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Transcription
00:00 La seconde cause est le développement du marxisme qui a créé le faux antagonisme entre les travailleurs manuels et les travailleurs intellectuels.
00:08 Enfin, la troisième cause est la mauvaise politique de l'État qui, au lieu de rester l'arbitre et le conciliateur des intérêts opposés,
00:17 s'est laissé accaparer par les représentants de ses intérêts égoïstes.
00:21 Il faut redresser la politique de l'État, supprimer le marxisme, réconcilier les travailleurs manuels et les intellectuels
00:29 et libérer les organisations ouvrières des influences nuisibles qui s'exerçaient sur elles.
00:35 Le chancelier a proclamé que l'adhésion des ouvriers était nécessaire à l'État,
00:40 qu'il se proposait de reconquérir l'ouvrier pour le bien de l'État, de réhabiliter le travail et d'en faire, non un esclavage et un signe de misère, mais un titre d'honneur.
00:52 Enfin, il a déclaré que, n'ayant d'attache ni avec les employeurs ni avec les ouvriers,
00:57 il pourrait faire preuve dans l'arbitrage des intérêts opposés des qualités d'impartialité d'un honnête courtier.
01:04 A cette occasion, la formation d'un syndicat unique, le Front du Travail, fut annoncée.
01:11 Son chef serait Robert Lay, qui très rapidement serait considéré comme le bienfaiteur du monde ouvrier.
01:18 A l'écran, un schéma simplifié du fonctionnement de cet organisme.
01:22 S'il ne s'opposait pas à la Révolution Nationale Socialiste,
01:26 les représentants de l'ancien monde syndical pouvaient participer à son action, y compris dans des fonctions de direction.
01:34 Leur mission était d'allier les anciens groupements par catégories afin de réaliser l'État corporatif.
01:41 Conformément au vœu d'Adolf Hitler, ce syndicat unique remit le travail à l'honneur en améliorant la condition des ouvriers et des employés.
01:51 Un journaliste roumain qui visite à l'Allemagne expliqua,
01:54 « Chaque entreprise forme une communauté de travail. Le patron en a toujours la direction, c'est le chef. Les ouvriers forment sa suite.
02:03 Cependant, comme le patron est un homme, il n'est pas forcément parfait.
02:08 Il y a donc des organismes de contrôle, un conseil de confiance choisi parmi les ouvriers et, surtout, un commissaire du travail qui fixe le taux des salaires.
02:18 Il existe enfin des tribunaux où patrons et ouvriers sont à égalité et enfin un tribunal d'honneur (création originale)
02:26 qui réprime tous les manquements à l'honneur et à la promité du peuple.
02:31 Outre cette tâche négative, le syndicat unique besonia positivement.
02:37 La lutte porta tout d'abord sur l'amélioration des laboratoires et des ateliers.
02:42 Éclairage, chauffage et confort furent les mots d'ordre.
02:46 Mais la mission du syndicat unique s'étendit rapidement pour, au sein des usines,
02:51 aménager des lieux de propreté ainsi que des lieux de détente dans le cadre du repos mérité après l'effort.
02:57 Enfin, sachant que le travailleur ne vit pas seulement à l'entreprise,
03:01 le 3ème Reich entreprit de rénover l'habitat populaire afin de le rendre plus confortable, plus agréable.
03:08 Rien qu'en 1937, 17 000 entreprises furent examinées et 36 000 fabriques inspectées.
03:15 Les visites précédentes avaient permis d'améliorer 23 000 salles de travail et 6 000 cours de fabrique,
03:20 d'aménager 17 000 réfectoires et salles de repos, 13 000 douches et vestiaires,
03:26 8 000 foyers pour réunion de camarades et 1 200 terrains de sport.
03:31 S'y ajoutaient les améliorations portées sur les navires et dans les villages.
03:36 Le soin mis à l'éducation ouvrière n'était pas délaissé.
03:39 48 000 représentations théâtrales avaient été données pour 22 millions de spectateurs,
03:44 11 000 concerts pour 5,6 millions d'auditeurs, 1 300 expositions de fabriques pour 3,3 millions de visiteurs.
03:53 Tout cela sans compter le sport et les excursions organisées jusqu'en Norvège, en Italie, à Madère ou aux Açores.
