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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 - Bonjour Sylvain Augier, on est très heureux de vous retrouver sur ce plateau.
00:03 - C'est gentil, merci beaucoup.
00:04 - Merci d'être là. Moi j'ai été très touchée par votre livre qui sort le 10 octobre.
00:07 - C'est vrai ?
00:08 - Très touchée.
00:09 - Pourquoi ?
00:10 - Parce que vous vous livrez, vous parlez en vérité de ce mal que vous avez découvert assez tard.
00:15 Et vous parlez de cette vie assez exceptionnelle que vous avez eue à travers vos différentes émissions.
00:19 Mais pas que, mais pas que Sylvain Augier.
00:22 Parce que vous étiez un sportif, vous avez besoin d'aller toucher vos limites en permanence.
00:28 - Oui c'est vrai, j'adore la vitesse, j'aime bien les exploits, les sports spectaculaires.
00:33 Et puis un jour j'ai été frappé par une maladie qui s'appelle la maladie bipolaire dont on va pouvoir parler.
00:38 Qui a été comme un coup de teneur dans un ciel bleu.
00:40 Et d'un seul coup il a fallu que je me soigne, que je guérisse.
00:43 Mais j'en sors la preuve, ce livre que j'appelle volontairement "Je reviens de loin".
00:48 Parce qu'on peut en revenir, on peut se guérir et en soigner.
00:52 - Voilà, vous l'avez découvert à l'âge de 35 ans, c'est ça ?
00:54 - Oui, c'est ça.
00:55 - Dans quelles circonstances ? Racontez aux téléspectateurs qui n'ont pas lu votre livre.
00:58 - J'ai passé une semaine extraordinaire à l'arrivée de la route du Rhum en 1990,
01:06 que je ne dis pas de bêtise, que Florence Arthaud a gagnée.
01:09 Ça m'a donné une surexcitation absolument anormale, une folie circulaire comme on dit.
01:15 J'ai loué des avions, des bateaux, j'ai emmené tout le monde se promener.
01:19 - Vous dépensez de l'argent sans compter, vous dites dans le livre, jusqu'à même mes propres limites.
01:24 - Oui, jusqu'à ce que je n'en ai plus.
01:26 - Jusqu'à ce que vous n'en ayez plus pour profiter.
01:28 - Voilà, alors je profite à fond, je suis heureux comme un roi.
01:31 Et puis je rentre à Paris, et à Paris subitement après une émission de radio en direct,
01:35 je suis frappé par une dépression violente, suicidaire, et je me suis dit que je n'allais pas en sortir.
01:41 Et mon aventure a commencé là, parce que le psychiatre que j'ai appelé est rejoint à Paris très vite,
01:46 m'a dit que c'est une maladie bipolaire de type 1, ça ne se guérit pas,
01:50 on ne peut pas en guérir, c'est comme ça, mais en revanche on peut le soigner, je vais m'occuper de vous.
01:55 - Oui, en fait c'est ça, ça a commencé par une phase maniaque énorme,
01:58 et puis ensuite c'est la phase descendante, c'est ce qu'on appelait avant la maniaco-dépressif,
02:02 enfin maniaco-dépression, donc on a des phases d'espèce d'euphorie,
02:06 il y a pas mal de personnalités qui ont avoué, enfin avoué, enfin parlé de leur bipolarité,
02:11 genre par exemple Britney Spears, par exemple on la voit sur les réseaux sociaux,
02:15 de temps en temps qui tournent comme ça, comme une espèce de toupie, le dervish tourneur,
02:18 comme ça, donc phase maniaque, et puis des moments où elle est complètement down,
02:22 et c'est effectivement, certaines maladies et certains types de cette maladie
02:26 peuvent se stabiliser avec des médicaments, je ne sais pas comment vous vous êtes traité,
02:29 mais moi j'ai des amis proches de moi qui sont au lithium, c'est compliqué aussi le traitement,
02:33 c'est assez lourd, enfin... - Ça prend du temps de trouver le bon traitement, le bon dosage.
02:38 - Voilà, et surtout ne jamais l'arrêter, le garder à vie.
02:41 Il y a des gens célèbres qui ont été atteints par la maladie bipolar.
