Une femme d’une cinquantaine d’années se trouvait entre la vie et la mort ce mardi 12 septembre, après avoir été agressée sauvagement et laissée pour morte en pleine rue à Nice (Alpes-Maritimes). Voici ce que l'on sait du suspect.
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00:00 qui est en direct avec nous. Bonjour William Mori, vous êtes policier
00:02 délégué national nuit du syndicat de police Allianz.
00:05 Merci d'être là.
00:06 Je voulais revenir sur ce qui s'est passé à Nice.
00:09 Agression sauvage d'une femme à Nice.
00:12 La victime est dans un état très grave.
00:15 C'est une agression très violente.
00:17 L'homme s'est acharné sur elle.
00:19 Que sait-on de ce qui s'est passé ?
00:21 Alors déjà bonjour.
00:26 On a un équipage de police qui est requis à Nice
00:30 pour se rendre sur la voie publique
00:33 parce qu'au vidéoprotection, le CSU, le centre urbain,
00:38 voit une femme inanimée au sol.
00:41 Donc nos collègues avec les pompiers arrivent sur place,
00:43 découvrent une femme avec le crâne complètement défoncé,
00:47 une plaie saignante au niveau de la face
00:50 et qui est complètement inanimée, qui ne bouge plus.
00:54 Il y a une relecture en urgence qui est faite de la vidéoprotection.
00:58 Et là, stupeur, on voit un individu
01:02 qui saute à pieds joints sur le visage de cette pauvre femme
01:06 et qui lui porte plusieurs coups de pied,
01:09 pareil, au niveau de la face.
01:10 On a une personne qui était encore cette nuit
01:14 en réanimation de déchocage à l'hôpital
01:16 avec un pronostic vital, plus qu'engagé.
01:19 [Silence]
01:24 Alors, nous avons un petit problème de son.
01:26 William Mori, est-ce que vous m'entendez ?
01:29 - Moi, je vous entends non. - Très bien.
01:31 Pronostic vital, plus qu'engagé pour la victime.
01:34 Oui, c'est ça.
01:36 C'est ce qu'on avait encore cette nuit.
01:38 Voilà, c'est très compliqué
01:40 parce qu'on ne pouvait pas rentrer non plus dans le secret de l'enquête.
01:45 Donc, voilà, les premières informations
01:48 qui étaient à la suite de l'intervention
01:50 étaient pronostic vital, engagé.
01:52 Et voilà, ils essayent de la stabiliser.
01:55 Mais vu les coups portés,
01:56 et quand vous prenez une personne qui vous saute dessus à pieds joints,
02:01 parce que c'est exactement ce qui s'est passé au niveau du crâne,
02:04 donc de la boîte crânienne et du cerveau,
02:07 comprenez bien que ça peut être gravissime, ce qui se passe.
02:11 L'homme dit qu'il est angolais.
02:14 Qu'est-ce qu'on sait de lui ?
02:16 Alors, pour l'instant, il se dit être angolais,
02:20 âgé de 24 ans.
02:22 Il est toujours en X se disant, donc X se disant en procédure pénale,
02:26 c'est-à-dire qu'il n'a pas de pièce d'identité sur lui
02:28 et que les enquêteurs procèdent à toutes les vérifications utiles
02:33 pour vérifier son identité au plus vite,
02:36 au niveau de la justice,
02:37 pour déférer quelqu'un ou présenter quelqu'un
02:40 devant un magistrat instructeur avec une identité probante.
02:43 Son état de santé mentale va être jugé, jaugé.
02:47 Oui, alors dans tous les cas,
02:51 pendant une garde à vue, on a la possibilité de récréer un psychiatre
02:55 pour voir déjà, dans un premier temps,
02:57 si la compatibilité de la garde à vue est toujours en cours.
03:02 C'est-à-dire qu'il n'y a pas besoin de lever une garde à vue ou quoi que ce soit.
03:05 Et après, parce que là, on est sur l'effet de tentative d'homicide,
03:08 on est sur l'effet criminel,
03:10 le magistrat instructeur pourra demander à un collège d'experts,
03:14 dont des psychiatres,
03:15 de déterminer s'il y avait une abolition totale ou partielle
03:19 du discernement de l'individu et de l'agresseur.
03:22 Et après, la procédure prendra un autre tournant
03:25 si l'abolition est totale ou partielle.
03:27 Merci beaucoup, William Mori.
03:30 Merci d'avoir été en direct avec nous,
03:32 nous avoir apporté ces informations ce matin
03:35 sur cette abominable agression d'une femme à Nice.
03:39 L'enquête est donc en cours.
03:40 Au revoir.
03:41 [Musique]
03:44 [SILENCE]