04:00 Depuis 1934, 384 croisières avaient permis à 490 000 personnes de découvrir l'étranger.
04:08 S'y ajoutaient 60 000 voyages pour 19 millions de participants et 113 000 excursions pour 3 millions de personnes.
04:16 Le syndicat unique disposait de 9 transatlantiques dont 4 lui appartenaient en propre.
04:23 Quatre ans plus tard, un quotidien français expliqua que le front du travail regroupait 23 millions de salariés
04:29 et environ 4 millions d'entreprises.
04:31 Plus loin, il ajoutait "le soutien que le front du travail accorde aux travailleurs dans tous les domaines de la vie
04:38 correspond naturellement au grand esprit de camaraderie qui règne parmi les travailleurs
04:43 et cela non seulement pour des raisons matérielles mais également pour des raisons morales".
04:49 Puis il précisait "le front du travail n'est cependant pas une société de secours mutuel.
04:55 Les indemnités données aux invalides, les secours accordés à l'occasion d'une mort, d'un mariage, d'une naissance,
05:02 d'un accident du travail ou d'un malheur imprévu ne constituent pas une prestation correspondante à une cotisation.
05:09 Elles sont l'expression de la sollicitude dont est entouré le travailleur en sa qualité de membre de la communauté allemande,
05:17 de travailleur dont l'effort profite à la nation entière".
05:22 Ces mesures ont été prises non pas dans un esprit de jouissance mais dans un esprit de joie et de fierté
05:29 pour tout ce que représente la vie d'un grand peuple.
05:32 Le travailleur allemand bénéficie de tout ce qu'il y a de meilleur.
05:36 Ils ont la possibilité de faire des voyages d'agrément en mer, ils peuvent jouir des plus belles œuvres d'art,
05:42 poursuivre leur éducation, s'instruire et se cultiver.
05:45 Tel est le sens profond des institutions de la force par la joie.
05:49 Le travailleur est fier de ce que la communauté peut lui donner.
05:53 Il est fier des œuvres auxquelles il collabore et à la production desquelles il contribue.
05:58 Et de préciser, ce que l'Allemagne a réalisé depuis 1933 ne se limite pas à quelques entreprises disposant de nombreux capitaux,
06:06 mais s'étend à tous les ateliers, à toutes les usines, à tous les bureaux et à toutes les administrations.
06:13 Il fallait avant tout améliorer le travail lui-même et l'embellir.
06:18 Car il ne sert à rien d'embellir les loisirs si le temps beaucoup plus long que le travailleur passe sur son lieu de travail
06:25 est pour lui une torture dans un cadre indigne.
06:28 Ce n'est pas ainsi qu'on peut renforcer ses sentiments de fierté et qu'on peut lui faire apparaître la valeur de son travail.
06:35 Aujourd'hui, le travailleur dans la grande salle de réunion de son usine écoute de la musique,
06:40 des expositions artistiques sont organisées à son intention dans les locaux de l'usine.
06:44 Il mange dans des salles installées avec goût et décorées avec art.
06:49 Il fait du sport sur le stade de son usine.
06:51 Il lit les livres de la bibliothèque de l'usine.
06:54 Il assiste à des conférences sur des questions techniques ou d'ordre général.
06:58 Il s'accomplit donc à l'usine un travail d'éducation et de culture qui améliore son esprit, son sens artistique et son goût.
07:06 Tout ceci ne reste pas sans influence sur sa vie personnelle, son ménage, ses mœurs et l'attitude qu'il adopte à l'égard de ses semblables.
07:13 Une grande œuvre s'accomplit ainsi, la formation d'un nouveau style de vie pour le travailleur allemand.
07:20 L'influence mutuelle qu'exerce l'un sur l'autre, l'homme et son milieu, se manifeste dans le développement de ce style de vie.
07:27 Le lieu de travail n'est plus le côté sombre de la vie, mais une partie de l'espace vital.
07:32 L'unité harmonieuse de la vie et du travail, de la communauté et de l'individu, sont les garants de l'avenir d'une nouvelle forme de vie allemande.
07:40 La solidité du modèle social du IIIe Reich lui permit de résister même dans la tourmente.
07:46 Le 9 janvier 1943, ce quotidien souligna que, malgré plusieurs années de guerre et de blocus, l'économie allemande restait inébranlable.
