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Retrouvez le replay SET 3 de Italie - France en 1/2 finale du championnat d'Europe messieurs du 14/09/2023.

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Sport
Transcription
00:00 On souffre les Bleus qui sont dos au mur mais c'est là qu'ils sont peut-être les meilleurs.
00:04 Les voici menés de 7 à 0 dans cette demi-finale de l'Euro par les Italiens.
00:08 C'est maintenant que tout commence.
00:09 Allez on y croit avec Antonin Rousier, avec Guillaume Degoulet et Benoît Daniel.
00:14 Lequel peut nous procurer un miracle parmi vous les amis ?
00:18 Peut-être Antonin Rousier qui a été champion d'Europe au hasard ?
00:21 Je veux bien aller sur le terrain mais il y a quand même le train à prendre.
00:26 Ça risque de faire long.
00:27 Mais non, c'est dur pour nos Français.
00:30 Ils souffrent avec des Italiens qui ne lâchent rien et qui sont meilleurs dans tous les secteurs.
00:36 Il va falloir un miracle.
00:38 L'image de cet entame de troisième set.
00:41 Déjà deux gros services de Micheletto.
00:43 Et Stéphane Boyer, regardez la qualité de défense de Giannelli parce que c'est là
00:47 qu'il faut la tenir.
00:48 Et l'attaque derrière de Romano.
00:50 Ils sont en train quand même de nous faire un match monstrueux depuis deux sets.
00:55 Les Italiens, défense.
00:57 Qu'est-ce qu'ils défendent les Italiens ?
01:00 Giannelli notamment.
01:01 Je ne veux pas insister sur le passeur italien en permanence mais il a ramené un nombre de ballons.
01:04 C'est en place, c'est en place.
01:12 Le bloc est très solide derrière.
01:14 Ça défend.
01:15 Ça sert bien.
01:16 Il y a quand même assez peu de failles.
01:18 C'est du volet total que vous propose les Italiens.
01:21 Le service bloque défense avec une qualité sur side-out remarquable.
01:28 C'est quand ils ont le service et quand on sert.
01:29 Ils réceptionnent.
01:30 Ils mettent Giannelli dans un fauteuil et Giannelli se régale, vous le disiez tout
01:34 à l'heure Guillaume, avec ses quatre attaquants.
01:36 Il a quatre choix.
01:37 Le choix du roi.
01:38 Et en plus il fait toujours le bon choix quasiment.
01:42 Antoine Brézard qui varie un peu avec cette petite roulette.
01:45 La fin.
01:46 Le bloc de Denis Akrebinikov en défense.
01:48 Et Erwin Engapet qui se fait bloquer.
01:51 Il était attendu.
01:52 Deux bloqueurs en face de lui.
01:53 Pas de solution.
01:54 Et le bloc de Moscar.
01:55 On rappelle qu'Erwin sort de quatre mois compliqués de blessure.
02:03 Donc il n'est pas encore en forme.
02:04 Mais il peut nous amener une folie qu'on n'a pas et qu'on cherche ce soir.
02:08 Une petite faute dans le nom d'Engapet.
02:16 Dans le flocage de son maillot.
02:18 Le H et le P ont été inversés.
02:20 Ce qui fait un petit Engapet.
02:23 C'est bien ce que fait Barthes.
02:27 Il va falloir insister.
02:29 Il va falloir forcer par le centre.
02:31 Donner de l'air un petit peu pour que Stéphane Boyer soit un peu plus isolé en pointe.
02:36 En poste 2 à droite.
02:37 Et peut-être offrir quelques ballons à cet homme-ci qui est au service.
02:42 Erwin Engapet à qui on va encore demander beaucoup comme d'habitude.
02:44 Des miracles.
02:45 C'est un bon service avec cette réception.
02:48 Une petite faute directe.
02:50 C'est touché au bloc.
02:51 Ça va être challengé.
02:52 Demande ton challenge.
02:53 Je vois Trevor Claveno qui dit je ne la touche pas.
02:55 Donc il peut à priori demander son challenge.
02:58 Qui le demande de toute façon.
03:01 Oui c'est ça.
03:02 Qui le demande.
03:03 Ça permettra de souffler un petit peu.
03:07 Trevor Claveno a l'air de dire qu'il ne l'a pas touché.
03:09 Elle semblait bien route quand même.
03:12 Et oui.
03:13 Après ce match se joue à des hauteurs assez incroyables.
03:19 Il faut le rappeler.
03:20 Il est à 2m43.
03:22 Et ces joueurs attaquent régulièrement.
03:24 Ah oui touché.
03:25 Le doigt.
03:26 Le majeur droit de Trevor Claveno.
03:30 Dans la cuisine avec la corde.
03:33 On le croyait pourtant quand il disait qu'il ne l'ait pas touché.
03:36 Mais il a bien fait de bluffer un petit peu.
03:38 Ça fait partie du jeu.
03:39 Je la voyais aussi.
03:40 Pas du tout touché.
03:41 Pourquoi c'est sifflé ?
03:42 Le public italien.
03:43 Parce qu'il a annoncé qu'il ne l'avait pas touché.
03:47 Alors qu'il l'avait touché.
03:48 Et oui.
03:49 C'est des petits détails en plus qui ne tournent pas en faveur de l'équipe de France.
03:55 Et c'est juste dehors.
03:57 Ce service de Romano.
03:58 Il y a le critère évidemment de l'équipe de France qui doit trouver des solutions.
04:03 Qui doit inventer quelque chose avec des joueurs qui doivent prendre leurs responsabilités.
04:07 Et la question c'est est-ce que l'Italie va garder ce niveau de jeu aussi ?
04:10 Ici il baisse un tout petit peu.
04:11 Il peut ouvrir une petite porte.
04:12 Il faut être présent à ce moment-là.
04:14 C'est ça le plus important.
04:15 En profiter.
04:16 Allez, il est présent.
04:18 Le bloc qui était là pour ralentir ce ballon.
04:21 Cette fixation de Calassi.
04:25 Après ce bon service encore de Bartin Léniésé.
04:31 Pas grand-chose à dire.
04:33 A regretter sur cet échange.
04:35 Pour l'instant on n'arrive pas à les faire bouger en réception.
04:40 C'est le premier problème effectivement Thauvin.
04:43 Vous avez raison.
04:44 Allez, ça c'est une belle réception.
04:46 La fixation de Nico Le Goff.
04:48 Ralenti par Calassi qui vraiment lui pose beaucoup de problèmes ce soir.
04:52 Et derrière ça déroule.
04:54 Ça va trop vite.
04:55 C'est trop haut avec Micheleto.
04:56 Les Français ne sont pas dans leur match.
05:00 Et puis surtout c'est la première fois, non pas de l'été évidemment,
05:04 il y a eu la Ligue des Nations.
