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Transcription
00:00 Vous avez vu des travaux en ville et nous sommes aujourd'hui dans un quartier qui s'appelle Fagard.
00:06 C'est une réalisation magnifique puisque c'est un stade de certes type géologique.
00:13 C'est le premier stade de ce type ici à la Réunion.
00:19 Et nous continuons parce qu'après il y aura les vestiaires, il y aura un parcours de santé tout autour.
00:25 C'est aussi pour dire qu'on vient en relançant aussi sur la proximité.
00:30 C'est important parce qu'il faut structurer la ville, mais il faut aussi que dans le quartier,
00:35 on puisse avoir cet équilibre de développement et d'aménagement.
00:39 Je suis particulièrement heureux aujourd'hui d'inaugurer ce stade parce qu'on est dans un quartier sensible.
00:44 Justement quand on parle de Fagard, c'est pas très souvent en bien ?
00:49 Alors quand on parle de Fagard, c'est pas très souvent en bien.
00:52 C'est parce que les médias aiment bien parce que c'est vendeur.
00:56 Il faut le passer ce que j'ai dit là.
00:58 Pourquoi ? Parce que quand on regarde Fagard, quand il y a deux ou trois voyous qui sèment la terreur,
01:03 le reste de la population se conforte très bien.
01:07 Et c'est ça. Récemment, un de vos confrères avait fait un papier très sérieux dans lequel on pouvait lire
01:15 que Saint-André ne fait même pas partie des cinq premières communes où il y a de la sécurité.
01:20 Il n'y a pas d'insécurité. Il y a quelques voyous qui sèment la terreur de temps en temps et pas tous les jours non plus.
01:28 Mais ça aussi, je voulais le préciser.
01:31 Ces vendeurs, quand on dit Fagard dans les journaux ou à la radio, c'est vendeur. Mais ça, c'est pas ça.
01:38 La gestion quotidienne, c'est de constater qu'il y a des choses qui avancent. Les écoles fonctionnent.
01:43 Aujourd'hui, il y a un stade de foot. On fera tout pour mettre la sécurité autour de ces choses-là.
01:52 Mais en même temps, aider nous aussi, nous, collectivité, à ne pas véhiculer comme ça des choses qui ne sont pas véritablement vraies.
02:03 Et c'est ça, notre difficulté aussi quotidienne d'être confrontés à ça.
02:09 Et cet équipement, justement, contribue à « redorer » un peu le blason de ce quartier.
02:16 Mais bien sûr, vous savez, quand vous équipez un quartier, vous contribuez à l'épanouissement de la jeunesse et des moins jeunes.
02:25 C'est tout cela qu'il faut aujourd'hui. C'est un exemple.
02:31 Quand on investit autant d'argent dans un quartier sensible, il faut en parler, en bien, et dire que là-bas aussi, il y a des choses qui bougent positivement.
02:42 Et moi, j'attends ça aussi, les autres, parce qu'on est seul, nous, quand on est en responsabilité.
02:49 Et on entend et on subit ces choses pas toujours vraies. Et moi, je...
02:57 Le coût, justement, de cet équipement, puisque vous parlez d'argent ?
03:02 Alors là, sincèrement, vous posez une colle. Il coûte 1,6 million. 1,6 million, donc c'est pas rien dans cette période.
03:11 Mais sachez aussi qu'on travaille beaucoup pour aller capter les subventions.
03:18 Parce que nous, sur fonds propres, on est très limite. Et on a une équipe vraiment, vraiment sérieuse.
03:26 Et je pense que la crise Covid, c'était un mal pour un bien.
03:31 Ça nous a permis aussi de se poser et de mettre en place les dossiers.
03:35 Et surtout, sur des fonds comme Réaclieux, qui étaient mis en place post-Covid, ça nous permet de mettre des réalisations dans les quartiers.
03:43 Vous parlez d'originalité de ce terrain. C'est le premier terrain synthétique écologique, c'est ça ?
03:48 Oui, le premier terrain synthétique écologique ici, à La Réunion, parce qu'on voulait faire dans la qualité, respecter aussi des normes.
03:57 Et on verra à l'usage qu'est-ce que ça donne. Mais il faut aussi... Moi, je dis toujours, quand on construit quelque chose, il faut aussi prévoir l'entretien.
04:07 Il ne faut pas que ça soit comme ça, livré aux jeunes, sans entretien. Parce qu'une des entreprises me disait que de temps en temps, il faut passer à un appareil pour relever un petit peu de sa production.
04:20 Sinon, ça risque de perdre son efficacité. Mais ça aussi, il faut prévoir, il faut anticiper.
04:28 Et il y en aura d'autres dans d'autres quartiers de la ville ?
04:30 Il y en aura d'autres, puisqu'on aura un bout complexe sur la région du Maléva.
04:34 Après Deschevrette, aujourd'hui, c'est en cours de finition. Il y a Mille Roches.
04:41 Et par contre, d'arriver au Maléva aussi, ce sera une formidable réalisation.

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