07:55 Non seulement les recettes de l'impôt augmenté, mais aussi les dépôts dans les caisses d'épargne s'accroissaient.
08:02 Car au sein de l'Allemagne hitlérienne, on n'exploitait pas la misère, on la combattait.
08:07 Début 1941, un ouvrier français en Allemagne déclara "Il faut aussi insister sur un point, c'est que les commerçants en Allemagne sont soumises à un contrôle très rigoureux qui rend impossible l'exploitation de la misère qui, chez nous, hélas, est courante.
08:25 Il faut vraiment être allé en Allemagne pour comprendre pourquoi le peuple est tout entier derrière l'homme qui a tant fait pour lui.
08:33 Ce n'est ni la menace ni la crainte qui fait des Allemands un bloc derrière leur chef, mais une confiance que rien ne peut ébranler."
08:42 Les Français, partis travailleurs en Allemagne, avaient d'ailleurs pu constater les avancées sociales réalisées par l'hitlérisme.
08:48 Atelier propre, installation d'hygiène impeccable, foyer du travailleur organisé.
08:54 Début 1941, un garçon d'hôtel au chômage, et parti travailler en Allemagne, déclara "J'ai la nette impression que l'ouvrier allemand est content de son sort.
09:04 La vie est, certes, plus chère qu'en France, mais les salaires sont au moins trois fois plus élevés que chez nous.
09:10 Les ouvriers sont bien logés, dans des maisons propres et saines, la plupart avec chauffage central, salle de bain et confort moderne."
09:19 En septembre 1942, un couple de Français employés à L'Epsic témoigna "Nous travaillons actuellement dans une petite usine groupant environ 50 ouvriers, dont 13 Français.
09:31 Et je puisse vous affirmer que tous se sont très satisfaits des conditions de vie et de travail.
09:36 Nous faisons 12 heures et la radio, installée dans tous les coins de l'usine, rend plus agréable le temps de travail.
09:43 On nous passe même des disques sur notre demande. Notre patron est un fervent national-socialiste et il fait tout son possible pour le bien-être de ses ouvriers.
09:52 Il s'occupe des moindres détails pour appliquer la méthode "le travail par la joie".
09:57 Le couple expliqua ensuite que grâce aux salaires hebdomadaires, il pouvait envoyer mensuellement 235 Reichsmark aux proches restés en France.
10:06 Dès août 1941 d'ailleurs, les ouvriers français en Allemagne avaient déjà pu envoyer l'équivalent de 90 millions de francs à leur famille.
10:15 Questionné sur les conditions de travail, un ouvrier qui venait de renouveler son contrat répondit "Meilleur que dans la plupart des usines françaises.
10:23 D'abord le tarif, près de 2 marques de l'heure. D'autre part, l'hygiène est respectée et les douches quotidiennes sont obligatoires.
10:31 Enfin, les lois sociales allemandes nous sont appliquées et nous bénéficions du dispensaire, de l'hôpital et des médicaments gratuits.
10:40 Lorsque l'un de nous est blessé gravement, il est renvoyé dans son foyer et touche les indemnités correspondantes à son emploi."
10:47 Quelques mois plus tard, un ancien combattant devenu ouvrier en Allemagne confirma.
10:52 Tombé malade, il avait été renvoyé chez lui en France le temps de sa convalescence.
10:57 Au journaliste qui l'interrogeait, il expliqua "Je touche comme malade 90 francs par jour des assurances sociales allemandes.
11:04 Jamais je ne pourrais gagner ça ici, chez nous. Et ma place m'attend toujours là-bas.
11:09 Un travail sérieux, bien réparti, bien payé, dans une usine où chaque ouvrier a son armoire, un beau lavabo, des douches chaudes.
11:17 Vous pouvez le répéter dans votre journal. Je dis ce que je pense. C'est comme ça que je comprends le socialisme."
11:24 Après avoir évoqué la camaraderie entre ouvriers français et allemands, l'entretien se poursuit ainsi.
11:30 "Comment était votre usine ? Je voudrais que vous ayez vu ça, d'une propreté.
11:35 On pourrait, sur votre respect, manger dans les WC et partout, dans les escaliers, à la cantine, des hauts-parleurs, de la musique.
11:43 Bien nourri ? Tout le rhabyo que je voulais. Vos loisirs ? Je vous l'ai dit, la promenade en ville avec des camarades.