05:05 Mais c'est la première fois de ce championnat d'Europe
05:06 qu'ils se sont confrontés à un tel niveau d'opposition.
05:09 Le premier tour, le huitième, le quart ont été joués face à des équipes
05:13 qui commettaient beaucoup plus de fautes
05:15 et qui mettaient beaucoup moins d'intensité au service.
05:17 Et là en plus avec le soutien de 12 000 personnes
05:19 et d'une équipe euphorique,
05:21 ravie de se faire la peau des champions olympiques,
05:23 ça fait beaucoup.
05:24 Pré-Bor Clébneau, le long de la ligne.
05:27 On a l'impression que pour faire chaque point,
05:29 il faut sortir des gestes exceptionnels.
05:31 Là l'attaque de Trevant, on va la revoir au ralenti,
05:33 mais il faut la sortir.
05:34 Un mètre du filet face à deux blockeurs.
05:36 Il est à genoux et il enchaîne derrière sur la ligne.
05:39 Et c'est possible de faire douter ces Italiens
05:43 parce qu'en quarts de finale,
05:44 les Italiens ont gagné 3-2 contre les Pays-Bas.
05:48 Ça a été un match très très compliqué.
05:49 Et un petit service de Stéphane Boyer.
05:52 Ne pas oublier que tu as été monstrueux en Ligue des champions cette année.
05:56 Et confiance en toi.
05:58 Et confiance.
05:59 Tu peux être immense !
06:02 Mickie Leto, c'est déjà le deuxième qui lâche.
06:04 Tout à l'heure c'était sur Arjen Gapet
06:06 où il était un petit peu bas sur ses appuis.
06:08 Peut-être aller le chercher un petit peu le grand Mickie Leto là.
06:11 - Pas plus. - S'il en est capable.
06:12 Pas plus fort.
06:14 - Voilà c'est bien. - Avec le bon filet.
06:15 Mais la réception est parfaite.
06:16 Ça va partir sur Romano qui trouve les mains du bloc.
06:21 Les mains de Pré-Bor Clébneau.
06:23 Qu'est-ce que ça va vite.
06:25 Je suis bluffé par la vitesse du jeu italien.
06:29 On pensait dans les mains de Giannelli là pour le bloc français.
06:31 C'est infernal.
06:33 Infernal !
06:34 C'est limite mission impossible.
06:36 Dès qu'il a une bonne réception, Giannelli c'est...
06:39 Avec la qualité des attaquants autour, honnêtement c'est compliqué.
06:45 Le service derrière on ne l'a pas vu mais...
06:48 Galasso qui claque un nez.
06:51 Galassi.
06:53 - Pardon Galassi. - Galassi, Galassi.
06:56 Gianluca Galassi.
06:58 Sur Genia Grébillicoff.
07:03 On n'a pas l'habitude de voir ça de la part de Genia.
07:07 C'est tellement rare.
07:09 Allez.
07:12 Il est capable de très bien servir la preuve.
07:14 Oh là là Antoine qui en plus se fait bloquer derrière par Micheletto.
07:21 Vigilant, présent.
07:23 Et nouveau temps mort demandé par Andrea Gianni
07:25 pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être.
07:27 Les visages sont fermés du côté des Rouges,
07:30 du côté de l'équipe de France.
07:32 - Ça commence à ressembler à un petit cauchemar tout ça. - Très fermé.
07:35 Très fermé ouais.
07:36 Et on va reprendre les conditions.
07:40 On va dire que...
07:41 On peut te la clouer un peu plus ou on la laisse ?
07:51 - Non, on peut pas. - Et les phases de transition ?
07:55 Les transitions ?
07:56 Non, on va pas.
08:03 La dernière Itali-France à jouer dans ce Palaiur,
08:06 dans ce Palai Automatica, ça remonte à 2010.
08:09 C'était le championnat du monde, un match qui rappelle de tristes souvenirs.
08:13 La France avait pris 3-0 et son mondial s'était arrêté là.
08:18 On est terminé je crois à la 11ème place de mémoire.
08:20 Un mondial marqué par l'exclusion d'Erwin Gapet, de vieilles histoires.
08:24 - Antoine vous étiez présent. - Ouais c'est un mauvais souvenir pour nous.
08:29 Et la salle est absolument magnifique.
08:31 Et en plus, l'erreur de faute de position sifflée contre l'équipe de France.
08:36 - Alors il faudrait qu'on revoie. - On n'est vraiment pas besoin.
08:39 - Alors que le... - Ça veut dire qu'on n'y est pas pleinement.
08:41 - Ça devient cauchemardesque. - Ouais ouais.
08:44 Alors que le service était 4 mètres dehors.
08:47 Ça veut dire que Stéphane Boyer n'était pas à la place où il devait être, c'est ça ?
08:50 - C'est ça. - Mais oui c'est ça.
08:53 Au moment où...
08:55 - Ça c'est des fautes de... - Le central italien était au service.
08:58 Ça veut dire qu'on n'y est pas complètement côté français.
09:02 - Allez, un petit faute de filet. - Ouais.
09:08 Et a priori si je vois Micheletto qui dit qu'il ne l'a pas touché,
09:11 a priori c'est le central.
09:14 Ça parle beaucoup côté français, on essaie de se motiver, de trouver des clés.
09:21 C'est bien Mosca qui a touché ce filet.
09:26 Est-ce qu'on peut rebondir ? Est-ce qu'on peut trouver des solutions ?
09:30 Ça semble, plus le match avance, de plus en plus compliqué.
09:34 Parce qu'en face, ça ne bouge pas.
09:36 Allez, la relance pour Trevor Claivneau.
09:38 Enchaîné avec Erwin Hengapé.
09:40 Thoraki se fait bloquer.
09:42 Il se fait bloquer, c'est solide, ça ne bouge pas en face.
09:46 Ouais.
09:48 - Pas grand-chose à dire. - Ouais, Giannelli solide aussi au bloc.
09:54 Dans tous les secteurs de jeu, le passeur italien fait très très mal ce soir.
09:59 Impressionnant.
10:01 Regarde ce bloc, parfait.
10:03 Ils nous ont éteints les Italiens.
10:09 Et il débarque au service Giannelli avec la bande du filet.
10:13 Stéphane Boyer.
10:14 Oh là là, en plus La Via qui défend ce ballon.
10:17 Erwin, oh c'est pas possible de défendre ça derrière.
10:20 Alors qu'Erwin n'avait même pas de bloc au-dessus de lui.
10:23 Et derrière Micheletto, ils sont sur leur nuage les Italiens.
10:26 Ils sont sur une autre planète.
10:29 Non mais là, même la qualité du deuxième contact italien est parfaite.
10:32 Je veux dire, il n'y a pas une erreur du côté italien.
