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ÉducationTranscription
00:00 Sans surprise, mes adversaires se sont précipités pour faire bloquer le cinquième épisode de ma plaidoirie.
00:06 Il faut dire que cet épisode est tout aussi dévastateur pour la thèse officielle que les précédents.
00:12 J'y démontre qu'en 1945, les vainqueurs n'ont guère innové.
00:17 Ils ont repris les grosses ficelles de la propagande orchestrée en 1865-1866 contre les sudistes vaincus.
00:26 A l'époque, cette propagande s'était appuyée sur les atrocités prétendument commises au camp de la mort d'Andersonville en Géorgie.
00:35 Simple camp de prisonniers, Andersonville fut le théâtre d'une catastrophe humanitaire principalement due à la surpopulation,
00:44 au blocus ennemi (plus de matériel médical ni de médicaments),
00:48 à la destruction des voies de communication et à une nourriture inadéquate
00:53 à base de farine de maïs pour des hommes dont le système digestif était habitué à la farine de blé.
00:58 D'où une mortalité effrayante par diarrhée notamment.
01:02 Mais une fois la victoire acquise, les nordistes ont présenté les événements hors contexte.
01:08 Aussi ont-ils pu prétendre qu'Andersonville aurait été un camp de la mort.
01:12 Le parallèle avec 1945 est frappant.
01:16 Même photo, bien choisie, de prisonniers squelettiques, mêmes expressions "camp de la mort" et même mot d'ordre "n'oublions jamais".
01:26 Ce parallèle, je l'illustre en revenant au cas de Majdanek.
01:31 Dans le prochain épisode, j'élargirai mes explications aux autres camps allemands.
01:36 Malgré la censure exercée par nos adversaires, ce cinquième épisode reste disponible sur mon blog.
01:42 Bonsoir.
01:45 [Musique]
02:10 Il y aura 73 ans, le 30 avril, Adolf Hitler disparaissait.
02:15 Depuis, on s'acharne sur sa dépouille. On le condamne en permanence. On lui impute toutes les tars.
02:22 Aujourd'hui, je prends sa défense. Cette défense, je l'adresse à toi, jeune francophone.
02:28 Pourquoi ? Parce que les enjeux sont très actuels.
02:33 [Musique]
02:39 Nos sociétés modernes laïcisées n'enseignent ni le diable de nos ancêtres, ni ses enfers avec ses flammes éternelles.
02:47 Mais elles ont créé un nouveau diable. C'est Hitler, incarnation du mal, du mal absolu.
02:53 Son enfer, c'est le Kandosvitz, symbole d'un massacre sans précédent.
02:58 Ce qui y mène, ce n'est plus le vol, la tromperie, ni le vice.
03:03 C'est le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie. En un mot, la discrimination.
03:10 Ce jeune noir qui vient de visiter Auschwitz a reçu le message.
03:14 Franchement, c'est dur. Vous imaginez, par exemple, moi maintenant, je suis noir,
03:22 ou mon copain c'est un arabe. Par exemple, maintenant, un nouveau Hitler qui arrive, on va dire ça comme ça,
03:30 qui veut s'en prendre aux noirs, aux arabes. Ça peut arriver à tout le monde. C'est dur.
03:38 Franchement, c'est dur, c'est dur.
03:41 Mais pourquoi s'arrêter à la race ? Les nazis n'ont-ils pas aussi jeté les homosexuels dans les camps de concentration ?
03:49 D'où cette société qui, au nom du "plus jamais ça", s'oppose à toutes les discriminations.
03:56 Il en résulte un renversement de toutes les digues, une violation de toutes les normes traditionnelles
04:02 qui assuraient la stabilité des sociétés, à commencer par le mariage, désormais accordé aux homosexuels.
04:10 Tony Anatrella voit dans ce "mariage pour tous" le symptôme d'une errance qui a commencé après la guerre 39-45.
04:18 Il a raison. La défaite des forces de l'Axe en 1945 a marqué une rupture dans l'histoire de l'Occident, voire de l'humanité.
04:28 Daniel Cohen, qui n'est pas un ami politique, l'admet.
04:32 "Indiscutablement, écrit-il, les générations nées après guerre ont eu un comportement différent.
04:38 Et plus loin, les baby-boomers sont à l'origine d'un virage décisif,
04:44 d'une révolution culturelle dans le rapport entretenu avec la société."
04:49 Pourquoi ? Parce qu'à partir de 1945, au nom du "plus jamais ça",
04:55 on a justifié l'impérialisme absolu des droits de l'homme censé protéger les populations.
05:02 Il est vrai qu'a priori c'était un bien. Droite à la vie, interdiction de l'esclavage, abolition de la torture,
05:09 égalité devant la loi, droit de circuler librement, liberté de conscience,
05:14 droit à la liberté d'opinion et d'expression, accès aux loisirs, aux soins de santé, au confort, à l'éducation.
05:20 Un jugement superficiel fait applaudir. Mais toute médaille a son revers.
05:26 Au nom des droits de l'homme, en effet, nul ne doit plus être contraint d'adopter telle ou telle doctrine,
05:32 de se soumettre aux règles dictées par la tradition.
05:35 Droit d'élire ses gouvernants, droit de s'opposer au pouvoir en place,
05:39 droit de rechercher par soi-même la vérité, droit de conduire sa vie selon son gré.
