A quelques jours des élections sénatoriales, TL7 donne la parole à Isabelle Dumestre. Elle figure en 2ème position su ria liste conduite par le sénateur socialiste sortant : Jean-Claude Tissot.
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00:15 Bonjour à tous, bienvenue, 7 minutes chrono sur TLC de chaque jour,
00:18 la parole personnalité du département.
00:20 C'est ce dimanche que les grands électeurs de notre département
00:22 devront désigner les 4 sénateurs qui représenteront la Loire au Sénat.
00:27 J'accueille aujourd'hui Isabelle Dumestre, candidate aux élections sénatoriales
00:31 sur la liste conduite par la tête de liste Jean-Claude Tissot,
00:34 sénateur sortant. Isabelle Dumestre, bonjour.
00:36 Bonjour.
00:37 Merci de venir nous voir aujourd'hui, vous êtes par ailleurs
00:38 chef de l'opposition à la mairie de Saint-Etienne,
00:40 conseillère métropolitaine à Saint-Etienne-Métropole,
00:43 et donc, je le disais, numéro 2 sur la liste socialiste de Jean-Claude Tissot.
00:47 Comment se passe, comment se termine cette campagne
00:49 que vous conduisez depuis de nombreuses semaines maintenant ?
00:52 Eh bien, intensément, parce qu'on rencontre,
00:54 on a fait le choix avec Jean-Claude Tissot d'essayer d'aller à la rencontre
00:57 des 323 communes de la Loire, alors, ça n'a pas été facile
00:59 d'organiser les agendas, mais on aura vu à peu près 300 communes,
01:03 donc à raison de 8 à 9 communes par jour, c'est assez intense,
01:05 mais très intéressant parce qu'on y va pour se présenter,
01:08 mais pour écouter aussi, et on apprend encore plein de choses
01:11 même après 6 ans de mandat.
01:12 Quelles sont justement les attentes aujourd'hui des grands électeurs,
01:14 des communes du département ?
01:15 Eh bien, les attentes qui reviennent très souvent,
01:19 c'est la possibilité pour les communes d'avoir des moyens d'agir,
01:21 de pouvoir peser sur les réels et répondre aux besoins des administrés,
01:26 parce qu'on l'a vu ces dernières années, entre les marges de manœuvre financière
01:29 qui sont reniées, les compétences qui sont transférées,
01:31 et puis les difficultés pour les élus d'arriver parfois à dialoguer
01:35 avec leurs administrés, c'est toujours un peu plus compliqué d'être élu local,
01:39 et c'est là qu'est le rôle du sénateur, d'être à leur côté
01:41 pour essayer d'apporter des réponses.
01:43 Alors, tous les candidats qui sont succédés sur ce plateau
01:45 ont le même credo, évidemment, c'est la défense des communes.
01:47 Bien sûr.
01:48 Comment est-ce qu'on se singularise dans cette vaste campagne ?
01:51 C'est une élection très particulière, les sénatoriales.
01:53 Comment est-ce qu'on arrive à faire une proposition différente
01:56 des concurrents ?
01:57 Quelle est la proposition que vous faites ?
01:59 Alors, je ne sais pas si le but, c'est de faire une proposition différente,
02:01 parce que finalement, même si on fait tous la même proposition,
02:03 tant mieux, ça veut dire qu'elle aura peut-être plus de chances d'aboutir.
02:06 Et nous, notre position, elle est très claire,
02:08 c'est de penser qu'aujourd'hui, les communes, on ne les défend pas pour le plaisir,
02:11 parce que c'est elles qui votent pour les sénateurs,
02:14 mais on les défend parce qu'on pense que c'est le bon niveau
02:16 pour agir aujourd'hui sur le réel,
02:18 et pour répondre aux grands défis qui sont devant nous,
02:20 que ce soit la climatique, la crise sociale, l'urgence démocratique,
02:23 le vivre ensemble qu'il faut retisser.
02:26 Vraiment, on l'a vu d'ailleurs durant les dernières années,
02:29 à travers les crises qui se sont succédées dans notre pays,
02:31 que ce soit le Covid, la crise énergétique,
02:33 on s'est tourné vers les communes,
02:34 et les élus locaux ont répondu présent et ont apporté plein de réponses.
02:38 Sauf que pour continuer à apporter des réponses,
02:39 il leur faut des moyens, et c'est là que Jean-Claude Tissot se positionne.
02:43 Alors, sa singularité, c'est peut-être lui-même d'avoir été élu d'une petite commune,
02:47 président aussi d'une petite Comcom,
02:48 et puis d'avoir toujours eu les mains dans le camboué,
02:50 et de savoir effectivement ce que c'est les grands moments de solitude d'un maire,
02:53 et savoir ce qui peut être utile quand on est un élu national,
02:58 pour apporter un élu local.
02:59 – Alors, sur les quatre sénateurs en place actuellement,
03:02 deux se représentent, dont Jean-Claude Tissot.
03:06 Quelles sont les conséquences, quelle est la conséquence de cela ?
03:09 Il faut défendre un bilan,
03:10 comment est-ce qu'on fait campagne quand on est sénateur sortant ?
03:13 – Eh bien, c'est plus facile que quand on n'est pas sortant,
03:15 parce que du coup, effectivement, les gens connaissent le bilan,
03:18 le travail a été fait régulièrement,
03:19 et puis Jean-Claude Tissot, tous les ans, il présente son bilan,
03:21 justement, il fait des réunions de bilan de mandat annuel,
03:24 où il invite tous les élus de la Loire,
03:26 donc on n'en est plus à présenter le bilan, ce bilan il est connu et reconnu.
