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Le Corum de Montpellier accueille à partir d'aujourd'hui, et jusqu'à demain vendredi, le Carrefour des Déchets.
Un salon consacré aux bonnes pratiques concernant la gestion et la limitation de tous les déchets que nous produisons.
Il va être notamment question de plastique, toujours aussi présent dans notre quotidien, mais toujours aussi polluant surtout.
On en parle ce matin avec Nathalie Gontard, chercheuse à l'INRAE à Montpellier, spécialiste du plastique mondialement reconnue. Elle est d'ailleurs la marraine de cette 1ère édition de ce carrefour des déchets.
Selon elle, le recyclage est loin de régler le problème. Il faut limiter au maximum notre consommation et production de déchets plastiques.

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Transcription
00:00 - Voilà, pour rebaptiser la chute de vent.
00:01 - Que faut-il faire pour réduire réellement notre consommation de plastique ?
00:04 C'est la question qu'on vous pose ce matin.
00:05 04 67 58 6000, vous avez entendu Annie en parler, vous aussi,
00:10 vous avez peut-être changé votre façon de vivre, en tout cas vos petites habitudes.
00:14 N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez, prenez la parole.
00:17 Donc on est avec Nathalie Gontard ce matin,
00:19 qui est chercheuse à l'Inrae et spécialiste mondiale du plastique, s'il vous plaît Guillaume.
00:23 - Bonjour Nathalie Gontard. - Bonjour.
00:25 - Merci de vous être libérée dans ce jour important,
00:26 puisque vous êtes marraine de ce premier Carrefour des déchets
00:30 qui a lieu aujourd'hui et demain en Corum à Montpellier.
00:32 C'est pas une première, mais c'est une première à Montpellier.
00:35 Donc marraine de cette première édition,
00:36 et vous allez notamment intervenir sur le plastique, sur un pupitre en plastique ou en bois.
00:42 Non, vous avez demandé est-ce que le pupitre soit en bois ?
00:44 - Non, j'ai pas vérifié.
00:46 - Alors Nathalie Gontard, vous êtes effectivement réputée à l'international
00:51 pour effectivement depuis 20 ans maintenant.
00:53 - Plus de 30 ans.
00:54 - Plus de 30 ans, vous vous préoccupez de ces questions importantes.
00:57 J'ai vu qu'il y a 20 ans, vous avez raconté cette histoire à beaucoup de nos confrères.
01:02 Vous avez failli vous étouffer avec des particules de plastique
01:06 issues des films qui entourent les revues qu'il y avait dans votre bureau.
01:10 Et c'est là qu'il y a eu cette prise de conscience en fait.
01:12 - Tout à fait. Et c'est une histoire vraie.
01:15 Alors prise de conscience, je savais que le plastique était dangereux,
01:18 mais disons que ça a vraiment fouetté ma détermination pour continuer à lutter contre ce matériau.
01:24 Et puis ça me donne l'occasion de rappeler à tous vos auditeurs, nos éditeurs,
01:28 que le danger, le plastique est dangereux quand on ne le voit pas,
01:32 il devient dangereux quand il est invisible sous forme de micro et de nanoplastique.
01:37 Et que cette fragmentation des plastiques, elle dure des centaines voire des milliers d'années.
01:42 Donc c'est pas les plastiques moches qu'on voit dans l'environnement,
01:45 c'est vrai que c'est gênant, mais c'est pas eux qui sont dangereux.
01:47 Ce sont surtout lorsqu'ils vont se dégrader.
01:50 Et ça, c'est inexorable, et c'est un héritage terrible que l'on laisse aux générations à venir,
01:55 mais aux générations... à beaucoup de générations à venir, puisque je le répète,
01:59 ces micros et ces nanoparticules de plastique vont persister pendant des siècles, voire des millénaires,
02:04 et donc empoisonner la vie de tous les habitants de notre planète.