05:45 L'individualisme apparaît comme le code génétique des sociétés modernes.
05:49 Les droits de l'homme en sont la traduction institutionnelle.
05:53 D'où ces baby-boomers qui, pétris de droits de l'homme, sont devenus des individualistes modernes.
06:01 Or, cet individualisme n'est rien d'autre que la négation de toute autorité et de toute morale supérieure.
06:09 C'est tragique, car comme l'enseignait Emile Durkheim,
06:13 les passions humaines ne s'arrêtent que devant une puissance morale qu'elles respectent.
06:18 Si toute autorité de ce genre fait défaut, c'est la loi du plus fort qui règne et, latent ou aigu,
06:25 l'état de guerre est nécessairement chronique.
06:28 Cette loi du plus fort entraîne la destruction de toute communauté nationale réelle.
06:34 Au sein de la nation, seuls demeurent des groupements d'intérêts plus ou moins éphémères,
06:39 plus ou moins volatiles, destinés à attaquer ou à se défendre.
06:44 Ce constat n'est pas nouveau.
06:46 Au moment de remettre la famille à l'honneur, un conseiller juridique du régime de Vichy expliqua
06:52 que la famille était une institution de la démocratie.
06:55 Jusqu'à une date récente, la base de l'organisation politique de la France était l'individu.
07:01 On invoquait pompeusement la déclaration des droits de l'homme.
07:05 Des droits et l'homme, ce qui veut dire qu'il n'était question ni de devoirs ni de groupe.
07:11 La destruction de toute communauté était une des bases de la Révolution française.
07:16 La famille a subsisté tout de même parce qu'elle est un groupement naturel.
07:23 Mais le Code s'était forcé d'enlever toute continuité à la famille.
07:28 Voyez divorce, régime successoral, diminution de l'autorité parternelle, etc.
07:33 C'est Renan qui a raison quand il s'écrit.
07:36 Le Code semble fait pour un citoyen idéal qui naîtrait enfant trouvé et qui mourrait célibataire.
07:43 Diminution de la natalité, désertion des campagnes, affaiblissement de la race française, du sentiment familial.
07:51 On ne compte plus les résultats de cet état des choses.
07:55 Et l'on n'ose plus mesurer le rang auquel est passée la France qui était le premier pays du monde en 1789.
08:03 L'imposition des droits de l'homme comme absolu depuis 1945 pousse à l'extrême ce que Vichy voulait empêcher.
08:11 Et parce qu'il réside dans l'esprit de chacun, alors cet état de guerre dépasse le cadre national pour déborder sur l'international.
08:20 Voilà pourquoi, sept décennies plus tard, la paix promise en 1945 par les partisans du Nouvel Ordre Mondial reste un rêve.
08:29 Cette carte le démontre. L'année dernière encore, de nombreux pays vivaient des conflits aux formes très diverses mais bien réelles.
08:37 Seules quelques zones étaient épargnées.
08:40 Outre le conflit israélo-palestinien qui s'exporte en Europe et qui déstabilise le Moyen-Orient,
08:46 de nombreux pays sont dévastés, que ce soit par les armes ou par l'économie.
08:51 Il en résulte un phénomène bien connu et très mal vécu, l'apparition de réfugiés.
08:56 Ce rapport des Nations Unies le démontre. En près de 20 ans, le nombre de migrants a plus que triplé.
09:03 Il concerne aujourd'hui près de 70 millions d'individus. Plus de 7 milliards de dollars sont alloués pour tenter de gérer les crises.
09:12 Si les projections prévoient une petite baisse pour 2018 et 2019, c'est grâce à la diminution du nombre de gens déplacés au sein d'un même pays.
09:21 Mais le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile, lui, continuera à croître.
09:27 Ajoutons à cela l'utilisation par les armées dites "modernes" de munitions à l'uranium appauvri,
09:34 redoutablement efficaces lorsqu'il s'agit de détruire les appareils ennemis, mais dont les effets sur les populations sont horrifiants.
09:42 Car même s'il ne s'agit pas d'armes nucléaires proprement dites, les éclats radioactifs provoquent des cancers et des malformations monstrueuses.
09:51 D'Afghanistan en Irak, en passant par la Serbie et la Syrie, des femmes donnent naissance à des créatures de cauchemars.
09:59 Allons plus loin. Les vagues de migrants ne sont pas seulement dues aux violences, les désastres écologiques y sont aussi pour beaucoup.
10:07 Or, surtout en Asie, ces catastrophes résultent en premier lieu d'un dérèglement du climat occasionné par la pollution.
10:15 Notre jeune noir qui visite Auschwitz sait-il que, chaque année, cette pollution tue 9 millions de personnes, soit un génocide et demi.
10:26 Rien d'étonnant à cela. Dans de très nombreux pays, la totalité de la population est exposée à des niveaux très dangereux de pollution de l'air.
10:35 Mais l'air n'est pas le seul élément touché. La densification de la production industrielle et l'agriculture à haut rendement provoquent une contamination de l'eau douce.
10:44 L'eau de mer est également polluée par toutes sortes de substances, y compris radioactives, principalement dues à l'enfouissement illégal de déchets nucléaires.
10:54 La haute mer, c'est loin, dira-t-on. Peut-être. Mais notre environnement domestique n'est pas épargné.