11:51 Le dimanche, j'allais à la messe. Ça me faisait bien plaisir là-bas, bien qu'ici, je n'y sois pas très assidu.
11:57 Il y a trois églises à Görlitz. Le dimanche des rameaux, j'ai suivi le chemin de croix.
12:02 L'attitude des gens à votre égard ? Très correcte, souvent amicale.
12:06 Il y a des femmes françaises qui travaillent à l'usine, des italiennes aussi.
12:09 Il ne faudrait pas que quiconque leur manque de respect. On est très strict à ce point de vue-là.
12:14 Mais il y a beaucoup de bohomie, partout.
12:16 Quelle impression vous a produit la jeunesse ? Énorme, elle grouille.
12:20 Tout ce monde est sportif, correct, plein de bonne humeur. Il faut les voir défiler.
12:25 Vous repartirez sans regret ? Dites plutôt que j'ai hâte de repartir.
12:29 Et je dis ça, moi, Denis de Fougères, père de famille, ancien combattant, qui a été cité deux fois à l'ordre du jour en 1418.
12:38 Les précisions de cet ouvrier concernant la vie religieuse étaient vraies.
12:42 En juin 1941, Berlin avait précisé que, contrairement aux rumeurs qu'on portait à l'étranger,
12:48 des prêtres catholiques et des pasteurs protestants étaient toujours admis dans les hôpitaux.
12:53 Les équipes sanitaires devaient satisfaire les demandes des patients.
12:57 L'année suivante, un journaliste qui avait parcouru le Reich expliqua que la vie religieuse suivait son cours.
13:03 Les établissements religieux, qu'ils soient catholiques ou protestants, font partie de ce que j'appellerais le courant de la vie.
13:10 A Berlin, j'ai assisté en l'église Sainte-Edwige à la messe dominicale.
13:14 La nef était bondée et les fidèles qui s'y pressaient ne semblaient vraiment pas être dépersécutés.
13:19 On y voyait des permissionnaires, des aumôniers en tenue de campagne, des gens simples et de la haute bourgeoisie.
13:24 A Vienne, à Salzbourg, à Munich, même spectacle !
13:28 Aussi, pourquoi m'attarderais-je à vous le décrire ?
13:31 Ne suffit-il pas de se rendre à la Madeleine pour voir la même chose ?
13:34 Non, le national-socialisme n'a pas voulu étouffer la religion.
13:38 Les enfants sont libres d'aller au catéchisme ou d'appartenir à telle ou telle organisation religieuse,
13:43 à condition cependant que cela ne gêne pas l'enseignement national.
13:48 Des séminaristes ? J'en ai vu.
13:51 Des moines également, dans les couvents des bords du Rhin ou de la vallée du Danube.
13:55 Je pourrais également citer cette lettre privée, écrite en novembre 1943 par un prisonnier de guerre devenu travailleur libre.
14:03 Catholique et anti-nazi avant la guerre, après avoir observé l'Allemagne, il reconnaissait
14:08 "La paix et la tolérance religieuses règnent ici de façon absolue, quoi qu'on en ait dit".
14:14 Après avoir expliqué que le dimanche, les églises étaient pleines, il soulignait
14:18 "Les processions se déroulent dans les rues sous les yeux déférents de la population.
14:23 La propagande purement religieuse s'exerce de façon absolument libre.
14:27 J'ai eu entre les mains un tract sur le devoir des parents quant à l'éducation des enfants,
14:32 sur les droits respectifs de l'église et de l'Etat, qui paraissait à mon incompétence très nettement orthodoxe
14:38 et qui, en tout cas, ne troublait en aucune façon ma conscience de catholique.
14:43 Ce tract était distribué à la sortie de la messe, et je vous assure que les gens le prenaient,
14:48 sans regarder autour d'eux pour voir si quelques membres de la Gestapo n'étaient pas dans les alentours.
14:54 J'ai entendu un sermon sur cette même question, et j'ai eu la nette impression que les prêtres allemands
14:59 ne sont nullement contraints d'édulcorer la doctrine traditionnelle de l'église en la matière.
15:04 Mille regrets si mon témoignage de catholique pratiquant n'est pas en accord
15:08 avec les préventions injustifiées de politiques chrétien français, plus politiques que chrétiens sans doute.
