L'amour vache entre Antoine de Caunes et José Garcia, ses moultes expériences à la cérémonie des César et le style d'émission qu'il ne veut plus présenter, le présentateur de Canal+ refait sa télé demain à 11h30 sur RTL !
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00:00 Cette année c'était une présentation collégiale Les Césars, est-ce que vous allez y retourner à la présentation des Césars l'an prochain pour la 11e fois ?
00:05 Non, moi j'ai dit 10, c'est 10.
00:07 Ah vous vous arrêtez définitivement ?
00:08 J'aime bien les chiffres ronds.
00:09 Pas plus de 10 ?
00:09 Alors, je fais le malin comme ça mais si Canal me dit "non tu vas y aller"
00:13 Mais je pense que c'est bien, voilà, j'ai fait ce que j'imaginais pouvoir y faire.
00:19 On a tout essayé, il y a eu des moments de grâce, des trucs réussis, des trucs ratés, mais voilà.
00:25 Mais là pour vous vous dites voilà 10 ça suffit ?
00:27 Ouais c'est bien 10.
00:28 Mais avec quand même l'idée que...
00:29 J'ai passé 30 heures, 35 heures de ma vie en direct sur ce plateau à annoncer et maintenant on l'est nommé pour le son du meilleur sans son, vous voyez.
00:37 Vous leur avez dit à Canal que vous ne souhaitiez pas y retourner ?
00:39 Oui, je leur ai signifié oui.
00:40 Comment ont-ils réagi ?
00:41 Ils m'ont dit "mais bien sûr"
00:43 Genre "croyez-y" ?
00:45 Non, non, pas ceux autres.
00:46 S'ils vous demandent de glisser un an ?
00:47 De glisser un an pour vous remplacer de la cérémonie ?
00:49 Ouais, vous penseriez à qui vous ?
00:51 Euh, j'ai pas réfléchi en fait.
00:53 Vous connaissez bien l'exercice, pour le moins.
00:55 Ouais, Jean Dujardin ?
00:57 Après la cérémonie d'ouverture de la coupe du monde.
01:00 Avec un béret ?
01:01 Avec un coq qui traverse la scène.
01:03 Un peu d'animation.
01:04 J'ai adoré en fait toutes les polémiques que ça a déclenchées derrière.
01:07 Ça prend des proportions pas possibles.
01:09 Ouais, mais c'est démentiel, c'est démentiel.
01:11 C'est l'époque.
01:12 J'adore Jean Dujardin.
01:13 Je le redis ici publiquement, c'est quelqu'un que j'aime profondément.
01:16 Antoine Deconne, vous avez fait 2 ans à la présentation du Grand Journal, vous aviez remplacé Michel Deniso.
01:21 Vous seriez bien resté plus longtemps à la présentation du Grand Journal ou ça allait comme ça ?
01:24 Non, en fait j'aurais bien fait une troisième saison.
01:27 Parce que...
01:29 En fait c'était difficile comme rôle, parce que j'ai repris...
01:32 Je me suis mis dans les chaussons de Michel.
01:34 Et Michel avait bien laissé sa marque, bien laissé une machine en parfait état de fonctionnement.
01:42 Mais on me demandait à moi de me réapproprier le truc.
01:44 Sauf qu'il était tellement cadré.
01:47 C'était sa petite musique, c'était sa mécanique.
01:50 Oui, il y avait une rythmique là-dedans qui marchait bien.
01:54 Et vous, vous essayez pas de dire "attendez, moi j'aimerais quand même mettre ma part".
01:57 Si, j'ai essayé, mais l'émission était déjà très contrainte.
02:00 C'est-à-dire qu'elle était très découpée.
02:03 Il y avait la partie politique au début, il y avait la partie plus culture.
02:08 Enfin l'émission où là j'ai plus marqué mon territoire.
02:11 Mais avec les politiques, moi c'est pas du tout ma culture, je m'amuse pas avec les politiques.
02:16 Est-ce que vous vous êtes amusé pour finir au Grand Journal ?
02:18 J'ai su amuser dans la deuxième partie de l'émission, il y a eu des moments assez marrants.
