Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 14 septembre 2023 par Anicette Konan

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00:00 [Musique]
00:16 Les 19h30 dans la commune d'Aniama et partout en Côte d'Ivoire.
00:20 Bonsoir à tous et merci de suivre le temps d'information sur RTI 2.
00:24 Au sommaire de cette édition, inondation de la pélouse du stade Alassane Ouatsara
00:30 des Bimpé lors du match Côte d'Ivoire-Mali.
00:33 Suite à l'incident, le ministre des Sports et des Loisirs, Pauline Claude-Denaud,
00:37 présente ses excuses aux populations.
00:40 Et puis toujours dans ce temps d'information, comme tous les jeudis,
00:45 nous mettrons l'accent sur un modèle de réussite.
00:47 Et aujourd'hui, nous présenterons à Delle une jeune cornaissante,
00:51 cependant qui aspire à une volution dans les prochaines années.
00:56 Encore merci à vous d'être toujours présents.
01:01 Le temps d'information sur RTI 2.
01:04 En sport de football, suite à l'interruption du match amical Côte d'Ivoire-Mali,
01:09 le 12 septembre dernier, le premier responsable du sport ivoirien,
01:13 le ministre Pauline Claude-Denaud a tenu à donner sa part de vérité.
01:18 Il a assuré sur la tenue de la canne de l'hospitalité 2023 en Côte d'Ivoire,
01:23 dans les stades de qualité,
01:25 nous avons présenté ses excuses au peuple ivoirien pour cet incident.
01:29 Et depuis hier mercredi, des espères des pelouses des stades de San Pedro et Yamsoukro
01:35 sont reçues place pour pallier correctement aux soucis de la pelouse et du système de drainage,
01:40 afin d'être prêts pour le prochain match des éléphants au stade Alassane Ouattara des Bimpes d'Aniama,
01:46 un reportage d'Arsène Kouassi du service des sports.
01:50 Après l'interruption du match Côte d'Ivoire-Mali disputé ce mardi,
01:55 le ministre des Sports Pauline Claude-Denaud était face aux hommes des médias
01:59 pour donner des explications sur cet incident.
02:01 Le premier responsable du sport a d'abord déploré cette situation
02:05 et présenté ses excuses aux Ivoiriens et aux mouvements sportifs.
02:08 La première personne qui est plus affectée par tout ce que nous vivons,
02:12 c'est bien le premier magistrat du pays,
02:14 son excellence monsieur Alassane Ouattara, dans ce stade porte le lustre.
02:18 Nous ressentons la nécessité de lui présenter nos sincères regrets et toutes nos excuses différentes.
02:24 Profiter de la même occasion, il faut dire à nos compatriotes
02:28 que nous comprenons très sincèrement leurs différentes réactions
02:32 qui démontrent à quel point ils tiennent à la fierté nationale,
02:36 à quel point ils tiennent à l'honneur de notre pays.
02:39 Nous comprenons qu'ils ont eu de la peine
02:42 et nous devons leur présenter nos excuses.
02:46 Au-delà de la pélouse défaillante du système de drainage
02:50 et des personnes qui n'ont pas eu accès au stade alors qu'elles avaient leur ticket,
02:54 Pauline Claude-Denaud indique que ses imperfections seront rapidement corrigées.
02:58 C'est qui s'est passé ?
03:00 C'est une alette qui vient au bon moment
03:03 pour nous permettre d'être encore plus vigilants
03:06 et encore plus exigeants
03:09 vis-à-vis de l'ensemble de la chaîne de décision et de nos collaborateurs.
03:13 C'est pourquoi nous voulons donner l'assurance
03:17 à l'ensemble de nos concitoyens
03:20 qu'en liaison avec tous les services compétents,
03:26 dans la solidarité, nous allons apporter toutes les corrections utiles et nécessaires
03:31 pour que le défi qui a été proposé par le gouvernement
03:35 soit de faire en sorte que nous organisons la meilleure CAM
03:39 jamais organisée sur le continent soit une réalité.
03:43 Concernant le coût de la pélouse,
03:45 la tutelle indique que le montant est plutôt de 1,2 milliard
03:48 au lieu de 20 milliards comme annoncé sur les réseaux sociaux.
03:51 Pauline Claude-Denaud promet que la livraison des infrastructures routières et hôtelières
03:55 sont également prévues d'ici fin septembre.
03:58 Pour terminer, le ministre des Sports a voulu rassurer
04:01 sur l'effectivité de la compétition sur le sol ivoirien
04:04 et avec des pélouses de qualité.