10:36 C'est un niveau stratosphérique qu'ils arrivent à garder tout le long d'un match.
10:41 Bravo aux Italiens, faut le dire.
10:44 Le chambrage en plus entre La Via et Gapet derrière.
10:47 Stéphane en le regardant et il monte en lui souriant.
10:50 L'échange est sympa entre les deux.
10:52 Mais ça ne se finit pas bien pour les Français.
10:54 Et ce match risque de se terminer pas bien non plus pour les Français.
10:58 Oui, très rapidement, trop rapidement.
11:02 On a eu un combat pendant quasiment un set jusqu'à 20-19 ou 19-18 au premier.
11:10 Sbertoli au service.
11:11 Et voilà, la rentrée de Sbertoli qui a fait basculer finalement ce premier set et ce match.
11:17 Oui, parce que si on gagne ce premier set, ça peut...
11:19 Ce n'est pas le même match derrière.
11:20 Ils sont obligés d'hausser leur niveau d'agressivité notamment au service.
11:25 Alors que Quentin Jouffrof fait à nouveau son entrée sur Nicolas Le Goff.
11:30 Des paroles ici, trois échecs pour Nicolas Le Goff dans ce secteur depuis le début du match malheureusement.
11:38 Est-ce que Quentin va faire mieux ?
11:40 C'est bien tenu.
11:41 Il a fait bouger un petit peu le passeur.
11:43 On va pouvoir défendre.
11:44 Allez, il faut taper le clé bloqué là.
11:46 Allez.
11:46 Oh la petite fixation !
11:48 Barthélémy, Chiney-Niezé, ça fait plaisir.
11:51 Allez, on va se contenter de ça déjà pour commencer.
11:55 Un bon petit service.
11:56 La défense de Trevor Claivenau et derrière Antoine Brézard qui va chercher Barthélemy-Chiney-Niezé.
12:01 Et tour du 8.
12:02 Tour du 8, c'est possible.
12:03 Il faut se battre en fait.
12:04 Il faut continuer à se battre.
12:05 C'est le plus important.
12:06 Ne pas baisser les bras et continuer à se battre.
12:08 Peut-être que ça ne servira à rien, mais au moins si on n'essaye pas, on est sûr de ne pas y arriver.
12:12 Oui, pas de regrets.
12:13 Il ne faut surtout pas de regrets.
12:14 C'est bien ça.
12:17 Encore un bon service.
12:19 Ça s'empêche.
12:19 Allez, une relance.
12:21 Erwin Nelgapès qui coulisse.
12:23 Allez, deux petits points grattés sur le service de Quentin Jouffroy.
12:26 9-12.
12:27 Ne pas faire trop de bruit.
12:30 Tout de suite, Giorgi, il ne prend rien à la légère.
12:33 Je vais dire ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller les Italiens.
12:36 C'est ça.
12:37 Qu'ils restent sur leur petit nuage.
12:39 Non, non.
12:40 Alors dans l'outre-demi-finale, on ne l'a pas parlé, mais la Pologne, après avoir perdu le premier set,
12:45 a écrasé la Slovénie avec 25 points de Vilfredo Leone,
12:49 qui était encore une fois un monstrueux.
12:50 Il a fait, je crois…
12:51 Plus de 25, je dirais même.
12:53 Non, je crois qu'il fait 25 au final.
12:54 Il a pris beaucoup de risques au service, mais il a dû claquer 4 ou 5 aces.
12:58 Il a fait basculer, il a tenu son équipe tout seul.
13:01 Série à 130, 131 et 130 km/h.
13:04 Il a claqué sur ce championnat, on peut avoir un nouveau record de vitesse,
13:07 138 sur un match.
13:09 Même si…
13:10 Il a battu son propre record.
13:11 Son propre record, absolument.
13:13 25 points et 8 aces, précisément.
13:15 Oui, c'est beaucoup.
13:16 8 aces, ce serait bien que Quentin Jouffroy nous fasse 8 aces.
13:29 On y prend bien heure.
13:31 Et donc…
13:32 Mais déjà, deux bons services pour le Robinsonnet.
13:35 Eh bien voilà le troisième.
13:36 La roulette, c'est pas mal.
13:39 Parfait, ça.
13:40 La fixation.
13:41 L'arbitre pourrait nous la donner, ça nous ferait plaisir.
13:44 Non, l'arbitre qui va donner le point aux Italiens.
13:47 Oui, mais c'est…
13:48 Parce que ce ballon a un peu porté, oui, effectivement.
13:50 Ça peut…
13:51 Ça peut discuter.
13:53 Si elle siffle dans l'autre sens de la même manière tout à l'heure,
13:56 il n'y aura rien à dire.
13:57 Oui.
13:58 Là, il la tient.
14:00 Ah non, non, non.
14:01 Il ne la garde pas dans la main, autant pour moi.
14:03 S'il l'avait vraiment tenu, un peu comme un balleur,
14:06 ça aurait pu être sifflé.
14:08 Là, c'était presque propre.
14:10 13-9, Michieletto.
14:12 Et toujours ce petit débord de 4 points.
14:14 Il ne prend pas de risque.
14:17 Ce petit service court.
14:19 Stéphane Boyer.
14:20 Et ça défend encore une fois avec l'impeccable Calasso.
14:24 La pipe.
14:25 Bien vu, la petite pipe.
14:28 Trevor Clévenot.
14:29 Elle fonctionne, cette pipe.
14:30 10-13.
14:31 Oui, les Italiens, on voit bien au service qu'ils servent court
14:34 devant les réceptionneurs attaquants français
14:36 pour les empêcher d'enchaîner en pipe, justement.
14:39 C'est un système qui marchait bien, notamment avec
14:41 avec Timothée Carle, mais qui n'est plus sur le terrain.
14:44 Et il faut l'utiliser parce qu'elle a à chaque fois fonctionné.
14:47 Voilà, surtout que
14:49 et Trevor Clévenot et Kevin Thilly,
14:51 qui pour le moment n'est pas sur le terrain.
14:53 Ce sont aussi des joueurs assez à droit en pipe.
14:55 Attaque arrière.
14:56 Allez, un bon service d'Antoine Brizard.
15:00 La roulette pour lui, sur la via.
15:02 La fixation.
15:03 Et oui, l'angle trouvé, superbe.
15:08 Pour Mosca, ils mettent tous leurs pieds à l'édifice,
15:11 les Italiens, sur cette petite courte arrière.
15:14 Et encore une fois, Giannilli qui ne bouge pas.
15:16 Oui, il bouge exactement.
15:17 La balle, elle lui arrive dans un fauteuil.
15:19 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
15:19 Il est assis dans le fauteuil du salon et il pousse la balle
15:22 du côté de la table.
15:24 On le retrouve au service, Mosca sur Djenir Grebennikov.