15:14 La foi n'est nullement gênée ici. J'ose même affirmer qu'après trois ans d'expérience au camp de prisonniers,
15:21 où toutes les facilités nous furent toujours accordées à ce point de vue,
15:25 après deux mois d'observations consciencieuses de la vie religieuse de la population civile,
15:30 qu'elle, la foi, est grandement favorise. En réalité, l'état national-socialiste fait preuve à l'égard de la religion
15:38 d'une neutralité réelle et non-verbale, mieux d'une neutralité bienveillante.
15:43 Le dessin à l'écran montre une messe organisée dans un camp de prisonniers français,
15:48 sur un fourneau transformé en hôtel. Le prêtre porte une chasuble, une étole,
15:53 et officie avec un calice recouvert d'une patenne. Il n'y a là rien de surprenant.
15:57 Début 1941, le commandement de l'armée allemande avait autorisé la Croix-Rouge
16:02 à envoyer aux prêtres prisonniers des objets sacerdotaux.
16:06 Des colis avaient alors été confectionnés, renfermant tous les objets nécessaires.
16:11 Plus tard, un reporter expliqua, "l'idée fondamentale du national-socialisme, c'est l'esprit communautaire.
16:17 Le bien-être général passe avant l'intérêt particulier.
16:21 Cette doctrine, appliquée dans tous les domaines, a vraiment donné des résultats sociaux extraordinaires."
16:27 Ce qui frappe le plus le français en contact pour la première fois avec les institutions allemandes,
16:32 c'est la pratique de cette théorie communautaire.
16:35 L'Allemagne applique dans ses usines des méthodes sociales très en avance sur tous les autres peuples.
16:41 Nos compatriotes français, ayant les mêmes droits et jouissant des mêmes avantages que les ouvriers allemands,
16:46 en bénéficient largement.
16:48 Pour qu'un ouvrier produise un travail intéressant, il faut que ce travail lui plaise,
16:52 qu'il l'effectue dans un endroit agréable, avec des outils pratiques et perfectionnés,
16:56 si ce perfectionnement existe, qu'il soit en bonne santé physique et morale,
17:01 et qu'il ait un avantage à faire ce travail.
17:04 Toutes ces conditions, bases de la théorie nationale-socialiste,
17:07 ont été remplies dans toutes les usines sous l'organisation du Front du Travail.
17:12 Il existe un service social spécial appelé la beauté du travail,
17:17 dont les efforts ont abouti à modifier complètement l'ancien état d'esprit.
17:22 Le travail n'est pas une punition, l'atelier ne doit donc pas être sombre,
17:27 la lumière crée la joie et la joie augmente l'effort.
17:30 Là où existaient des verres dépolis ou teintés, on les a remplacés par des vitres transparentes.
17:36 L'ouvrier a le droit de s'intéresser à ce qui se passe dehors,
17:39 il a le droit de contempler un beau paysage,
17:42 et pour que le paysage soit beau, il faut faire de la propreté,
17:45 mettre de la couleur, de la vie.
17:47 Les ateliers ont été décorés, peints, ornés de fleurs,
17:51 les cours d'usines sont nets, plantés de petits massifs,
17:54 les fenêtres ont des caisses de géranium.
17:57 Tout ouvrier possède un siège,
17:59 ceux qui doivent employer des positions inconfortables ont des sièges réglables,
18:03 parfois des selles de vélo montées sur bras articulés.
18:06 Chaque usine possède plusieurs médecins,
18:09 et c'est l'un d'eux qui passe plusieurs fois par semaine dans les ateliers
18:12 pour chercher une amélioration, une modification
18:15 à apporter au service de la beauté du travail.
18:18 L'état sanitaire des ouvriers est méticuleusement surveillé
18:21 par des visites fréquentes, orientées d'ailleurs suivant le genre d'industrie.
18:25 Les usines modernes de la banlieue berlinoise
18:28 possèdent toute une installation médicale et chirurgicale
18:31 que leur envierait bien des hôpitaux spécialisés.
18:34 Une manufacture importante que j'ai visitée possède une salle d'opération,
18:38 deux salles de petites chirurgies,
18:40 une installation de rayons ultraviolets et infrarouges,
18:43 la radioscopie, une radiothérapie, une piscine ordinaire,
18:46 une piscine sulfureuse, des douches et bains d'hiver,
18:50 un chirurgien, trois médecins, un dentiste,
18:53 quatre infirmières diplômées et un personnel d'une vingtaine d'employés.
