La Grèce antique est attaquée. Menacés par une vaste force d'invasion perse, les grecs se tournent vers leur redoutable force spéciale : les Spartiates. Au sein de cette élite, les meilleurs des meilleurs sont connus sous le nom de Krypteia.
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00:00 Une armée d'envahisseurs attaque la Grèce antique. Seule une poignée d'hommes lui barre la route.
00:08 Mais ce ne sont pas des soldats ordinaires. Ils ont été élevés pour le combat, entraînés à
00:18 surmonter la douleur, à tuer ou à être tués. Ce sont les Oplytes Spartiates.
00:27 Ces soldats étaient sans doute l'unité d'élite de leur époque.
00:32 En avant, marche !
00:35 Ils attaquent en formation serrée.
00:38 Ils avancent sans s'arrêter, comme un tank face à l'ennemi.
00:43 Leur efficacité est redoutable.
00:46 C'était comme foncer tête baissée dans un hachoir à viande.
00:51 Voici la véritable histoire de la plus célèbre mission des Oplytes de Sparte.
00:57 Sauver la Grèce du joug de l'Empire Perse.
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01:31 L'Empire Perse était le plus étendu de toute l'Antiquité.
01:40 Et il compte bien s'étendre encore en envahissant la Grèce.
01:45 Athènes, berceau de la démocratie, va bientôt être assailli par les soldats perses.
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02:03 Mais un petit groupe de soldats se dresse sur leur chemin.
02:10 C'était incroyable de voir l'engagement de ces hommes.
02:15 Prêts à se battre jusqu'au dernier souffle.
02:22 Menés par un roi sexagénaire, ils vont devoir accomplir la plus dure de toutes leurs missions.
02:27 Ils étaient prêts à offrir leur vie pour leur patrie.
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02:38 A l'aube, des éclaireurs perses sont envoyés pour observer ces troupes.
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02:49 Ils découvrent des hommes en train de se huiler les cheveux.
02:58 Pour les perses, c'est une situation risible.
03:05 Ils sont efféminés, regardez-les en train de se pouponner les cheveux.
03:12 Ce que ces espions ignorent, c'est qu'il s'agit d'un rituel pour se préparer au combat.
03:19 Ces hommes sont d'espartiates.
03:22 Il s'agissait probablement de ce que l'armée grecque avait de plus viril et redoutable.
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03:42 Les éclaireurs font remonter l'information à leur empereur, Xerxes.
03:49 Pour lui, des soldats aussi efféminés ne sont pas une menace.
03:55 Xerxes leur demande de se rendre. Ils n'ont aucune chance face à eux.
03:59 "Laissez tomber, qu'est-ce que vous allez faire ? Déposez les armes."
04:08 Mais les oplites de Sparte ne connaissent pas la rédition.
04:13 À Sparte, il existe une loi qui dit qu'un soldat sur le champ de bataille doit revenir victorieux ou mourir.
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04:28 Ces fantassins viennent d'une région montagneuse escarpée.
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04:38 Sparte est la seule province grecque dotée d'une armée professionnelle.
04:44 Ces hommes sont en permanence sur le pied de guerre.
04:49 Ils sont entraînés pour faire la guerre. Leur vie entière est vouée uniquement au combat.
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05:07 Leur destin est scellé dès la naissance. Les bébés sont soumis à une sélection sans pitié.
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05:19 Si au moment de la naissance un bébé montrait le moindre signe de faiblesse ou la moindre tard,
05:25 il était immédiatement conduit près d'un puits hors de la ville.
05:30 Le bébé était alors jeté sans aucun remords dans ce puits et laissé pour mort.
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05:39 Les enfants ayant passé la première sélection ont un destin tout tracé.
05:45 Leur formation militaire commence à l'âge de 7 ans.
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05:59 Quand deux garçons devaient s'affronter, ce n'était pas celui qui perdait le combat qui était puni.
06:07 Mais c'était son mentor, un garçon un peu plus âgé que lui.
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06:24 Les enfants de Sparte n'avaient pas la belle vie.
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06:33 Ils devaient marcher pieds nus, quelles que soient les conditions climatiques.
06:39 Tout est fait pour que leur soit inculqué l'obéissance, l'endurance et la résistance.