02:45 - Il y a Diam qui en a parlé aussi. - Il y a Churchill,
02:49 Hemingway et Margot, sa petite fille, qui se sont suicidés tous les deux,
02:54 parce que c'est le grand danger de... Virginia Woolf qui s'est suicidée aussi.
02:57 - Virginia Woolf, oui. - C'est le grand danger de la maladie bipolar,
03:00 c'est quand on est en dépression, c'est suicidaire, et on pense qu'à une chose, c'est disparaître.
03:04 - On peut foutre en l'air, oui. - Sinon, j'ai envie de vous parler de ça,
03:06 parce que vous me dites dans le livre, vous avez fait une espèce de tentative de suicide avec le TGV,
03:11 on y reviendra dans un instant, mais je voudrais savoir, d'abord,
03:14 est-ce que vous savez ce qui a déclenché la maladie et comment vous avez réagi quand le diagnostic est tombé ?
03:19 - Alors, je sais ce qui s'est passé, c'est la génétique. Mon père était bipolaire, mon grand-père était bipolaire,
03:24 j'ai hérité de ça plein pot, au maximum. On a découvert qu'à 35 ans, ça aurait pu être un peu avant ou un peu après,
03:31 mais toujours est-il que c'était à ce moment-là. Et sinon, vous me disiez quoi ?
03:34 - Et comment vous avez réagi quand le diagnostic tombe et qu'on vous dit "Vous êtes bipolaire, il va falloir vous traiter" ?
03:39 - C'était catastrophé. Je me suis dit que je n'allais pas en sortir et d'où ce TGV en face duquel je me suis mis,
03:45 en me disant "Il me faut en finir tout de suite, quoi. Il me faut se débarrasser de cette souffrance qui est trop difficile à soutenir."
03:51 Mais j'ai des enfants adorables et pour eux, je ne l'ai pas fait.
03:55 - Vous n'avez pas fait, vous expliquez que le TGV passe vraiment à quelques centimètres de vous,
03:59 vous sentez le souffle de ce TGV qui peut vous whapper et vous résister.
04:03 Vous résistez parce que vous pensez au vôtre, en fait.
04:05 - Oui, je pense à ceux que j'aime. Ce qui est terrible dans le suicide, c'est que c'est la fin de votre souffrance,
04:10 vous qui voulez disparaître, mais c'est le début de la souffrance des autres.
04:14 Et quand on aime d'autres personnes dans le monde, je pense à mes enfants, bien sûr, et à ma femme,
04:19 je ne pouvais pas leur faire ça, quoi. C'était impossible. C'était trop dur.
04:23 - C'était trop dur. On voit effectivement une des citations du livre, je reviens de loin, qui sort le 12 octobre.
04:29 Et c'est dans ce contexte, donc, que vous continuez à présenter et à animer ces émissions télé qu'on connaît tous, évidemment.
04:36 On se souvient tous, notamment, je cite que La carte au trésor, mais nous en avait tellement.
04:39 - Et il ne faut pas rêver, bien sûr. - Et il ne faut pas rêver.
04:41 - Aventurier des temps modernes à la télévision, quand même.
04:43 Plus de près de 100 émissions de La carte au trésor, gros carton d'audience.
04:48 Vous vous incarnez le monsieur aventure de la télévision française.
04:52 - J'ai pris le relais de Philippe de Duleveu. - Oui, Philippe de Duleveu, c'était ça.
04:55 - Déjà passionné d'hélicoptères et vous vous tombez dans une émission avec des hélicoptères.
04:58 - Voilà. Et quand j'ai eu un accident de parapente à 33 ans, je m'étais fait trois voeux à l'hôpital.
05:03 Le premier, c'était de remarcher normalement au lieu d'être amputé.
05:06 Et ce qui a été le cas, je me suis battu pour ça. Le second, c'était revenir à la télévision.
05:11 Je suis allé dans nulle part ailleurs et j'ai présenté Faut pas rêver pendant 10 ans, donc, comme vous le disiez.
05:17 Et puis, devenir pilote d'hélico.
05:20 Il est jeune, il est dynamique, il a une bonne dégaine. Il est sympa, quoi.
05:24 Je trouve qu'il avait bien pris le relais. Ce n'était pas évident.
05:27 - C'est le meilleur des successeurs que vous pouviez avoir ?
05:29 - Oui, je crois. Sincèrement, je crois qu'il est bien à sa place.
