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Avec Marc Galy, Karim Attab et Jacques Bayle et Stef Martins....
 
Le BDS du lundi au vendredi à 17h30 sur Maritima Radio

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Vidéo publiée le : 19/09/2023 à 18:30:00

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Transcription
00:00 Le bar des supporters sur Maritima, bonsoir à toutes et à tous avec un numéro explosif
00:15 pour une actualité explosive à l'Olympique de Marseille et à caractère exceptionnel,
00:20 dispositif exceptionnel, la Team BD a ses taux grands complets ce soir.
00:24 Bonsoir Karim Attab.
00:25 Salut les amis, c'était un grand plaisir d'être avec vous aujourd'hui.
00:28 Bonsoir Jacques Baille.
00:29 Bonsoir les gars.
00:30 Bonsoir Steph Martin.
00:31 Salut les amis.
00:32 Avec un coup de tonnerre ces dernières heures, une démission annoncée de la part de Marseillais.
00:37 Non, démission effective ou pas, on va vérifier ça.
00:40 Qui fait suite à une réunion plus que houleuse hier soir entre les clubs de supporters de
00:47 l'Olympique de Marseille et la direction.
00:49 Karim, qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
00:50 Hier soir, à partir de 18h, dans la salle de conférence de presse de la commanderie,
00:56 là où nous habituellement nous tenons les conférences de presse, les clubs de supporters
01:01 très bien représentés en nombre.
01:03 Plusieurs membres de chaque groupe étaient conviés à cette réunion qui était prévue
01:08 de longue date suite à l'organisation des déplacements européens.
01:13 Sachant que le premier, c'est jeudi à Amsterdam contre l'Ajac, c'est qu'il y aura beaucoup
01:17 de Marseillais à la Johan Cruyff Arena.
01:20 Donc il fallait bien sûr mettre tout ça un petit peu au clair.
01:23 Cette réunion prévue de longue date est arrivée, il faut le dire, à un très mauvais moment.
01:30 Le lendemain d'un non-match de la part de l'Olympique de Marseille qui n'a pas perdu.
01:35 Mais bon, on ne va pas se cacher non plus, on ne va pas chercher le midi à 14h.
01:38 Dans le contenu, tu l'as perdu le match.
01:41 Face au groupe de supporters, tu avais quatre membres de la direction de l'Olympique de
01:47 Marseille.
01:48 Le directeur du football, Javier Ribalta, le directeur général, Pedro Hiriondo et
01:56 l'un des responsables administratifs, Stéphane Tessier qui se sont mis face aux supporters.
02:04 Et pendant 50 minutes, ça a été un monologue, semble-t-il, de la part des supporters, les
02:11 uns après les autres.
02:13 On a beaucoup parlé de Rachid Zeroual, le représentant des Southwinders, qui de temps
02:18 en temps peut être aussi le représentant des groupes de supporters.
02:22 On se rappelle, au moment des événements de la commanderie, il y a deux ans et demi,
02:27 avec la conférence de presse qui avait été organisée par Rachid Zeroual et par Christian
02:32 Cataldo pour représenter l'ensemble des groupes de supporters.
02:35 Il y a eu beaucoup de choses qui ont été dites, pas que par Rachid Zeroual, parce que
02:39 tous les groupes ont pu mettre la main à la pâte.
02:42 C'est simple, c'est un terme qui me fait trembler un peu en ce moment, mais ça a été
02:52 un tremblement de terre.
02:53 Et à la fin de cette doléance, il n'y a pas pu avoir de réponse de la part de la
03:04 direction, puisque les supporters ont décidé qu'ils n'avaient pas à entendre ce que
03:09 la direction avait à dire et ils ont quitté l'assemblée.
03:13 Voilà le point de départ.
03:16 En termes de réunion, il y a plein de choses dont on va discuter, qui ont mené peut-être
03:21 à cet état de tension extrême, qui est quand même difficile à expliquer et à comprendre.