06:44 Tout ce qui fait la valeur d'un soldat spartiate au combat.
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06:55 Ces qualités, les forces spéciales actuelles les recherchent également.
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07:04 Ken Jones est un ancien membre du SAS, le régiment d'élite britannique.
07:11 Comme à Sparte, les jeunes recrues repoussent les limites de la douleur.
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07:19 Le fait de continuer, d'aller encore plus loin, procure un profond sentiment de fierté.
07:25 J'étais fier de mes compétences en tant que soldat et je tirais main-force de tous ces entraînements et des missions vécues.
07:32 Je me répétais sans cesse que la douleur est subjective, que c'est le signe que le corps rejette mes faiblesses.
07:37 Et je continuais, j'allais toujours plus loin.
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07:44 C'est cette incroyable résistance à la douleur sous toutes ses formes, qu'elle soit psychologique ou somatique,
07:51 qui a fait des soldats spartiates les meilleurs de l'Antiquité.
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08:03 Une autre partie de la formation des enfants consistait à les rendre autonomes, y compris pour trouver de quoi se nourrir.
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08:14 Ces capacités de résistance impliquent que les spartiates pouvaient encore se battre là où une autre armée aurait battu en retraite.
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08:28 Les forces spéciales d'aujourd'hui s'entraînent à la survie de façon assez similaire.
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08:38 Un commando doit être autonome pendant une semaine et ne se repose que sur ce qu'il trouvera à manger.
08:44 Ça peut être un lapin, un faisan, ça peut être la cueillette ou tout ce qui leur tombe sous la main.
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08:54 Si vous échouez aux sélections du SAS, vous êtes recalé.
08:58 Chez les spartiates, vous mourrez de faim.
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09:05 Ils ne nourrissaient pas suffisamment les enfants afin de les pousser à improviser.
09:11 Ils les forçaient à voler de la nourriture.
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09:17 Si vous étiez pris en train de voler, vous étiez puni.
09:21 Non pas parce que ce n'est pas bien de voler, mais parce que vous n'avez pas été assez discret.
09:26 C'était une façon de se préparer aux missions de reconnaissance que ces hommes devaient réaliser.
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09:38 Tous les ans, un rituel brutal est organisé pour rappeler aux jeunes soldats qu'ils ne doivent pas être pris.
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09:47 Les spartiates avaient un rituel qui voulait dire en gros le vol du fromage.
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10:00 Les jeunes apprentis, affamés, doivent attraper des morceaux de fromage.
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10:07 Ils sont encouragés à voler pour pouvoir manger à leur faim.
10:11 Mais des soldats plus grands doivent les en empêcher à coups de fouet et de bâtons.
10:16 Il fallait donc être totalement déterminés.
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10:24 Ils apprennent ainsi la furtivité et l'approche.
10:27 Des compétences qui leur seront précieuses face à l'ennemi.
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10:33 L'objectif de l'exercice est de les conditionner à endurer la brutalité d'une bataille.
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10:42 Si les jeunes spartiates peuvent ignorer la douleur et continuer à essayer de voler le fromage,
10:47 ils sauront garder l'arme à la main lorsqu'ils seront blessés au combat.
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10:58 L'endurance.
11:00 Ignorer la douleur.
11:02 Vaincre la peur.
11:04 La condition physique.
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11:08 Autant de thématiques que l'on retrouve dans toutes les forces spéciales à travers l'histoire.
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11:16 Ce sont leurs dénominateurs communs.
11:18 Des spartiates au Navy SEALS.
11:21 Quand vous faites partie des SEALS, sur le plan physique vous êtes au top.
11:25 En quelque sorte, vous êtes à la fois un sportif de haut niveau et un soldat.
11:31 La condition physique est la clé.
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11:36 Associée au mental et à la combativité, c'est l'arme absolue.
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11:48 Après 11 ans d'entraînement intense, la recrue devient soldat à l'âge de 18 ans.
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11:58 On lui confie alors sa cuirasse, sa lance et son casque.
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12:06 Et surtout, son bien le plus précieux, un large bouclier.
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12:12 Il est si important pour les spartiates qu'on leur répète avant chaque combat,
12:16 plutôt mourir que de le perdre.