02:09 - Alors vous n'êtes pas seulement une chercheuse qui, du fin fond de son laboratoire,
02:12 regarde dans son micro, vous théâtralisez maintenant vos interventions pour que le discours passe,
02:18 et notamment, sur scène, avant vos interventions, il y a un homme singe
02:22 en train de s'étouffer dans un film plastique, pour vraiment que tout le monde prenne conscience par le visuel
02:29 des ravages que le plastique est en train de faire sur notre planète.
02:32 - Tout à fait, nous avons monté un spectacle avec deux artistes, une comédienne et un...
02:37 un... un artiste qui imite les gros animaux,
02:42 et donc nous avons monté un spectacle autour de ce problème de pollution plastique
02:46 pour essayer de faire prendre conscience de l'importance de lutter contre la consommation de plastique,
02:51 sans rajouter encore à l'anxiété générale autour des problèmes environnementaux.
02:56 Voilà, donc l'idée c'était vraiment de faire passer ça de façon plus simple, plus concrète,
03:01 et plus agréable aussi, si tant est que cela soit possible.
03:04 - Alors Nathalie Gontard, j'ai vu que seulement 1% du plastique qui est recyclé depuis des années,
03:10 on fait tous attention, on trie nos emballages, etc., et dans la poubelle jaune notamment,
03:14 vous dites très clairement "le recyclage est un leurre".
03:18 - Oui, aujourd'hui, le recyclage est un leurre, c'est-à-dire que ce que l'on appelle recyclage est en réalité du décyclage.
03:24 Alors je m'explique, le 1% de plastique recyclé, ce sont uniquement les bouteilles en PET,
03:32 ces bouteilles d'eau, de lait, etc., que vous utilisez, c'est-à-dire qu'elles sont retransformées en bouteilles,
03:37 on réduit l'utilisation de plastique vierge et on réduit donc la production de plastique pour un usage donné.
03:42 Mais en réalité, ce qu'on appelle recyclage, en grande majorité, c'est du décyclage,
03:48 c'est-à-dire que le matériau n'est pas retransformé, la bouteille par exemple n'est pas retransformée en bouteille,
03:52 elle va être transformée en un autre matériau dégradé, on va chercher de nouveau des bouchées dans l'industrie du vêtement,
03:58 pour transformer, pour faire des pulls, dans l'industrie de...
04:01 - Nous on a des manches de bonts là, dans le pâtisserie de St-Honoré, on nous dit c'est du recyclé...
04:06 - Dans l'industrie du bâtiment, etc. - Non, c'est du décyclage en fait.
04:08 - C'est du décyclage, on peut se dire "bah pourquoi pas, c'est mieux que rien, on donne une utilité".
04:12 Donc du coup ça nous rassure, et puis on continue à utiliser du plastique.
04:15 Sauf que ce plastique, vous avez l'impression que la pollution plastique s'arrête là,
04:19 puisque le plastique est utile, mais pas du tout, puisque votre chaise de jardin va continuer à se dégrader en micro et en nanoparticules.
04:26 En plus, on aura créé des filières qui sont dépendantes aux déchets, donc à l'autre bout il faut continuer à en produire,
04:31 et ensuite on fait aussi disparaître des filières entières, actuellement par exemple la laine n'a plus aucune valeur,
04:36 puisqu'elle est remplacée par du polyester recyclé, et par des polaires, le bois, la terre cuite, etc.
04:42 Donc ce décyclage ne contribue pas à réduire la pollution plastique, voire même il la pérennise,
04:49 c'est-à-dire qu'il nous enferme dans un système où on a besoin de produire du déchet plastique,
04:55 et on continue à en produire toujours plus.
04:57 Exemple, vraiment très très je crois très parlant, les pays qui recyclent le plus leur plastique,
05:04 comme les Pays-Bas, l'Allemagne, l'Autriche, etc. affichent 50% de recyclage,
05:10 ils auraient dû diminuer par deux leur consommation de plastique vierge, et donc leur production de pollution plastique,
05:16 et bien non, leur consommation de plastique vierge continue d'augmenter.
05:20 - Pour reprendre l'exemple de nos manches de boue, à France Bleu Héros, vous dites "Vaut mieux acheter du bois plutôt que du plastique recyclé".
05:27 - Ah oui, du bois ou du métal, ce que vous voulez, mais...