11:00 Une scientifique sonne le toxin contre les perturbateurs endocriniens qui nuisent au bon fonctionnement du cerveau.
11:07 Ils sont partout autour de nous, dans la nourriture, l'eau, les cosmétiques, les sprays, l'ameublement, les appareils électroniques, les revêtements de poils.
11:17 Au sein de l'Union Européenne, on en ressent 143 000 différents dont la production a été multipliée par 300 depuis 1970.
11:27 Parallèlement, les troubles liés à l'autisme ont connu une croissance spectaculaire.
11:34 Aux USA, en 40 ans, le taux d'enfants atteints est passé de 1 sur 5000 à 1 sur 68.
11:41 Le plus grave est de constater que d'après une étude publiée en 2011, 90% des femmes américaines sont contaminées par au moins 62 produits chimiques,
11:51 ce phénomène faisant courir un risque non négligeable aux générations futures.
11:56 Cette pollution trouve sa principale origine dans le cycle surproduction-surconsommation.
12:02 Pourquoi ce cycle infernal ? On pourra certes accuser le capitalisme, mais la cause est bien plus profonde.
12:09 Cet auteur écrit « Plonge-toi au sein de la foule dans la rue d'une ville affairée et imagine que tu arrêtes les passants l'un après l'autre en les interpellant.
12:19 Où courez-vous si vite ? Quelle affaire importante vous occupe ?
12:23 Et si, apprenant le but immédiat, tu demandais encore l'objectif de ce but, ensuite le but de ce but, tu te heurterais presque toujours,
12:33 juste après quelques phrases de cette série, au but que voici.
12:37 Survivre. Gagner sa vie.
12:40 Et pourquoi survivre ? A cette question, les informations obtenues te permettraient rarement de déchiffrer une réponse intelligible.
12:49 La raison est simple. Présent en l'homme, comme un singe amélioré par une modification de 1% de son ADN,
12:56 nos sociétés matérialistes modernes n'offrent aucun sens supérieur à l'existence.
13:02 Pour elles, la conscience n'est qu'un épiphénomène du cerveau et la vie qu'une étincelle dans l'obscurité.
13:09 Voilà pourquoi la vieillesse est le facteur social le plus corrélé avec la consommation d'antidépresseurs.
13:15 Car arrivé en fin de parcours, lorsque la retraite et la décrépitude physique empêchent de se noyer dans le faire et dans les plaisirs matériels,
13:24 alors la vanité de la vie s'impose, provoquant la déprime.
13:29 Avant que sa vieillesse n'arrive, d'un bout à l'autre de la planète, errant sans but supérieur,
13:34 le citoyen dit moderne surconsomme avec frénésie afin de jouir ici et maintenant,
13:40 en attendant la mort qui le replongera dans le néant d'où il est sorti par hasard.
13:45 Marie de Clot constate "La planète entière est devenue capitaliste et corrompue. Chacun ne rêve plus que de millions."
13:53 Ce phénomène dépasse en effet l'Occident.
13:56 Vingt ans après la mort de Pol Pot, un ancien missionnaire au Cambodge a été interrogé sur l'état du pays.
14:02 Voici ce qu'on a pu entendre.
14:04 Est-ce que les valeurs bouddhistes sont encore présentes au sein de la population et ne pourraient pas aider justement à ce que le sort de la population s'améliore ?
14:13 Le dieu du Cambodge c'est Bouddha.
14:16 Mais aujourd'hui j'ai écrit un article en disant "Le dieu du Cambodge c'est l'argent".
14:22 Alors par exemple ces jours c'était le nouvel an, tous les gens vont à la paragone, mais c'est les gens d'un certain âge.
14:30 Les jeunes n'y vont plus. Eux ce qui les intéresse c'est la distraction et l'argent.
14:35 Le Bouddha ne les intéresse plus du tout.
14:37 Officiellement, pour les raisons disons diplomatiques, officielles, on continue à faire des fêtes.
14:45 Dans la population rurale où j'étais ces jours derniers, on continue à faire des fêtes.
14:50 Mais il n'y a que des vieillards. Les gens jeunes n'y sont plus.
14:53 Les grands capitalistes, ceux qui émergent du lot, ne font qu'en profiter.
14:58 Les chiffres publiés sont sans appel.
15:00 Plus les années passent, les pays s'enrichissant, et plus les ménages consacrent une part importante de leur budget aux loisirs,
15:08 ce qui inclut en premier lieu tous les gadgets liés à la communication.
15:12 Philippe Moiti a donc raison. La société est malade de l'hyperconsommation.
15:18 Mais cette maladie recèle des conséquences très graves.
15:21 Car dans sa folie productiviste, non content de polluer, l'homme pille la nature, compromettant les écosystèmes.
15:28 Début août, voire fin juillet, nous aurons consommé toutes les ressources que la Terre peut renouveler en un an.
15:35 Autant dire qu'on surexploite la planète de façon la plus irresponsable.
15:40 Si encore tout le monde en profitait.
15:42 Mais il n'en est rien. 1% de la population détient plus de la moitié des richesses.
15:48 10% de la population détient près de 90% des richesses.
15:53 Le plus choquant est de constater qu'en la matière, la grande démocratie américaine reste l'exemple type.
16:01 D'après des études, le peuple américain se satisferait d'une certaine inégalité,
16:05 avec 20% des plus nantis qui détiendraient le tiers des richesses, une classe moyenne étendue et 20% de pauvres.