03:30 Steph, Askelta a surpris cette tonalité de réunion hier soir.
03:34 On ne parle pas du fond des raisons qui ont poussé les clubs de supporters à apporter
03:39 leur doléance.
03:40 La tonalité de la réunion, est-ce qu'elle t'a surprise ?
03:42 La tonalité, je ne la connais pas, parce que je n'y étais pas.
03:45 Après, c'est de par les réseaux sociaux que j'ai appris, en premier lieu, la démission
03:50 de Marcel Hinault, en second lieu, la suivie de celle de Pablo Longoria.
03:54 Non, mais ça, ce n'est pas hier soir.
03:55 Non, non, là, c'est tout à l'heure.
03:56 Et une quarte d'heure après…
03:57 Les annonces, en tout cas.
03:58 Les annonces, oui, qui étaient par des grosses radios, notamment RNC Sports qui a relayé,
04:06 BFM qui a relayé.
04:07 Donc, je te dis, si ça relaye, c'est qu'il y a quelque chose d'important qui se passe
04:11 et qu'en tant que journaliste, ils ont dû à un minima aller chercher l'information.
04:15 Bon, apparemment, ça a été démenti.
04:17 Donc, et d'après ce qu'on croit comprendre, il y a eu une réunion en visuel avec McCourt
04:22 et Longoria sur la situation actuelle.
04:24 Donc, on va attendre la communication du club pour pouvoir se dire réellement qu'est-ce
04:29 qui s'y passe.
04:30 À l'instant où on parle, il n'y a rien qui est sorti.
04:32 Et Longoria est en place et Marcel Hinault est en place.
04:35 Et le club n'a rien.
04:36 C'est important quand même parce que c'est vrai que toute la communication autour de
04:42 cette affaire, maintenant, elle est quand même liée à la communication de l'Olympique
04:47 de Marseille qui, pour l'instant, ce n'est pas de la rétention d'information.
04:51 Je pense que le plan de communication, presque le plan de bataille, est en train d'être
04:57 mis en place pour que les choses soient plutôt claires et qu'on ne soit plus dans le peut-être,
05:03 je ne sais pas, on va voir.
05:05 C'est allé très loin, Jaco.
05:07 En tout cas, c'est la première fois que ça va aussi loin depuis l'arrivée de Pablo
05:12 Longoria.
05:13 Oui, ça a été très très loin, effectivement, comme tu le dis.
05:17 Après, Marc, moi, par principe, je disais à Karim, quand on ne sait pas, on se tait.
05:22 Il y a trop de contradictions, il y a trop de choses.
05:25 On m'a dit, il paraît que tu fais perdre des pays entiers.
05:28 Donc, je pense, comme disait Steph, très justement, on va attendre le communiqué du
05:33 club, voir ce qui se passe franchement, tranquillement.
05:37 Par contre, ça va laisser des traces, les gars.
05:40 Obligatoirement.
05:41 Est-ce que c'était le bon moment ? Je ne crois pas.
05:43 Alors, les doléances, elles se sont articulées autour de plusieurs thématiques.
05:47 Le choix du coach, le choix de Marcel Hinault par Pablo Longoria, la manière dont ont été
05:53 gérés certains cas avec des vieux tauliers comme Steve Mandanda, Dimitri Payet ou des
05:58 chouchous du Vélodrome comme Alexis Sanchez ou Matteo Ganduzzi.
06:03 La gestion du centre de formation, ça a été un strike dans les doléances des supporters.
06:09 Oui, oui, il y a plein.
06:11 Après, on n'est pas dans le monde des bisounours.
06:13 C'est vrai que Pablo Longoria a longtemps joui d'une très, très belle cote de popularité,
06:19 à juste titre.
06:20 Après, il y a des choses qui ne sont pas faites dans le bon sens.