05:30 - Alors voilà, le plastique est un déchet à part, c'est un petit peu le message que je vais essayer de faire passer au cours de ce carrefour.
05:36 - J'ai encore deux questions importantes à vous poser, avant ça on va rappeler le numéro de téléphone pour nos auditeurs, évidemment.
05:40 - Oui, et puis la question aussi qu'on vous pose quand même ce matin,
05:42 que faut-il faire pour réduire réellement le plastique ?
05:45 Alors vous pouvez répondre ce que vous voulez, nous on vous a quand même fait quatre choix de réponses sur l'appli Ici France Bleu.
05:50 Taxer les produits emballés avec du plastique, les interdire, obliger les fabricants à s'en passer, ou mieux éduquer les consommateurs.
05:58 Alors vous en pensez quoi ? Donnez votre avis en tout cas, appelez-nous tout de suite au 04 67 58 6000.
06:02 Y'a pas de problème, on veut vous entendre ce matin, et on a vu que c'était plutôt les fabricants qu'on montrait du doigt.
06:10 - Vous dites que c'est aux fabricants de prendre leurs responsabilités, elle est là la solution, Nathalie Gontard ou pas ?
06:15 - Alors, la filière du plastique est une filière un petit peu compliquée,
06:18 y'a ceux qui fabriquent les pellets, y'a ceux qui les transforment, y'a ceux qui les utilisent.
06:22 Je pense, oui, elle est là, mais les industriels qu'il faut cibler sont les industriels utilisateurs,
06:27 parce que c'est eux qui vont tirer la production.
06:30 Donc il faut que tous les industriels qui utilisent du plastique, comme par exemple les industriels agroalimentaires,
06:36 fassent l'effort de nous proposer des biens et des services sans plastique.
06:40 Ça c'est très important, et donc je pense que c'est une question d'éducation, d'industriel, et d'obligation.
06:47 Bien entendu, bien entendu. Donc ça ce sont des décisions politiques.
06:51 - Ça c'est de la responsabilité des politiques.
06:53 Parce que le boycott, par exemple, y'a une autre solution qui consiste à dire
06:56 "Allez, j'achète plus ces produits, je vais dans les rayons vrac, je viens avec mes petits emballages,
07:01 réutilisables plusieurs fois, souvent en plastique, mais est-ce que c'est vraiment efficace ça ou pas ?"
07:06 - Oui, bien sûr, c'est efficace, c'est un geste qui contribue à réduire notre consommation,
07:11 et donc la pollution plastique.
07:13 Mais on rencontre quand même un problème, c'est qu'on a souvent du mal à identifier là où il y a du plastique.
07:19 C'est pas toujours évident, on peut avoir l'impression mais finalement on le voit pas, il y en a quand même.
07:24 Donc je crois qu'il y a une obligation aussi d'étiquetage clair de tous les biens qui contiennent du plastique,
07:30 ce qui n'est pas encore le cas.
07:31 - Vous avez participé au mois de mai dernier, Nathalie Gontard, à un sommet international à Paris, je crois,
07:35 pour imposer une réduction de la pollution plastique, donc là vraiment faire pression sur les industriels.
07:40 Et du coup ça donne quoi ? Ça va faire avancer les choses ?
07:42 - Alors c'est toujours en négociation, mais c'est très compliqué parce qu'il y a des intérêts économiques énormes.
07:45 Donc on a d'un côté les pays producteurs de ce plastique, donc voilà la Chine, la Russie, les pays arabes.
07:54 Ensuite on a les pays utilisateurs, nous, qui sommes vraiment la force motrice de cette production
08:00 et qui essayons évidemment de réduire, mais tout en montrant du doigt les producteurs.
08:06 Et ensuite, à l'autre bout, on a ceux qui subissent, c'est-à-dire tous les pays du sud,
08:11 puisque ce sont des pays qui accueillent très souvent nos déchets, de façon non volontaire évidemment,
08:17 mais ils subissent cette pollution de pleine fouille.