18:58 Les médecins ne viennent pas quelques heures par jour,
19:01 ils sont attachés à l'usine et payés par l'usine.
19:04 Quand un ouvrier présente des symptômes de maladie, on n'attend pas,
19:07 on l'envoie tout de suite dans une région de repos
19:10 pour dix ou quinze jours à la campagne ou à la montagne.
19:13 Tous ces frais lui sont payés d'avance.
19:16 Considérant d'autre part que l'ouvrier qui travaille a besoin de repos,
19:19 de détente morale, le Front du Travail a créé dès le début un département,
19:23 la Force par la Joie, dont les réalisations sont déjà connues.
19:27 La Force par la Joie s'occupe de tous les travailleurs sans exception,
19:31 les étrangers comme les Allemands.
19:34 Le nombre de nos compatriotes s'étant intensifié,
19:37 la KDF, initiales allemandes de Force par la Joie,
19:40 a organisé des troupes d'artistes français à travers l'Allemagne,
19:43 dans toutes les usines qui emploient des ouvriers français.
19:46 Indépendamment de ces représentations,
19:49 la KDF organise aussi des séances de cinéma, de music hall.
19:53 Certaines usines ont constitué des orchestres, des groupes de théâtre.
19:56 C'est la KDF qui a fourni les instruments, les costumes, les décors.
20:00 Enfin, pour que l'ouvrier produise un rendement intéressant,
20:04 il faut qu'il ait un intérêt certain.
20:06 C'est pourquoi les salaires sont très élevés.
20:08 Tous nos compatriotes en Allemagne ont déjà envoyé de grosses sommes d'argent chez eux.
20:12 Les formalités sont réduites à leur plus simple expression.
20:16 C'est la firme elle-même qui se charge de faire parvenir l'argent aux familles.
20:20 Pendant les premières semaines, avant que l'ouvrier ait pu faire des économies,
20:24 sa famille reçoit pendant 8 semaines une allocation non remboursable.
20:28 Elle bénéficie également des assurances sociales allemandes
20:31 pendant toute la durée du contrat de l'ouvrier.
20:34 Je viens de les voir, ces ouvriers, dans toutes les régions de l'Allemagne.
20:37 Certes, l'absence est toujours pénible,
20:40 mais leur but est noble et la tâche leur paraît moins dure.
20:43 Ils sont les meilleurs artisans de ce rapprochement franco-allemand
20:47 qui sera la base d'une entente solide, prospère et durable.
20:50 Ils ont déjà abandonné le point de vue individualiste pour penser européen.
20:56 Je rappelle en outre que dès le début de la guerre,
20:59 le Reich avait mis en place un système de carte de ravitaillement
21:02 afin d'éviter pour tous la disette.
21:05 Les travailleurs français en Allemagne purent constater l'efficacité de cette organisation.
21:09 En 1943 encore, la nourriture était satisfaisante.
21:13 Interrogé, l'un d'entre eux déclara
21:15 « Tous les jours, 400 g de pain, 25 g de beurre, un morceau de saucisson de 40 g,
21:20 trois fois par semaine, un plat de légumes, mélangé pommes de terre et chou,
21:24 avec de la sauce et de la viande, une fois sans viande.
21:27 Les autres jours, deux rations de soupe, plus d'un litre par ration.
21:31 Qualité excellente. On ne mange pas mieux chez soi.
21:34 Enfin, six cigarettes par jour, ce qui est le rationnement allemand. »
21:37 A cela s'ajoutait la solidarité confiante entre les patrons et les ouvriers,
21:41 conformément à la doctrine nationale-socialiste.
21:44 A l'écran, l'exemple d'une grande boucherie de Kassel.
21:47 Parmi les ouvriers, figuraient deux Français,
21:50 un prisonnier de guerre au centre et un travailleur volontaire à droite.
21:54 Celui-ci déclara que bien qu'il ne parla pas l'allemand,
21:57 c'était lui qui dirigeait tout le monde,
21:59 le patron à gauche étant très satisfait de son travail.
22:02 Tout comme Hitler, en effet, l'immense majorité des Allemands
22:06 ne considéraient pas, ou plus, les Français comme des ennemis.