04:06 Et dans un autre registre, ce jeudi 14 septembre
04:10 marque la fin des campagnes électorales sénatoriales ivoiriennes
04:14 prévues le samedi 16 septembre dans 32 circonscriptions électorales.
04:19 Ces échéances électorales permettront d'élire 64 sénateurs
04:23 sur les 99 que compte le Sénat ivoirien.
04:26 Et il faut souligner que le Rassemblement des Oufoutistes
04:29 pour la Démocratie et la Paix, RHDP,
04:32 le parti présidentiel ivoirien part sans doute,
04:36 sans aucun doute, favori.
04:39 Et puis sachez aussi que le gouvernement ivoirien
04:42 adopte la réforme des impôts sur les pensions des personnes âgées
04:46 de plus de 70 ans.
04:48 L'impôt a été réduit, ce qui contribuera à alléger la charge fiscale.
04:53 Au chapitre religion, l'ONG Ambenian International a rendu hommage
04:58 aux mieuxuns pour leur engagement à servir leur communauté.
05:02 La rencontre s'est tenue dans la commune d'Abobo le vendredi dernier.
05:05 Assit Ndiarra et Nzatra Ourey y ont participé.
05:09 Sans mieuxun, il n'y a pas d'appel à la prière.
05:18 Ils jouent un rôle prépondérant dans le bon fonctionnement d'une mosquée.
05:22 Ils ont été célébrés dans la commune d'Abobo
05:25 pour leur engagement à servir leur communauté
05:28 par l'ONG Ambenian International.
05:31 Aujourd'hui, les mieuxuns sont devenus comme des magdiens dans nos mosquées.
05:34 Ils font un travail noble.
05:37 Donc, pour cela, je demande à toutes nos autorités.
05:40 Aujourd'hui, vous occupez des imams, mais occupez-vous aussi des mieuxuns.
05:44 Parce que chaque fête du tabaski, on attend dans toutes les mosquées
05:48 de donner l'argent aux moutons de l'imam.
05:50 Mais on ne dit jamais de donner l'argent aux moutons du mieuxun.
05:52 A cause de lui, on arrive à faire notre programme du matin.
05:55 Parce que dès qu'il appelle, le premier appel, le deuxième appel, le troisième appel,
05:58 on connaît les heures, on sait qu'il est telle heure, on ne doit plus dormir.
06:02 Et grâce aux mieuxuns, les non-musulmans aussi se programment
06:05 pour commencer les activités par rapport à l'appel à la prière.
06:10 Donc, ce n'est pas seulement pour les musulmans,
06:12 mais c'est pour toute la communauté musulmane et non-musulmane
06:16 que les mieuxuns font leur travail.
06:19 Un geste soutenu par les représentants du premier magistrat de la commune d'Abobo.
06:24 C'est sûr, eux, reposent la religion.
06:28 C'est des hommes de foi et qui inculquent la foi aux uns aux autres.
06:34 Parce que vu certaines conditions, ou bien sûr sans occuper,
06:38 ils peuvent oublier les heures de prière.
06:40 Mais avec leur voix, percutante leur voix,
06:45 les personnes qui appellent la prière,
06:49 je crois que les uns et les autres se révélent,
06:52 prennent conscience qu'il y a un Dieu suprême.
06:55 Prières et bénédictions pour la paix et la stabilité en Côte d'Ivoire
06:58 et dans la sous-région ont mis fin à cette cérémonie religieuse.
07:02 Si vous parcourez le district autonome d'Abidjan à pied ou en voiture,
07:08 vous verrez sans doute des enfants à des points nourris,
07:11 ça donne un à la mondicité.
07:13 Ces enfants affirment exercer cette activité pour parfois subvenir à leurs besoins
07:18 ou même aider leur famille.
07:20 Et pourtant la mondicité des enfants est interdite depuis août 2013.
07:24 Parlez de ça, y voit rien.
07:26 Aboulaziz Gira s'est intéressé à ces enfants.
07:30 Dans le district d'Abidjan, ils se trouvent quasiment à tous les coins de rue.
07:35 Ces enfants circulent entre les voitures pour mendier.
07:38 Pour ne pas rater leur cible, ils ont des lieux de prédilection,
07:42 comme ici dans la commune d'Agame au quartier Liberté.
07:45 Tous les vendredis après-midi, ces tout-petits s'alignent pour recevoir les dons des dames d'Akité.
07:51 C'est juste un don, on fait ça chaque vendredi surtout.
07:54 A cause de Dieu, on donne ça aux enfants.
07:57 Chaque vendredi, ils viennent et on les partage.
07:59 Chaque vendredi, je sais qu'ils vont venir, donc chaque vendredi je fais ça,
08:01 je les achète le matin et je les dégote.