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12:24 Les mères disaient à leurs fils, reviens avec ce bouclier ou sur lui.
12:30 En d'autres mots, soit tu le portes en signe de victoire, soit on s'en servira pour porter ton cadavre.
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12:41 Ces recrues vont rejoindre la meilleure armée de Grèce.
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12:47 Sa réputation n'est plus à faire.
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12:57 Ils sont terrifiants.
13:00 La plupart du temps, l'ennemi fuit devant eux.
13:05 Ils avancent sans s'arrêter, comme un tank face à l'ennemi.
13:10 Rien ne semble pouvoir les stopper.
13:13 Leur stratégie consistait à terroriser l'ennemi avant même d'avoir engagé le combat.
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13:31 Cette incorporation n'est qu'une première étape.
13:35 Les éléments les plus prometteurs sont affectés à l'élite de cette armée,
13:39 les oplites.
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13:50 Ces fantassins lourdement armés étaient appelés à mener les combats les plus violents face aux ennemis les plus rudes.
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14:03 Ces hommes représentaient l'élite de l'armée grecque en général et spartiate en particulier.
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14:12 Les oplites sont à l'armée de Sparte, ce que la Team Six est au Navy Seals,
14:17 chargée des missions les plus difficiles.
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14:23 Pour certains, la Team Six représente ce qu'il se fait de mieux.
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14:30 Dans le domaine du combat rapproché, c'est la référence mondiale.
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14:38 Ils ne font que du combat rapproché.
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14:51 L'une des épreuves subies par les oplites, la cryptie,
14:55 permettait de tester la résistance et l'obéissance des soldats.
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15:04 On leur donnait l'ordre de s'infiltrer de nuit et de tuer un îlote,
15:08 c'est-à-dire l'un des esclaves au service des spartiates.
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15:14 Le oplite doit pouvoir tuer sur commande.
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15:20 En clair, les îlotes servaient ni plus ni moins de cobayes
15:24 aux membres de l'unité d'élite de l'armée spartiate.
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15:36 Dans cette mission, la furtivité est cruciale.
15:40 Le soldat n'a aucunement le droit à l'échec.
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15:46 S'il y a quelque chose qui perdure depuis l'Antiquité,
15:49 c'est la nécessité de se camoufler.
15:51 Dans le combat, c'est un élément clé.
15:54 C'est une garantie de survie sur le champ de bataille.
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16:02 Pour devenir un oplite parfaitement accompli,
16:05 le soldat doit pouvoir tuer n'importe qui de sang-froid.
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16:11 C'est une façon de démontrer son adresse et son efficacité au combat,
16:16 mais surtout sa dévotion à sa hiérarchie.
16:20 Es-tu prêt à ôter une vie pour la gloire de Sparte ?
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16:33 Les soldats des unités spéciales actuelles
16:36 sont également entraînés à gommer tout sentiment envers leur cible.
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16:43 On fait en sorte de ne ressentir aucune empathie.
16:46 On ne pense pas à leur famille.
16:48 On ne se dit pas qu'il s'agit d'un être humain comme un autre.
16:50 On le considère simplement comme une cible.
16:52 On désigne cette cible comme objectif et on fait ce qui doit être fait.
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16:58 Pour le soldat moderne, équipé d'un fusil ou d'un pistolet,
17:02 la tâche est moins personnelle.
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17:12 Le hoplite, lui, n'avait qu'un couteau.
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17:19 C'est très difficile d'arriver à s'approcher suffisamment de quelqu'un
17:22 pour pouvoir le poignarder.
17:23 Ça demande de l'agressivité et un effet de surprise.
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17:30 Il faut être suffisamment fort pour vaincre l'ennemi au corps à corps.
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17:46 Ça devait être une phase d'action d'une extrême violence.
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17:55 Tuer sans sourciller.
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17:59 Affronter la mort avec bravoure.
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18:02 Voici les qualités attendues des hoplites spartiates.
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18:09 Ces 300 hommes vont bientôt avoir l'occasion de démontrer leur valeur face à l'armée perse.
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18:27 L'empereur lui-même est à la tête de l'impressionnant déploiement de forces perses.
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18:33 Xerxes fait de cette invasion une affaire personnelle.