05:34 - Et les audiences sont au rendez-vous, tout comme vos émissions, avant que vous n'arrêtiez la carte au trésor.
05:39 - Combien vous faisiez ? Les chiffres, effectivement, dans les années 90, ne sont pas les mêmes aujourd'hui qu'à la télé.
05:44 Combien vous faisiez en audience, en moyenne, la carte au trésor, Sylvain Ogier ?
05:48 - 4 millions de personnes. À peu près, environ. 25 % de part de marché, on va dire.
05:54 - Et très fort sur les jeunes, sur la cible jeune, notamment.
05:57 Ça a donné envie à plein de jeunes de notre génération, des années 90-2000, à vous suivre dans des aventures, disons, de rêve.
06:06 - Oui, ce n'est pas faux. Ce n'est pas faux. Mais c'était un vrai rêve réalisé.
06:09 Je fais ce métier-là depuis 40 ans et ça reste un rêve d'adolescent qui se réalise chaque jour un peu plus, avec vous, là, maintenant.
06:16 - Ça vous manque, la télé ? Est-ce que ça vous manque de présenter ou d'animer ce type d'émissions ?
06:19 - Non.
06:20 - Non ? Est-ce que ça se passait autre chose ?
06:22 - Je suis passé à l'écriture. J'ai mis des années à écrire ce livre que j'avais en tête depuis 10 ans.
06:28 J'ai mis 2 ans à l'écrire et maintenant, je ne sais pas ce qui va se passer ensuite.
06:32 Pour l'instant, je parle du livre. Et je suis devenu écrivain avec bonheur.
06:36 - Voilà. Et ce livre est très agréable à lire, je peux vous le dire, puisque moi, je l'ai lu tout à l'heure.
06:40 Est-ce que c'est la télé que vous a aidé à exorciser, peut-être, vos démons ou est-ce qu'au contraire, ça vous a tiré vers le bas ?
06:47 Comment vous gériez la notoriété, le stress du direct ?
06:51 - J'ai admiré quelqu'un que vous connaissez bien tous, c'est Michel Drucker.
06:55 J'ai travaillé pour lui, j'ai œuvré pour lui, j'ai fait sauter en parachute au-dessus de Paris avec Ben Mondo.
07:01 J'ai créé la France, j'ai vu du ciel pour lui, pour lui faire plaisir.
07:04 - Regardez, on vous voit avec Michel Drucker devant l'hélicoptère. Est-ce que vous vous souvenez de cet instant, de cette photo ?
07:11 - Ah oui, très bien, très bien.
07:12 - Quelles étaient les circonstances de la photo ? Racontez-nous, Sylvie-Angèle.
07:14 - On allait partir pour faire le tour de Paris et aller chez Déjeuner, j'ai perdu Perresse, si je me souviens bien.
07:19 - Ah bon ? Mais comme ça ou pour une émission ?
07:22 - Non, non, comme ça. Michel, c'est comme ça.
07:24 - Ah, il prenait l'hélicoptère pour aller... En même temps, vu les embouteillages à Paris, c'est pratique.
07:28 C'est pratique. C'était il y a combien de temps, cette photo ? Vous vous souvenez à peu près ?
07:33 - Il y a 10 ans, facile. Mais ça ne me manque pas.
07:36 - Plus que ça, non ? Plus que ça, parce que quand on voit la tête de Drucker, il a l'air tout jeune, là-dessus, non ?
07:41 Il n'y a pas plus que ça ? Et puis on n'avait pas le droit de passer en hélico au-dessus de Paris, aussi ?
07:47 Depuis un certain temps. Donc à mon avis, c'était avant.
07:51 - D'accord. - Je pense.
07:53 - Mais vous vous souviens quand même ? - C'est pareil, Alina.
07:55 - Parce que je sais que ça fait un moment que tu ne peux pas passer en hélico.
07:57 - Non, mais je l'ai fait tellement souvent avec lui que...
08:00 - Mais lui, il doit avoir des dérogations, des trucs. On doit lui dire, M. Drucker...
08:03 - Il y a des astuces. - Oui, il y a des astuces.
08:05 - Moi, j'ai filmé Paris, vue du ciel, avec l'autorisation de la préfecture. J'en ai fait un DVD.