15:30 Le bloc !
15:31 Oh là là !
15:33 Kalassi qui remporte son duel face à Barth et Lemici Lenghese.
15:39 Et pourtant, Barth qui était sans faute, presque, sur ce match.
15:45 Regardez comment il va venir le chercher là.
15:47 Il a attendu.
15:48 Il prend l'option, c'est clair et net sur Barth.
15:54 Nouveau service pour Mosca.
16:01 Aïe, aïe, aïe, il nous fait la même, il nous fait la même Stéphane Boyer.
16:06 Il attaque cette balle dehors, le long de la ligne.
16:09 Elle est parfaite.
16:12 Aïe, aïe, aïe.
16:14 Pourquoi mettre autant de puissance dans la balle
16:16 quand vous avez juste à enrûler le long de la ligne ou à poser la balle ?
16:21 Il a envie de répondre à l'épreuve de force,
16:24 montrer qu'il peut taper fort aussi.
16:25 C'est une manière aussi de se rassurer, une certaine manière.
16:28 Taper fort quand vous êtes un peu dans la difficulté comme ça.
16:32 La balle est challenge à taper, mais elle est largement dehors.
16:36 Vraiment à côté.
16:37 Ça se voyait sur le ralenti, y compris à vitesse réelle d'ailleurs.
16:43 C'est compliqué pour cette équipe de France qui, sauf miracle,
16:49 jouera pour la petite finale et pas la grande face à la Slovénie.
16:54 Ça rappellera la finale de l'Euro 2015, mais en version un peu plus cheap malheureusement.
17:00 Ça reste une médaille.
17:01 Sauf si...
17:02 Ça reste une médaille, ouais.
17:03 C'est un match à médailles, il faudra aller la chercher.
17:05 On a besoin, côté français, de médailles.
17:09 De se rassurer à un an des Jeux Olympiques.
17:13 Ah ben voilà !
17:15 En 1 contre 1, la diagonale pour Stéphane Boyer.
17:18 Ah bien ça !
17:20 Allez, on lâche rien.
17:22 Jusqu'au bout, se bagarrer en attendant un éventuel miracle, pourquoi pas.
17:27 Ouais, ou un petit relâchement côté italien. 2-7-0, 16-11.
17:31 Ça déroule tranquillement.
17:33 Petite faute de concentration aux deux.
17:36 Un petit Eisengappet.
17:37 Ça sera pas le champs de coulard.
17:38 Ça tient, Micheletto, qui mis sur orbite en pipe par l'impeccable Giannelli.
17:44 El maestro dans ses œuvres.
17:47 Ouais.
17:48 On n'arrive vraiment pas à les mettre en difficulté au service.
18:01 C'est ce qui nous fait mal.
18:03 De leur côté, ils nous pylônent.
18:06 Le nombre de pas qu'est obligé de faire Antoine Brizard pour faire cette passe.
18:11 Et puis derrière, ça défend.
18:12 Et la via qui enchaîne.
18:14 C'est une punition, une démonstration des champions du monde.
18:18 Ça sent la faim un petit peu quand même.
18:21 Et un message aussi envoyé à l'équipe de France,
18:23 à moins d'un an des Jeux olympiques,
18:26 pour conserver son titre.
18:28 Ah, il va falloir cravacher.
18:30 Il va falloir travailler et arriver en ordre de marche et de bataille
18:36 au JO et pas comme à 7 euros avec des blessures de 6 dollars
18:40 pas suffisamment gérées en amont.
18:43 C'est pas normal.
18:45 C'est sûr qu'il va falloir changer des choses.
18:48 Et je n'ai pas forcément les solutions là tout de suite.
18:52 Mais en tout cas, les Italiens sont un cran au-dessus de…
18:57 Ils sont deux crans au-dessus, Antoine.
18:58 Ils sont deux crans au-dessus.
19:00 Je ne devrais pas nous faire peur, mais la Pologne, c'est deux crans au-dessus.
19:04 Aujourd'hui, le Brésil, c'est au-dessus.
19:05 Les Etats-Unis, c'est au-dessus.
19:06 On a reculé dans la hiérarchie mondiale.
19:08 C'est un constat.
19:09 Pourtant, on a des joueurs.
19:11 On a des joueurs.
19:12 Individuellement, la qualité des joueurs, elle est exceptionnelle.
19:15 Il n'y a aucun doute là-dessus.
19:16 Mais collectivement, on a pris du retard.
19:21 On l'avait déjà expérimenté, même si on avait du mal à y croire,
19:27 au Mondial 2022, en quart de finale.
19:29 L'équipe de France a chuté contre l'Italie,
19:31 future championne du monde, au tie-break,
19:33 alors qu'on avait, côté français, ce match en main dans le 4e set.
19:36 On l'a perdu pour des raisons tactiques et physiques.
19:40 L'Arvidian Gapet a été trop surchargé sur cette fin de 4e set,
19:45 notamment, mais pas seulement.
19:47 J'ai l'impression qu'on n'a pas tiré toutes les leçons
19:49 de cette élimination prématurée.
19:50 On s'est dit, finalement, on n'était pas loin des Italiens.
19:52 On a été battu par la future championne du monde.
19:54 Ce n'est pas grave.
19:55 L'équipe de France est sur le reculoir aujourd'hui.
19:58 Faute, faute, faute.
20:00 L'Arvidian Gapet ne dit rien.
20:02 C'est pas possible.
20:04 Romano qui défend encore tous les ballons qu'il touche.
20:07 Oui, il y a faute. Il s'est sifflé.
20:10 Les Français qui ont stoppé le point pour demander le challenge.
20:15 Ils sont obligés de le faire.
20:17 Oui, il est chez nous, les deux pieds chez nous.
20:19 En disant que les Italiens sont venus de notre côté.
20:22 Si l'Arvid ne le voit pas ou ne le siffle pas,
20:25 c'est à l'adversaire, c'est aux Français,
20:28 de demander l'arrêt du point pour vérifier.
20:30 Une petite prise de risque quand même.
20:32 Oui, toujours.
20:33 La faute est flagrante.
20:35 Gianni qui est carrément sur le terrain.
20:38 Il est encore joueur dans sa tête par moments.
20:43 Ça se sent, ça se voit.
20:45 Laurentini, son prédécesseur, était un peu comme ça aussi.
20:48 Et Philippe Lain, il a été aussi.
20:50 Oui, bien sûr.
20:51 Quand vous avez été un très grand joueur,
20:53 vous avez toujours envie de sentir le terrain,
20:55 toucher le ballon, taper dedans.
20:57 On savait, Guillaume Antonin,
20:59 que la succession de Laurentini allait être compliquée.
21:02 Il y a eu l'épisode Bernardinho, le coach brésilien,
21:04 qui est venu quelques mois.