02:22 Aujourd'hui si on vous proposait de nouveau d'animer un grand Barnum comme ça ?
02:24 Non, je vais oublier, je veux plus faire ça.
02:26 Non, déjà.
02:27 Je veux plus parce que j'en ai...
02:29 D'abord j'ai assez fait de télé de plateau.
02:31 La télé de plateau, le direct avec les lumières, le public qui rit, qui applaudit, on ne sait pas pourquoi.
02:37 Les jingles, les coupures permanentes, je veux plus faire cette télé là.
02:42 Ce côté un peu artificiel, ça vous plaît plus ?
02:44 Non, ça me plaît plus. C'est pour ça que j'ai trouvé mon bonheur ces dernières années avec une émission qui s'appelait "La Gaule d'Antoine".
02:49 Vous étiez libre à l'extérieur ?
02:51 Sur le terrain, j'allais voir les gens chez eux et ça change tout.
02:53 Vous ne voulez plus jouer à l'animateur télé en fait ?
02:55 Non, non. J'ai jamais été animateur télé moi en fait, je me suis jamais considéré comme ça.
02:59 On a essayé de faire de vous un animateur télé, notamment les années Grand Journal.
03:03 Mais je ne suis pas ça, j'ai trop de mal avec tous ces codes.
03:07 Et puis surtout je ne prends pas de plaisir quand c'est aussi contraint une fois de plus.
03:12 En 4 minutes 30, il faut s'arrêter, il faut couper, il faut envoyer le...
03:16 Avec aujourd'hui un numéro spécial consacré à Clash.
03:19 Clash qui est apparu en Angleterre à fin 1976,
03:22 qui s'est imposé immédiatement comme le groupe important du mouvement punk avec les Pistons.
03:25 Quatre ans plus tard, ils sont toujours là, avec autant d'énergie et peut-être plus de talent
03:29 comme en témoigne London Calling, leur dernier album, une des 10 merveilles du rock'n'roll.
03:33 Les Clash, mais pas seulement dans le chorus, vous avez eu toutes les stars du monde de la musique.
03:41 The Cure, Dire Straits, Roxy Music, Zezi Top, Telephone et même James Brown.
03:46 Des lives enregistrés au théâtre de l'Empire, le même théâtre que l'école des fans de Jacques Martin.
03:50 Autre ambiance ?
03:51 Oui parce qu'on remplaçait au passage, quand je réentends ça, la médiocrité de l'animateur qu'on vient d'entendre.
03:58 C'est terrible, ça me fait froid dans le dos.
04:02 Vous n'aviez pas du tout envie d'animer à l'époque ?
04:04 La télé n'était pas votre objectif ? Pour vous c'était aller vendre le rock à la télé ?
04:07 Vous ne rêviez pas de devenir Michel Drucker ou Pierre Foucault ?
04:10 Je n'en rêve toujours pas.
04:12 Vous dites carrément qu'à l'époque c'était une souffrance pour vous de vous retrouver face caméra ?
04:15 Oui parce que j'étais d'une timidité absolument maladive, mais vraiment maladive.
04:19 J'avais même parfois du mal à aller à des gens que j'invitais qui arrivaient dans le studio,
04:24 de les rencontrer, ça me tétanisait.
04:26 On n'était pas loin de la petite névrose quand même.
04:29 Et puis par la force des choses, il a fallu que je me retrouve devant la caméra.
04:32 Parce que je n'avais personne d'autre pour le faire.
04:34 Et le directeur des programmes de l'époque m'a dit "vas-y, c'est ton émission, t'es passionné par ça,
04:37 même si t'es maladroit, au moins ça aura le mérite de la sincérité".
04:41 Vous avez mis du temps à prendre du plaisir devant la caméra ?
04:43 Je ne sais pas si j'en prends encore, si j'en prends toujours, ou si j'ai fini par en prendre.
04:48 Il y a toujours un moment un peu difficile.
04:51 C'est marrant parce que je parlais de ça avec Lindon à Venise.
04:54 Il m'expliquait que plus ça avance, plus c'est difficile.