08:20 - On parle souvent du plastique dans les mers et les océans, que les poissons mangent
08:25 et qui nous empoisonnent quand nous, nous mangeons les poissons derrière.
08:28 Avec ce que vous avez dit au début et tous ces produits décyclés, est-ce que vous diriez que finalement,
08:32 on ne le soupçonne pas, mais c'est pire finalement dans l'air que dans la mer,
08:35 il y a du plastique partout autour de nous ?
08:37 - Ah non, mais on ne sait pas qu'on soupçonne, c'est qu'on le sait.
08:40 3% des plastiques finissent dans l'océan, 97% dans les terres.
08:45 Alors, ils voyagent par voie d'air, ils ne se stockent pas encore sur les nuages,
08:49 peut-être, on va encore démontrer.
08:51 Ils voyagent par voie d'air, c'est pour ça qu'on en trouve au fin fond des glaces de l'Arctique.
08:54 Et ce sont essentiellement aussi des plastiques en cours d'usage.
08:57 On a l'impression qu'il n'y a que le plastique devenu déchet qui pollue,
09:01 mais non, un plastique, dès qu'il est produit, lorsque vous mettez par exemple des fenêtres en PVC,
09:05 elles s'usent et donc elles contribuent à créer des microplastiques
09:08 qu'on va retrouver ensuite au fin fond de l'Arctique.
09:10 Mais 97% des déchets plastiques sont dans les sols.
09:14 Et dans les sols, c'est pareil, c'est pas rien, il y a des effets terribles
09:18 sur la qualité des sols, sur tous les animaux qui contribuent à la qualité de ces sols, etc.
09:25 - Juste avant que vous arriviez, j'ai posé la question à Annie de Castelnau qui voulait jouer avec nous,
09:29 je lui ai posé justement la question si elle avait changé ses habitudes.
09:33 On peut réécouter, tiens, sa réponse.
09:34 - Ah oui, oui, oui.
09:36 Ben oui, on essaye avec des contenants en verre ou autre,
09:40 ou du papier aussi, des sacs en papier, voilà, on essaye.
09:44 - On fait ce qu'on peut, voilà.
09:46 - Mais c'est un bon début, c'est très bien,
09:49 le problème c'est que c'est toujours du bricolage chez le consommateur,
09:53 alors que l'industriel devrait être mis à contribution pour nous proposer
09:56 des biens et des services qui soient avec 100 ou avec le moins possible de plastique,
10:01 et ça c'est pas encore une évidence.
10:03 - Jean-Luc est à Latte, bonjour Jean-Luc.
10:05 - Oui, bien bonjour à tout le monde.
10:07 Moi, j'entends parler des déchets, mais j'en souffre le premier,
10:13 pas plus tard qu'hier j'étais sur la plage Andropez-Paradisia,
10:17 il y avait négligeablement une canette d'aluminium qui avait été oubliée sur la plage,
10:23 celui qui la portait pour la boire, il aurait pu peut-être l'enlever,
10:27 mais c'est le plastique.
10:29 Moi, je peux vous parler de ce que je vis en Allemagne où je suis régulièrement,
10:35 il y a un système autre qu'en France, puisque les bouteilles en gros sont consignées,
10:41 et il y a des machines dans tous les supermarchés,
10:45 quand on achète un pack de 6 bouteilles, il y a le prix de l'eau,
10:49 et puis il y a le prix de tous les liquides, plus le prix de la consigne.
10:53 - Mais c'est plus cher, du coup c'est plus cher à l'achat quand même, j'imagine Jean-Luc ?
10:57 - Non, pas du tout, puisque bien sûr, il faut débourser 25 centimes pour une bouteille de plastique,
11:03 la consigne n'est pas à 800 centimes, il faut quand même le rendre au loin,
11:07 je crois que c'est dans la chaîne, le système U,
11:11 où ils sont en train de démarrer ce système-là, mais avec un prix qui n'est pas intéressant.
11:17 25 centimes, quand vous voulez payer la consigne au moment d'acheter votre liquide,
11:25 et ensuite vous la récupérez, ces bouteilles de plastique, si par hasard vous les jetez comme ça...