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18:39 Une dizaine d'années plus tôt, son père avait subi une cuisante défaite face aux grecs.
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18:45 Maintenant, il compte bien prendre sa revanche.
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18:51 L'opération était menée de façon coordonnée à la fois par la terre et par la mer
18:56 et est destinée à écraser les troupes grecques afin de faire de ce pays une nouvelle province de l'empire perse.
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19:09 Les grecs font face à une situation critique.
19:12 Leur armée n'est pas en place pour faire face aux perses.
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19:21 Il va leur falloir du temps pour renforcer leur ligne en concentrant toutes les troupes disponibles.
19:27 Une assemblée réunissant tous les hauts dignitaires grecs est organisée.
19:32 Léonidas, roi de Sparte, y participe.
19:37 Il est à la tête de la seule armée professionnelle du monde grec.
19:41 De cette réunion naît une stratégie.
19:44 Pour laisser le temps aux troupes de s'organiser,
19:47 les spartiates vont retourner le principal défaut de l'armée perse contre elle, sa taille,
19:52 et la forcer à rester sur le champ de bataille aussi longtemps que possible.
19:57 Si les perses restent coincés au même endroit, ils vont rapidement manquer de vivant.
20:03 Ils ont tellement d'hommes à nourrir qu'ils vont épuiser les ressources en nourriture et en eau de la région,
20:11 ce qui les placerait en situation de faiblesse.
20:14 La clé du plan de Léonidas est de trouver un endroit qu'il puisse encercler.
20:25 Quelque part où la taille de l'armée perse ne pourra pas tenir.
20:30 Léonidas choisit un goulet d'étranglement naturel.
20:37 Les Thermopyles se situent entre le mont Kadidromo et le golfe Maliac
20:43 qui tient son nom d'une source chaude située à proximité.
20:50 Le passage qui le traverse longe la rive sud et ne fait que 20 mètres de large.
21:00 Les troupes perses ne pourront pas le franchir en nombre.
21:06 Les perses seraient pris en entonnoir juste devant les troupes grecques.
21:12 C'est la configuration de combat idéale pour les hoplites, équipés pour un affrontement face à face, homme à homme.
21:23 Par contre, il fallait à tout prix éviter que l'ennemi puisse les prendre à revers ou sur les flancs.
21:43 Le roi Léonidas en personne décide de commander cette mission vitale à la tête de ses hoplites.
21:54 Quelques milliers d'autres soldats grecs sont en réserve, mais ce sont bien ces 300 hommes qui sont déployés en première ligne.
22:08 Pour bloquer la progression des perses, les spartiates utilisent une tactique redoutable, la phalange.
22:17 C'est un mur de bouclier défendu par leurs lances.
22:22 Ce bataillon est capable de faire face à un important déploiement de force.
22:27 C'est une machine à tuer prompte à détruire les formations ennemies se frottant à elle.
22:35 Écoutez tous.
22:38 Les cadets de l'armée britannique sont formés aux tactiques spartiates par John Naylor.
22:44 Ce qui donnait à l'hoplite l'assurance de pouvoir faire face à l'ennemi, c'est cet objet.
22:50 Ce large bouclier en bois.
22:53 Il protège les deux tiers de la masse corporelle.
22:57 Grâce à lui, le soldat est en confiance.
23:02 Leur autre atout majeur était la discipline.
23:07 Les hoplites forment une muraille mobile.
23:11 Ce qui fait la force de la phalange, c'est l'union des forces de chaque soldat qui la forme.
23:19 Messieurs.
23:22 Le soldat n'est plus un individu isolé.
23:25 Il fait partie d'un ensemble, d'une machine de guerre, où chacun opère à l'unisson.
23:32 Ils ne se protègent plus eux-mêmes.
23:34 Chacun est là pour protéger tous les camarades qui l'entourent.
23:39 Les boucliers assurent la défense, tandis que les lances lacèrent les chairs.
23:51 La lance est l'arme principale du spartiate.
23:54 Elle a une assez longue portée pour que les hoplites placés au second rang puissent engager l'ennemi à plus de 2 mètres.
24:01 Sous l'écrasant soleil du mois d'août, les spartiates prennent position dans la partie la plus étroite des thermopiles.