04:59 Parce qu'on est de plus en plus conscient de la fragilité du truc, des défauts,
05:06 de l'insatisfaction chronique qu'on en retirera après.
05:10 Donc l'anxiété est toujours là ?
05:12 Oui, elle a pris une autre forme, une autre nature, mais au début c'était terrible.
05:16 Pierre Lescure, vous le dites, qui allait devenir votre patron à Canal+.
05:19 Votre première rencontre, elle vous sort pesante cacahuète ou plutôt de framboise ?
05:22 Oui, de framboise. On avait fait un petit tir de framboise.
05:26 On était dans le même restaurant, il était à la table, une table à côté, je ne savais pas que c'était Pierre Lescure.
05:30 On avait fait un dîner assez joyeux, on va dire, et à la fin on avait des framboises.
05:34 On n'avait plus à quoi foutre avec nos framboises, on commençait à leur tirer dessus.
05:37 Vous ne saviez pas qui c'était ?
05:38 Non, mais ils avaient l'air de tellement s'ennuyer à cette table, par rapport à nous.
05:42 Et Jackie s'est levé, à un moment il est parti, il m'a fait un grand signe, il m'a dit "Viens, viens, viens, je te présente Pierre Lescure".
05:51 Il a dit "Enchanté, Simone Garnier". Je ne connaissais pas la tête de Lescure.
05:54 J'avais rendez-vous le lendemain matin, à 9h avec lui, à son bureau, pour décider de mon avenir.
05:59 J'étais au chômage, mon émission avait sauté depuis 6 mois, donc c'était un rendez-vous capital.
06:03 Ça ne pouvait pas mieux tomber cette framboise ?
06:05 En fait c'est très bien tombé, parce que Pierre étant Pierre, il a eu la délicatesse et l'élégance de ne même pas évoquer l'incident le lendemain,
06:13 comme s'il n'avait pas eu lieu. Et j'ai mis un an et demi à lui en parler.
06:18 "Tu te souviens de cette dîner quand j'étais bombardé de framboises ?"
06:21 Il m'a dit "Ouais mais je m'emmerdais tellement, j'avais tellement envie de venir avec vous".
06:24 Finalement vous lui avez sauvé sa soirée ?
06:26 Voilà, d'une certaine manière.
06:27 Canal+ c'est votre maison, vous y êtes depuis ses tout débuts. Est-ce que vous verriez travailler pour une autre chaîne que Canal+ ?
06:32 Honnêtement non, parce que j'ai fait mes premières années de télé sur Antenne 2 à l'époque, devenue France 2 entre temps.
06:40 Je suis parti un an sur TF1, l'année de la privatisation, avec De Chavanne, Dominique Cancier en me disant "C'est rigolo, c'est une nouvelle télé qui démarre, on va pouvoir..."
06:51 Et puis très rapidement on s'est rendu compte que c'était une télé comme les autres. En tous les cas pas pour des gens comme moi.
06:58 Et Canal+ c'est mon habitat naturel, c'est mon biotop. C'est-à-dire que j'ai grandi là, c'est là que je peux faire les émissions que j'ai envie de faire.
07:06 Toujours aussi libre aujourd'hui qu'à vos débuts sur Canal+ ?
07:08 Vraiment, je dis ça en me regardant dans les yeux, on me fout une paire royale. Là il me demande par exemple cette année de reprendre une émission de cinéma.
07:16 Mais je le fais parce que j'ai envie de le faire, ça m'amuse, c'est un format que je n'ai pas travaillé encore.
07:20 Mais tout ce que j'ai pu faire sur Canal+, je ne sais pas, des "Nulle part ailleurs" à Rapido, en passant par la Gaule d'Antoine, les Docs,
07:26 c'est toujours quelque chose qui est à ma main, sur lequel je peux travailler vraiment en toute liberté, donc je ne vois pas pourquoi je dirais ailleurs.
07:33 C'est ça l'esprit Canal, le fameux, que personne n'a jamais su définir ?
07:35 Oui, personne n'a jamais su ce que ça voulait dire.