08:03 Après la prière, je les partage.
08:05 C'est une manière pour moi de participer à leur bonheur.
08:07 Des présents qui permettront à la donatrice de voir ses vœux se réaliser.
08:11 On fait ça parce que ça nous plaît.
08:13 Ce qu'on gagne, on partage à nos amis qui sont à la maison.
08:16 Souvent on partage à nos petits-frères, souvent nous, maman, on mange aussi.
08:20 La baissine qui nous donne ça, car la baissine à la baie, ils sont là.
08:23 Un peu plus loin, dans la commune de Cocody au carrefour d'un camp,
08:27 un autre groupe d'enfants, ces derniers, viennent de retrouver leur bienfaitrice favorite.
08:32 Je ne fais pas pour gagner quelque chose, je fais pour Dieu.
08:35 Parce que nous tous, nous sommes des mères.
08:37 Et ces enfants, ils me donnent beaucoup en retour.
08:39 Quand ils me voient dans la rue, souvent c'est moi qui sais pas.
08:42 Ils viennent, ils sont dix, et puis je suis très heureuse.
08:45 Je suis très heureuse. Hier, on s'est vu, je fais le tour, j'étais avec monsieur,
08:50 ils m'ont dit "non, on t'attend".
08:52 Donc je suis allée payer tout ce qu'il fallait, je l'ai remis.
08:54 Aujourd'hui encore, je viens de la mosquée et puis ils m'ont surpris.
08:57 C'est la maman, chaque fois qu'elle nous voit dans la rue,
09:01 elle paie les biscuits, elle nous donne de l'eau, elle nous remet de l'argent.
09:07 Chaque fois qu'on la voit, elle nous prend ça, on nous met à la maison.
09:11 Elle nous met chez elle, et on reste là-bas un peu, on s'en va à la maison.
09:15 On fait ça pour aider nos parents.
09:17 Ce phénomène des enfants mendiants s'était estompé l'an dernier
09:21 suite à des actions menées par l'État ivoirien.
09:23 Mais cette année, l'on observe une reprise de cette pratique.
09:27 Une pratique pourtant proscrite par l'État depuis le 5 août 2013.
09:33 Un reportage commenté par nous, Sangari et Toujours en société,
09:37 place à présent à notre rubrique du jour.
09:40 Faisons inclusion dans le quotidien d'Adèle, une jeune dame,
09:50 qui fait partie des cormessons qui ont aménagé à l'espace Roger-Fujance-Cassis,
09:55 place RFK de la RTI.
09:57 De gérante de cabine téléphonique, elle a réussi à tirer son épingle du jeu
10:03 parmi tous les business implantés.
10:06 Elle tient ce jour à un gros business qu'elle gère avec ses deux soeurs cadettes.
10:10 Adèle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
10:13 Un modèle de femme battante qui lutte au quotidien pour son autonomisation assurée.
10:18 Adèle aspire à une évolution dans les prochaines années.
10:21 Comment a-t-elle réussi à implanter son business ?
10:24 Yakouba Koulibalych et Maïssa Koguei vous donnent des réponses.
10:28 Williamsville, dans la commune d'Adjami.
10:32 Comme à son habitude, ce matin, Adèle, accompagnée par ses soeurs Sophie et Hélène,
10:37 s'apprête à emprunter un taxi pour Kokodi, précisément la RTI,
10:42 radio-télévision ivoirienne, où elle a réussi à implanter un business.
10:49 Après une trentaine de minutes de trajet, Adèle et ses soeurs sont aux portes de la RTI.
10:54 C'est ici, à l'espace Roger Fulgenskassi, en abrégé RFK, qu'elles offrent leur service.
11:01 Sous la supervision d'Adèle, les tâches sont bien réparties.
11:05 Sophie, qui vend de la tiéqué aux poissons grillés, s'occupe déjà des premiers clients.
11:16 Comme concocte du jus de fruits, Adèle, pour sa part, gère les opérations de recharge téléphonique,
11:22 vend de la sucrerie, des gammes de parfums ainsi qu'une variété de goûters.
11:27 Derrière ce gros business se cache une histoire bien particulière.
11:32 J'avais une grande soeur du quartier, avec qui je marchais beaucoup.
11:38 Je lui rendais souvent visite et je lui disais que là où elle s'est dévouée à la RTI,
11:44 que ce soit le travail, que ce soit la cabine, ce qui est tout, si c'est le nettoyage, je ne sais pas.
11:52 Elle me faisait signe. Vraiment, j'ai envie de faire quelque chose pour pouvoir aider mes parents.