24:20 La phalange est composée de 8 à 9 rangées de 35 hommes.
24:25 Ils attendent de pied ferme le premier assaut, dans le même état d'esprit qu'un bataillon moderne s'apprêtant à livrer le combat.
24:35 À cet instant, le soldat reçoit une décharge d'adrénaline.
24:48 Elle est déclenchée par la peur et elle met dans un état second.
24:52 Il est dans un état émotionnel, pour ainsi dire par oxystique.
24:59 Il est prêt à mourir pour assurer la victoire de son camp ou la survie de son peuple.
25:04 Les pairs s'approchent.
25:13 Le roi Léonidas a juste le temps de rappeler à ses hommes quelle est leur tâche.
25:18 Le fait qu'un roi de 60 ans se trouve sur le terrain à ce moment-là, démontre la condition physique des spartiates.
25:29 L'attaque est lancée.
25:41 Des vagues de fantassins perses s'embouffrent dans le passage.
25:45 Xerxes choisit d'envoyer en première ligne, non pas son unité d'élite, mais une compagnie d'infanterie d'un niveau légèrement inférieur.
26:00 300 hommes font face à des milliers.
26:09 Les perses s'attendent à une victoire facile.
26:12 Mais les spartiates ne reculent pas.
26:23 Les hoplites se croient à l'exercice.
26:32 L'ennemi ne résiste pas à leur défense.
26:37 Les perses se retrouvent face à une rangée de lances infranchissables.
26:41 Si un fantassin perse parvenait à franchir la première ligne de lance, les spartiates de la seconde ligne entraient en action pour le stopper net.
26:52 Les techniques de combat de la phalanx spartiate sont d'une violence inouïe.
27:01 L'ennemi se trouve à moins de 2 mètres.
27:07 Il pouvait entendre leur hurlement lorsqu'il les transperçait.
27:10 Il sentait la lame de leur lance pénétrer dans le corps de l'adversaire.
27:16 C'était comme avancer tête baissée dans un hachoir à viande.
27:21 Les perses se retrouvent, avant même de pouvoir le réaliser, dans une mare de sang, jonchée de cadavres.
27:29 Ils ne peuvent même plus prendre un appui ferme au sol.
27:32 C'est une boucherie. Ça tient plus de l'abattoir que de la zone de combat.
27:41 A la fin de la première journée, les spartiates ont déjà massacré des milliers de soldats perses en ne subissant que des dégâts mineurs.
28:00 Léonidas et ses hommes savent qu'ils peuvent tenir encore quelques jours.
28:04 L'avenir de la Grèce en dépend.
28:07 Mais on lui rapporte une nouvelle inquiétante.
28:14 Il existe un passage à travers les montagnes pour contourner les thermopiles.
28:21 Si les perses le découvrent, ils pourraient s'infiltrer derrière les lignes défensives spartiates et les prendre à revers.
28:28 Léonidas a besoin de ses meilleurs hommes sur le front.
28:34 Il va devoir déployer des soldats d'un autre régiment.
28:38 Il a besoin de l'aide de ses amis.
28:42 Il a besoin de l'aide de ses amis.
28:46 Il va devoir déployer des soldats d'un autre régiment.
28:50 Léonidas envoie un contingent originaire de Phokas pour garder le défilé traversant les montagnes et bloquer les perses qu'il emprunterait.
29:00 Le lendemain matin, Xerxes prépare une seconde vague d'attaques, composée cette fois de ses meilleurs hommes.
29:12 L'empereur n'a plus vraiment le choix.
29:14 Il doit engager ses troupes d'élite pour faire face aux spartiates.
29:18 Ces hommes, on les surnomme les immortels.
29:24 Ce sont d'excellents combattants.
29:29 Ils composent l'unité d'élite de l'armée perse, le haut du panier.
29:36 Leur surnom d'immortels vient du fait qu'il s'agit d'un régiment de 10 000 hommes et que si l'un d'eux meurt au combat, il est immédiatement remplacé.
29:44 Ils sont donc toujours 10 000.
29:47 À 300 contre 10 000, l'écart de force est important.
29:54 Les soldats de Phokas sont en train de se déployer.