06:26 Et ça arrive, je ne vais pas parler du centre de formation parce que je n'ai pas vraiment
06:31 essayé d'éclaircir.
06:32 Il y a beaucoup de bruit qui circule.
06:36 Tant qu'il n'y a pas de vérités qui sont assénées, on ne va pas pouvoir…
06:39 Voilà, mais c'est vrai qu'on parle de moins en moins de jeunes du Serail qui soient
06:45 dans ce centre ou mis en avant.
06:48 Donc, il y a eu quelques jeunes qui sont arrivés.
06:50 On a changé également la direction du centre de formation il y a un petit peu plus d'un
06:54 an avec l'arrivée de l'ancien Valencien et proche de Longoria, Marco Otero.
07:00 Ensuite, pour la politique sportive et ce qui se passe en ce moment, on est tous d'accord
07:07 pour dire que ça ne va pas.
07:08 Même si ce n'est pas la catastrophe.
07:10 La seule catastrophe, c'est de ne pas être en Ligue des Champions.
07:14 Les résultats que l'OM a en ce moment, ils sont juste moyens.
07:18 Parce que même si en regardant le classement, ils sont troisième ex-aequo, moi je regarde
07:23 le contenu des matchs.
07:24 Donc les points, c'est bien.
07:26 Les matchs, c'est mieux.
07:28 Parce que tu peux avoir neuf points et avoir été en infériorité numérique à Metz,
07:33 à Nantes et avoir fait tout ce que tu pouvais faire contre Toulouse et ne pas marquer.
07:38 Et au final, on va te dire, allez les gars, tout le monde est derrière vous, tout le
07:42 monde est derrière Marcelino.
07:43 On voit des choses.
07:44 Sauf que là, c'est un peu le contraire.
07:46 Tu joues en supériorité numérique à Metz et à Nantes surtout.
07:49 Tu ne gagnes pas contre deux équipes qui vont se battre pour le maintien.
07:52 Tu joues contre Toulouse un match qui est quand même 65 000 spectateurs.
07:57 En plus, malheureusement, le fait que tous les autres n'avaient pas gagné, il y avait
08:02 un élan supplémentaire de la part des supporters, des observateurs, des journalistes et compagnie.
08:09 Donc par rapport à ça, c'est négatif.
08:12 Après le jeu, il n'est pas bon.
08:14 Il n'est pas bon.
08:15 Ça ne ressemble pas au jeu de l'Olympique de Marseille.
08:18 Alors oui, Marcelino met du temps à changer les choses.
08:22 Sa communication n'est pas exceptionnelle.
08:24 Après les matchs, tu as presque l'impression que tout ne va pas trop mal, mais que ça
08:29 va aller, ça va aller, ça va aller.
08:31 Sauf que si tu ne changes rien, ça ne va pas aller.
08:33 Et quand tu arrives sur une série de matchs où tu vas rencontrer des équipes qui jouent
08:39 au ballon et qui peuvent te faire très mal, c'est normal que tout le monde ait un peu
08:42 peur.
08:43 Après le départ des cadres, je vais laisser les amis en parler parce qu'il y a des choses
08:48 à dire aussi.
08:49 Mais tout ça, moi ce qui m'interroge, c'est pourquoi cette explosion d'un seul coup, d'un
08:56 seul, comme ça ? C'est tout.
08:58 Oui, c'est le timing.
08:59 C'est le timing qui a un peu surpris tout le monde.
09:02 On rappelle quand même, on fait du foot fiction, on va dire.
09:08 Mais si tu marques et que tu gagnes finalement ton match face à Toulouse, tu te retrouves
09:11 co-leader de Ligue 1.
09:13 Mais ça ne change rien au contenu.
09:15 Ça ne change rien au contenu, mais en même temps, ça aurait donné encore plus de côté
09:20 spectaculaire à ces interventions de supporters.
09:23 Avec le respect que je dois aux équipes qu'on a affrontées, on a rencontré Pimpampoum.