16:12 Ils ont cependant conscience que leur société s'écarte de ce modèle.
16:16 Selon eux, 20% des plus nantis disposent d'environ 60% des richesses face à 40% de pauvres qui sont ce contentrés de 10%.
16:25 Or la réalité est bien plus cynique.
16:28 Les plus nantis concentrent à eux seuls 85% des richesses.
16:33 La classe moyenne en récolte 15% et 40% de pauvres n'ont que les miettes.
16:40 Le mode de vie américain restant un modèle, on ne sera pas surpris d'observer, de par le monde, des écarts extrêmes dans de nombreux domaines.
16:49 En 2016, plus de 190 millions d'enfants et d'adolescents étaient en sous-poids.
16:55 La même année, près de 125 millions de jeunes souffraient d'obésité.
17:00 Ajoutons que l'obésité s'accroît dans toute la population, y compris chez les adultes.
17:04 Il n'y a là rien d'étonnant.
17:06 La nourriture riche reste le moyen le plus simple pour tenter de compenser le malaise et le vide intérieur.
17:13 Dans une chronique récente, une journaliste écrit « Les défis auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés,
17:20 réchauffement climatique, pollution, vieillissement de la population,
17:24 ne requirent-ils pas de nous interroger sur la conception du monde dans lequel nous souhaitons vivre ensemble ? »
17:31 Cette question n'est rien d'autre qu'un constat d'échec, l'échec des vainqueurs de 1945 à bâtir un avenir humain.
17:39 On me répondra peut-être que dans ces domaines, sur le long terme, les nazis n'auraient pas fait mieux.
17:44 Et pourquoi donc ?
17:46 Je rappelle qu'en 1933, la presse étrangère raya Hitler,
17:51 affirmant qu'il échouerait comme les autres à relever son pays,
17:55 a supposé que le Führer ait trouvé la mort quelques mois après son accession au pouvoir.
18:00 L'expérience nationale socialiste étant stoppée nette,
18:03 on dirait aujourd'hui que de toute façon, jamais le national-socialisme n'aurait pu redresser l'Allemagne.
18:09 Or c'est le contraire qui a devint.
18:28 Hitler réussit là où beaucoup pensaient qu'il échouerait.
18:31 Une réussite inégalée à ce jour.
18:34 Pourquoi ?
18:36 À la base figure un constat très simple.
18:39 Dans un pays où l'activité économique est très ralentie,
18:42 le chômage devient endémique, ce qui en retour entretient la crise économique.
18:48 Par conséquent, l'État s'endette, car ce qu'il verse en allocation chômage est bien supérieur au revenu de l'impôt.
18:56 D'où l'idée de redonner du travail aux gens afin de relancer la machine économique.
19:03 Sachant toutefois que l'industrie privée ne saurait entreprendre cette mission,
19:08 l'État doit agir en commandant et en finançant des travaux d'utilité publique.
19:13 Certes, cette politique créera une dette nationale.
19:17 Mais la reprise de l'activité économique entraînera une diminution des dépenses chômage
19:22 et une augmentation de la recette de l'impôt.
19:25 Ainsi pourra-t-on éponger la dette tout en ayant redonné du travail au peuple.
19:31 Telle fut la politique hitlérienne.
19:33 Dès le début, l'État commanda de grands travaux,
19:36 parmi lesquels la construction d'autoroutes et l'amélioration du sol allemand,
19:40 défrichement, assèchement des marées, etc.
19:43 Peu avant l'été 1933, une loi fut promulguée qui était intitulée l'offensive générale contre le chômage.
19:51 Le gouvernement décrétait l'émission d'un emprunt intérieur d'un milliard de marques
19:56 afin de financer un programme de travaux d'intérêt général.
20:00 Soucieux de relancer l'économie,
20:02 l'achat de l'outillage servant à ces travaux serait exempt d'impôts et de taxes.
20:08 J'ajoute que le peuple était invité à souscrire à l'emprunt.
20:12 Pour ceux qui s'étaient rendus coupables de fraude fiscale,
20:15 c'était même l'occasion d'obtenir le pardon.
20:17 En effet, on lisait "Les personnes qui se sont rendues coupables de fraude fiscale
20:22 et qui verseront avant une certaine date à la subscription une somme égale à celle de leur manquement
20:28 bénéficieront d'une amnistie et ne pourront être poursuivies à ce titre."
20:33 Exemple typique d'une mesure bienveillante et intelligente
20:37 qui consiste à rendre un acte de réparation utile pour la communauté.
20:42 La loi voulait également favoriser le retour de la femme,
20:45 l'ouvrière d'usine notamment, au foyer, mais sans pour autant la priver le travail.
20:51 Ainsi, les personnes qui engageraient des domestiques
20:54 se verraient octroyer un dégrèvement de l'impôt sur le revenu.
20:58 La loi prévoyait enfin une prime au mariage pour les jeunes filles
21:02 qui s'engageraient à ne pas accepter le travail salarié
21:05 ainsi qu'un secours au ménage pour les familles nombreuses.
21:09 Ces deux dernières mesures visaient tout naturellement à favoriser la famille,
21:13 donc la natalité et conséquemment la reprise économique,
21:17 tant il est vrai que les ménages avec beaucoup d'enfants consomment davantage.
