TRETS
Category
🦄
Art et designTranscription
00:00 "Pourquoi je suis venu ici ?"
00:02 "Pourquoi je suis venu ici ?"
00:04 "Attends, tu es là-haut."
00:06 "Tu lui as dit de me dresser, il me reste ça."
00:11 "Il me reste ça ? Il en me reste."
00:13 Il y a quelques années de cela, je me promenais dans la gare Igre avec Madame Béloiseau.
00:18 "Poil au nageau !"
00:19 Madame Béloiseau, agrégée de mathématiques, qui me donna tant de bonheur.
00:23 "Poil au cœur !"
00:24 Lorsque nous nous rencontrâvons, on est tour d'un sentier.
00:26 "Poil au pied !"
00:27 Une femme rousse, vêtue d'une robe bleue, qui ramassait un chanton du bois.
00:30 "Poil au doigt !"
00:31 Devant ce spectacle, qui n'avait rien d'extraordinaire, Madame Béloiseau nous a écrit une surprise.
00:36 Elle venait de reconnaître une de ses amies de pension.
00:40 Alors fille d'une excellente famille, mais d'une nature excessive.
00:43 "Poil aux gencives !"
00:44 Alors celle-ci nous entraîna dans une petite ferme isolée.
00:47 "Poil au mollet !"
00:48 D'une apparence assez misérable.
00:49 "Poil au rable !"
00:50 On la représente à l'intérieur.
00:51 "Poil au postérieur !"
00:54 Et là, ces deux êtres nous racontèrent leur histoire aussi incroyable.
00:57 Ah ! Elle nous présenta son mari.
00:59 Son mari, qui était un beau sueu robuste.
01:01 "Robuste !"
01:02 Un teint pâle, des cheveux noirs, de grands yeux bleus très clairs.
01:05 "Bleus blais !"
01:06 Et là, ces deux êtres nous racontèrent leur histoire aussi incroyable,
01:08 aussi pathétique que le mieux fait du roman feuilleton.
01:11 "Poil au téton !"
01:12 Elle était devenue, à la suite de quelle aventure, je l'ignore, chanteuse d'opéra.
01:18 De là, les tétons fêchent au café-concert et jusqu'aux fêtes de village.
01:21 Ils avaient connu un soir, jusque sur les tréteaux rustiques,
01:24 de la fête patronale de Gémenos.
01:26 "Poil au chauve-soeur !"
01:27 C'est là qu'elle y rencontra le beau sueu,
01:29 qui était, je crois, cinquième sous-pipre chez le percepteur du pays.
01:32 "Voilà, voilà, ça me fout ! Allez, allez !"
01:35 Et ça fait le coup de fouloir.
01:37 Un amour immense, surnaturel, précipita ces deux êtres l'un vers l'autre.
01:41 Et ils furent fondus en un seul, comme par le souffle d'un brasier.
01:44 "Poil au saisier !"
01:45 Or, le beau sueu venait de perdre un de ses parents.
01:47 Il venait d'hériter d'une petite personne, la même que nous étions.
01:50 "Poil au croupier !"
01:51 De vain, ce champ perdu dans la garrigue et la pégareille.
01:54 C'était un sec, un riz, un grain.
01:57 "Poil au grain !"
01:58 Un paysan de métier aurait au fait de s'apercevoir que,
02:01 même avec un travail acharné,
02:03 "Poil au nez !"
02:04 en entier, il n'y avait rien de bon.
02:05 "Poil au jambon !"
02:06 Or, il s'était mis dans la tête de faire le paysan, comme il dit dix-dixième.
02:10 Alors perdu dans le rêve d'amour, il n'en demandait pas davantage.
02:14 Il vivait seul dans le royaume, ivre du parfum des garrigues.
02:18 L'un vivant du regard de l'autre, l'autre vivant du regard de l'un.
02:22 C'est à peu près en ces termes que le poète Ovid...
02:25 "Poil au vide !"
02:26 nous parle des parfaites amours de Philemon et de Bocys.
02:30 "Poil au coccys !"
02:32 "Ah non, qu'est-ce qu'on a dit tout à l'heure ?"
02:34 "On a dit que des parties du corps !"
02:36 "Eh oui, et ben on a dit le coccys !"
02:38 "Eh tiens, va !"
02:39 "Attendez, ça n'a su du tout rien."
02:41 "Qu'est-ce que c'est, le co... quoi ?"