21:06 Alors qu'on va revoir cet arbitrage vidéo.
21:08 Oui, oui, largement, pas de souci.
21:11 Il est venu.
21:12 Et c'est limite dangereux pour les chevilles en plus.
21:14 Regardez, regardez.
21:16 On est à deux doigts de l'entorse.
21:18 Comment le deuxième arbitre ne peut pas voir ça ?
21:20 Parce qu'il ne regarde pas en fait.
21:22 Il regarde quoi alors ?
21:23 Je ne sais pas, il y a une tablette devant lui,
21:25 et des dessins animés sur Gulli, j'en sais rien.
21:28 Ou il nous écoute sur la chaîne L'Equipe.
21:32 Oh, Yacine Loathi !
21:34 Allez, 4 points.
21:35 14-18.
21:37 Point par point.
21:38 Oui.
21:39 Un point déjà.
21:40 Chaque chose en son temps.
21:41 Chaque chose en son temps, tout à fait.
21:43 C'est peut-être ça, le petit dans la zone de conflit
21:46 entre Balazzo et Micheletto.
21:48 C'est peut-être ça, le petit relâchement italien
21:50 dont on peut espérer profiter.
21:52 On les a vu tous sourire pendant le challenge.
21:54 C'est sûr qu'eux ont déjà la tête en finale.
21:57 C'est sûr qu'ils ne sont pas loin.
21:59 Encore faut-il finir le travail.
22:02 Un très bon service.
22:04 Oh, cette passe !
22:05 Quelle passe !
22:06 Cette passe de John Lely !
22:08 Qu'est-ce que c'est que ça ?
22:09 Qui nous fait passer à une main,
22:12 venue d'ailleurs pour servir Romano
22:15 sur ce très bon service pour Tante Loathi.
22:17 Regardez ça.
22:18 Où est-ce qu'il va chercher cette pente ?
22:20 Je dirais Benoit Daniel à Pornicher.
22:22 Pour vous dire.
22:26 La finale qui aura lieu samedi soir
22:30 dans ce même Palalautomatika à 21h.
22:33 Je pensais à la finale de Pornicher.
22:35 Non, celle-là a déjà eu lieu, je crois.
22:37 J'en suis même sûr.
22:39 Allez, Nicolas Degoff en fixation.
22:44 15-19.
22:45 On rappelle quand même 25-21, 25-19.
22:49 L'addition est très salée.
22:52 Allez, à Stéphane Boyer de la réduire un petit peu.
22:55 Cette addition salée, comme vous dites, Benoit.
22:59 Déjà bien servi.
23:01 Mille deux aces.
23:02 Allez, voilà le troisième.
23:04 C'est bien servi, mais c'est tenu.
23:08 C'est énorme.
23:09 Et John Lely !
23:11 Et John Lely alors ?
23:13 Est-ce qu'il ne va pas la chercher de l'autre côté ?
23:15 En plus, il n'y a pas faute.
23:17 Franchement, il va la chercher droit haut,
23:20 à une hauteur stratosphérique.
23:21 Mais il n'y a pas faute pour moi.
23:23 Regardez ça.
23:25 Ah non.
23:27 Non, il la prend haute.
23:29 Après, seul l'arbitre qui est sur sa chaise, debout.
23:32 C'est elle qui a la vision là-dessus.
23:35 Le geste est magnifique de John Lely.
23:42 C'est le geste juste, en fait.
23:43 Il n'y a que ce geste-là à faire.
23:44 Et puis physiquement, il faut être capable d'aller chercher ça là-haut.
23:47 C'est une faute de filet.
23:48 C'est vraiment pour la forme, puisqu'a priori, elle n'y est pas.
23:51 Mais la dimension athlétique du garçon.
23:54 Regardez sa tête qui dépend.
23:57 Oh là là.
23:58 Il n'y a pas faute.
23:59 Il va bien la chercher.
24:00 Il n'y a pas de filet, c'est sûr.
24:01 Mais surtout, sur cette image, on se rend bien compte qu'il l'a effectivement prise de son côté.
24:05 Oui.
24:06 Il est juste trop haut, trop fort.
24:08 On est à quelle hauteur ?
24:09 On est à 3,30 mètres, 3,40 mètres.
24:11 Oui, 3,40 mètres.
24:12 3,40 mètres, puisqu'il va la chercher vraiment en hyperextension du bout des doigts.
24:15 Oui, en hyperextension.
24:16 Rappelons que les joueurs qui attaquent le plus haut
24:19 sont capables pour certains d'attaquer jusqu'à 3,70 mètres.
24:22 Toucher jusqu'à 3,70 mètres, attaquer.
24:24 Il y avait Denis Marchal, le cubain qui sautait.
24:27 Oui, très très très.
24:29 Il y a Fredo Léon aussi qui est capable.
24:30 Alors peut-être pas jusqu'à 3,70 mètres pour Léon.
24:32 Voilà, petite fixation de Trevor Claiveneau en poste 4.
24:38 Plus le match avance, plus Trevor Claiveneau est efficace.
24:42 On va regretter de froid que ça dure un peu.
24:44 Un petit quatrième ?
24:45 Oui, oui.
24:46 Un réveil un peu tard.
24:47 On prendrait bien un petit quatrième set, Benoît, quand même, non ?
24:50 On va pas se quitter comme ça.
24:52 Pas tout de suite, pas maintenant.
24:53 Oui, chez nous, tu tapes, tu tapes ça.
25:00 Ne pas faire ça.
25:01 Qu'est-ce qu'il a fait, Nikola Logov, là ?
25:03 C'est pas possible, la défense.
25:05 Ça va être pour Erwin.
25:06 Ça, c'est une belle passe.
25:07 Ça, c'est une très belle passe, mais la vigilance toujours de Romano.
25:10 Pas de bloc.
25:11 Elle l'a attaqué.
25:12 Elle est dehors.
25:13 Elle reste dans le terrain.
25:14 Elle est dedans.
25:15 Il réussit tout ce qu'ils tentent, les Italiens.
25:18 Ils sont plus lucides.
25:20 Ce retour direct, ça, c'est une faute grossière.
25:23 Je suis désolé.
25:24 Oui, c'est une faute technique.
25:26 Petit coup de chair, regardez.
25:28 C'est vraiment dans le terrain.
25:29 C'est bien avant la ligne.
25:30 Bien avant, parfait.
25:31 En pleine confiance.
25:34 Ils récitent leur volet avec une maîtrise vraiment impressionnante, les Italiens.
25:41 21-16.
25:42 C'est une belle attaque.
25:49 Poste 4 d'Erwin.
25:51 Grande diagonale.
25:52 Ça fait toujours plaisir d'avoir Erwin.
25:58 Trouver une solution face à deux Italiens.