21:22 J'ajoute que contrairement à une légende tenace,
21:25 la femme n'était pas ravalée à l'état de génitrice affectée au ménage.
21:30 Témoins l'interdiction des centres d'éducation féminine
21:33 exclusivement consacrés à l'enseignement ménager.
21:37 Outre la pluriculture, le soin aux malades et l'activité ménagère,
21:41 la jeune citadine apprendrait les techniques du petit élevage et de la culture maraîchère.
21:47 Sous Hitler d'ailleurs, on trouvait des femmes infirmières,
21:57 institutrices ou dessinatrices dans le secteur du dessin animé notamment.
22:02 On en trouvait également qui travaillaient dans la chimie,
22:05 un domaine où l'Allemagne a toujours excellé.
22:08 Et malgré la loi, de nombreuses ouvrières travaillaient encore dans les ateliers.
22:13 Là comme ailleurs donc, avant d'être dogmatique,
22:16 le national-socialisme se voulait pragmatique.
22:20 Hitler pratiquait donc une politique rationnelle,
22:23 où rien ne relevait ni du miraculeux,
22:26 ni du financement occulte par Wall Street ou d'autres organismes.
22:31 Il s'agissait tout simplement d'une œuvre totalitaire,
22:34 c'est-à-dire d'une action multisectorielle et multidirectionnelle
22:38 qui englobait la société entière.
22:41 Dans un discours prononcé en mars 1934,
22:44 Le Führer l'expliqua en ces termes.
22:47 5 millions de chômeurs retrouvant du travail,
22:49 c'est une augmentation de 5 milliards par an du pouvoir de consommation du peuple allemand.
22:55 La méthode du gouvernement pour réintégrer les chômeurs dans l'activité économique
23:00 ne consiste pas, comme l'ont fait les gouvernements précédents,
23:04 à subventionner les entreprises économiques.
23:07 Au lieu de faire des cadeaux onéreux,
23:09 le gouvernement a préféré donner l'exemple pour stimuler l'activité économique.
23:15 Il fait procéder à des travaux d'utilité publique,
23:18 il favorise les mariages,
23:21 il veille au maintien de l'ordre social et à la stabilité de la monnaie.
23:25 La lutte est entamée.
23:27 Le plus grand programme de travaux que l'Allemagne ait connu est mis en œuvre.
23:31 Le chancelier a terminé son discours par le commandement "Ouvriers allemands, commencez !"
23:37 Les premiers succès vinrent d'ailleurs très rapidement,
23:40 puisqu'au mois d'août 1933, soit en 6 mois,
23:44 le nombre de sans-emploi baissa de près de 2 millions.
23:48 Une deuxième vague de lutte contre le chômage était en outre annoncée pour septembre.
23:53 Conséquence de cette baisse,
23:55 le montant des allocations chômage versées chuta de 400 millions.
24:00 Parallèlement, le nombre de faillites diminua de 46 %,
24:05 celui des liquidations judiciaires de 76 %.
24:09 Autre témoin de cette reprise économique,
24:11 la quantité de marchandises produites en 1933 qui augmenta de 12 % par rapport à l'année précédente.
24:18 Dans le même temps, la valeur de la production industrielle passait de 38 à 41 milliards.
24:24 La production et les chiffres d'affaires des fabriques de marchandises de 80 à 143 millions.
24:29 La production totale de l'industrie textile de 6,4 à 7,2 milliards.
24:35 Dans le bâtiment, le nombre des ouvriers augmentait de 60 %.
24:40 200 000 logements étaient construits, soit 40 000 de plus que l'année précédente.
24:46 D'où une recette de l'impôt qui, comme prévu, augmentait.
24:49 Pour les 9 premiers mois de l'année 1934, elle dépassa de près d'un milliard de marques celle de l'année précédente.
24:56 Par la suite, la tendance se confirma.
24:59 Pour l'année budgétaire 1937-1938, les rentrées de l'impôt sur le revenu frôlèrent les 8 milliards
25:06 contre un peu plus de 6 milliards l'année précédente.
25:09 Naturellement, cette entreprise de relèvement nécessitait que l'État dirige l'économie,
25:14 même de façon temporaire, déjà afin d'éviter les risques d'inflation dus à la reprise de l'activité.
25:21 Dans une brochure très intéressante, un économiste allemand expliqua
25:25 comment le Troisième Reich avait su maintenir une relative stabilité des prix.
25:30 Au rebours de la société libérale, qui se fondait sur la loi de l'offre et de la demande,
25:35 chacun essayant de vendre ses biens et ses services au prix le plus haut possible
25:39 afin d'en tirer le maximum d'avantages pour lui-même,
25:42 le nationalsocialisme pratiquait la signification sociale des prix.
25:48 L'idée était la suivante.
25:50 Les prix doivent être à un niveau en rapport avec les conditions de salaire
25:54 et la circulation des marchandises.
25:56 Le travailleur allemand doit savoir, et il sait que pour son salaire,
26:01 il recevra les biens dont il a besoin pour maintenir sa force de travail physique et intellectuelle.
26:08 Tout cela nécessitait l'adoption de mécanismes généraux destinés à réguler voire à compenser.
26:14 Déjà en matière de production agricole.
26:17 Si, par exemple, pour des raisons urgentes,
26:20 certains prix doivent être maintenus assez bas dans l'intérêt du consommateur,
26:24 l'excédent des frais du producteur est couvert d'une autre façon.