07:37 Alors, pour vous être acteur, l'esprit Canal, c'était surtout des gens qui se croyaient plus malins que les autres, et la drogue à tous les étages ?
07:41 Alors, point par point, d'abord cette accusation d'arrogance, vous l'avez entendu ça ?
07:45 Des gens disaient "Ah, ceux qui font Canal, ils croient qu'ils sont plus malins que les autres."
07:48 Oui, parce qu'à un moment, ça a eu beaucoup de succès, et qu'on se moquait de tout le monde, et en se moquant des autres, on se fait beaucoup d'ennemis.
07:56 La rumeur des substances illicites à Canal+, ça on l'a entendu dans les années 80-90, vous ne les avez pas vus ces prétendus saladiers de cocaïne ?
08:02 Non, ça je ne les ai pas vus. Non, honnêtement, un saladier de cocaïne.
08:06 Vous étiez plus grand que ça ?
08:08 Un saladier, quand vous faites le geste, je vois un gros saladier.
08:11 Non, non, je n'ai pas été témoin de ça, mais honnêtement, je ne pense pas.
08:16 Et puis, on travaillait sur une quotidienne, 90 minutes d'antenne par jour.
08:23 Croyez-moi, il faut avoir les idées un peu claires, et ne pas être dans l'espèce de filière.
08:28 Donc, pur fantasme ça ?
08:29 Oui, je pense qu'il y a sans doute eu de la drogue, comme il y a eu de la drogue partout dans Paris à cette époque-là.
08:34 Je ne suis pas en train d'angéliser la situation, mais il se trouve que c'est très réducteur,
08:39 et c'est vraiment une manière de défoncer la chaîne, qui elle-même ne l'était pas.
08:43 Cette guerre des numéros de téléphone avec José Garcia, elle aura duré plus de 10 ans, Antoine Decaune.
08:47 10 ans pendant lesquels chacun a régulièrement donné le 06 de l'autre à la télé ou à la radio.
08:51 Au final, vous avez dû changer combien de fois de numéros de téléphone ?
08:53 Je ne sais pas, je ne les compte plus.
08:55 Votre opérateur devait en avoir ras le bol.
08:56 Ah là là, vous ne pouvez même pas savoir.
08:58 A chaque fois qu'il vous l'a fait, vous n'étiez pas forcément immédiatement au courant, sinon votre téléphone se met à chauffer.
09:02 On est tout de suite au courant. Le téléphone se met à vibrer, on ne peut plus s'en servir.
09:05 Il chauffe, on ne peut pas s'en servir, on ne peut pas décrocher pour dire oui.
09:09 Non, ça enchaîne, ça enchaîne, ça enchaîne.
09:11 Et donc là, il faut appeler l'opérateur pour dire "désolé, une fois encore".
09:14 Non, alors la dernière fois, ce n'était pas la dernière fois, parce qu'il y en a eu d'autres après,
09:17 mais c'était au European MTV Awards, je crois.
09:20 Energy Music Awards.
09:22 Energy, oui. Il était sur scène, donc là ça diffusait sur toute l'Europe, et il a filé mon numéro.
09:28 Et je ne regardais pas la cérémonie, mais j'ai vu le téléphone "brrrrr" comme ça.
09:32 Et quelqu'un qui était dans les meubles m'a dit "c'est José qui vient de donner ton numéro, donc oublie".
09:37 J'ai attendu, à 7h du matin, il y a eu une petite pause, mais qui a duré quelques secondes, vraiment très très brève.
09:44 Et là, j'ai fait un renvoi d'appel sur son numéro.
09:47 Donc on a niqué les deux.
09:49 Ah, c'est vraiment, vous êtes toxiques l'un pour l'autre.
09:52 Chacun entraîne l'autre dans sa chute.
09:54 Tout est fait trouver, Eric.
09:56 Lundi, ce sera donc "L'amour est dans le pré" sur M6.
09:58 Pour vous, l'amour a été dans les préparatifs d'une émission de télé, Antoine Decaune, "Les 20 ans de Canal+.