30:02 Mais les oplythes de Léonidas ne se laissent pas impressionner.
30:06 Ils sont prêts à relever le défi.
30:09 C'est l'occasion de montrer à la Grèce tout entière et aux Perses ce dont les spartiates sont capables.
30:27 Entassés dans le boulet d'étranglement, les immortels eux-mêmes ne peuvent rien faire.
30:32 Les lances des soldats perses mesurent en moyenne moins de 2 mètres de long.
30:47 Celles des spartiates en font 2,5.
30:52 Les Perses ne pouvaient donc même pas approcher du mur de bouclier.
30:55 Il s'ensuit un combat rapproché d'une violence inouïe.
31:11 Pendant la phase de combat, les perses sont en train de se déployer.
31:19 Pendant la phase de combat, les perses perdaient en moyenne un homme toutes les 3 ou 4 secondes.
31:27 Mais des pertes sont à déplorer du côté spartiate également.
31:36 Le corps à corps est très éprouvant.
31:40 Les efforts musculaires sont intenses.
31:42 La bouche devient sèche.
31:44 Le cœur s'emballe.
31:48 Des douleurs musculaires apparaissent.
31:50 La plupart du temps, après quelques minutes de corps à corps, on est totalement épuisé.
31:57 La chaleur qui règne au thermopile en ce mois d'août est infernale.
32:09 Elle atteint les 40 degrés.
32:16 Les spartiates tiennent la position pendant des heures.
32:19 Même pour eux, c'est une épreuve.
32:22 Le plus difficile pour les hommes de Léonidas est de tenir l'effort encore et encore.
32:31 Il avait l'ensemble des armées grecques sous ses ordres.
32:39 Et se rendait directement sur le front pour repérer les soldats qu'il fallait remplacer.
32:45 Il était également en charge de la gestion logistique du front ou de l'approvisionnement en vivres.
32:51 L'eau était la première des priorités.
33:01 Les oplites, combattant en armure sous le soleil d'août, ont consommé près de 10 litres par jour.
33:12 Léonidas a été très intelligent.
33:14 Il a positionné ses troupes juste devant une source d'eau potable.
33:18 À vos commandements ! En avant ! Marche !
33:27 Parfaitement entraînés, les spartiates sont rompus aux manœuvres tactiques.
33:41 Ils opèrent en ordre serré et savent comment conserver l'avantage du terrain.
33:46 La ligne de front était jonchée de cadavres.
33:50 Les oplites ont donc dû reculer de quelques mètres pour avoir devant eux un terrain dégagé.
33:56 Pour l'ensemble, en arrière !
33:59 Les soldats perses vont devoir passer par-dessus les cadavres de leurs propres camarades pour progresser.
34:09 Ils devront ainsi rompre leur formation et se retrouveront face aux spartiates en plus petits groupes pour engager le corps à corps.
34:16 Les spartiates reculent, mais restent en phalange en permanence.
34:26 Ils forment toujours cette muraille de métal, de bois et de muscles.
34:35 Un mur contre lequel les perses viennent buter et trouvent la mort.
34:39 Les nouvelles vagues d'immortels découvrent un spectacle terrifiant.
34:50 Ils comprennent très vite qu'ils ne vaincront pas ici. Ils vont mourir.
34:57 Les deux camps s'affrontent toute la journée.
35:04 Aucun ne bat en retraite.
35:06 Mais à la tombée de la nuit, des milliers de soldats perses ont perdu la vie.
35:17 Après deux jours de combat, les spartiates tiennent toujours leur position.
35:24 Ils tiendront encore s'ils restent unis et disciplinés.
35:31 Mais cette nuit-là, survient un retournement de situation.
35:35 Xerxes reçoit la visite d'un habitant de la région, un grec, s'étant rangé du côté des perses.
35:45 Ce personnage décide de leur révéler comment prendre l'avantage.
35:50 Le traître indique le chemin passant par la montagne.
35:59 Si les perses peuvent se faufiler le long de la côte, ils auront les spartiates encerclés au lever du jour.
36:10 Les hoplites sont épuisés, mais ils ont la satisfaction d'avoir tenu leur position.
36:28 Ils font face aux assauts ennemis depuis maintenant deux longues journées.
