• l’année dernière
Antoine de Caunes a commencé à faire de l'antenne, parce qu'il manquait d'émissions de rock à la télé !

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Transcription
00:00 avec aujourd'hui un numéro spécial consacré à Clash.
00:02 Clash qui est apparu en Angleterre à fin 76,
00:04 qui s'est imposé immédiatement comme le groupe important du mouvement punk avec les Pistons.
00:08 Quatre ans plus tard, ils sont toujours là,
00:10 avec autant d'énergie et peut-être plus de talent
00:12 comme en témoigne London Calling, leur dernier album,
00:14 une des dix merveilles du rock'n'roll.
00:15 Les Clash, mais pas seulement dans chorus,
00:22 vous avez eu toutes les stars du monde de la musique,
00:23 The Cure, Dire Straits, première fois en France d'ailleurs je crois,
00:26 Roxy Music, Zezi Top Telephone et même James Brown,
00:28 des lives enregistrés au théâtre de l'Empire,
00:30 vous disiez, le même théâtre que l'école des fans de Jacques Martin.
00:32 Exactement.
00:33 Autre ambiance ?
00:33 Oui parce qu'on remplaçait au passage,
00:36 quand je réentends ça, la médiocrité de l'animateur qu'on vient d'entendre,
00:41 pour mal présenter...
00:41 C'est le début !
00:42 Ah c'est terrible, c'est terrible, ça me fait froid dans le dos.
00:44 Vous n'aviez pas du tout envie d'animer à l'époque.
00:46 Je voulais pas du tout être devant la caméra.
00:47 La télé c'était pas votre objectif pour vous, c'était aller vendre le rock à la télé.
00:50 Vous rêviez pas de devenir Michel Drucker ou Pierre Foucault.
00:52 Et je n'en rêve toujours pas.
00:55 Vous dites carrément qu'à l'époque, c'était une souffrance pour vous de vous retrouver face caméra.
00:58 Oui parce que j'étais d'une timidité absolument maladive,
01:00 mais vraiment maladive.
01:02 C'est-à-dire que j'avais même parfois du mal à aller à des gens que j'invitais,
01:05 qui arrivaient dans le studio, de les rencontrer, ça me tétanisait.
01:08 Donc on était pas loin de la petite névrose quand même.
01:12 Et puis par la force des choses, il a fallu que je me retrouve devant la caméra.
01:15 Parce que j'avais personne d'autre pour le faire,
01:16 et le directeur des programmes de l'époque m'a dit "vas-y, c'est ton émission,
01:19 t'es passionné par ça, donc même si t'es maladroit,
01:21 au moins ça aura le mérite de la sincérité".
01:23 Vous avez mis du temps à prendre du plaisir devant la caméra ?
01:25 Je ne sais pas si j'en prends encore,
01:27 si j'en prends toujours, ou si j'ai fini par en prendre.
01:30 Il y a toujours un moment un peu difficile.
01:33 C'est marrant parce que je parlais de ça avec Lindon à Venise.
01:36 Vincent Randon ?
01:37 Oui, et il m'expliquait que plus ça avance, plus c'est difficile.
01:42 Parce qu'on est de plus en plus conscient de la fragilité du truc,
01:47 des défauts, de l'insatisfaction chronique qu'on en retirera après.
01:53 Donc l'anxiété est toujours là ?
01:54 Oui, elle est toujours là, elle a pris une autre forme, une autre nature,
01:57 mais au début c'était terrible.

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