10:03 C'est à ce moment-là que vous rencontrez celle qui allait devenir votre épouse, Daphné Roulier.
10:08 Vous dites que c'est le coup de foudre, il y a une sorte d'évidence, ça vous tombe dessus comme ça ?
10:11 Oui, le principe même du coup de foudre.
10:14 Vous ne savez pas pourquoi, regardez en ce moment avec Jade, il y a un truc qui se passe.
10:18 Daphné !
10:19 Vous l'avez dit bien d'une fois, alors qu'elle y a pris un petit bout de temps.
10:22 Un truc qu'on n'attendait pas, qui tombe dessus et qui est irrévocable d'une certaine manière.
10:27 Après il faut gérer, parce qu'évidemment les situations des deux, il faut les gérer.
10:31 Daphné Roulier, là j'ai la chance de la connaître aussi.
10:34 Est-ce qu'on peut dire, est-ce que vous êtes d'accord avec ça, qu'elle est aussi fantastique et cool hors antenne,
10:39 qu'elle peut paraître intimidante, voire un peu papier glacé à l'antenne ?
10:43 Oui, c'est exactement ça. Il y a deux personnages.
10:46 Il y a Daphné de la vie quotidienne, qui est une femme passionnée, passionnante, drôle, surprenante, excentrique.
10:55 Et puis là, Daphné qui interview, où là elle est concentrée à 2000% sur le sujet,
11:01 où elle ne lâche pas son interviewé, où elle attaque tout de suite dans le dur.
11:05 C'est-à-dire là où on prend des précautions généralement dans les interviews,
11:07 où on ambiance un peu l'invité pour le détendre.
11:11 Elle va direct à la question qui fâche. Donc elle obtient des trucs impréssions.
11:16 Mais comme elle surprépare, qu'elle surtravaille ses émissions, ça se passe toujours bien.
11:20 Elle fait une très bonne émission qui passe sur LCP.
11:23 Les entretiens.
11:24 Les entretiens évidemment, et puis une émission sur l'environnement qui s'appelle "Maman j'ai arrêté l'avion", que je vous conseille.
11:30 Alors foutu pour foutu, vous préférez nous chanter le générique du dessin animé Clémentine ou de la série X-OR ?
11:36 Les deux si vous voulez.
11:38 Alors chanter c'est vite dit.
11:41 Clémentine, quand tu fermes les yeux, tu devines le merveilleux.
11:45 On vérifie ?
11:46 Clémentine, quand tu fermes les yeux, tu devines le merveilleux.
11:53 C'est marrant cette manière de douter de la parole de l'invité.
11:56 Pourquoi on vous parle de ça ? Parce qu'en fait on vous doit ce générique-là notamment.
12:01 Celui d'X-OR, vous disiez que vous l'aviez bien aussi ?
12:03 X-OR, le shérif, shérif de l'espace. X-OR, son domaine, c'est notre galaxie.
12:07 Vous savez que vous êtes mon héros, parce que c'était mon tube, le tube de mon enfance.
12:10 C'est ça que vous me regardez comme ça dès le début de l'émission.
12:12 Vous êtes X-OR pour moi.
12:13 Je suis X-OR.
12:14 D'ailleurs mes parents vous remercient encore d'avoir écrit ça.
12:17 Ça c'était juste l'intro, mais écoutez-moi cette beauté.
12:25 X-OR, le shérif, shérif de l'espace. X-OR, son domaine, c'est notre galaxie.
12:32 Alors X-OR, pour expliquer, c'était un peu l'ancêtre de Bioman.
12:34 Ça a fait une génération d'hystériques avec des plans de montage toutes les deux secondes.
12:38 Mais il n'y a pas eu que ça.
12:39 Oui, parce que parmi les génériques que vous avez écrits, on pourrait aussi citer Lady Oscar, Cobra,
12:44 Les Quatre Amis par Charlotte Caddy, L'Empire des Cinq, tout ça c'est vous.
12:49 Enfin, vous êtes planqué derrière un pseudonyme.
12:52 On évoquait la drogue dans les années 70-80.
12:54 La démonstration éclatante.