26:00 Il a appelé la balle.
26:01 Allez, Nikolaï Legov s'appliquer là-dessus.
26:05 Ça reste dans le terrain.
26:10 Et le but de Bartélemy Chinezier.
26:13 18-21, le premier pour Babar.
26:18 Il n'y a plus que 3 points.
26:19 Il met le regard ensuite.
26:25 Je suis là.
26:26 Autant provoquer, faut tenter quelque chose.
26:31 Imaginez que nos Rouges attrapent ce set sur un malentendu.
26:37 Attention, tout est possible après.
26:40 Ce serait sur un gros malentendu quand même.
26:42 C'est en tout cas bien servi.
26:47 Ça a baissé en rythme.
26:48 C'est dur.
26:50 J'ai cru qu'elle avait été juste avant la ligne.
26:53 Ils vont demander le challenge, c'est sûr.
26:55 Je pense que Romano est bon.
26:58 Également la voie bonne.
27:00 Ils vont demander le challenge in-out a priori.
27:03 J'ai peur, messieurs, je ne sais pas.
27:06 J'ai l'impression qu'elle accroche la bande aussi, comme Antonin.
27:09 On était un peu loin sur l'angle choisi par le réalisateur.
27:15 J'ai l'impression qu'elle est sur la ligne.
27:17 On va vite le savoir.
27:18 Il est out.
27:19 Allez, 2 points.
27:20 2 points, on est à 2 points.
27:22 Il y a un peu moins d'intensité côté italien depuis quelques instants.
27:30 Il va falloir en profiter.
27:32 Est-ce qu'ils vont être capables de terminer le boulot ?
27:36 19-21.
27:37 Sur notre meilleur serveur.
27:38 Losco, Losco.
27:41 Avec son service de grand-mère.
27:42 C'est parti.
27:43 Allez, Lapaye, plus de blocs.
27:46 Qu'est-ce qui est en train de se passer ?
27:49 Qu'est-ce qui est en train de se passer ? 20-21.
27:51 Ce n'est pas fini.
27:52 On reste calme.
27:53 Il dit que ce n'est pas fini, les gars.
27:55 Il a raison.
27:56 On ne lâche rien.
27:57 On ne lâche rien.
27:58 On reste calme.
27:59 Un petit bloc.
28:00 Et l'équipe de France est à 1 point seulement.
28:04 Regardez comment les remplaçants sortent du bon côté français pour fêter.
28:09 On va écouter Féfé Desjardins.
28:11 On garde la balle sur la réception.
28:28 On la tourne et on va au service.
28:30 J'ai bien compris.
28:32 Plus ou moins.
28:33 C'est bien.
28:34 C'est ça.
28:35 On est mieux qu'à 3 minutes.
28:38 Beaucoup mieux qu'à 3 minutes.
28:40 Mais je ne comprends pas ce qui se passe.
28:42 Je ne sais pas dans quelle situation ils sont en ce moment.
28:44 Je ne comprends plus ce qui se passe.
28:46 Ils ont juste baissé d'intensité.
28:48 Ils ont arrêté de jouer avec la rage qui était là-heure tout à l'heure.
28:52 Les Français en profitent parce qu'ils n'ont pas abandonné.
28:55 Allez, Nico, un petit flottant comme on les aime.
28:58 Nico Lugov au service sur Micheleto.
29:02 Ça va partir en fric, ça.
29:04 La défense, un ballon pour recoller ça.
29:06 Pour recoller à 21 partout.
29:07 Erwin Nenga pète.
29:08 Il est touché.
29:09 Encore défendu par Rennes-Lassau.
29:11 Impeccable.
29:12 La défense encore.
29:13 Aïe, aïe, aïe.
29:14 Il y avait l'occasion de recoller à 21 partout.
29:16 Mais Micheleto qui inscrit ce 22ème point.
29:21 Ça fait 22-20.
29:22 Ils sont partout.
29:23 Ce n'est pas possible en défense.
29:27 Regardez ça.
29:28 Un très gros match de Ballasso.
29:30 On a regardé un peu de Barlow.
29:31 Parlons du libero italien qui est coéquipier de Bartin Agnese et Lalloubet-Tivitanova.
29:37 Et regardez cette attaque de Micheleto.
29:39 Erwin Nenga pète qui est un peu bas sur ses appuis, qui n'est pas tout à fait face au ballon.
29:43 La défense hyper importante de Ballasso.
29:48 Allez, tenir ce service d'Alessandro Micheleto.
29:55 Oh là là, il remet trois points d'avance.
29:59 Et oui, le mental italien, il est là.
30:01 Même un peu moins bien, même un petit peu sous pression.
30:04 Il répond de présent les Italiens pour reprendre trois points d'avance sur l'équipe de France.
30:10 La marque des grands joueurs.
30:12 C'est terrible.
30:13 C'est terrible.
30:14 Il s'est échappé.
30:15 Ça vient vite.
30:16 Il s'en veut.
30:17 Ça arrive vite.
30:22 Effectivement, 110 km/h, on a vu le radar.
30:25 Il en voit encore sur Erwin.
30:28 Grande diagonale.
30:29 Allez, face à deux bloqueurs.
30:31 Elle est belle celle-là.
30:32 Elle est magnifique cette attaque d'Erwin Nenga pète.
30:35 Elle a l'orgueil celle-ci.
30:36 C'est dommage qu'il ne nous la mette pas tout à l'heure.
30:38 Il tient la balle.
30:41 Il la monte au maximum, même si elle n'est pas parfaite.
30:44 Et derrière, il fait une belle attaque grand bras.
30:46 Même s'il n'est pas encore au maximum de sa détente.
30:49 Même pas du tout.
30:50 Il a un bon contrôle.
30:51 En tout cas, il est impressionnant.
30:53 De mental.
30:54 De mental, oui.
30:55 Le mental d'un champion.
30:56 Ça, c'est clair.
30:57 Et c'est Antoine Brizard qui est au service à 21-23.
31:00 C'est le moment de lâcher le bras, Antoine.
31:02 Les derniers espoirs de l'équipe de France.
31:04 C'est encore tenu.
31:05 Ballasso, il la tient.
31:06 Il la tient, Ballasso.
31:07 Oui, la relance.
31:08 Avec en poste deux, Stéphane Boyer.
31:10 Allez Stéphane !
31:11 Allez Stéphane !
31:12 22-23.
31:13 On peut encore y croire dans cette rencontre.
31:17 Scénario totalement incroyable, improbable.
31:20 Ils sont toujours en vie dans cette rencontre.
31:24 C'est fou.
31:25 Ils étaient à -6.
31:28 Menés 6-7-11 par l'Italie.
31:31 Allez.
31:32 Vous le sentez le petit taste d'Antoine Brizard ?
31:34 Ne m'en parlez pas.
