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Chaque jour dans Culture Médias, Thomas Isle reçoit un invité surprise. Ce vendredi, c'est Pierre-Antoine Damecour alias Johnny Bagouz.
Retrouvez "L'invité inattendu" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linvite-surprise

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Transcription
00:00 sur Europe 1 jusqu'à 11h avec Eddy de Pretto qui dans quelques minutes va vous interpréter
00:05 son tout nouveau single, ça s'appelle "Love and Tendresse" Thomas-Hil.
00:08 - Eddy c'est l'heure de retrouver notre invité inattendu et ça me fait déjà marrer.
00:13 Il vient d'entrer dans le studio, il s'appelle Johnny Bagouz et il fait partie du fan club
00:19 de Johnny Hallyday.
00:20 Il a un look de rockeur pour ceux qui ne regardent pas sur Europe 1.fr.
00:24 Il a des bagots doigts, il porte un superbe blouson en cuir.
00:27 - Papa déjà je t'arrête, c'est pas un blouson en cuir, c'est le blouson en cuir
00:31 que portait Johnny au Zénith 94 à Rouen.
00:34 Ça c'est ma pièce collector Eddy, donc je peux te dire que c'est comme Jean-Luc Lallet
00:37 avec une mineur, pas touché.
00:38 - Alors Johnny, ça démarre fort.
00:41 Qu'est-ce qui vous amène dans ce studio à première vue ? On ne vous imagine pas
00:45 fan d'Eddy de Pretto ?
00:46 - Eh ben voilà, bravo ! C'est quoi ce cliché Thomas ? Alors quoi ? On ne peut pas être
00:51 fan de Johnny Hallyday, manger de l'entrecôte béarnaise au petit lèche, rouler en Harley
00:54 et avoir son petit cœur qui vibre quand on écoute Eddy de Pretto, c'est ça ?
00:56 Je ne suis pas fan d'Eddy de Pretto, moi ! Je ne suis pas fan d'Eddy de Pretto, c'est quoi ça ?
01:00 - C'est surprenant !
01:02 - Bien sûr ! Attends, ne balle pas, tu restes après Johnny.
01:06 - Non mais c'est super Johnny, vous mélangez les styles, ça c'est bien, vous n'êtes
01:10 pas uniquement ce que vous laissez transparaître.
01:12 - Ben voilà, moi c'est simple mon toto, je suis dur à l'extérieur et mou à l'intérieur.
01:16 Ma femme elle m'appelle mon petit dragibus.
01:18 Mais il faut casser les codes, il ne faut pas mettre les gens dans des cas.
01:21 Tu vois, moi je peux écouter de tout.
01:22 Je peux très bien terminer la soirée à 4h du mat' avec les copains dans un bar à
01:25 beugler les lacs du Colémarat et me réveiller le matin en écoutant Juliette Darmanin sous
01:29 mon plaid avec un petit chai latté.
01:30 Tu vois, par contre, un peu de whisky de la veille, le chai latté du matin, bonjour la
01:34 laine.
01:35 Comme dirait Eddy, il ne faut pas m'approcher de Pretto.
01:37 - Oh !
01:38 - Vous l'avez ? Vous l'avez ?
01:39 - Délicatesse Laurent Ritchiez si tu me regardes.
01:41 - C'est vrai qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, ça ne veut absolument rien dire.
01:45 - Ben c'est quoi ces conneries ?
01:46 Eddy, vous voyez, Thomas, par exemple, sous ses airs de genre idéal, on ne dirait pas
01:49 comme ça, mais le week-end, c'est un vrai taré, il se démonte la tronche, il peut s'envoyer
01:53 30, voire 40 mots fléchés en une soirée dans son jardin de 8 hectares à Versailles
01:57 et il se termine au sudoku.
01:59 C'est un déglingotant.
02:00 - C'est un fou, ouais.
02:01 Chacun ses addictions, Johnny.
02:02 Alors qu'est-ce qui vous plaît chez Eddy de Pretto ? Racontez-nous.
02:05 - Ben déjà, je suis totalement fan de sa musique et puis je suis d'accord avec lui,
02:08 dans sa chanson « Kid », il disait « virilité abusive », ben moi ça me parle aussi, tu
02:12 vois.
02:13 - C'est-à-dire ?
02:14 - Ben disons que mon paternel, c'était le président du fan-club de Johnny.
02:15 Alors à 4 ans, il m'a fait tatouer un loup sur le pec, un aigle royal dans le dos, à
02:19 6 ans, il m'a pas mis au judo, il m'a mis au whisky-glace.
02:22 Je peux te dire que le jour de la rentrée en 6e, il m'a déposé en Harley dans l'école.
02:26 - Vous voulez dire devant l'école ?
02:27 - Non, non, non, dans l'école.
02:28 Mon père, c'était un chôman.
02:29 Je peux vous dire que 20 ans après, il y a encore les traces de pneus dans la 6e
02:32 D du col Raoul Blanchard.
02:33 Moi, Thomas, je veux pas refaire les mêmes conneries avec mon gamin.
02:36 Faut arrêter la « virilité abusive », comme disait Eddy.
02:38 Il faut laisser les petits garçons et les petites filles devenir quoi qu'ils veulent
02:41 et faire ce qu'ils veulent.
02:42 - Ah, ça c'est bien vrai, vous avez raison.
02:43 Alors je crois que vous avez adoré un des derniers singles d'Eddy.
02:46 - Ah ouais, je le passe en boucle.
02:48 On peut le mettre à fond là, dans le studio ?
02:49 - Oh, c'est bon ça.
02:57 Alors tu parles de tes modèles, Eddy.
02:59 Bah moi, si je fais un maso, ça donnera un truc un peu différent, genre Rambo, Beden,
03:03 Mauvais, Allen, Harley, Bagard, Gazol, Johnny font partie de ma vie.
03:08 Eddy Depretto aussi.
03:10 Oh putain, c'est beau, on dirait du Eddy.
03:12 - Du Eddy Depretto, ouais.
03:14 - Non, du Eddy Michel.
03:15 Thomas, je t'aime bien, mais t'es pas la bouteille la plus remplie du mini-marin.
03:18 Bon, je vous laisse, j'emmène mon kiff à son cours de danse.
03:21 Il a un talent fou, mon kiff.
03:22 Je peux vous dire que lui, dans 10 ans, c'est le nouveau Patrice Dupont.
03:24 Je suis tellement fier de lui.
03:25 Je rêve de le voir un jour danser à l'Opéra, sur le lac...
03:28 - Le lac des Signes, ouais.
03:29 - Non, le lac du Colémarin !
03:31 Eddy, je t'embrasse, et puis on se croisera à l'Olympia, j'ai pris ma place.
03:34 Alors t'inquiète, si t'entends un bruit de moto, c'est mon père qui me dépose.
03:37 - Merci, merci Johnny Bagouz, alias Pierre-Antoine D'Alcourt, pour le dire.
03:41 Et on vous retrouve évidemment la semaine prochaine, dans ce studio.
03:44 - Quel look !
03:45 - Oh là là, il a tout donné ce matin.
03:46 - Oh, quel look !
03:47 - Il a tout donné.

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