09:26 Comme il vient de le citer, là tu as pratiquement 10 ou 11 matchs où tu vas rencontrer du lourd
09:30 voir du très lourd.
09:31 Si on joue comme on joue actuellement, je te garantis qu'on va se prendre des roustes.
09:36 C'est ça qui fait peur.
09:37 Voilà, donc on a un public de connaisseurs.
09:41 Quand tu vois le 11 titulaire par rapport à Toulouse, tu te poses beaucoup de questions.
09:45 Quand tu vois que dans le cœur du jeu, on n'a jamais un joueur qui touche le ballon
09:50 et qui peut alimenter tes avancentes et que ta seule rame de lancement, c'est Veretout
09:54 et Rongier qui sont tous des joueurs techniques.
09:57 Donc moi, ça me fait peur quand je vois ce genre d'équipe là.
10:00 Tu sais que l'OM, si tu joues contre elle, elle va être dangereuse que sur tes couloirs.
10:04 Tu bloques tes couloirs, il n'y a plus d'équipe.
10:06 C'est terminé.
10:07 Donc moi, il va falloir que l'entraîneur prenne conscience de cela.
10:10 Nous, en tant que supporters, on le voit.
10:12 Comment lui, avec le staff qu'il a, et soi-disant un staff compétent, ne peuvent pas le voir.
10:17 Il te faut un joueur dans le cœur du jeu qui alimente tes offensives.
10:20 Là, on n'est plus dans cette séquence-là.
10:22 Là, visiblement, il y a eu une demande de démission de la part de certains capos des
10:28 clubs de supporters.
10:29 Là, on n'est plus dans "il faut que Marcelino prenne conscience de quoi que ce soit".
10:33 Moi, je te le dis, pour moi, ce n'est pas l'homme de la situation.
10:35 Il n'a pas les épaules et pour moi, il n'a pas les compétences pour prôner le beau
10:40 jeu et pour surtout te mettre là où tu dois être, c'est-à-dire dans les deux ou trois
10:44 premières places du championnat.
10:45 Jaco, je reviens sur la tonalité parce que c'est ça aussi qui a rempli d'émotion
10:49 tout le monde.
10:50 Quand il y a une réunion aussi animée soit-elle entre des clubs de supporters et la direction
10:56 d'un club, tu arrives rarement à des extrémités du coach qui veut démissionner le lendemain
11:04 et du président qui annonce si le coach démissionne, moi je démissionne aussi.
11:07 Il y a des trucs quand même.
11:11 Moi, dans ce genre de situation, les gars, je trouve que pour avoir un débat, il faut
11:15 qu'il y ait deux parties.
11:16 Que les supporters ne soient pas contents, je peux le comprendre.
11:18 Le supporter peut crier, il peut hurler son mécontentement, il n'y a pas de souci là-dessus.
11:22 Qu'ils puissent voir la purge qu'ils ont vue contre Toulouse, il n'y a pas de souci.
11:25 Par contre, tu dois laisser la direction de l'OM s'expliquer éventuellement sur ce
11:31 qui s'est passé, sur ce qui peut se passer et ce qu'il y a actuellement.
11:35 Parce que le football, les gars, on voit Paris Saint-Germain qui est en grande difficulté
11:39 aussi, ce n'est pas facile pour Paris, il y a un changement d'entraîneur, c'est
11:43 difficile pour tout le monde.
11:44 Moi, ce genre de situation, je peux en parler parce que je l'ai vécu.
11:47 Là, il y a eu une cassure et une grosse cassure.
11:50 Et le perdant qui sait ? C'est l'institution Olympique de Marseille.
11:54 Donc tout le monde doit rapidement se mettre à table, discuter rapidement parce que ce
12:00 qui nous intéresse, c'est l'OM.
12:01 Parce que les caprices de chacun, moi, je ne veux pas en entendre parler.