12:00 Après la cabine, moi-même, j'ai créé d'autres choses. Je veux dire, les croquettes, la rachine, un peu de tout.
12:08 La Sophie, elle s'est dévouée quelque part au marché, elle vend au marché.
12:15 Et ça trouvait que le marché aussi, les gens ont cassé le marché.
12:21 Et c'est comme ça qu'elles sont venues vers moi. C'est avec le pain même, depuis qu'elles ont débuté.
12:27 C'est comme ça qu'elles sont rentrées dans la vente des fruits. Un peu de tout.
12:33 Donc, ça pressa maintenant. L'idée d'un attéqué est venue et puis elles ont commencé la vente d'attéqué.
12:41 Juste aujourd'hui. L'arrivée de mes soeurs, de mon côté seulement, ça m'a apporté plus.
12:47 Dans le début, vraiment, c'était un peu compliqué avec la foi que j'ai eue, surtout le courage.
12:53 C'est ce qui a fait que je suis ici. Sinon, c'était pas comme... C'était très difficile.
12:57 Quand les gens venaient vers moi pour les appels et puis ils n'ont rien donné, là, vraiment, c'était un peu compliqué.
13:03 Et quand j'ai encaissé, ça m'éboudait vraiment. Je faisais avec.
13:08 Adèle a réussi à créer une sorte de solidarité pendant le service.
13:12 Alors que ses deux soeurs, Sophie et Hélène, s'appuient mutuellement dans leur commerce,
13:17 elles n'hésitent pas à faire la monnaie en cas de besoin. Une synergie d'action qui contribue à la bonne marche des affaires.
13:24 Pour nous ici, c'est la famille, c'est la solidarité aussi.
13:27 Quand j'arrive, je ferme un peu mes jeux. Moi, je limite un peu.
13:32 Je vais de l'autre côté là-bas donner des coups de main à Sophie pour servir les clients de l'attéqué.
13:38 Et puis avec Adèle aussi, quand il y a le transfert d'unité, les ventes des antennes et autres, je vais l'aider.
13:45 Parce que ici, nous, c'est pour moi, ça n'est pas pour moi. Non, chez nous, c'est pas ça.
13:52 Quand je travaille, il y a un monsieur. Il y a la confiance. Il y a l'attente. Il y a la joie.
14:02 À l'espace RFK, Adèle entretient de bonnes relations avec son voisinage, en témoigne une commerçante.
14:09 Ça fait quand même une dizaine d'années que moi je suis arrivée. J'ai trouvé Adèle.
14:15 La collaboration a été parfaite. Ça se passe bien parce qu'on se rend des services.
14:20 Par exemple, nous, on vend la boisson, les bouteilles cassables.
14:26 Pour des gens qui exigent, on leur donne des bouteilles classiques.
14:32 On va voir Adèle, elle sait. Et puis on va lui donner.
14:35 Par exemple, si l'eau minérale manque chez nous, on va chez Adèle.
14:39 On va prendre aussi, on vient. On se rend des services selon, par rapport aux monnaies.
14:44 Depuis plus d'une vingtaine d'années, Adèle parvient à tirer son épingle du jeu.
14:49 Mais qu'a-t-elle réalisé au bout de ces deux décennies d'activité?
14:53 Par la grâce de Dieu, aujourd'hui, j'arrive à m'en sortir.
14:58 Ça veut dire que j'arrive au moins à m'occuper des enfants et puis de ma famille.
15:04 La famille, mes parents, surtout.
15:07 Adèle est bien connue à la RTI. Journaliste, animateur, responsable de services.
15:13 Bref, la plupart des agents de cette structure ne se font pas prier pour solliciter ses services.
15:19 Adèle, je l'ai connue il y a environ neuf ans. Je suis arrivée ici en tant que stagiaire.
15:26 Adèle, c'est une dame très généreuse.
15:30 En tant que stagiaire, je me rappelle qu'un jour, en rentrant à la maison, j'avais un gros souci de monnaie.
15:37 Je suis passée voir Adèle pour qu'elle me fasse la monnaie.
15:40 Adèle m'a dit « Astou, je n'ai pas la monnaie, je ne peux pas te casser tes 5 000 parce que malheureusement je n'en ai plus.
15:48 Mais je peux te… il te faut combien? »
15:51 Adèle a payé mon transport ce jour. Il n'y en a même pas eu, ta mienne.
15:55 C'est le référent ici à la RTI.
15:57 Dema Kouadio, agent à RTI Info, estime que se restaurer chez Adèle pendant la pause est avantageux.
16:04 Je viens manger ici parce que j'aime la Tchéquie.