12:55 C'est vous, vous ne vouliez pas trop le dire.
12:57 Ça devient un pseudo.
12:58 Non, ça j'ai pris un pseudo, c'était Paul Percevon.
13:02 Sur la douche ou pas ?
13:03 Oui, sur la douche, toujours.
13:04 C'était pas enfant du rock.
13:07 C'était pas enfant du rock, puis c'était pas moi, c'était une activité tout à fait subalterne.
13:11 C'était maman qui vous avait demandé ça, Jacqueline Joubert, qui dirigeait les variétés Pro Am/MS ?
13:15 Non, non, non, je sais que ce serait tentant de voir ça comme ça, mais non.
13:18 J'étais très copain à l'époque, je le suis toujours, avec Boris Bergman,
13:23 et comment il s'appelait, Bocquet, le musicien.
13:25 Et Boris faisait beaucoup de chansons comme ça, pour des séries.
13:30 Et un jour, on a rencontré le type qui importait les séries japonaises en France,
13:36 et qui cherchait à réécrire les génériques.
13:40 Et oui, il n'y avait pas de version française de générique.
13:41 Et ça a commencé comme ça, parce que Boris m'a dit "vas-y, fais-en une ou deux".
13:45 Alors oui, c'était diffusé sur Antenne 2.
13:47 Effectivement, on pourrait parler de collusion de connivence.
13:49 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
13:53 C'est l'heure de refaire l'actu télé avec Eva Cruyffert.
13:56 Bonjour Eva Cruyffert !
13:58 Bonjour, je suis Eva !
13:59 Je ne vous présente pas Antoine de Cônes, c'est à lui que vous avez dit "Bienvenue chez RTL".
14:01 Bienvenue chez RTL !
14:03 C'est sa phrase vétiche, il faut le savoir.
14:05 Mais vous le faites mieux que moi, je crois.
14:06 Bienvenue chez RTL !
14:08 Une fois encore ?
14:09 Bienvenue chez RTL !
14:11 On le valide, on le garde en digne.
14:12 On le prend en digne.
14:13 Alors Eva Cruyffert, au-delà de dire "Bienvenue chez RTL",
14:15 elle a enquêté sur l'actu média de la semaine,
14:18 et elle va peut-être vous poser des colls.
14:21 Jade, en fait, va vous donner des infos, des intox.
14:23 Vous me dites si vous y croyez ou pas, et ensuite Eva corrige votre copie.
14:26 Collez-moi Eva !
14:27 Jeudi soir, le match France-Uruguay en Coupe du Monde de rugby
14:30 a été plus regardé que le match d'ouverture des Bleus.
14:33 Vous y croyez ou pas ?
14:35 Ça s'est joué à peu de choses, en fait.
14:37 Ah oui ?
14:38 Oui, oui.
14:39 Vous pensez ?
14:40 Oui, je pense qu'il y a eu des moments où ça dépassait le...
14:43 Alors, on ne va pas faire non plus l'audience minute par minute,
14:46 je crains que ce soit un petit peu long.
14:48 Alors si on résume, Eva ?
14:49 Eh bien non Antoine, cette rencontre a été moins suivie,
14:52 même si c'est quand même un carton d'audience pour TF1.
14:55 Quasiment 11 millions et demi de personnes,
14:57 soit plus d'un téléspectateur sur deux pour ce match unique,
15:00 puisque les deux pays ne s'étaient jamais affrontés auparavant.
15:03 Le match d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby,
15:05 opposant les Bleus au All Black,
15:07 avait lui attiré plus de 15 millions de téléspectateurs.
15:10 Il faut dire que la cérémonie d'ouverture n'est pas passée inaperçue avec au casting
15:14 Jean Dujardin, Zaz, Vianney, Adriana Carambeu ou encore Philippe Lachaud,
15:18 et le tout accompagné bien sûr de la patrouille de France.
15:21 C'est une cérémonie qui visiblement vous a beaucoup plu.
15:23 J'ai adoré toutes les polémiques que ça a déclenchées derrière.
15:27 Ça prend des proportions pas possibles.
