'Assemblée nationale.
11:20 - Voilà, tout à fait.
11:21 C'est pour ça, pour répondre à la question que vous parliez tout à l'heure,
11:23 doit-on leur vouloir jusqu'à la fin de sa carrière ?
11:25 Ben non, on va purger une peine si jamais il est reconnu, bien sûr, en appel coupable.
11:31 Parce que ce n'est pas encore le cas.
11:33 Donc pour l'instant, présomption d'innocence,
11:35 puis en plus au niveau du timing,
11:37 enfin je veux dire 5-6 jours avant le début de la Coupe du Monde,
11:39 on est encore en bon français en train de se tirer une balle dans le pied, comme d'habitude.
11:43 - Oui mais ça c'est un argument.
11:45 J'entends ce que vous dites, mais comment dire...
11:50 La fin ne justifie pas forcément les moyens.
11:53 Moi ce qui m'intéresse c'est la position théorique.
11:57 Qu'est-ce que vous en pensez, vous, au fond ?
12:00 Au-delà du fait qu'il y ait un match dans 4 jours.
12:02 Est-ce que s'il était convaincu de racisme, vous auriez une position différente ?
12:07 - Ah bien sûr, s'il était condamné, oui, j'aurais une position différente.
12:11 - Mais vous pensez qu'il ne devrait pas être dans l'équipe de France, à ce moment-là ?
12:15 - Ben moi je pense, oui, parce qu'effectivement l'équipe de France, elle représente quand même,
12:19 d'ailleurs on le voit, une diversité et puis des valeurs.
12:22 Et puis je pense que le racisme ne fait pas partie de ces valeurs.
12:26 Voilà, et surtout dans le rugby, où il y a les valeurs du rugby qui sont quand même des valeurs "fraternelles".
12:31 - Oui, parfois il faut le dire vite, parce que ce qui se passe sur le terrain...
12:38 Le grand monde de l'Ovalie et le grand monde du rugby, parfois,
12:42 demandent à être nuancés.
12:45 - C'est vrai, mais on parlait de théorie, donc la théorie c'est des valeurs fraternelles et conviviales du rugby.
12:50 Maintenant pour ce joueur particulièrement, voilà, je reviens sur ce qu'a dit la ministre,
12:55 et pour moi elle a totalement raison, puisque pour l'affaire Coué-Tenint, alors...
13:00 Parce que ça vient de la LFI, c'est bien un député LFI.
13:02 - Oui bien sûr, la LFI...
13:05 Ce qui est difficile aujourd'hui, c'est qu'effectivement,
13:08 parfois ces sujets sont récupérés, instrumentalisés politiquement,
13:13 et on n'a pas envie nous-mêmes d'être les instruments de cette instrumentalisation.
13:17 Mais en même temps, évidemment, ce problème est grave et il faut le combattre.
13:22 Donc on est toujours dans cette position un peu ambivalente.
13:26 Bastien Chalureau, Axel May, il joue dans quelle équipe ?
13:30 - Il joue à Montpellier. Alors à l'époque des faits, il avait été licencié de son club, Toulouse.
13:34 Il a ensuite rebondi à Montpellier, il a été champion de France.
13:37 - Ah il avait été licencié, dans quel club il jouait ?
13:40 - À Toulouse. Et ensuite il a rebondi à Montpellier, où il a été champion de France.
13:45 Alors parmi les réponses, aussi les réactions qu'on entend,
13:48 par exemple Sébastien Chabal, grande star du rugby, dit
13:52 "Moi ce qui me surprend, c'est le timing des déclarations,
13:55 parce que quand il a été champion de France en 2022, on n'a pas fait toute une histoire."
13:58 - Oui mais c'est pas la même chose.
14:00 - Après il y a aussi le prisme de la Coupe du Monde.
14:02 - Evidemment, c'est pas la même chose d'être champion de France avec Montpellier
14:06 que de jouer contre les Blacks vendredi soir. A priori il n'est pas titulaire.
14:11 - Non, non, il remplace un remplaçant.
14:14 - Bon, mais c'est vrai que France All Black, ça va être l'événement vendredi,
14:18 c'est sur TF1, je crois, ça va sans doute être...
14:20 - Sur Europe 1 aussi.
14:21 - Et sur Europe 1, bien sûr, et ça va être regardé par combien de personnes ?
14:25 Peut-être 12, 13, 14 millions de gens vont regarder ce premier match de rugby.
14:31 Donc la France va s'arrêter vendredi soir, c'est ça la réalité.
14:34 Donc comme vous dites, très justement, il y a un prisme
14:37 et une caméra qui est sur l'équipe de France,
14:40 et puis certains instrumentalisent ça.
14:43 Évidemment, certains députés savent qu'en parlant de cela,
14:47 c'est une manière aussi de faire parler d'eux, on connaît cela.
14:50 Bah écoutez Julien, je vous remercie.
14:52 Commercial, vous êtes en voiture cette semaine ?
14:57 - Ah oui, je suis en voiture, sur le même secteur,
15:00 Roubaix, Tourcoing, Ouattrolou...
15:02 - Bah oui, mais vous avez vu, il va faire 35 degrés,
15:05 vous avez la clim dans votre voiture ?
15:07 - Oui, j'ai la clim, et j'en profite, je la mets, je vous le dis.
15:09 - Bah ça, je vous comprends, mais en même temps,
15:12 quand vous avez un rendez-vous, vous descendez,
15:14 vous mettez la voiture, elle est en plein soleil,
15:16 quand vous la retrouvez à l'intérieur, il va faire 50 degrés.
15:19 - C'est ça, il fait 50 degrés, mais bon, j'ai l'habitude,
15:21 je suis pas à l'usine à la chaîne, vous voyez...
15:24 - Non, mais c'est vrai que...
15:28 Alors en même temps, la clim dans la voiture,
15:30 il faut faire attention, parce que...