11:31 - Oui Jean-Luc, on a bien compris, pardon je vous interromps, mais on voudrait prendre un autre appel,
11:35 et j'aurais surtout fait réagir Nathalie Gont, mais vous avez raison de parler de la consigne,
11:39 parce que c'est important, merci Jean-Luc.
11:41 - C'est bien ce qui me gêne sur ces aspects de consigne des bouteilles en plastique,
11:44 ça nous encourage, ça nous rassure, donc on se dit, on peut continuer à consommer des bouteilles en plastique,
11:49 alors pour moi, la consigne oui, mais la consigne des bouteilles en verre,
11:53 et la bouteille en plastique, on l'utilise, mais vraiment quand on ne peut pas faire autrement,
11:57 sinon on évite, parce que la consigne de verre, elle sert à vraiment...
12:01 le verre peut même être réutilisé, ça ne coûte rien de réutiliser une bouteille, il suffit de la laver.
12:06 Donc la consigne du verre oui, la consigne du plastique, c'est vraiment quand on ne peut pas faire autrement.
12:12 - On va terminer avec Gérard Delansingue, bonjour Gérard.
12:14 - Oui bonjour, alors moi il y a quelque chose qui m'interpelle aujourd'hui,
12:19 c'est l'évolution des nouvelles techniques maraîchères.
12:22 À l'heure actuelle, je le vois autour de Moggio, Lansingue, il y a beaucoup de producteurs de melons, de courgettes, de fraises.
12:28 Alors il y a un premier hectare, sur un hectare de culture, il y a un premier hectare de plastique posé sur le sol,
12:34 dans lequel on vient poser les plants, et après il y a une deuxième couche de plastique qui vient couvrir tout ça, qui forme tunnel.
12:42 Ce qui fait que moi je me dis qu'un hectare de fraises ou de melons, ça fait deux hectares de plastique,
12:47 et en fin de saison, on voit des dizaines de mètres cubes de cet écherre plastique,
12:54 qui sont là, les pics qui finalement se désintégrent tout doucement dans les sols,
12:59 voire qui vont petit à petit dans le canal d'irrigation.
13:03 - Merci Gérard de nous avoir appelé pour nous rappeler ça aussi.
13:06 - Vous savez comment on appelle ces cultures maraîchères ?
13:08 Sous plastique, de la plasticulture.
13:11 Alors les producteurs de plastique pour les pratiques agricoles vous diront qu'ils les recyclent,
13:18 mais là aussi, évidemment, ce recyclage, la portée de ce recyclage est extrêmement limitée,
13:23 et c'est pas parce qu'on recycle que le plastique ne va plus polluer.
13:27 - Bien sûr.
13:28 - Donc là aussi un gros effort à faire pour limiter l'utilisation.
13:32 Je comprends bien que des fois on ne peut pas faire autrement,
13:34 mais je ne suis pas sûre que dans beaucoup de cas on ne puisse pas faire autrement, puisque la question n'est pas posée.
13:38 - Merci Nathalie Gontard d'être venue.
13:40 J'ai vu qu'à l'INRAE on vous appelle désormais l'emballadeuse.
13:43 Alors référence à l'emballage, moi ça me fait penser à emmerdeuse, mais dans le bon sens du terme.
13:48 - Oui c'est vrai que l'emballage, les emballages ce sont mes premiers amours.
13:52 J'ai travaillé depuis le début sur l'emballage des produits alimentaires,
13:55 et notamment bien entendu les emballages plastiques et leurs matériaux de substitution.
13:59 Comment faire pour utiliser le moins possible d'emballages,
14:02 tout en conservant nos aliments et en évitant les pertes et gaspillages.
14:06 - Merci d'être venue ce matin avant l'ouverture à Montpellier.
14:08 - Merci à vous de faire votre invitation.
14:09 - Du premier carrefour des déchets. Merci beaucoup Nathalie Gontard.
14:12 - On se retrouve sur francebleu.fr. Dans un instant les infos de 8h.
14:15 - Bah oui parce qu'il est presque 8h, on va retrouver Sébastien Garnier.

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