15:29 C'est démentiel, c'est démentiel.
15:31 C'est l'époque.
15:32 J'adore Jean Dujardin, je le redis ici publiquement,
15:34 c'est quelqu'un que j'aime profondément,
15:36 pour tout ce qu'il fait, pour l'acteur, l'homme qu'il est,
15:40 un mec qui a su rester à peu près de...
15:42 Donc vous avez trouvé ça largement vachard ?
15:44 Oui, très vache.
15:45 J'adore quand il s'envole le long de la tour Eiffel.
15:48 Non mais sans blague, il décolle, il part à 15 mètres.
15:50 Il manquait quand même un personnage sur cette cérémonie d'ouverture.
15:53 Moi j'aurais bien vu Antoine Decaune,
15:55 comme pour la nuit du rugby à l'Olympia en 2017,
15:57 arriver avec pour seul cas de sexe, un ballon de rugby.
16:00 Je l'aurais fait si on me l'avait demandé.
16:01 C'est bizarre qu'il ne voulait pas te jeter.
16:03 J'ai volontiers, oui.
16:04 Et tant que vous me le dites, c'est vrai que...
16:06 Oui, c'est un peu blessant qu'il ne m'aille pas pour ça.
16:08 Vous aimez bien montrer vos fesses à la télé,
16:10 je me souviens que vous l'avez fait avec Robbie Williams également au Grand Journal.
16:12 Vous ne soyez pas un peu exhibe par hasard ?
16:14 Non, je ne suis pas exhibitionniste du tout,
16:16 au contraire je suis d'une pudeur presque maladive.
16:18 Ça ne se voit pas.
16:19 Non, c'est-à-dire que c'est comme un comédien, c'est un rôle.
16:23 Si la situation l'exige,
16:25 alors que parfois c'est moi qui l'ai imaginé,
16:28 je l'assume et je le joue,
16:30 mais le temps où je le fais, ce n'est pas moi en train de faire de l'exhibitionniste.
16:33 N'empêche que vous acceptez d'autres films.
16:35 Donc vous êtes un peu exhibe.
16:37 Non, mais Robbie Williams, par exemple, c'était juste pour faire cette mauvaise vanne.
16:41 Sur le tatouage.
16:42 Voilà, le tatouage.
16:43 Exact.
16:44 Et puis la petite direction de la flèche.
16:46 C'est vrai que c'est une invitation, vous avez le goût du risque.
16:49 Allez, autre info télé à vérifier.
16:51 Le tournage de la prochaine saison de Pékin Express,
16:53 l'émission d'aventure d'MC, se déroule actuellement en Indonésie.
16:57 Vous y croyez ou pas ?
16:58 Alors ce que je crois, c'est que Pékin n'est pas en Indonésie.
17:01 C'est pour ça qu'il y a un piège.
17:02 Je suis au moins certain de ça.
17:03 Il y avait un piège.
17:04 Ah, il y avait un piège ?
17:05 J'y crois pas donc.
17:07 C'est vrai.
17:08 Pékin Express va fêter sa majorité avec sa 18e saison
17:11 baptisée sur les traces du Tigre d'Or,
17:14 actuellement en tournage notamment en Indonésie.
17:16 Les candidats se rendront également en Malaisie ou encore au Vietnam
17:19 puisque la finale se déroule à Hanoï.
17:21 Toutes ces infos, on les tient de Stéphane Rottenberg lui-même
17:24 puisque le présentateur de Pékin Express a fait une vidéo
17:26 sur ses réseaux sociaux pour dévoiler ce parcours.
17:28 Reste encore une inconnue, la date de diffusion.
17:31 Ça va faire faire des progrès à tous les mômes en géographie ça.
17:34 Pékin Express en Indonésie.
17:36 Pékin Express en Chine quand Paris-Dakar fera Paris-Dakar.
17:39 En Indonésie, c'est ce que Stéphane nous a dit à la télé.
17:42 C'est comme cet A8, ça commence à 17h sur TF1.
17:45 Tout le monde est déboussolé.