08:10 - Oui, toujours avec des autorisations. C'est important de le préciser.
08:13 Vous avez des souvenirs incroyables, des souvenirs de moments incroyables,
08:17 peut-être dans la carte de trésor, qui vous reviennent comme ça.
08:19 Est-ce que vous avez eu des moments d'émotion ou des moments de peur, tout simplement, dans cette émission ?
08:23 - Oui, oui, oui. Des inquiétudes pour mes candidats qui se baladaient
08:27 et qui n'allaient pas forcément au bon endroit ou qui allaient se faire charger par un taureau furieux.
08:31 On a des anecdotes à l'appel.
08:34 - Oui, vous avez des anecdotes à l'appel sur cette émission.
08:36 - Il y avait 26 personnes dans l'équipe et on a pris un plaisir fou à faire cette émission.
08:40 - Il y a quand même beaucoup d'imprévus, j'imagine, parce que c'était...
08:43 - Oui. - C'est une émission un peu en roue libre et d'aventure, etc.
08:47 - C'était ça, l'intérêt. On ne savait pas où ça allait. - Mais rien ne pouvait faire, oui, c'est ça.
08:49 - Et en 2006, vous êtes écarté de France 3, soi-disant parce que vous aviez du mal à vous remettre d'un accident de moto.
08:55 C'est vrai, cette histoire ?
08:56 - J'ai eu mal à l'accident de moto en Corse, mais je ne suis pas sûr que ce soit à cause de l'accident de moto qu'on m'ait écarté.
09:01 - Quelle est votre raison ? - Pardon ?
09:03 - Et quelle est la vraie raison, selon vous ? - J'en sais rien.
09:05 - Vraiment ? - Oui. Je ne sais pas.
09:07 - Mais comment on vous a dit "bon, maintenant, c'est terminé" ? - Comment ?
09:10 - Comment on vous a annoncé que c'était terminé ?
09:13 - Un déjeuner où le responsable des programmes de France 3 qui venait d'être nommé m'a annoncé qu'on changeait de formule
09:20 et qu'on arrêtait la carte au trésor. - Ça doit être un moment difficile, ça.
09:23 - C'est une audience. - Vous vous y attendiez ou pas ?
09:26 - Non, pas du tout. - Comment vous l'avez vécu ?
09:29 - Vous savez, je suis resté un adolescent naïf. C'est ma chance.
09:33 - Mais ça doit être un moment difficile. - Oui, forcément.
09:36 - Mais vous savez bien que c'est un métier pas facile. C'est un milieu qui n'est pas évident.
09:40 - Oui. Si déjà, vous avez eu un déjeuner, c'est déjà pas mal, parce que parfois, il n'y a même pas le déjeuner.
09:45 - T'as un SMS, parfois. - Parfois, t'as un SMS ou parfois même, tu l'apprends dans la presse, en fait.
09:48 - Ah oui, d'abord la presse et après, d'accord. - C'est vrai. Dans ces métiers-là, ça peut être très trash aussi.
09:53 - Mais on est vite chassés. - Donc, oui, on est vite chassés.
09:55 - On est vite appelés, mais vite chassés. - Il faut bien regarder en tête tout le temps et se dire profitons pendant que nous sommes encore là.
10:01 - C'est vrai. - Est-ce que vous avez essayé rapidement de rebondir sur une autre chaîne, de faire autre chose d'un point de vue audiovisuel, même en tant que producteur ?
10:08 - Oui, j'ai rebondi. J'ai eu envie de filmer l'Europe. Et on est parti pour filmer l'Europe à 3 en hélicoptère.
10:13 On est parti pendant 2 mois et demi, 3 mois. Et on a ramené des images de l'Europe qui continuent à se vendre en Europe un peu partout.
10:21 - Sur les chaînes internationales. - Oui, tout à fait.
10:23 - Donc, en fait, vous avez une banque d'images, de données que vous pouvez vendre, par exemple, pour des documentaires ou des choses comme ça, que vous avez faites, c'est ça ?
10:28 - Oui, c'est ça. Voilà. Et l'Europe vue du ciel, personne ne l'avait fait. Donc, comme la France vue du ciel, personne ne l'avait fait avant moi.
10:35 Donc, j'ai profité du vide qui était laissé.
10:38 - Vous étiez un aventurier formidable. En 88, vous avez eu un accident de parapente. - Oui.