16:07 En ce moment, elle accueille bien. Son repas est propre, son environnement de cuisine est propre.
16:13 Elle est vraiment familiale avec tout le monde. Je viale tout le temps.
16:17 Ça nous permet d'avoir assez de temps pour la pause. Je l'aime bien.
16:24 Un avis partagé par d'autres clients.
16:27 C'est la troisième fois que je viens ici. C'est le meilleur endroit, c'est tout garanti.
16:31 Je viens faire le transfert chez maman Adèle.
16:34 Ça évite beaucoup de choses de traverser la route, d'aller dehors de la RTI.
16:43 Pendant que tout ça, il y en a déjà ici. Vraiment, chez moi, c'est une bonne idée.
16:48 Il n'y a pas que les agents de la RTI qui sollicitent les services d'Adèle.
16:52 Nombreux sont également les artistes et comédiens qui n'hésitent pas à s'offrir des mets au dire de la commerçante.
16:59 Je ne peux pas dire tout les agents qui sont passés à la télé ici.
17:06 Je les connais tous, les présentateurs comme les artistes aussi.
17:11 Ils viennent faire le transfert.
17:13 Au-delà des individus, les qualités d'Adèle séduisent aussi les instances de la RTI, notamment le service social.
17:21 La mutuelle à gestion, l'espace RFK, c'est dans ce cadre-là qu'il y a certaines fois des échanges.
17:29 Et comme je me plains à le dire, ça fait 11 ans et 11 ans qu'on se pratique.
17:35 De façon précise, elle ne se met pas en retrait des différents montants qui sont déterminés dans l'optique de faire le recouvrement.
17:45 C'est une personne positive au niveau professionnel.
17:49 Quand elle est sollicitée, si elle en a, elle répond positivement.
17:53 Une chose est sûre, Adèle fait partie du quotidien des agents de la RTI.
17:58 Mais la vie de la commerçante ne se limite pas à ce cadre.
18:01 Adèle a également une vie de famille bien remplie lorsqu'elle quitte son lieu de travail et regagne son domicile.
18:08 Ce samedi, contrairement aux jours ouvrables, Adèle a rejoint un peu plus tôt le cocon familial.
18:15 Une fois en famille, inutile de chercher à savoir si la cohésion avec ses sœurs continue de régner en maître.
18:21 Les enfants bénéficient aussi d'un encadrement rigoureux.
18:25 Dieu nous a fait grâce, les deux enfants.
18:30 Chacun sait ce qu'il doit faire dans la journée.
18:35 C'est dès qu'ils vont de retour de l'école, la fille, ce qui est bien chez elle, elle arrive à préparer.
18:43 Puis on l'a appris tout ça, avant qu'ils n'en aient rien.
18:46 Le garçon aussi, côté nettoyage et puis chose, c'est parfait.
18:52 Du soir au matin, du soir au soir, quand je reviens, il n'y a jamais un prix que tel enfant fait ça.
18:59 Les gens, c'est ce côté-là.
19:02 À chaque fois, j'appelle pour voir comment ils se comportent à l'école.
19:08 On prie toujours pour ça, pour que Dieu nous bénisse.
19:11 C'est pas un jeu, on peut toujours se réunir ensemble, dans la joie.
19:17 Le voisinage rassure. La cohabitation avec Adèle se passe de fort belle manière.
19:22 Elles ne sont plus des voisines, elles sont des sœurs pour moi.
19:26 Modèle de femme battante qui lutte au quotidien pour une autonomisation assurée,
19:30 Adèle aspire à une certaine évolution dans les prochaines années.
19:34 Dans les années à venir, je souhaiterais avancer encore.
19:41 Ça veut dire que je vais créer des choses qui vont plus me rapporter.
19:48 Les conseils secrets de sa réussite, Adèle ne compte pas les garder pour elle.
19:53 Le message que je peux donner à la génération d'aujourd'hui,
19:58 c'est de pouvoir être dure dans la vie, d'avoir le courage, la foi, pour mieux avancer.
20:08 Bon nombre de femmes parviennent à se garantir un avenir de par leur courage,
20:13 leur abnégation, à l'image d'Adèle, un véritable modèle de réussite.
20:18 C'est à revoir sur RTI Info.
20:23 Nous terminons ce temps d'information au Mali,
20:25 où une personnalité connue pour son activisme en faveur de la juinte au pouvoir a été condamnée ce jeudi.
20:31 Aba Makoua a deux ans de prison, dont un enferme après avoir émis des critiques contre ce pouvoir.
20:37 Encore merci et bon dessus de programme sur RTI 2.
20:39 !

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