26:28 En 1936 ainsi, des conditions climatiques défavorables
26:32 provoquèrent une disette relative de la pomme de terre.
26:35 L'État décida toutefois que le prix de vente resterait inchangé sur le marché des ménages
26:40 et qu'il subirait une hausse notoirement insuffisante dans l'industrie.
26:45 Afin d'éviter une pénalisation des producteurs de pommes de terre,
26:49 en mars 1937, une baisse générale du prix des engrais fut décidée.
26:54 Pour les engrais azotés, cette baisse aurait des effets rétroactifs au 1er janvier 1937.
27:00 Les agriculteurs en ayant déjà acheté, donc ayant trop payé,
27:04 seraient dédommagés en livraison gratuite d'engrais supplémentaires.
27:08 Cette politique permit de maintenir une relative stabilité des prises agricoles.
27:12 Entre 1933 et 1938, la hausse maximale fut de 9%.
27:17 Dans l'industrie également, et malgré une difficulté plus grande,
27:21 puisqu'il y avait bien plus de paramètres,
27:24 cette politique dirigiste fut couronnée de succès.
27:27 Après une période de transition et de tâtonnement,
27:30 fin novembre 1936, une ordonnance fut publiée qui stoppait la hausse des prix.
27:36 En échange, des enquêtes furent menées au sein même des entreprises
27:40 afin de rationaliser la production et la distribution.
27:44 Lorsqu'eux des hausses se révélaient tout de même nécessaires,
27:47 producteurs et marchands les prenaient à leur charge
27:50 ou alors d'autres prises étaient diminuées là où c'était possible.
27:54 En dernier ressort, des caisses de compensation
27:57 paliaient les pertes des industriels et des distributeurs.
28:01 Bien que moins spectaculaire comparé à l'agriculture,
28:04 cette politique connut des succès indéniables.
28:07 De 1933 à 1940, aucun envolé des prix ne fut à déplorer.
28:12 Mais le Troisième Reich voyait plus loin.
28:15 Dans le cadre de l'amélioration du sol,
28:17 Hitler avait ordonné la mise en place du service du travail
28:20 qui concernait avant tout les jeunes hommes.
28:23 Requis et volontaires étaient regroupés dans des camps
28:26 où ils vivaient et travaillaient notamment au défrichage
28:29 ainsi qu'à l'assèchement des marées.
28:32 Une véritable politique avait été mise en place
28:35 afin de couvrir tout le territoire selon les besoins des régions.
28:39 Fin 1933, on apprenait,
28:45 12 séries de travaux d'assainissement, de défrichement
28:48 ou de récupération de terre sont en cours.
28:51 Ces travaux permettront de créer en deux ans
28:54 1000 nouveaux domaines héréditaires paysans.
28:57 La main-d'œuvre absorbée ne représente bien que 5%
29:00 de l'effectif total des équipes de travail.
29:03 En outre, la Direction centrale adressait un programme de travaux
29:06 permettant de donner du travail à 500 000 jeunes gens pendant 20 ans.
29:11 Au bout de ce délai, on prévoit que la valeur
29:14 de la production agricole de l'Allemagne
29:16 aura été augmentée de 2 milliards de marques,
29:19 chiffre actuel des importations agricoles,
29:22 ce qui veut dire que l'Allemagne pourra assurer
29:25 elle-même la totalité de son ravitaillement.
29:28 Ensuite, on commencera l'œuvre d'assainissement des villes.
29:32 On le voit, plutôt que de pratiquer l'agriculture extensive,
29:36 le Reich privilégiait l'agrandissement de l'espace cultivable.
29:40 Car le National-socialisme était soucieux d'écologie.
29:43 Aussi innova-t-il en matière de tri sélectif,
29:46 destiné à recycler les déchets,
29:49 à commencer par les déchets de cuisine.
29:52 Notons que le projet fut introduit en France sous l'occupation.
29:55 Mais le tri n'était pas la seule initiative dans ce domaine.
29:59 On connaît l'importance accordée par Hitler à l'automobile.
30:02 La Volkswagen et les autoroutes restent dans les mémoires.
30:05 En 1932, l'Allemagne comptait une automobile pour 54 habitants.
30:09 Fin 1937, cette proportion était passée à un véhicule pour 23 habitants.
30:14 Mais ce que l'on sait moins, c'est que l'amélioration des routes
30:18 et des moteurs avaient permis une diminution de la consommation de carburant,
30:22 -36,6%.
30:25 L'exploitation du bois, également, devait être rationalisée
30:29 afin d'éviter le gaspillage.
30:31 En juin 1939, Hermann Göring fixa l'objectif,
30:35 réduire les coupes de moitié afin de préserver les forêts.
30:39 Pour cela, une augmentation de 50% du rendement était nécessaire.
30:43 Un des moyens de lutter contre le gaspillage
30:46 était de favoriser le commerce local,
30:48 au détriment des grandes surfaces qui, déjà, jetaient de nombreux produits.
30:52 Voilà pourquoi le Troisième Reich soutint en premier lieu les marchands ambulants.
30:56 Le 15 juin 1939, un quotidien expliqua
31:00 « Aujourd'hui, chaque marchand a sa fonction stable.