02:43 "Le coccys."
02:44 "Le coccys."
02:45 "Je vous montrerai."
02:48 Ils avaient une petite fille, une petite fille d'une société merveilleuse
02:52 que son papa portait sur sa bosse à l'embrun clair des oliviers.
02:55 Alors il piocha de son mieux,
02:57 arrachant à la terre avare quelques mecs en boisseaux de pois chiches.
03:00 "Poil au miche !"
03:01 "Non, maintenant ça suffit !"
03:02 "Eh tiens, oh !"
03:03 "On a dit quoi ? On a dit pas de mots grossiers."
03:05 "Ah, les grossiers, les miches..."
03:07 "Les grossiers, oh !"
03:09 "Ah, quoi ?"
03:10 "Mais ben, mais non, mais non, mais non,
03:12 il était une belle miche de paix."
03:15 "Ah, tu veux parler de paix ?"
03:17 "Eh oui."
03:18 "C'est pas une partie du corps !"
03:19 "Un jeton dans ma main !"
03:20 "Deux ! Un jeton dans ma main !"
03:21 "Et à chaque fois, tu arrêtes de pas tricher."
03:23 "Il y a rien, il y a rien, il y a rien, il y a rien, il y a rien."
03:25 "Qu'est-ce qu'il y a ?"
03:26 "Alors, le monsieur, qu'est-ce qu'il a fait ?"
03:28 "Il ramassait des pois chiches."
03:30 "Comment ?"
03:31 "Des pois chiches !"
03:33 "Ah non, malheureux, ils étaient bien pauvres, de vulgaires pois chiches, enfin !
03:36 Ils ramassaient des arbouzes, des champignons..."
03:38 "Poil aux oignons !"
03:39 "Des asperges, des escargots..."
03:41 "Poil aux chigons !"
03:42 "Des tomates !"
03:43 "Poil aux pâtes !"
03:44 "Tout cela, en attendant l'aboutissement de leur grand projet, un élevage de lapins."
03:48 "Poil aux mègles !"
03:49 "Vous savez, il y a du temps que vous étiez en ville."
03:50 "Oui, c'est ça, oui."
03:51 "Alors moi, je suis venue vous voir, pour vous dire ce que je vais faire, mais avant de le faire."
03:57 "Et alors, qu'est-ce que vous allez faire ?"
03:58 "Et voilà, au lieu de prendre une avocat, j'ai soumis, et là, bon, il m'est venu à l'idée d'ouvrir un restaurant."
04:06 "Non, un restaurant !"
04:08 "Ouh, mais voilà, une femme intelligente, une femme qui veut gagner des sous tout en faisant plaisir au monde."
04:14 "Et cette femme, qui veut ouvrir un restaurant et qui sait qu'elle est bien demandé des conseils, à moi, un cigalon, bravo, bravo, bravo."
04:21 "Ah, mais ça, c'est la moindre des choses que je m'intéresse à vous."
04:24 "Mais tous les conseils que vous voudrez."
04:26 "Et précieux, précieux, parce que moi, vous voyez, cette question-là, j'y ai passé tout au mal."
04:31 "Si elle était journaliste, elle aurait fait des articles."
04:34 "En tout cas, je ne l'ai pas en livre."
04:35 "Bon, alors, d'abord, voyez les choses d'un peu plus haut."
04:39 "Si c'est un restaurant de luxe sur laquelle, bière, que vous voulez ouvrir, c'est une chose."
04:43 "Si c'est sur le mieux port, ça en est une autre."
04:46 "Si c'est du côté d'Andou, ben là, il y a une nuance particulière."
04:48 "Il est un peu spécial, Andou."
04:50 "Alors, par contre, si c'est au chemin des Chartres, ben là, c'est beaucoup plus simple, parce que moi, là-bas, je connais tout."
04:56 "La température, les odeurs, la population, les habitudes, tout, je me suis fait bien."
05:00 "Bien, très bien, tais-toi, toi."
05:02 "Eh ben, première chose, eh ben, dites-moi, où c'est, pour que je puisse..."
05:07 "C'est ici."
05:09 "Ici, où est acheté le restaurant."
05:14 "Ah, mais non, je suis galante, non, je vais en ouvrir un autre."
05:20 "Ici, dans mon village, dans le village de mon restaurant spécialité de concerts."
05:29 "Oui, pourquoi pas."
05:30 "Un restaurant."