03:29 On nous parle beaucoup, effectivement, de la présence sur le terrain de Jean-Claude Tissot,
03:32 de sa proximité, de sa réactivité aux demandes des élus,
03:35 donc on n'a même plus besoin de le dire,
03:36 je pense que ça s'est bien passé comme message.
03:38 Et après, on fait campagne sur ce qu'il y a devant nous,
03:42 c'est-à-dire, quelles sont les réponses qu'il faut apporter maintenant,
03:45 pour que les élus continuent leur travail,
03:47 et qu'on n'ait pas un grand vide en 2026, lors du prochain renouvellement.
03:50 – L'étiquette est importante sur des élections,
03:52 vous voyez ma question venir après.
03:54 – L'étiquette, elle est importante,
03:58 parce que c'est des grandes orientations qu'on va voter au niveau du Parlement,
04:01 mais elle n'est pas déterminante dans le choix des grands électeurs,
04:03 qui vont regarder d'abord la réalité du travail qui a été effectué,
04:06 ou qui va être effectué, et l'utilité du parlementaire à côté de leur commune,
04:11 et c'est surtout ça qui détermine le choix.
04:13 Alors après, il y a une différence, effectivement, entre les grandes communes,
04:16 où le vote est plus "politique",
04:18 et puis les petites communes, où c'est l'efficacité qui prime.
04:22 – Pléthore de listes à gauche,
04:23 les candidats aux sénatoriaux sont extrêmement nombreux,
04:27 on en a parlé avec d'autres ici,
04:28 pas d'unité, pas de liste d'union avec Europe Écologie Les Verts notamment,
04:32 c'est un sacré risque, que court Jean-Claude Tissot ou pas ?
04:36 – Effectivement, plus il y a de divisions de voix dans un corpus électoral,
04:40 forcément plus c'est difficile, mais là aussi, ce qui comptait d'abord,
04:44 c'était de pouvoir aller se présenter devant les grands électeurs,
04:47 avec un programme qui se tenait,
04:50 et puis une façon de travailler qu'on puisse défendre.
04:52 Et la façon de travailler de Jean-Claude Tissot,
04:54 et j'en suis la preuve aujourd'hui, c'est qu'il travaille en équipe,
04:57 et qu'effectivement, il n'a pas pu être là aujourd'hui,
04:59 et c'est pour ça que je le remplace,
05:01 mais que quand il a une liste de 6 personnes,
05:03 chaque personne est importante sur la liste,
05:05 chaque personne compte, et on s'engage dans un processus
05:07 qui n'est pas seulement l'élection,
05:09 mais pour 6 ans de continuer à travailler à ses côtés,
05:11 au service des territoires,
05:12 ce qui permet de démultiplier son action sur un territoire qui est très basse.
05:15 – Il ne s'agissait pas de détricoter la liste pour…
05:17 – Voilà, et donc on n'allait pas mettre quelqu'un qui nous était imposé par Paris,
05:20 ce n'est pas du tout la façon de travailler de Jean-Claude Tissot.
05:22 – D'accord, on a conscience du risque, évidemment que ça le représente.
05:25 – Oui, alors la dernière fois aussi…
05:26 – On vous le reproche sur le terrain ou pas ?
05:28 – Non, on nous en parle très peu en réalité,
05:30 à part un peu dans quelques grandes villes et encore,
05:32 mais il y avait déjà une liste écologiste la dernière fois,
05:36 donc on s'est dit, finalement, ils souhaitent être présents à cette élection,
05:41 ils sont légitimes à le faire, ils peuvent le faire.
05:42 – Je reviens aux thématiques de cette rentrée, l'inflation évidemment,
05:46 extrême inquiétude chez les grands électeurs, chez les communes évidemment,
05:50 mais aussi le grand public,
05:51 est-ce qu'on sent une certaine tension, une certaine inquiétude aujourd'hui
05:54 et comment répondre à ça lorsqu'on est sénateur ?
05:57 – Eh bien là pour le coup, le sénateur,
05:59 c'est une question qu'on nous a beaucoup posée pendant la campagne électorale.
06:01 – Qu'est-ce que vous allez faire ?
06:03 – Qu'est-ce que peut faire un sénateur ?
06:04 Et déjà on leur répond, comme un député,
06:06 parce qu'un sénateur finalement fait le même travail qu'un député,
06:08 il vote les lois, il les amende, il contrôle le gouvernement,
06:10 et finalement même chez les grands électeurs,
06:12 ce n'est pas tout à fait évident ce que peut faire un sénateur,
06:15 ils ont l'impression qu'ils ont moins de poids que les députés,
06:18 alors que les sénateurs effectivement n'ont pas forcément le dernier mot
06:20 dans le travail parlementaire,
06:21 mais peuvent vraiment être force de proposition.
06:23 Donc effectivement sur l'inflation, sur le pouvoir d'achat,
06:27 il y a des réponses qui vont pouvoir être apportées très vite
06:29 puisqu'on a le projet de loi de finances qui arrive dans les mois qui viennent,
06:32 donc c'est là qu'on vote le budget de l'État et donc les mécanismes,
06:35 les outils qui peuvent être mis au service des territoires,
06:38 notamment puisqu'on travaille d'abord pour les territoires,
06:40 pour répondre à cette question de l'inflation.
06:42 – Merci beaucoup Isabelle Dumestre, ces 7 minutes sont à présent terminées,
06:45 je rappelle que vous êtes numéro 2 sur la liste conduite par Jean-Claude Tissot
06:49 au sénatorial, la liste PS de Jean-Claude Tissot.
06:52 Merci de nous avoir suivis, je vous retrouve demain sur TL7, à demain.
06:57 [Musique]