Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, estime que la rencontre amicale de mardi soir à Dortmund reste une affiche, malgré les difficultés allemandes de ces derniers mois.
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00:00 Oui, après sur notre dernier match, évidemment que le côté gauche a été...
00:09 On l'a plus utilisé, même si on arrive à créer du danger aussi du côté droit.
00:18 Évidemment, avoir un équilibre des deux côtés, de pouvoir avoir du danger dans l'axe à droite et à gauche,
00:30 c'est quelque chose qu'on a déjà recherché et qui a amené à certains choix pour la Coupe du Monde qu'on a eu à jouer.
00:37 Après, tout dépend des caractéristiques.
00:40 Théo Hernandez a des caractéristiques spécifiques qui l'amènent aussi à participer énormément et je ne veux pas le brider.
00:52 On peut avoir la même chose de l'autre côté, si on a le ballon, on se prend souci, mais il y a une question d'équilibre aussi.
00:59 Il y a toujours une option ou un joueur d'un côté qui peut être plus offensif
01:06 et ça amène évidemment que ce soit aux autres joueurs de la ligne défensive et au milieu terrain à devoir s'adapter aussi.
01:14 Mais le danger, il vient de différentes façons aussi.
01:18 Évidemment, ce côté gauche, avec la présence de Kylian, parce que c'est une zone qu'il aime bien, même s'il ne les reste pas toujours,
01:28 ça augmente le fait que ce côté est plus utilisé et aussi plus contrôlé par les adversaires que l'on rencontre.
01:42 Oui, les calendriers sont faits comme ça.
01:46 On a deux ouvertures puisqu'on est dans un groupe à cinq, ce qui nous permet d'avoir un match amical et on en aura un autre en octobre.
01:57 Avant, on en avait beaucoup plus.
02:02 C'était difficile de trouver des matchs amicaux aussi pour la disponibilité des adversaires.
02:09 Là, d'avoir ce match de prestige avec cette équipe d'Allemagne, ça donne encore un peu plus d'importance, de saveur.
02:20 Évidemment, il n'y a pas de point en jeu par rapport à notre qualification pour l'Euro,
02:27 mais ça permet de votre côté aussi, les médias, le public et les joueurs de s'attendre à une affiche.
02:38 Je ne sais pas ce que sera le match, ce que donnera le match, mais c'est bien d'avoir des matchs amicaux avec deux grandes nations.
02:52 Je ne vais pas être surpris. Déjà, on me demande de me parler de mon équipe, d'en parler des autres et des adversaires.
02:59 Je suis désolé pour Hansi Flick parce que c'est quelqu'un que j'apprécie, que j'apprécie toujours d'ailleurs.
03:06 Mais bon, lui comme moi et tous nos collègues, on sait très bien à quoi s'en tenir quand les résultats ne sont pas là.
03:14 Évidemment que cette équipe allemande, de pas ce qu'elle a fait, ce qu'elle a réalisé dans son histoire, il y a des attentes qui sont très élevées.
03:26 Évidemment que les trois dernières compétitions ont amené à des déceptions.
03:35 Les derniers matchs de cette équipe d'Allemagne avec des défaites, ça n'a pas arrangé la situation.
03:42 Mais pour moi, ça ne remet pas en cause la valeur intrinsèque de cette équipe et surtout le potentiel individuel.
03:49 Quand on voit les joueurs qu'il y a dans cette équipe, ce qu'ils font dans les meilleurs clubs européens,
03:56 et je rajouterai à ça qu'il y ait changement de sélectionneur ou pas, le fait qu'il joue la France demain,
04:02 je sais très bien qu'il y aura du répondant et qu'ils feront tout pour obtenir le meilleur résultat.
04:09 Mais quand on analyse de loin sans avoir les tenants et les aboutissants, les résultats n'étaient pas à la hauteur des espérances.
04:23 Bon.