05:32 "Ah oui, un restaurant."
05:33 "Non, mais, attendez, un restaurant au mal."
05:38 "Euh, oui, monsieur le signalant, un restaurant où on mange bien."
05:41 "Alors, j'ai loué la maison d'autonome."
05:43 "Quoi?"
05:44 "Oui, oui, celle qui est là-bas derrière, voilà."
05:46 "Et j'ai commandé les déparations à Marius."
05:48 "Et il commence demain, alors voilà pourquoi je vous en parle."
05:51 "Ah, j'en ai entendu dans ma vie, hein."
05:53 "J'en ai entendu des insolences, des impertinences, des cochonneries, des blasphèmes, et même de saleté."
05:58 "Mais une impudence aussi criminelle, jamais, jamais jamais."
06:03 "Eh, je t'avais dit qu'il ne prenait pas bien."
06:05 "Fais en t'occurrence à moi, Andy."
06:07 "Mais, monsieur le blanchisseuse."
06:08 "Ah, je savais qu'il prenait mal."
06:10 "Ah, non, non, non, non, non, non."
06:11 "Attendez, attendez, ne vous fâchez pas, laissez-moi vous expliquer."
06:14 "Je vois, je vois."
06:15 "Moi, je vois, monsieur signalant, je vois qu'il y a beaucoup de monde ici, surtout le dimanche."
06:21 "Oui, oui, oui."
06:22 "Et vous, vous refusez de servir le public."
06:24 "Mais ça, ça me regarde."
06:25 "Oui, mais vous faites que ça, on n'a plus deux ans."
06:28 "Eh bien, vous pouvez continuer."
06:30 "Quand vous les aurez refusés, moi, je les ferai manger chez vous."
06:33 "Ça ne peut pas vous porter tort, ça, non?"
06:35 "Et même, même, tenez, je poserai une condition à tous mes clients."
06:40 "Je leur dirai, je ne veux pas vous servir à manger tant que vous n'avez pas été refusé par Sigalot."
06:45 "Et tous, vous avez le droit de vous faire refuser ici."
06:47 "Non, mais ça, je vous le promets, monsieur Sigalot, je vais vous enverrer tous mes clients."
06:50 "Ah, ces clients."
06:51 "Madame a la prétention de faire blanchir une écurie à la solidarité des clients de mes hôtes."
06:54 "Oh, oh, et ce grand restaurateur aussi, hein?"
06:56 "Ah, c'est un crevé de rire, ça."
06:58 "Ah, mais, ça m'avait vu."
06:59 "Non, non, c'est, c'est maintenant, ça, on se fait chier."
07:01 "Ah, lui, c'est le prêt-être de Bouric, là."
07:03 "Ah, oui, oui, oui, si tu veux quelque chose, tu s'arrêtes, c'est la vie, c'est sympa."
07:06 "Oui, non, mais, je te jure qu'il a vu."
07:08 "Qu'est-ce qu'il a dit, c'est qu'il a vu."
07:10 "Il va te renseigner, mais attention, parce qu'il est particulier, hein."
07:13 "Surtout qu'à pris part, il faut pas l'interrompre, sinon il s'arrête, il se lève et il s'en va."
07:17 "Ah, il est là."
07:20 "Ah, le voilà."
07:21 "Salut la compagnie."
07:34 "Ah, lui, on va le faire."
07:36 "Ah, vous êtes ici, eh bien, écoutez."
07:42 "Ça, ça va, ça va, ça n'est pas là, ce que tu vas me dire, hein."
07:45 "Eh, c'est ta fête, hein."
07:47 "Eh, peut-être, eh, dis, dis-moi que c'est ma fête."
07:49 "Ah, non, je crois que c'est ta fête, hein."
07:54 "Ah, tu as dit."
07:55 "Ah, écoutez, hein."
07:56 "Si on me coupe quand je parle, on peut rien dire."
08:02 "Oui, j'ai..."
08:05 "Mais moi, après, je sais arrêter."
08:07 "Ah, ouais."
08:08 "Ah, oui, tu vois."
08:10 "Je ne sais pas si tu le sais, Poulanger, quoi."
08:13 "Mais à 1900, Métis."
08:16 "Comme pour le coup de Péruisse."
08:30 "Ah, voilà, ouais, c'est ça, ouais, 1900."
08:33 "Eh bien, allez, Métis, Métis."
08:38 "Métis, Métis, Métis."