31:36 Je ne sens plus rien.
31:38 Mais on y croit.
31:40 Allez Antoine.
31:41 Allez.
31:42 La bande du filet.
31:43 Ballasso qui la tient.
31:44 Mais la réception est très loin.
31:45 Ça va partir.
31:46 En poste deux.
31:47 Oh là là là là.
31:48 Il est terrible.
31:49 Romano, qu'est-ce qui nous fait mal sur cette attaque ?
31:53 Il a explosé les doigts des bloqueurs français.
31:55 Il ne voulait pas mettre le ballon par terre.
31:57 Il voulait faire mal.
31:58 La marque des champions.
31:59 Les points importants.
32:00 Balote comme ça.
32:01 Ils sont bien en place.
32:02 Tim Carley et Barthélémy Chioniezé.
32:05 Ils ne sont pas champions du monde pour rien.
32:08 L'O.E. Romano, c'est la main qui vise.
32:10 Et puis la qualité de la passe.
32:13 La main extérieure.
32:14 Des bijoux.
32:16 Est-ce qu'il a raté une passe sur ce match ?
32:18 La première.
32:19 Oui, la première.
32:20 Et depuis, plus rien.
32:21 Exact, Benoit.
32:22 Balle de match pour l'Italie.
32:24 Il a mordu.
32:25 Qui est au service ?
32:26 C'est Erwin.
32:28 Ce ne sera pas vous, Antonin.
32:29 Je crois que c'est Erwin.
32:30 Dommage.
32:31 Je mets l'ice direct.
32:32 Je crois que c'est Erwin N'Gapet sans vouloir me...
32:36 Il est sorti.
32:37 Je crois qu'il est revenu.
32:38 Je crois qu'il est sorti que pour un bloc.
32:41 Que pour Tim Carley.
32:42 J'aimerais pas être un receptionnaire italien.
32:44 S'il te plaît.
32:45 Allez, Erwin.
32:46 Allez, Erwin.
32:47 Allez, passez.
32:48 Oui !
32:49 Oh, il est dehors !
32:50 Oh, il est dehors !
32:51 C'est terrible !
32:52 Non, non, il n'est pas dehors.
32:53 Ah, ils ne sont pas sûrs.
32:54 Ils ne sont pas sûrs, les Français.
32:55 Est-ce qu'ils vont challenger ?
32:57 Ne broyez pas les poulons, Antonin.
32:58 Ah, même les Italiens ne sont pas sûrs d'eux.
32:59 Même les Italiens ne sont pas sûrs d'eux.
33:01 Mais non, non.
33:02 Est-ce que les dieux du volet ont choisi l'équipe de France ?
33:05 Ah, l'échange est sympa en tout cas entre Mickey et les tournées françaises.
33:10 Ce n'est pas terminé.
33:11 Ce n'est pas terminé.
33:12 C'est un challenge.
33:13 Mais oui, il y a un challenge.
33:14 On l'a demandé.
33:15 On a 6 secondes.
33:16 On a 8 secondes pour le demander.
33:18 Il a été demandé.
33:19 Ah oui.
33:20 FFD de Jordi, il est pressé de serrer la main parce que...
33:22 Non !
33:23 Elle refuse.
33:24 Elle refuse le challenge côté français.
33:25 Non, là, il y a un problème.
33:26 Là, on a un problème, là.
33:28 Comment un arbitre peut refuser un challenge alors qu'il a été demandé tout de suite
33:33 après le service ?
33:34 Je n'ai pas de réponse à vous apporter, Antonin, malheureusement.
33:36 Guillaume, Antonin et Benoît, les premières réactions, l'équipe du soir, spécial rugby dans la foulée.
33:41 Les Italiens étaient plus forts, certes, mais ce qu'on vit là, c'est honteux.
33:44 C'est un scandale.
33:45 Là, c'est un scandale.
33:46 Après, on aura peut-être une explication, mais je ne comprends pas vraiment, effectivement,
33:49 la décision parce que le challenge doit être pris.
33:51 Après, le service d'Ervin Nenkepet est peut-être dehors.
33:54 Et surtout, non, mais qu'on ne le reverra pas, forcément, à l'antenne.
33:58 Ils ne vont pas le repasser parce que pour moi, elle est bonne, cette balle.
34:00 On va la revoir, nous, en double fenêtre parce qu'on va rester sur les images du direct,
34:04 mais on va la revoir, cette balle.
34:05 Et puis surtout, la règle, c'est la règle.
34:08 On demande un challenge, on l'accorde.
34:10 Là, c'est vraiment…
34:11 C'est triste de finir là-dessus, quand même.
34:12 C'est un scandale.
34:14 C'est triste de finir là-dessus.
34:16 On va prendre le temps de revoir cette balle avant une première réaction, puis l'équipe du soir, spécial rugby.
34:19 Allez, c'est à vous de nous dire.
34:21 Image par image.
34:22 Oh, elle est bonne.
34:25 Elle est bonne.
34:26 Elle est bonne.
34:27 Oh non.
34:28 Ça n'aurait peut-être pas changé la face du match, mais ce n'est pas possible de mettre
34:31 une demi-finale de l'Euro comme ça, les amis.
34:33 Elle est bonne, là.
34:34 C'est du rapport.
34:35 Ça s'écrase.
34:36 Ça s'écrase.
34:37 Ce n'est pas du 100%, mais…
34:41 Il y a le challenge.
34:42 Je pense qu'il y a le challenge parce que le jugement…
34:45 On aura une première explication avec une réaction au micro de Charlie Fourbourg-Soros.
34:51 On va prendre le temps d'écouter quelqu'un.
34:53 Peu importe en fait qu'elle soit bonne ou qu'elle ne soit pas bonne.
34:54 Le problème, il n'est pas là.
34:55 Le problème, c'est que le challenge n'a pas pu être accordé et qu'on ne sait pas pourquoi.
34:57 Alors peut-être qu'on est sous le coup de l'émotion, qu'on est un petit peu triste.
35:02 Est-ce qu'il avait utilisé ces deux challenges ?
35:03 C'est la seule raison.
35:04 Pourquoi il ne peut pas…
35:05 On va dire qu'on retire tout ce qu'on vient de dire.
35:09 Ça fait un, effectivement, quand il va chercher l'hyper extension.
35:12 Peut-être que les deux challenges ont été prises.
35:16 Le deuxième, je ne vois pas.
35:17 La balle dehors de Stéphane Boyer.
35:20 L'attaque en quatre.
35:22 Non, mais…
35:23 Jahn Elie, non, mais ce n'est pas le Français qui le demande.
35:25 Il avait pris ces deux challenges.
35:26 Si, si, si, c'est la France qui demande.
35:28 Parce qu'il…
35:29 Ah, c'est la France qui demande.