12:05 Moi, j'ai envie de voir un beau match à l'Ajax parce que c'est un match important
12:08 qui va se jouer jeudi pour l'avenir de l'OM.
12:11 D'accord, ça c'est important.
12:13 Et donc, voir cette situation, ça m'agace.
12:16 Comment tu fais d'ailleurs pour passer, pour se dire il y a eu cette séquence, mais allez,
12:20 on va se remettre autour de la table.
12:22 Tu as vu Jaco parler de cassure, est-ce qu'elle est effective et définitive cette cassure ?
12:27 La cassure, oui, elle est effective.
12:31 Est-ce qu'elle est définitive ? Ça, je n'en sais rien.
12:34 Après, il y a beaucoup de bruit.
12:36 Marcelino a présenté sa démission.
12:39 Finalement, Marcelino n'a pas présenté sa démission.
12:43 Il faut démêler le vrai du faux.
12:46 Voilà, moi, les infos que j'ai, c'est que Marcelino n'a pas parlé ce matin aux
12:52 joueurs d'une éventuelle démission.
12:54 Après, je sais qu'il a quand même évoqué le fait que Pablo Longoria a été touché,
13:04 on va dire, pour ne pas dire autre chose, par ce qui s'est passé hier soir.
13:08 Et Marcelino semblerait avoir dit que si Longoria n'était plus là, lui, il n'avait plus
13:15 aucune raison d'y être parce que, en vrai, c'est un peu le ricochet.
13:19 La situation de Longoria, elle est aussi liée à celle de Marcelino sportivement.
13:24 Après, voilà, donc là, je ne sais pas si cette situation-là a évolué.
13:29 On a parlé également d'une démission.
13:31 Les médias espagnols ont annoncé la démission de Pablo Longoria.
13:36 Après, notre confrère Mathieu Grégoire de l'équipe a annoncé, lui, qu'après
13:42 s'être entretenu avec Frank McCourt et après y avoir pensé pendant la nuit, Pablo
13:48 Longoria a décidé de ne pas présenter sa démission.
13:52 Donc, quid de la situation actuelle ? C'est pour ça qu'on attend la communication de
13:58 l'Olympique de Marseille.
13:59 Après, j'entends très bien ce que dit Jaco.
14:02 Je vais monter à Amsterdam parce qu'il y a un match.
14:07 C'est important, mais c'est vrai qu'avant jeudi soir, tous les feux seront braqués
14:13 sur l'Olympique de Marseille pour savoir quelle est l'organisation.
14:16 Après, je trouve qu'on a été vite en besoin en annonçant Jean-Pierre Papin sur
14:19 le banc de l'Olympique de Marseille.
14:21 Ça va très vite quand même.
14:22 Nous, on n'a rien annoncé.
14:23 Non, nous non.
14:24 Après, c'est sûr qu'on peut reprendre les infos des uns et des autres en disant
14:33 que ce sont des infos qui arrivent des uns et des autres.
14:36 C'est sûr qu'avant d'annoncer quoi que ce soit, il faut qu'on vérifie.
14:39 Et quand il y a des choses qu'on peut vérifier, il y a des choses qu'on ne peut pas vérifier.
14:42 Donc, pour l'instant, il y a encore beaucoup de zones d'ombre sur tous ces dossiers.
14:46 Il y a un truc, les gars, que je voudrais dire.
14:48 Il ne faut pas se tromper de cible.
14:49 Parce qu'à un moment donné, j'aimerais bien que Macron intervienne vraiment.
14:53 Je comprends bien, il est loin.
14:55 Dans des situations comme ça, des présidents délégués, ils ont la possibilité d'aller
15:00 jusqu'à une certaine chose.
15:01 Et après, il y a besoin du président.
15:03 Et le président que je sache, ce n'est pas le président délégué, c'est le président
15:07 actionnaire, c'est-à-dire Macron.