36:32 Mais ils n'imaginent pas quel danger les guettent désormais depuis les terres.
36:39 Les immortels ont entamé leur marche à travers la montagne, juste au-dessus de la position spartiate.
36:58 Les missions de nuit étaient rares à l'époque antique, en raison de la difficulté à progresser dans le noir.
37:05 Cela montre bien à quel point Xerxes était déterminé à en finir avec cette situation militaire catastrophique,
37:12 et cela démontre également l'efficacité de la stratégie de Léonidas.
37:24 Les immortels ont prévu de prendre les hoplites à revers et de lancer une attaque sur leur ligne arrière, aux premières lueurs.
37:32 Léonidas a placé des hommes sur ce chemin, mais il s'agit de soldats bien moins aguerris que ces fantassins.
37:45 Des hommes qui ne font pas le poids face aux immortels.
37:53 Les Perses entament la descente vers la position grecque.
37:57 Des messagers à pied courent pour informer Léonidas et le reste des troupes qu'ils sont sur le point d'être pris en tenaille.
38:10 Cela bouleverse totalement l'opération.
38:16 Pour Léonidas, c'est la pire des configurations.
38:23 L'ennemi arrive par l'arrière.
38:26 Sa position est compromise.
38:31 Mais les Spartiates n'abandonnent jamais.
38:41 Léonidas a promis de retenir les Perses le plus longtemps possible.
38:45 Il va le faire.
38:50 Il n'aurait de toute façon pas pris la fuite.
38:53 Les soldats spartiates ne battent jamais en retraite.
38:57 Il était déterminé à rester et à infliger le plus de pertes aux ennemis jusqu'au bout.
39:03 Léonidas sait qu'il n'a aucune chance de gagner.
39:15 On raconte qu'il aurait établi une autre stratégie en s'inspirant du célèbre exercice d'infiltration des oplites, la cryptie.
39:22 Il envoie un détachement décapiter l'armée perse en exécutant l'empereur Xerxes.
39:32 Est-ce qu'il a voulu tenter un coup d'éclat ?
39:40 Est-ce qu'il a mis ce contrat sur la tête de Xerxes en espérant porter un coup fatal au moral des troupes ennemies et les pousser à retourner immédiatement vers la Perse ?
39:49 Si vous éliminez celui qui commande une armée, vous portez un coup terrible à sa cohésion.
39:56 Ce genre de mission est courante de nos jours dans les forces spéciales.
40:07 Léonidas envoie un commando en pleine nuit dans les lignes ennemies avec un assassinat pour mission.
40:12 Pour opérer de nuit, il faut être totalement en éveil, concentré sur tous ses sens, y compris sur le cisyène.
40:22 Il faut avoir conscience de tout ce qui vous entoure, faire très attention à ses déplacements et à ses actions.
40:34 Le commando spartiate longe la côte en toute discrétion jusqu'à atteindre le campement ennemi.
40:40 Il faut exploiter les faits de surprise surtout en attaquant de nuit. De telles opérations demandent une grande confiance en ses capacités à mener à bien la mission.
40:50 Un premier obstacle se dresse. Les spartiates doivent infiltrer les lignes de défense extérieures.
41:04 La lueur de la lune peut trahir leur présence. Ils dissimulent donc la lame de leurs épées.
41:11 Les hoplites ont ici appliqué à la lettre ce qu'ils ont appris en réalisant l'exercice d'infiltration par lequel ils sont tous passés.
41:30 Les sentinelles perses ne sont pas méfiantes. Personne n'attaque de nuit à l'époque.
41:35 Quand on s'apprête à pénétrer de nuit dans une installation ennemie, notre taux d'adrénaline crève le plafond.
41:53 Leur objectif est d'atteindre Xerxes. Et il serait facile à repérer puisqu'il se déplace toujours en campagne avec ses esclaves et ses femmes. C'était la tradition chez les rois perses.
42:02 Les spartiates préparent leurs armes. Ils retirent le camouflage de leurs armes.
42:16 Un sabre assez court à lame épaisse pouvant causer d'importants dégâts.
42:20 Ils vont d'abord devoir abattre une sentinelle. Ils leur font comme ils l'ont appris dans la cryptie, en silence.