31:03 Les 2000 marchands ambulants de fruits et de légumes
31:06 sont utiles surtout pour la lutte contre le gaspillage.
31:09 Ils présentent partout leurs marchandises.
31:12 Ils entrent avec leurs voitures dans les cours
31:14 et appellent l'attention par leurs joyeux carillons de clochettes.
31:17 Ils sont infatigables,
31:19 toujours en route jusqu'à ce qu'il n'y ait plus sur leur voiture
31:23 une seule fraise ni une seule cerise.
31:25 Dans deux mois, les étalages des marchands ambulants
31:28 seront revêtus d'un saillant uniforme.
31:30 Tous les marchands ont été invités à peindre leurs voitures de couleurs semblables.
31:35 Nous achèterons dorénavant les fruits et les légumes
31:38 sur les voitures dont le haut sera de couleur ivoire et le bas rouge vif.
31:41 Le tabac sera vendu sur des voitures jaunes,
31:44 les livres sur des voitures brun java,
31:46 les fleurs sur des voitures vertes
31:48 et les pommes de terre sur des voitures gris-bleu.
31:51 Les autorités du Reich favorisaient en effet la vie saine,
31:55 à commencer par la nourriture.
31:57 Au printemps 1939, elles se réjouirent qu'en moins de 30 ans,
32:01 la consommation de fruits soit passée de 38 à 42 kg par tête d'habitant,
32:06 celle des légumes de 37 à 51 kg.
32:09 Et de souligner, les fruits ne sont plus un aliment additionnel,
32:14 mais ils font partie intégrante de l'alimentation,
32:17 remplaçant dans une large mesure la consommation de viande et de graisse.
32:21 C'est pourquoi il est nécessaire de développer encore l'horticulture,
32:25 car il n'est pas admissible que la population allemande
32:28 ne puisse assurer sa consommation de fruits et de légumes
32:31 que sous la forme de conserve.
32:33 Oui vraiment, Hitler se souciait du bien de son peuple.
32:37 D'ailleurs, que montre cette photo ?
32:40 De pauvres petits enfants juifs victimes d'abominables expériences médicales ?
32:44 Non, elle montre des petits allemands qui bénéficiaient de séances ultra-violées
32:49 lors de leurs visites médicales régulières.
32:51 Une visite qui durait deux heures,
32:53 deux heures pendant lesquelles les mères se reposaient dans des salles spéciales.
32:57 Auparavant, les bambins avaient joué librement pendant une demi-heure,
33:01 puis on leur avait donné une bouillie épaisse, riche en vitamines.
33:05 Pendant tout le processus,
33:07 des infirmières les surveillaient et s'en occupaient,
33:10 l'hiver à l'intérieur, l'été à l'extérieur.
33:13 Venait enfin la visite médicale proprement dite,
33:15 effectuée par un médecin en présence de la mère.
33:18 Le régime national-socialiste avait également rationalisé le don de lait maternel.
33:23 Des mamans qui en avaient trop pouvaient le vendre à l'État au prix de 2,50 marques le litre.
33:28 Le lait était ensuite vérifié, analysé puis stérilisé
33:31 avant d'être envoyé dans des biberons jusque dans des villages reculés.
33:35 Dans ces villages, des bus effectuaient des tournées
33:38 afin de faire bénéficier les populations de soins dentaires et aussi de loisirs,
33:42 comme le cinéma.
33:44 L'arrivée du bus cinéma provoquait toujours la joie des enfants.
33:47 La législation nationale-socialiste était si bonne
33:50 qu'au moment de la déclaration de guerre,
33:52 l'ambassadeur britannique à Berlin concéda
33:54 beaucoup de réformes sociales de Herr Hitler,
33:57 malgré leur négation absolue de la liberté personnelle de pensée, de parole ou d'action,
34:02 étaient des réformes démocratiques extrêmement avancées.
34:06 Le mouvement force par la joie,
34:09 le soin pris de l'éducation physique de la nation
34:12 et par-dessus tout, l'organisation des camps de travail,
34:15 idée que Herr Hitler m'a lui-même dite avoir emprunté à la Bulgarie,
34:19 sont des exemples typiques d'une dictature bienveillante.
34:23 Une grande part de sa législation sous ce rapport
34:26 survivra dans un monde nouveau et meilleur.
34:30 Le pouvoir était si bienveillant que dès 1934,
34:33 l'Allemagne connut une évolution sensationnelle de la natalité.
34:37 Elle laissait loin derrière elle tous les autres pays.
34:41 Les Allemands se mariaient et faisaient de nombreux enfants,
34:44 ce qui reste un indice social de bonheur et d'optimisme.
34:48 Notons d'ailleurs qu'au moment de qualifier leur âge d'abominable dictature,
34:52 les chercheurs modernes sont plus mitigés.
34:55 Le britannique Lawrence Weiss écrit
34:57 "Dans les années 30, Hitler, avec la vague de Goebbels,
35:01 n'essaya pas souvent d'imposer sa politique à la majorité de la population
35:05 contre sa volonté.
35:07 Il s'agissait d'un régime certes radical,
35:10 mais qui préférait chercher le consentement de la majorité
35:14 et qui s'en remettait largement aux initiatives individuelles de la base
35:18 pour trouver le dynamisme qu'il appelait de ses voeux."
