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00:00 Dans le mois, plus de 500 ou 600 kilomètres.
00:16 Par semaine, je fais au moins 100 kilomètres par semaine.
00:19 Ça dépend après des trajets qu'on a, mais en moyenne, on faisait une centaine de kilomètres par jour.
00:26 Les kilomètres, l'essence, les pneus, c'est vrai que là-dessus...
00:36 Et puis après, on n'a pas de véhicules neufs non plus.
00:39 Moi, je n'avais pas de véhicules neufs non plus, mais des kilomètres aussi.
00:43 Si on tombait en panne, moi je sais qu'il y a un matin, avant de partir au travail crevé,
00:47 je suis obligée d'appeler ma responsable pour lui dire que j'allais avoir du retard sur mes prestations
00:51 parce que j'étais crevée, il fallait le temps que je change le pneu.
00:55 J'ai déjà quand même changé trois fois de véhicule depuis que je suis à la DMR.
00:59 C'est cette vision que peuvent avoir les personnes sur le travail qui est fait.
01:08 C'est du travail du quotidien, c'est des tâches quotidiennes.
01:10 On dit que tout le monde peut le faire, du ménage aider l'autre, mais ce n'est pas vrai.
01:13 Tout le monde ne peut pas le faire parce qu'il faut avoir une vraie appétence pour aider l'autre,
01:18 pour le faire correctement, pour avoir le respect, pour avoir l'envie.
01:22 C'est un métier qui n'est pas reconnu.
01:25 Les merci, on les attend, on n'a jamais de merci des personnes qu'on aide, c'est très rare.
01:31 Parce qu'on vient au besoin des personnes âgées, des personnes handicapées,
01:35 et il y a des personnes qui n'arrivent pas à comprendre pourquoi on fait ce métier-là,
01:40 qu'on a un métier ingrat. Non, je suis désolée, on n'a pas un métier ingrat.
01:43 Après, comme je dis, moi j'adore mon métier.
01:46 Depuis que je suis à la DMR, j'adore ce que je fais.
01:49 Les associations sont venues vers nous en nous disant comment on peut faire pour aider à la mobilité des aides à domicile.
01:59 On a eu l'idée d'équiper les aides à domicile de voitures de service,
02:04 comme ça commence à se faire dans les réseaux ADMR d'autres départements.
02:08 Les aides à domicile, les premières qui sont équipées,
02:11 elles peuvent faire 10 000, 15 000 kilomètres par an, rien que pour le travail.
02:16 Elles ne vont payer que l'essence.
02:19 Tout le reste, l'entretien, les pneus, l'entretien de la voiture,
02:22 tout ça est pris en charge par les associations locales.
02:25 Donc elles restent à leur charge uniquement l'essence,
02:28 et elles seront indemnisées de cette essence au regard des kilomètres qu'elles feront dans le cadre de leur travail.
02:33 On trouvait que de partir, comme elles vont le faire là tout à l'heure,
02:41 avec des voitures neuves, qu'on renouvellera dans deux ans,
02:45 ça marque.
02:48 Qui travaille avec une voiture de service aujourd'hui ?
02:50 Les infirmières, quelques aides soignantes, mais pas d'aides à domicile.
02:53 C'est une première dans le département d'Adréloire.
02:55 Il n'y a pas une aide à domicile qui a une voiture de service aujourd'hui.
02:58 Nous aussi, l'ADMR, je pense qu'elles peuvent être fières.
03:01 Vous les avez entendues tout à l'heure, je pense qu'elles sont fières de ça.
03:04 C'est une vraie reconnaissance. On investit pour elles.
03:06 Pour valoriser et reconnaître notre métier, c'est une bonne chose.
03:11 En plus de ça, ça fait de la pub aussi pour attirer les gens sur le métier.
03:16 On les attendait, les voitures. On les attendait.
03:19 Depuis le mois de mars, on les attendait.
03:22 Elles sont trop belles. On n'a pas envie de monter dedans, je vous promets.
03:26 Pour ne pas l'abîmer, pour ne pas la salir, pour ne pas...
03:28 Mais bon, on aura besoin quand même.
03:30 Hop là !
03:32 Allez, bon couvoir !
03:34 Salut !
03:36 [Bruit de moteur de voiture]
03:38 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
03:41 [SILENCE]