22:09 Interrogé, une travailleuse souligna
22:12 « Notre nourriture est bonne et satisfaisante.
22:14 Il n'y a pas de différence entre les Françaises et les Allemandes.
22:17 On aurait pu croire qu'entre d'anciennes ennemies, il en serait autrement.
22:21 Non, et dans les rapports quotidiens, c'est plutôt une entraide qu'on constate. »
22:25 De son côté, un garçon coiffeur engagé dans un grand salon de Kassel
22:29 et logé chez son patron raconta
22:31 « Chez nous, je suis persuadé que les femmes regarderaient à se faire coiffer par un Allemand.
22:35 Ici, elles m'acceptent comme un autre garçon.
22:38 J'ai même des clientes attitrées qui préfèrent ma façon de coiffeur.
22:42 Elles parlent avec moi si elles savent un peu de français
22:44 et de mon côté, je commence à me faire comprendre en allemand.
22:47 La veille de Noël, dans l'après-midi, nous avons dansé dans le salon.
22:51 Bien que je ne sois là que depuis un mois et demi,
22:54 le patron m'a donné 20 marques d'étrein et 5 paquets de cigarettes.
22:57 J'ose à peine le dire, je suis mieux qu'en France
23:00 si ce n'était la séparation d'avec les miens. »
23:03 Ce prisonnier en Allemagne déjà cité confirmait en ces termes
23:06 « Il faut noter une nette prédilection en faveur de la main d'œuvre française.
23:10 La France garde d'ailleurs chez nos vainqueurs un secret prestige
23:14 et au long sol de Paris, bien des yeux s'illuminent
23:17 et des dites un peu de rêve à cette lointaine ville-lumière. »
23:20 Mais si l'on rend volontiers hommage au génie traditionnel de notre race,
23:24 cela n'empêche pas la propagande.
23:26 En Allemagne, tout le monde est propagandiste.
23:28 Tout le monde exalte la théorie hitlérienne
23:31 et la jeune maîtresse de maison est toujours prête à abandonner son œuvre pacifique
23:35 pour exalter le redressement national-socialiste.
23:38 Il est encore trop tôt pour juger les résultats de cette propagande,
23:41 mais il semble certain qu'un peu partout,
23:44 des liens d'estime réciproques se sont noués
23:47 et que l'on est de toute part renoncé aux clichés faciles
23:50 qui longtemps séparèrent deux peuples voisins.
23:53 Ces constats sont capitaux, car ils démontrent qu'outre-Rhin,
23:57 on pouvait être très national-socialiste
24:00 sans pour autant haïr ni mépriser la France, bien au contraire.
24:04 On me répondra que ces articles étaient de la propagande orchestrée
24:08 par une Allemagne soucieuse d'attirer chez elle des travailleurs.
24:11 Sans nier en bloc cette affirmation, je pense qu'il faut tout de même relativiser.
24:15 Le 11 mars 1941, ainsi, Paris Soir publia un article sur les travailleurs français en Allemagne.
24:21 Bien que présenté sous un jour positif,
24:24 l'article se terminait sans cacher qu'un certain nombre d'ouvriers
24:27 avaient été renvoyés chez eux faute d'offrir les compétences requises.
24:31 On apprenait en outre que si le travailleur français s'adaptait très bien
24:35 ou assez bien à ces nouvelles conditions,
24:38 la moitié seulement observait une bonne conduite,
24:41 contre 44% jugés assez mal et 6% très mal.
24:45 Bref, on reconnaissait publiquement que tout n'était pas rose, loin sans le faller.
24:50 Cette honnêteté démontre que les témoignages positifs
24:53 doivent être sinon acceptés en bloc, du moins considérés avec bienveillance.
24:58 A partir de 1941, les travailleurs français partis en Allemagne
25:02 purent découvrir les réussites du National-Socialism,
25:05 des réussites inégalées à ce jour.
25:09 Mais ce discours, je le sais, ne te touchera pas, mon jeune ami,
25:14 parce que dans ton esprit, quels qu'aient pu être ces réussites sociales,
25:18 l'hitlérisme et plus généralement le socialisme national,
25:21 restent des idéologies criminelles.
25:24 On sait où ça a mené, me lanceras-tu, croyant ainsi clore la discussion.
