Jean-François Mercier nous emmène dans le bois pour découvrir l'univers des travailleurs forestiers, dignes héritier | dHNfQnRVQUFEam51Y1E
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00:01 Première chose, les équipements de sécurité.
00:04 - Oui. - Casque, lunettes.
00:05 - Où je prends ça, moi? - Les gants.
00:07 Je vais te fournir ça. - Ah! OK. Parfait.
00:08 - Je ferais ça avec un dosard.
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00:14 - J'ai mes bottes à cap d'acier aussi?
00:16 - Yes. - On m'a dit que je peux pas
00:17 rentrer ici, puis je prends ça.
00:18 - Non, ça prend tout ça si tu veux être un bon candidat.
00:20 - Parfait. - Tu veux rouler dans le monde
00:22 de la forêt, c'est ça que ça prend.
00:24 - OK.
00:25 ♪ ♪ ♪
00:31 - Moi et ma conjointe, que j'ai encore, on a eu
00:34 un petit garçon à... moi, j'avais 17 ans, puis ma
00:37 conjointe avait 15 ans.
00:38 Après ça, on a eu deux autres.
00:40 Ça fait que nous autres, on fait le parfait bonheur.
00:42 Puis peut-être le fait aussi que de partir toute la semaine,
00:45 ça solidifie, écoute, ça.
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00:50 Ils travaillent plus que nous autres, ces femmes-là.
00:52 Toutes les femmes des forestiers travaillent plus que nous autres.
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00:58 - Quand on part de la maison, c'est le bout le plus rough,
01:01 c'est le bout dur, le bout le moins le fun.
01:03 - Coupe!
01:04 - Tu veux que je te jante?
01:05 - Euh... peut-être.
01:07 - Peut-être?
01:08 - Oui.
01:09 - Oh, une boucle!
01:10 - C'est marrant.
01:11 - C'est fun.
01:12 - Bye!
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01:15 - Mais on se fait, ça fait plusieurs années
01:17 qu'on fait ça, fait qu'on...
01:18 On s'habitue souvent à qu'ils le mènent, mais sortir
01:20 de la cour, c'est le pire.
01:22 On se dit que ça passera pas jamais. C'est de partir,
01:24 on se dirait de fermer la porte.
01:25 C'est tout le temps un petit pincement au coeur quand on part de la maison.
01:28 C'est un peu ce qui est cool.
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01:50 - Ce qu'il faut faire, c'est qu'il va s'enigner les doigts.
01:52 Il faut pas tirer la machine de côté, ça va rien donner.
01:56 - C'est sûr que travailler en forêt, t'as un million
01:58 d'imprévus tout le temps.
02:00 C'est pas une job que tu t'assis là, t'opères la machine
02:02 puis que tu sais ce qui va t'arriver, là.
02:04 Toi, t'as un peu ça du focal.
02:06 - Un gros du carresse.
02:08 - Ça me fâche.
02:09 - Fâché contre moi.
02:10 - On va le motiver puis on va s'en rajuster.
02:13 C'est ma job, là.
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02:22 - C'est du sable.
02:23 C'est comme à la plage, autrement dit. C'est rien
02:25 qu'il y a pas de lac puis il y a pas de moisilles.
02:27 - Il y a pas de filles en bikini.
02:29 - Bien oui, c'est ça.
02:30 - Peut-être pour ça que c'est un peu moins achalagé.
02:32 (rires)
02:34 - Les bibittes, ça vous donne pas ça?
02:36 - Non.
02:37 - Ben, en cours, t'en vois-tu?
02:38 - Non, ben non!
02:39 Non, non, j'ai des flashbacks d'acide de mon jeune temps,
02:43 avec jouer comme des poings noirs à la pivarde.
02:46 J'ai l'impression de me faire niaiser!
02:48 (rires)
02:49 Si les vis sont trop serrées, je peux vous les
02:51 slaquer pour vous donner un coup de main.
02:53 - Il est plus scarf qu'à la TV.
02:55 (rires)
02:56 - Parce que qu'est-ce que tu sais pas, toi,
02:58 Steph, c'est que là, on est en TV.
03:00 - Oui!
03:01 (rires)
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03:18 Présentement, bien, le camp est complètement mort.
03:20 Je parle pas trop fort parce que tout le monde dort.
03:22 L'équipe de nuit dort, puis l'équipe de jour,
03:24 bien, ils sont sur le chantier.
03:25 Ça fait que je suis tout seul ici, moi.
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03:32 Ah! Bien, moi puis lui!
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03:47 [Bruit de porte qui s'ouvre]