Ce lundi marquait le retour à l'école de quelque 12 millions d'élèves en France, marqué notamment par l’interdiction de l’abaya, longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes. Selon Élisabeth Borne, “il n’y a pas eu d’incident” dans l’application de l’interdiction lors de cette journée de rentrée.
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00:00 Si la journée d'aujourd'hui s'est bien passée, il faut savoir que dès le lendemain de l'annonce interdisant l'abaya dans les écoles,
00:07 il y a eu une multiplication, une massification des hashtags et des vidéos concernant cette abaya,
00:13 avec une explosion des visions relatives à la "modest fashion" comme elle est appelée.
00:20 La "modest fashion", c'est les vêtements publics ?
00:23 Oui, sauf que c'est assez contre-intuitif, étant donné que sur ces vidéos,
00:27 vous avez généralement des jeunes filles entre 13 et 16 ans qui sont ultra maquillées,
00:31 avec fonds sonores de rap ultra vulgaire,
00:34 et qui viennent faire la promotion d'un vêtement qui est censé justement apporter de la pudeur.
00:39 Ça c'est une chose.
00:40 Donc sur TikTok, ce qui est intéressant aussi, c'est qu'un nombre écrasant d'influenceurs
00:46 sont des relais sans le savoir, d'idéologies dont parfois même ils ignorent les contours,
00:51 mais qui, elles, sont véritablement dans l'offense à la question de la laïcité.
00:57 Donc sur TikTok et sur un certain nombre de réseaux sociaux.
00:59 Il faut savoir que l'abaya, et je m'arrête là,
01:02 ensuite, que l'abaya c'est un vêtement religieux, même si ça existe en effet très islamique,
01:09 c'est un contournement en soi, parce que l'abaya, il faut le rappeler, ne comprend pas le voile,
01:14 c'est-à-dire que c'est une robe large sur laquelle on vient mettre un voile,
01:18 mais ça a été apporté en Occident, notamment à partir des pays du Golfe,
01:23 qui, en règle générale, pour compléter la tedu, vient rajouter un ikrab, voire un sitar par-dessus.