08:40 "Eh bien, c'est l'année que c'est sur la première qu'on gagne le concours."
08:44 "Eh bien, et quoi, et puis si c'est passé, vous serez curieux."
08:47 "Eh bien, j'ai reçu une bourse sur la terre."
08:49 "Ah bon, c'est ça."
08:50 "On touche à la bourse, hein."
08:51 "Ah, viens, pour un, je veux une caramore, hein."
08:54 "Poulanger, oh, allez, touche à la bourse."
08:59 "On touche à la bourse."
09:00 "Viens."
09:01 "Ouais."
09:02 "Oh, eh bien, voilà."
09:04 "Eh bien."
09:05 "Voilà, on touche à la bourse, hein."
09:07 "Et encore, pour pas qu'un jour je parle, hein."
09:10 "On voit plus le fil."
09:12 "Viens, va y, va y, assieds-toi et personne ne te coupera."
09:14 "Ah, non."
09:15 "Allez, reste là."
09:17 "Vas-y."
09:19 "C'est toujours aujourd'hui qu'il me parlera."
09:22 "J'ai tout essayé pour que tu me parles."
09:25 "J'ai accepté les pleurs de Victor, j'ai fait semblant d'écouter Panisse."
09:29 "Et maintenant que tu me parles, c'est pour me dire que tu m'aimes et que tu t'en bases, c'est ça ?"
09:34 "C'est bien me temps que ça ?"
09:35 "Voilà, plus que ça."
09:37 "Allez."
09:49 "Dis-moi que tu m'aimes."
09:55 "Oui, je t'aime, Fanny."
09:59 "Maintenant, quoi qu'il arrive, je t'aime, hein."
10:03 "Je t'aime."
10:04 "Soudain, il me semble que si je te quitte, je te verrai jamais plus."
10:11 "Jure-moi qu'on se sera là demain matin."
10:14 "Jure-le sur le souvenir de ta mère."
10:17 "Je ne peux pas jurer, Fanny, ça porte mal."
10:19 "Non, ça porte pas mal alors qu'on te dit la vérité."
10:22 "Tu pars cette nuit ?"
10:27 "Attendez que ce soit l'heure, Fanny."
10:29 "C'est l'heure, il faut que j'y aille."
10:32 "Où vas-tu, cette nuit ?"
10:33 "En Australie."
10:35 "Dans combien de temps reviendras-tu ?"
10:36 "C'est un voilier, aux côtés de deux ans."
10:40 "Quoi ?"
10:41 "Maurice ! Maurice !"
10:42 "Quoi ?"
10:44 "J'arrive !"
10:45 "Attends, tu peux partir un autre jour sur l'autre bateau, je t'en supplie, Maurice."
10:47 "Non, non."
10:48 "Pas aujourd'hui, reste encore ici."
10:49 "Fanny, si je n'y vais pas, je suis déserteur, je ne veux pas en prison."
10:51 "Quoi ?"
10:52 "Maurice !"
10:55 "Ah ouais, t'es où ?"
11:00 "Je réfléchis."
11:01 "Ah ouais ?"
11:02 "Je vais réfléchir ici, là."
11:03 "Il a raison, pas besoin de nous parler pour..."
11:05 "Ah, il faut encore d'ici."
11:06 "Monsieur Woyze, surveillez ce carte-figue."
11:08 "Moi, je surveille César."
11:10 "Tu te rends compte, comme c'est le mien, ce que tu as fait, là ?"
11:16 "Tu me surveilles ?"
11:20 "À moi, hein ?"
11:22 "Un ami d'en face à toi, je te remercie."
11:24 "Pauvre César."
11:26 "Donc, je t'ai fait de la peine ?"
11:28 "Non, tu me fais plaisir, tu me surveilles."
11:30 "Tu m'espèles, je dis ?"
11:32 "Comme si j'étais un tricheur, quoi."
11:34 "Un scélérat, un bandit de grange semé."
11:37 "Réellement, Maurice, tu vois, réellement."
11:39 "Tu me prends le cœur."
11:41 "Oh, César..."
11:42 "Il n'y a pas de "Oh, César" !"
11:44 "Tu me prends le cœur, quoi."
11:45 "Monsieur Brun, il..."
11:46 "Non, mais attendez, mais quoi ?"
11:47 "Tu me prends le cœur, tu me prends le cœur !"
11:49 "J'ai le cœur, ça..."