10:42 - Où, franchement, vous n'auriez plus resté. - Oui.
10:45 - Qu'est-ce qui s'est passé ? - La voile s'est fermée. J'étais en vol à 2 000 m d'altitude.
10:51 La moitié de la voile s'est fermée. Elle est partie en tourbillonnant.
10:54 Et quand j'ai touché le sol, une pente herbeuse, heureusement, et pas des rochers, mon pied s'est détaché de ma jambe et il pendait au bout de mon artère, quoi.
11:03 Et j'avais tout le bras et l'épaule esquintés, quoi.
11:05 Donc, des dizaines d'opérations, des mois d'hospitalisation, de rééducation. J'en ai barré. Ça a été dur.
11:12 - Oui. - Mais tout ce qui ne nous tue pas de moins en plus fort.
11:15 - Non, non. Moi, ça, vous avez bien raison. Vous avez bien raison, bien sûr, que ça vous a rendu plus fort, évidemment.
11:19 Et puis vous avez frôlé la mort dans tous les sports extrêmes que vous avez pratiqués, parce que vous avez tout fait.
11:24 Là, vous avez touché à tout, Sylvain Rogier. - Tout ce qui va vite et tout ce qui procure des sensations fortes, oui.
11:32 C'était des rêves de gosse que je réalisais. - Et aujourd'hui, comment vous gérez ça ? Est-ce que vous avez toujours besoin de ces sensations fortes ?
11:38 - Non. Je suis devenu beaucoup plus calme. - Vous avez tout fait, en fait.
11:44 - J'ai commencé à décrire ma... - Vous avez tout canalisé. - Oui, c'est ça. Ça m'a calmé. - Ça vous a calmé. C'est du bien.
11:50 - J'aime bien le rythme d'écriture. C'est lent. Je reçois des écrivains là où j'habite, à côté de Sommers, à côté de Nîmes.
11:56 J'aime bien les faire parler. Et je me suis dit pourquoi pas moi, quoi. - Mais oui. Mais c'est une excellente idée.
12:01 - D'où ce livre. - Voilà. D'où ce livre qu'on vous recommande. Les téléspectateurs de PAF, on a des questions à vous poser.
12:07 C'est les questions du PAF.
12:12 - Première question de Julien. Moi, je la trouve bien, cette question, Julien. Si vous deviez présenter une émission aujourd'hui, ce serait laquelle ?
12:18 - Ah, quelle bonne question ! - Ah, Koh-Lanta ! Je sais pas. Non, c'est de l'aventure. Péka Express ! - Ah oui.
12:26 - Peut-être Pégase qu'on avait lancé avec Bernard Chabert, qui était un magazine aéronautique à l'image de Thalassa pour la mer.
12:34 On avait créé Pégase avec France 3, Bordeaux et France 3. Et j'aimerais bien me relancer là-dedans parce qu'il y a la matière. J'aime bien tout ce qu'ils veulent, quoi.
12:43 - Et Fort Boyard, non ? Je sais pas si c'est une émission qui vous amuserait. - Fort Boyard, Peka Express.
12:46 - Fort Boyard, par rapport à la carte au trésor, c'est moins excitant. - Oui, c'est ça. Il se passe moins de choses. - Oui.
12:53 - Surtout si vous êtes enfermé dans la cellule. - C'est plus statique. - Voilà. Non, ça va pas du tout, ça.
12:57 - C'est vrai. - Merci beaucoup. Merci infiniment, Sylvain, d'être venu sur le site de PAF. - Merci d'avoir parlé du livre et de m'avoir invité.
13:02 - Je vous en prie. Je vous recommande ce livre. Je reviens de loin. Voilà. C'est plein d'espoir pour peut-être tous ceux qui souffrent de cette maladie, de la bipolarité, effectivement.
13:13 On s'en sort et on arrive à la canaliser. Merci infiniment. - Il y a 2 millions de personnes qui souffrent de la bipolarité en France et il y a 8 000 suicides par an.
13:21 Et j'ai voulu que mon livre soit utile à ceux qui souffrent de ça. Voilà. - Voilà. Il y a de l'espoir. Je reviens de loin, c'est le titre de votre livre. Merci infiniment.
13:28 - Avec plaisir.
13:29 [Musique]

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