La journaliste Eugénie Bastié, à propos de la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde de rugby, dans l'émission Midi News : «Montrer positivement cette France, c'est critiqué la France d'aujourd'hui [..] la dernière coupe du monde c'était au Japon, j'ai regardé la cérémonie d'ouverture, c'était que des références folkloriques et le haka, personne ne dit que c'est une représentation sépia de la Nouvelle-Zélande».
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00:00 des gens comme Libération, parce que ça évoque une France d'avant le multiculturalisme.
00:04 Et donc, c'est implicitement montrer positivement cette France-là,
00:08 c'est critiquer la France d'aujourd'hui.
00:09 Et aussi parce que vous aviez un Jean Dujardin et une danseuse d'opéra
00:16 qui était là, et c'était la masculinité et la féminité
00:19 représentées un peu à l'ancienne.
00:21 C'est-à-dire, non, c'était pas non-binaire, il y avait un homme et une femme.
00:23 Avant la théorie du genre.
00:25 Et c'est pas assez moderne.
00:25 Et je crois que, je crois encore une fois,
00:29 et d'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est qu'aucun autre pays du monde
00:31 se pose la question, parce que la dernière Coupe du Monde, c'était au Japon.
00:33 J'ai regardé la cérémonie d'ouverture, c'était que des références folkloriques.
00:37 Et le haka, personne ne...
00:38 Vous parlez d'un pays avec une tradition qui est énorme.
00:41 Et le haka, personne ne dit que c'est une représentation sépia de...
00:44 Si, Sandrine Rousseau le dit.
00:46 Non, elle dit que c'est virilisme, mais elle ne dirait jamais
00:47 "Oh là là, c'est une représentation sépia de la Nouvelle-Zélande".
00:52 Personne ne dirait ça.
00:53 On respecte la tradition du haka.
00:54 Tout le monde trouve ça très bien.
00:55 Ils n'aiment pas la tradition, ils aiment ce qui est moche.
00:59 Il n'y a que dans les pays occidentaux qu'on critique, qu'on déconstruit nos traditions.
01:03 Retrouvez 7h.
01:04 Sous-titrage ST' 501
01:06 [Musique]