35:22 Le 19 mars 1934, Joseph Goebbels avait lancé
35:25 "On nous reproche à l'étranger d'avoir détruit la démocratie en Allemagne.
35:29 Cependant, nous avons eu le courage d'appeler par trois fois le peuple aux urnes.
35:34 Nous avons aujourd'hui trouvé en Allemagne
35:36 la forme la plus noble de la démocratie européenne moderne,
35:40 celle dans laquelle le peuple donne à un petit nombre d'hommes
35:43 le droit de commander,
35:45 mais se réserve le droit de critiquer la politique générale
35:47 de ce petit nombre d'hommes.
35:49 Cette critique se manifeste par les élections."
35:52 Dans son ouvrage "La guerre des nazis contre le cancer",
35:55 Robert Proctor démontre que les nationaux socialistes
35:58 se soucièrent de promouvoir la vie saine.
36:01 Il écrit "Le nazisme était un phénomène plus subtil
36:05 que nous ne le pensons généralement,
36:07 plus séducteur, plus plausible.
36:10 Par conséquent, tout porte à croire que si l'Allemagne avait remporté la guerre,
36:15 le monde serait aujourd'hui dans un bien meilleur état.
36:19 Mais j'entends déjà l'objection.
36:21 Dans un bien meilleur état, au prix de millions de morts ?
36:24 Méfiance, mon jeune ami."
36:42 Je viens d'expliquer pourquoi, selon moi,
36:45 la victoire du 3ème Reich aurait engendré un monde meilleur
36:48 avec la fin de la dictature de l'or et de l'argent.
36:51 L'économie aurait ainsi été remise en ordre
36:54 dans une Europe sociale et unie
36:56 autour du travail réhabilité en tant que seule richesse.
37:00 Fin juillet 1940,
37:02 le ministre de l'économie du Reich,
37:04 Walter Funck, déclara
37:06 "La monnaie est un élément secondaire.
37:09 La direction de la vie économique est, en revanche, primordiale.
37:14 Quant à l'or, il ne servira plus de base de monnaie européenne.
37:18 Il ne servira plus, éventuellement, qu'aux compensations de paiements.
37:23 Jamais nous ne pratiquerons une politique
37:26 qui nous mette sous la dépendance de l'or."
37:28 Et un quotidien français l'expliquait,
37:30 "Lors qu'on disait tout puissant, qu'on disait souverain,
37:34 lors que les magnats de la finance et les techniciens
37:37 éprouvés de l'économie nationale ou internationale
37:40 adoraient à genoux,
37:41 seraient-ils donc menacés d'une disgrâce affligeante ?
37:44 C'est fort possible, c'est fort probable.
37:47 Il est même permis de penser que cette disgrâce serait méritée.
37:51 L'Allemagne est assurément en droit
37:53 de douter de la valeur même de l'or,
37:55 puisque c'est sans or qu'elle vient de remporter
37:58 des victoires considérables."
38:00 "Propagande", diront certains.
38:02 Mais je note que dans ses mémoires,
38:04 le général Anders rapporte qu'en 1942,
38:07 le premier ministre du gouvernement polonais en exil,
38:10 Sikorski, dit à son ambassadeur à Moscou,
38:13 "Hitler a montré à tous comment accomplir
38:17 de grandes choses sans or et uniquement par le travail.
38:20 N'imitez pas les ministres des finances d'Occident
38:23 qui, au début, discutaient à propos de chaque million."
38:27 Notez que Staline lui-même,
38:29 qui participait à la discussion, acquiesça.
38:31 Or, je ne crois pas que tous ces gens aient pu être victimes
38:34 de la propagande hitlérienne.
38:36 Encore aujourd'hui, on accuse Hitler d'avoir dissous les syndicats.
38:40 C'est vrai, mais une question se pose.
38:43 Cette dissolution eut-elle pour conséquence
38:46 de livrer la classe ouvrière à des exploiteurs sans vergogne,
38:49 donc de réduire les travailleurs à l'état d'esclave ?
38:52 Pas du tout.
38:54 Tout commença publiquement le 1er mai 1933.
38:57 A Berlin, un million de travailleurs nationaux-socialistes
39:01 virent écouter le discours prononcé par Adolf Hitler
39:04 à l'occasion de la fête du travail.
39:06 Il s'agissait d'organiser une démonstration de force.
39:09 Le lendemain, des troupes investirent les locaux
39:12 des principales organisations ouvrières socialistes.
39:15 La plus puissante d'entre elles fut dissoute.
39:18 Ses comptes en banque saisis
39:20 et son président placé en détention préventive.
39:23 Tout cela se fit sans effusion de sang.
39:25 Le 10 mai 1933 eut lieu le Congrès constitutif
39:29 de l'Organisation du Travail.
39:31 Hitler y prononça un discours qui expliquait
39:34 "Il ne suffit pas d'avoir fait la révolution
39:37 pour que la crise allemande soit résolue.
39:39 Cette crise est grave et profonde.
39:42 Elle provient d'une opposition en apparence irréductible
39:45 entre les patrons et les salariés.
39:48 Trois causes ont contribué à créer cette situation.
39:51 La première est la transformation de la vie économique au XIXe siècle
39:55 qui a abouti à rendre la propriété de plus en plus impersonnelle
39:59 et a fait perdre de vue aux patrons et aux salariés
40:02 que leurs intérêts ne sont pas irréductiblement opposés.