17:47 Antoine Deconi, il y a une autre émission de découverte
17:49 que vous aimez beaucoup à la télévision, c'est le Tour de France.
17:51 Il paraît qu'il ne faut pas vous appeler pendant les épreuves du Tour de France.
17:53 Vous appelez ça une émission de découverte ?
17:54 On découvre la France, on redécouvre la France.
17:56 C'est le vélo, on découvre plein de choses.
17:58 Cette année, particulièrement, parce que je me suis pété deux côtes
18:01 en arrivant en vacances, j'ai été condamné à rester...
18:05 Qu'est-ce que vous avez fait encore ?
18:07 Une connerie, je suis tombé sur un coin de table, et pof, deux côtes.
18:11 Donc j'ai pu regarder l'intégralité des étapes du Tour
18:16 pendant les trois semaines qu'a duré la course.
18:18 Du vélo, vous en faites vous-même ?
18:20 J'adore, j'en ai beaucoup fait, j'en fais moins, je vais me fanfaronner.
18:24 Mais encore que je m'y remets.
18:26 Et la boxe, est-ce que vous faites toujours de la boxe ?
18:27 Oui, je fais toujours de la boxe.
18:28 Bon niveau, on voudrait savoir s'il y a un risque ou pas.
18:30 Non, ça ira, merci.
18:31 Je vais vous croire, très bon niveau.
18:33 Faites-moi confiance.
18:34 Alors on se souvient que vous aviez reçu un dieu vivant du ring,
18:37 bien sûr, dans le grand journal, Mike Tyson.
18:40 Même, il y avait eu un petit problème de traduction, rappelez-vous.
18:43 J'ai eu le privilège de le rencontrer,
18:47 je faisais un match du championnat,
18:50 je lui ai demandé de me dédicacer mon gland.
18:53 Mon gland.
18:54 Qu'est-ce qu'il représentait pour vous ?
18:56 Et je lui ai demandé au traducteur d'être très vigilant sur les mots qu'il emploie.
18:59 Une chance pour le traducteur que Mike Tyson n'ait pas compris le petit lapsus,
19:02 sinon ça aurait pu mal se faire vider.
19:04 C'est un fantasme, je ne sais pas ce qu'il exprime.
19:06 Il est extrêmement sympathique ce Mike Tyson.
19:08 Au mieux être amis avec lui.
19:09 Au mieux les potes, pas l'emmerder.
19:11 Mais sinon au quotidien, il est charmant.
19:14 Dolin a proposé une dédicace sur cette partie.
19:16 Sur le gland, non, c'est délicat.
19:18 C'est le plus intime.
19:19 Dernière info télé ou dernière intox ?
19:21 L'humoriste Kev Adam sera le parrain du prochain Téléthon en décembre sur France Télévision.
19:26 Croyez-vous à cette info ?
19:27 Oui, c'est possible.
19:28 Et non, c'est faux.
19:30 Kev Adam, c'était l'an dernier.
19:32 Il faut suivre un peu Antoine de Cône.
19:34 C'était l'année dernière.
19:36 Cette fois, c'est le chanteur Vianney qui sera le parrain du Téléthon
19:39 les 8 et 9 décembre prochains.
19:41 Mobilisé pour la lutte contre les maladies rares,
19:43 Vianney s'est dit très fier de parrainer cette 36e édition.
19:46 Je le cite, "J'ai l'intention de tout donner pour mettre en lumière
19:49 ses parents et ses enfants qui se battent au quotidien
19:52 et pour soutenir les chercheurs qui font un travail formidable."
19:55 Au programme, 30 heures d'émission depuis 4 villes,
19:57 ambassadrices et côté présentation,
19:59 Nagui et Sophie Davant seront toujours aux commandes.
20:01 Merci beaucoup Eva Krüver, une fois encore, bienvenue chez RTL.
20:04 Merci à vous. Au revoir.
20:05 Dans un instant, Antoine de Cône passe la table au sens propre
20:08 comme au sens figuré.
20:09 Voici la question "Fromage ou dessert ?"
20:11 11h30, 12h30, on refait la télé.
20:14 Avec Eric Dussard et Jade.