• l’année dernière
Transcription
00:00 Au début de l'histoire, on ne comprend pas.
00:06 Beaucoup se demandent pourquoi ce film ?
00:09 Il est clair que ce documentaire n'est pas commun, mais il me tenait à cœur.
00:15 Le quartier des Vernes m'a vu grandir et surtout Marseille grandir, mûrir.
00:19 Et grâce à lui, j'ai construit et bâti à travers ce mur.
00:23 Slam ne m'a jamais détruit.
00:26 Il m'a aidée à construire mes meilleurs souvenirs, à apprendre la vie avec valeurs
00:30 et principes qu'on perd aujourd'hui.
00:31 Le respect, l'entraide, l'amitié, la gaieté, ce sont des choses qu'au fil du temps, nous
00:40 avons tous oubliées.
00:41 Ces valeurs et ces principes, je les ai appris au milieu des tours, avec nueure et espoir,
00:47 nulle part ailleurs.
00:48 Donc on peut dire ce qu'on veut d'un quartier, mais tant qu'on n'y vit pas, on ne sait pas.
00:53 Les mots sont faibles pour décrire ce que j'ai pu vivre, entre amour, coutume et amertume,
00:59 entre jeunesse, vieillesse, tristesse et tendresse.
01:02 Je me penche dans les souvenirs, je vois l'image d'un joli quartier, entouré d'arbres tel
01:08 une forêt.
01:09 Je jouais dehors avec mes amis, au jog, aux cartes et même au foils.
01:13 Nos mères criaient par la fenêtre pour plus qu'on sorte.
01:16 Le son résonne.
01:17 On rentre et on observe le coucher du soleil, qui se voit à peine entre cinq tours immenses.
01:22 Etant petit, on a de la chance, nous, de vivre proche de nos amis, entourés d'amour, de
01:28 coutume et d'amertume.
01:29 On assume pleinement.
01:31 En grandissant, tout change.
01:33 Et certains partent sans jamais revenir.
01:35 Certains meurent et certains meurent.
01:38 D'autres réussissent et d'autres périssent.
01:40 Certains même se victimisent.
01:43 Ne sois pas émotif, reste optimiste.
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