11:51 "Oh, putain..."
11:52 "Oh, ce carte-figue, là !"
11:57 "Oui."
11:58 "On joue ?"
11:59 "Ah, on joue, parce que moi, il me feint le cœur."
12:02 "Toi, il te fait rien, toi."
12:03 "Moi ?"
12:05 "Eh, moi, il m'a rien dit."
12:07 "Merci, mon Dieu."
12:17 "Le cœur."
12:18 "Allez !"
12:19 "Est-ce que tu me prends pour un imbécile, là ?"
12:21 "Oui."
12:22 "Non."
12:23 "Tu lui dis, tu me feins le cœur pour lui faire comprendre que je ne crois pas cœur."
12:26 "Oui."
12:27 "Il joue cœur, parle-le."
12:28 "Voilà tes cartes, toi, hypocrite, tricheur."
12:30 "Je ne joue plus avec un Grec, hein."
12:32 "S'il n'y a pas plus faim de cactus, ça, c'est un coup."
12:34 "Il ne faut pas me prendre un out, hein."
12:35 "Si on met ce palice, c'est pas pompine, permagatha."
12:38 "Oh, Honoré, attention."
12:41 "Quoi ?"
12:42 "Eh, Tom Gurr."
12:43 "Quand il parle en français, c'est qu'il n'est pas cool."
12:48 "Tout le monde est fou, là, ici."
12:49 "Eh bien, cette fois-ci, je crois qu'il est fâché pour de bon."
12:51 "Ouais, mais Tom n'est plus pour lui, là, toi."
12:52 "Oui, il a eu le temps de se fâcher, mais vous, vous avez eu le temps de tricher."
12:55 "Ah, mais, écoutez, moi, j'ai vu que Richard Tramise me l'a payé deux jours, encore."
12:59 "Et puis, surtout, enfin, c'était bien trouvé, là, dis ce que tu as dit."
13:04 "Ouais, mais surtout que toi, hein, ça compte plus que 9, celui-là."
13:08 "Mais, 51, eh, c'est qu'un câble possible, dis."
13:14 "Depuis huit jours."
13:17 "Ah."
13:18 "Ah, ouais, ouais, depuis huit jours."
13:19 "Ah, depuis huit jours, depuis le même, ouais."
13:21 "Depuis que la petite a fâché, elle lui a dit non, ouais, ouais."
13:24 "Au fond, s'il vous en veut un peu, s'il a dit non, c'est à cause de Marius."
13:27 "Ah, ouais, d'accord, mais on peut se re... oui."
13:30 "Et quand même, il devrait comprendre que Marius et Fanny, ça fait des jolis pairs, hein."
13:34 "Et je, je croyais même que c'était pour ne pas lui faire de peine,
13:36 que vous n'aviez pas encore renoncé, les fiancés."
13:38 "Pas lui faire de peine, lui, là, mais vous, dis-donc, là."
13:40 "Non, non, ils ne sont pas encore en Fiancé,
13:42 parce qu'ils n'ont pas encore parlé à leurs parents, voilà."
13:45 "Pourtant, ils se regardent toute la journée, et de toute façon, ils ne t'ont personne."
13:49 "Mais tout ça, ça finira par une menace,
13:51 et à que lui qui ne voit pas."
13:53 "Ah, enfin, pour l'instant, les petits, ils ne l'ont pas, la personne,
13:56 ni Honoré, ni moi, voilà."
13:58 "Bon, et, oh, quoi ?
14:00 On suffit de les marier aux Aichiras trois pour savoir qui perdra la consommation."
14:04 "Ah, allez, volontiers, viens."
14:06 "Allez, coupez, moi."
14:08 "Quel honneur."
14:10 [Applaudissements]
14:20 "Merci, merci d'avoir partagé cette matinée avec nous."
14:24 "Nous sommes la Compagnie dans la Cour des Grands,
14:26 et nous sommes spécialisés dans l'oeuvre de Marcel Pagnol."
14:29 "Et on joue notamment des balades et des randonnées théâtrales,
14:32 dans les collines, autour de Marseille,
14:35 avec, en ce moment, en matinée, jusqu'à la fin du mois d'octobre,
14:40 les samedis, dimanches, matins, le château de ma mère,
14:43 la véritable histoire du château de ma mère,
14:45 en théâtre, dans les collines, en plein relation.
14:47 Et puis, au printemps, avec..."
14:49 [SILENCE]