42:41 Au couteau.
42:46 Ils ont déjà fait ça quand ils avaient entre 16 et 18 ans.
42:59 Ils sont rompus à ces missions secrètes.
43:08 Le commando approche désormais du camp ennemi principal.
43:12 Ils n'ont plus qu'à localiser l'empereur et à le tuer.
43:19 À cet instant, ils sont probablement passés à une phase dynamique, abattant tout ennemi se dressant entre eux et Xerxes.
43:33 On ne sait pas bien ce qui s'est passé, mais l'empereur perse a survécu.
43:38 Au lever du jour, les hoplites s'apprêtent à nouveau à tenir vaillant.
43:49 Ils ont fait un coup de feu, mais le combat n'a pas duré.
43:56 Au lever du jour, les hoplites s'apprêtent à nouveau à tenir vaillamment leur position.
44:03 Mais les perses peuvent désormais attaquer sur deux fronts.
44:17 La phalanx ne servira à rien. Elle ne peut pas faire face à deux directions à la fois.
44:24 Les spartiates doivent se replier sur une colline pour se défendre.
44:28 Pour l'ensemble, reculez !
44:33 La lance de beaucoup de phantassins est cassée.
44:38 Les spartiates, ainsi que les soldats des autres villes-états grecques, se battent avec ce qu'ils peuvent.
44:43 Repos.
44:47 Quand la formation est rompue et qu'il n'y a plus de cohésion, il faut trouver une bonne arme pour défendre sa vie.
44:55 Les hoplites combattent à l'épée. Et même avec des fragments de lance. Ils n'abandonnent pas.
45:10 Allez !
45:11 Après avoir perdu près de 20 000 hommes dans la bataille, l'empereur perse décide d'achever les spartiates à bonne distance avec ses archers.
45:37 Là encore, les hommes de Leonidas ne se laissent pas impressionner.
45:41 Quelqu'un aurait dit que les perses allaient lancer tellement de flèches que ça cacherait la lumière du soleil.
45:49 Dianakès, l'un des soldats spartiates, aurait répondu "Tant mieux, au moins nous nous battrons à l'ombre."
46:00 Mais le jour où les hommes de Leonidas se battent, c'est un jour où les hommes de Leonidas se battent à l'ombre.
46:06 Le jour où les hommes de Leonidas se battent, c'est un jour où les hommes de Leonidas se battent à l'ombre.
46:11 Le jour où les hommes de Leonidas se battent, c'est un jour où les hommes de Leonidas se battent à l'ombre.
46:16 Le jour où les hommes de Leonidas se battent, c'est un jour où les hommes de Leonidas se battent à l'ombre.
46:21 Le jour où les hommes de Leonidas se battent, c'est un jour où les hommes de Leonidas se battent à l'ombre.
46:27 Les hommes de Leonidas se battent, regardant la mort dans les yeux.
46:30 Leonidas est mortellement blessé.
46:35 Les derniers des 300 tomberont à ses côtés.
46:41 Mais leur sacrifice n'aura pas été vain.
46:52 La bataille des Thermopyles a permis au reste de l'armée grecque de gagner du temps.
47:00 Ce temps a été mis à profit pour organiser leur défense face à l'invasion perse de la partie sud de la Grèce.
47:09 Moins d'un an plus tard, la défaite de l'armée d'Exercesse sur terre comme sur la mer est totale.
47:20 Sparte et ses alliés demeurent libres.
47:23 Désormais, ces oplites que l'on appelle les 300 font figure de héros.
47:32 Une stèle rappelle leur dévouement.
47:38 Etrangers annoncent aux lacets démoniens que nous gisons ici pour avoir obéi à leur loi.
47:49 Leur loi ?
47:50 Leur loi ?
47:52 Leur loi ?
47:53 Leur loi ?
47:55 Leur loi ?
47:57 Leur loi ?
47:59 Leur loi ?
48:01 Leur loi ?
48:03 Leur loi ?
48:05 Leur loi ?
48:07 Leur loi ?
48:09 Leur loi ?
48:11 Leur loi ?
48:13 Leur loi ?
48:15 Leur loi ?
48:17 Leur loi ?
48:20 [Musique]