25:29 Seulement la discussion n'est pas close, loin de là,
25:32 car je te l'assure, tu te trompes, plus exactement, on te trompe.
25:37 En août 1943, dans le mensuel français collaborationniste Le Lien,
25:42 un simple cheminot, Maurice Haran,
25:45 qui avait tout compris des enjeux de cette guerre, lança l'appel suivant.
25:49 Allons-nous comprendre enfin que ce qui domine dans le conflit actuel
25:53 c'est la lutte à mort entre deux systèmes économiques
25:57 qui s'affrontent sans possibilité de compromis.
26:00 Ce que les anglo-américains ne pardonnent pas au fureur Adolf Hitler,
26:04 c'est d'avoir inventé et mis au plan des réalités
26:07 un nouveau système économique basé sur les ressources
26:10 et la puissance de production du travail.
26:13 Désormais en Europe, après la guerre, la richesse, la prospérité de chaque peuple
26:17 seront à l'échelle du travail, qualité et quantité,
26:20 produit par chaque peuple.
26:23 C'est le travail remis à l'honneur, c'est la possibilité d'une répartition juste entre tous
26:28 des fruits d'une économie libérée de l'empire du capitalisme international exploiteur.
26:34 C'est aussi et surtout, pour les anglo-saxons,
26:37 la ruine de leur système capitaliste, soi-disant libéral, basé sur les talons or.
26:42 Car pour ces ploutocrates, périssent l'Europe jusqu'aux derniers chrétiens
26:46 pourvu que subsiste cette domination des marchands de la city sur les peuples et sur le monde.
26:52 Le petit cheminot Aran avait incontestablement raison.
26:55 Deux ans auparavant, sous le titre "Victoire de l'or ou triomphe du travail ?
26:59 travailleurs français réfléchissaient", Maxime Baird avait écrit
27:03 "On doit se passer de l'or, parce qu'il a faussé la notion humaine de valeur,
27:07 parce qu'il a frustré les travailleurs du fruit de leur labeur,
27:10 parce qu'il asservit l'économie, il ne l'aide pas, qu'on ne s'y trompe pas.
27:15 La guerre actuelle est une révolution, c'est l'insurrection d'un peuple d'esclaves
27:19 contre ses mauvais maîtres, c'est la lutte du travail contre l'or.
27:23 Les vrais buts de guerre des démocraties, les voici.
27:27 Consolider les positions acquises, rendre le pouvoir aux ploutocrates,
27:31 détenteurs d'or à base de sueur humaine.
27:34 Les États-Unis n'ont pas d'autre idéal que le profit.
27:37 Ce profit leur a permis d'accumuler 80% de l'or mondial à New York et à San Francisco.
27:42 Les États-Unis ne peuvent concevoir d'autre système
27:45 que celui qui les a enrichis de la substance des peuples européens.
27:50 Maxime Baird avait raison.
27:52 La concentration actuelle des richesses mondiales
27:55 par une petite poignée de grandes capitalistes lui donne raison.
27:58 Chez les alliés de l'Ouest, le but de la guerre menée contre le 3ème Reich
28:02 était bien peu glorieux.
28:04 Voilà pourquoi il fallait à tout prix le masquer sous des oripeaux plus attirants.
28:09 L'oripeau de la liberté, certes, mais pas seulement.
28:12 La religion figurait parmi les ressorts traditionnels
28:15 mais puissants de la propagande justificatrice.
28:18 Sans doute, mon jeune ami, as-tu étudié en classe candide de Voltaire.
28:22 Au chapitre 3, le héros assiste à une bataille entre les Bulgares et les Zabars.
28:27 Au terme de la rencontre, chaque roi fait chanter un télé-homme
28:30 pour remercier Dieu de lui avoir donné la victoire.
28:33 Les commentateurs expliquent qu'avec cette anecdote,
28:36 Voltaire dénonçait la responsabilité des puissants
28:40 qui mettent la religion au service de leurs projets belliqueux,
28:43 voire qui récupèrent la religion pour légitimer la barbarie.
28:49 Eh bien, c'est exactement ce que firent les alliés de l'Ouest entre 1941 et 1945.
28:56 Ils prostituèrent la religion à leur cause.
28:59 Oh, ce n'est pas moi qui le dis !
29:01 [Musique]
29:27 Le Führer parle !
29:31 [Applaudissements]
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