35:30 Autant pour nous.
35:31 Guillaume Benoit.
35:32 Est-ce que l'arbitre ne peut pas lui-même déclencher un challenge quand il y a un doute aussi énorme sur une balle dedans ou dedans ?
35:36 Ah, ça, par contre, on peut l'Italie à Rome sur une balle de match pour qu'on voit l'Italie en finale de son Euro ?
35:41 Ça, oui.
35:43 Ça, oui, mais ça va.
35:44 Effectivement.
35:45 Alors c'est dur dans ce contexte, on est d'accord.
35:47 Il y a 11 000 typhosis.
35:48 L'Italie mène.
35:49 Bon, de toute façon, on ne va pas se mentir, l'équipe de France, elle était loin ce soir.
35:55 Malgré ce retour in extremis, malgré ce challenge qui aurait pu ou dû exister, je pense qu'il ne faut surtout pas se cacher derrière ça côté français.
36:02 Parce que l'objectif final, c'est quand même d'être champion olympique dans un an.
36:07 Et que la marche, ce que je disais tout à l'heure malheureusement, et croyez-moi, ça ne me fait vraiment pas plaisir.
36:11 Mais la marche aujourd'hui, elle est haute.
36:13 On a pris beaucoup, beaucoup de retard.
36:15 Et j'espère que les mois qui viendront permettront de combler ce retard.
36:18 Je n'en suis pas intimement persuadé.
36:20 Mais en tout cas, je l'espère de tout mon cœur.
36:23 On attend une première réaction au micro de Charlie Ford Boursorau.
36:25 C'est vrai qu'il faut savoir s'incliner.
36:26 L'équipe de France est tombée face à une grande équipe d'Italie, la meilleure équipe du monde.
36:30 Et ça, on le redit haut et fort.
36:32 Mais on attend quand même une explication, une réaction avant l'équipe du soir spéciale rugby.
36:37 France-Uruguay, c'était le deuxième match du 15 de France dans cette Coupe du Monde à domicile.
36:41 Débrief autour d'Olivier Ménard dans quelques instants.
36:44 On attend une première réaction.
36:45 Mais c'est vrai qu'il faut savoir s'incliner.
36:47 L'Italie était beaucoup trop forte ce soir.
36:50 Elle a même surclassé l'équipe de France.
36:52 Il faut savoir le reconnaître.
36:53 Dans tous les secteurs de jeu, mais ça vaudra.
36:55 Il y a eu un vrai match pendant une bonne partie du premier set.
36:59 Et quand l'Italie a commencé à dérouler son jeu, ils servent mieux, ils défendent mieux.
37:04 Giannelli a remporté son duel avec Antoine Brizard.
37:07 Et puis les solutions offensives sont multiples.
37:10 On voit aussi le banc, à l'image de l'entrée de Sbertoli au premier set, qui fait des différences.
37:14 Dans quasiment tous les secteurs de jeu, l'équipe de France a été dominée ce soir.
37:18 Et le petit miracle du troisième, c'est vrai qu'il est bon.
37:21 Benoît, pardon Louis-Nicolas Gappet au micro de Charlie Forbourseau pour une première réaction avant l'équipe du soir.
37:26 Merci beaucoup Hervine de venir à notre micro.
37:31 On sait que ce n'est pas facile.
37:32 C'était une défaite compliquée.
37:34 L'Italie a semblé dessus devant sur tous les secteurs.
37:37 Oui, je pense qu'on savait que le début de match était primordial.
37:41 C'est une équipe qui, quand elle est devant, c'est très dur de jouer contre eux.
37:45 On fait un début de match trop crispé.
37:48 Des réceptions faciles.
37:50 On ne met pas notre passeur à l'aise.
37:53 On laisse Antoine à 3-4 m à chaque fois.
37:56 Et on sait que leur bloc d'effet est super fort.
37:59 On n'est pas rentrés dans le match.
38:01 Ils ont pris confiance.
38:03 Après, c'est difficile à ce niveau-là de retourner le match, même si on n'était pas loin à chaque fois.
38:09 Mais ce soir, il n'y a rien à dire.
38:11 Ils ont été plus forts que nous.
38:14 Qu'est-ce qui manque à l'équipe de France pour avoir cette stabilité tout au long du match ?
38:18 On a eu un premier set de gladiateurs.
38:20 Après, on a eu un rouleau compresseur italien qui a été impossible à arrêter.
38:23 Ce qui manque ? Je ne sais pas s'il nous manque quelque chose.
38:28 Mais ce qui est sûr, c'est que je pense qu'aujourd'hui, c'est les entames de match.
38:32 C'est les entames de match qui nous coûtent beaucoup ce soir.
38:37 Après, on a eu beaucoup de pépins physiques cet été.
38:40 Trévor, c'est la deuxième fois qu'il doit jouer depuis trois mois.
38:44 Kevin aussi qui s'est fait le mollet.
38:46 Moi, le genou.
38:47 Ce n'était pas simple aussi.
38:49 On est arrivé jusqu'à là.
38:51 On a quand même la chance, malgré tous les petits pépins physiques qu'on a eu,
38:55 de jouer une médaille, d'aller chercher une médaille qui est super importante.
38:59 C'est ce qu'on s'est dit tout de suite.
39:01 On oublie et on pense à samedi.
39:03 Il y a un match qu'on doit aller chercher.
39:05 Merci beaucoup, Herve.
39:06 Yes.
39:07 La médaille samedi, on va aller la chercher tous ensemble à partir de 17h30 sur la chaîne L'Équipe.
39:11 La marche était trop haute pour l'or.
39:13 On espère que ce sera la médaille de bronze pour l'équipe de France.
39:17 Le débrief d'une autre équipe de France, le 15 de France,
39:20 qui disputait son deuxième match de la Coupe du Monde face à l'Uruguay.
39:23 Est-ce que nos Bleus ont surclassé l'Uruguay, Olivier ?
39:26 Non.
39:27 Non ?
39:28 Non, mais l'essentiel est là.
39:30 On n'a marqué que trois essais.
39:35 On va s'interroger sur l'enseignement du match.
39:38 Est-ce que vous retenez uniquement la victoire ou le contenu ?
39:41 C'est juste après une très courte pause.
39:43 L'équipe de France de volet qui laisse place à l'équipe de France de rugby
39:46 pour le débrief de ce match entre l'équipe de France et l'Uruguay ce soir.
39:49 Et on rappelle encore l'horaire, samedi 17h30 pour la petite finale face à la Slovénie.
39:53 Ce sera un très grand match.
39:55 Et les Bleus, vous l'avez compris avec Carvin Gapet,
39:56 qui veulent absolument aller chercher la médaille.
39:58 L'équipe de France spéciale rugby tout de suite.
40:00 [Musique]

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