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Retrouvez « Gérémy Crédeville part en live » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geremy-part-en-live

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Jérémie Crédville !
00:02 *Applaudissements*
00:04 C'est pas absurde !
00:06 Bonjour à tous et à toutes !
00:09 Normalement, je fais toujours des chroniques en musique.
00:12 Mais aujourd'hui, je me la joue véronique, sans son, et pas debout, assis.
00:16 Vous le savez peut-être, ou vous l'ignorez, comme Simone, je suis fan de Stéphane De Grote.
00:20 Stéphane avant, et je le suis toujours.
00:22 Quelle ne fut donc pas ma joie lorsqu'en me saluant, tout à l'heure, il m'a dit "Bonjour, cher ami Crédville".
00:27 Je sais que là, il est en train de se dire "Hommage au désespoir", car c'est trop dommage.
00:32 En effet, il n'y a pas un passage télé, mais moi je le trouve pas mal, où il échappe à une chronique faite à sa manière.
00:37 Je ne vous l'ai jamais dit Stéphane, mais merci.
00:40 C'est comme un merci, mais dans une grande salle.
00:42 Merci d'avoir à ce point dépoussiéré l'art du jeu de mots dans lequel vous êtes un maître.
00:46 Yoda qui dit que c'est facile, futile ou futale s'ils ont un pantalon.
00:50 Moi, je trouve ça beau.
00:52 Car ça ne blesse personne.
00:54 Ding dong.
00:55 Stéphane, faut la roser, je n'oublierai jamais le jour où j'ai découvert, c'est plus pratique pour manger,
01:00 vos chroniques chez Maïté Nabi Rabin qui réalitera le dernier.
01:02 J'ai pris une claque, car j'étais assis à la place de mon père.
01:06 Sur son sofa, il fallait qu'il s'affale d'à travers, car mon père est masseur.
01:10 Il avait ôté, non il avait aïté, ses lunettes.
01:14 J'ai un père sévère qui perd ses verres.
01:16 Après ma claque, j'ai donc pris mes clics et vous ai écouté d'une oreille attentive, l'autre dans le salon.
01:21 C'était divant.
01:22 C'est peu commun d'écouter un funambule.
01:24 Je me revoyais, enfant, c'est le bébé de la biche, à côté de mon grand-père maternel,
01:29 alors qu'il était bien trop vieux pour cette classe.
01:31 Mon grand-père n'était pas grand, mais je n'allais pas l'appeler petit-père, puisqu'il m'appelait déjà ainsi,
01:35 alors que je n'avais rien d'un Léonard.
01:37 Bref, je me revoyais donc à ses côtés, écoutant Raymond De Vos, comme le chameau.
01:42 Et à chaque fois, à la fin de ses sketchs, mon petit-grand-père disait ces trois mots.
01:46 Je comprends rien.
01:48 J'avais mon Nabila, maintenant j'ai mon Aguila.
01:51 La France inter, le Milan, c'est très vieux, même pour une tortue d'inter.
01:55 Stéphane est cher à mon cœur, car je suis aussi un amoureux.
01:59 C'est toujours bon de découvrir ainsi la langue française, quand on est comme moi, fils d'immigré.
02:02 Oui, je viens de la mer, la mienne.
02:04 Il y a des mots tout simples, qui me font sourire, de par ceux qui le sous-entendent.
02:08 Gouvernement, compatriote, loufoque, ravioli, récompense.
02:15 Il y a les lapsus, c'est toujours agréable quand c'est bien fait.
02:18 Il y a des mots durs, des mots doux, des mots doux qui rendent dur.
02:21 Des mots tendres, des bandes d'émo, des mots bleus pour Christophe, des mots gnaques pour ceux qui l'ont.
02:25 Des mots gilets aubergine pour les mots crus.
02:28 Je les préfère cuites.
02:29 Des mots reuils pour les trous du cul.
02:31 Des motifs pour les trous du cœur.
02:32 Ou pour les coiffeurs.
02:34 Mais je ne suis pas là pour faire ma démo, c'est vous l'invité de l'ABO, descendez mon père.
02:38 Moi, je ne suis que chroniqueur, même si je préfère la lèvre.
02:41 Et je vous le dis du fond du cœur, même si je l'ai déjà dit, cela fait de moi un radoteur.
02:45 Cher Stéphane, merci.
02:47 Merci.
02:48 (Applaudissements)
02:53 17-18 novembre au Sébastopol de Lille pour retrouver Jérémie.

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