Stéphane Tapie dans l'émission "Ca commence aujourd'hui", sur France 2.

  • l’année dernière
Transcript
00:00 -Vous étiez avec lui quand il s'est éteint, votre père ?
00:02 -Oui, oui, oui. Il s'est éteint à 6h37.
00:06 -Vous avez ressenti ce que Bruce explique ?
00:09 Tout d'un coup, on se retrouve un petit garçon de face à son père ?
00:11 Même si vous, vous n'avez pas vraiment finalement eu ce lien quand vous étiez petit.
00:15 -Non, parce que c'était compliqué.
00:20 Une semaine avant, il m'a dit...
00:23 "Au fait, je veux être à Marseille, tu t'en occupes."
00:29 "OK, je veux être enterré à Marseille."
00:32 "Bon, t'avais pas pris des dispositions."
00:36 "Non." "D'accord."
00:37 Donc avec lui, c'était toujours tout au dernier moment.
00:42 Même ça, ça a été au dernier moment.
00:44 Il a fallu improviser tout le long.
00:46 -C'est-à-dire que c'est vous qui avez dû organiser ces obsèques ?
00:47 -C'était à moi de le faire.
00:49 -C'est-à-dire que c'était un acte d'amour pour vous, d'organiser ces obsèques ?
00:54 -Bien sûr.
00:55 Bien sûr, c'était un acte d'amour.
00:57 C'est le dernier que je pouvais faire pour lui.
01:00 -Est-ce que je peux me permettre de vous poser une question un peu décalée ?
01:04 C'est-à-dire que, Bruce, dans son livre, vous en parlez aussi,
01:06 mais quand on se retrouve à choisir le cercueil pour son père,
01:09 qu'est-ce qui se joue à ce moment-là ?
01:11 -C'est goût à lui. -Sur quoi on choisit ?
01:13 -C'est goût à lui. -C'est goût à lui ?
01:14 -Ouais.
01:15 J'ai dit le plus simple.
01:18 Il est né en étant d'un milieu très, très simple,
01:24 et il aurait détesté de partir dans un cercueil...
01:28 -Hm !
01:29 -Vous voyez, à la Elvis.
01:32 Mais c'est pas lunaire,
01:37 parce qu'on pense avec son logiciel à lui.
01:43 Voilà.
01:44 Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait en pensant avec son logiciel à lui.

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