15:09 Dans ce genre de situation, urgence, je prends mon avion, j'interviens et je viens ici régler
15:14 les problèmes.
15:15 C'est lui.
15:16 Parce que c'est lui qui a validé Marseille.
15:17 C'est lui qui a validé Longoria.
15:19 C'est lui qui a validé Ribalta.
15:21 Il a tout validé, Macron.
15:23 C'est lui.
15:24 C'est lui le décisionnaire.
15:25 À un moment donné, mon chéri, ton avion, ton hélicoptère, tu le prends et tu viens
15:28 nous aider.
15:29 Parce que là, on en a besoin.
15:30 Marco, moi, j'ai vécu les deux présidents.
15:33 Quand Loulou Nicolet venait et qu'il discute Loulou Nicolet, c'est lui qui paye.
15:37 Et il te dit maintenant, les gars, vous allez faire comme je vous dis, c'est comme ça
15:40 et comme ça.
15:41 Et les supporters, ils viennent se les braquer.
15:42 Et les supporters, ils sont différents.
15:43 Donc là, je trouve que j'ai besoin de lui, qu'il vienne.
15:46 Je vous en supplie.
15:47 Alors, beaucoup de spéculations.
15:49 Karim le disait.
15:50 Une démission qui n'en est pas une.
15:53 Les joueurs qui, pour l'instant, n'ont pas eu l'assurance de la part de Marcel Hinault
15:58 d'avoir la démission de manière effective.
16:01 Pour autant, il y a eu beaucoup d'émotions.
16:04 Est-ce que vous imaginez, même si les choses ne bougent pas, la prochaine contre-performance
16:12 éventuelle de l'Olympique de Marseille ?
16:13 Si on restait comme ça.
16:16 Pour moi, je te l'ai dit, Marcel Hinault n'est pas l'homme de la situation.
16:18 On le voit dans ses choix, on le voit dans la façon qu'il a quand ça ne va pas pendant
16:23 le cours du match d'essayer de changer.
16:25 C'est le néant.
16:26 C'est un encéphalogramme plat.
16:28 Moi, ce qui me vient d'après Longoria, de ce qu'il a eu fait, surtout à cette intersaison-là,
16:34 quand il fait bien les choses, il faut savoir le dire.
16:35 Ce qui est moins bien, c'est que j'ai l'impression qu'on a fait partir tous les mecs qui avaient
16:40 du caractère dans cette équipe-là et qui avaient un petit peu, parce que je ne vais
16:44 pas extrapoler non plus, de sang bleu et blanc dans les veines.
16:47 C'est-à-dire que tu le voyais dans les matchs, les mecs qui mettaient de la grinta, que quand
16:50 ça n'allait pas, ils rametaient les troupes.
16:52 Quand il y avait un problème avec l'arbitre, ça montait au créneau.
16:54 Quand il y avait un embrouille avec un joueur, ça montait au créneau.
16:56 Tu as l'impression que là, on a remis un ou deux joueurs, mais vraiment, c'est des joueurs
17:00 qui sont en défense centrale.
17:01 C'est trop light.
17:02 Et l'ADN, elle ne se crée pas en une saison.
17:07 Donc, quand tu viens dans ce club-là, tu dois savoir où tu mets les pieds.
17:10 Tu peux être monté très, très, très haut, mais tu peux être très vite descendu très,
17:14 très, très bas.
17:15 Et les joueurs, quand ils viennent avec les salaires qu'ils ont pris là pour certains,
17:18 ils savent où ils mettent les pieds.
17:19 Donc, on n'a pas le droit de voir de telles prestations.
17:21 Et puis, dans les reproches amenés à la direction de l'Olympique de Marseille, il
17:25 y a aussi cette instabilité à l'intersaison.
17:28 Beaucoup de joueurs recrutés, beaucoup de changements d'entraîneurs.
17:33 Et effectivement, comme disaient Jaco et Steph, les tauliers de mentalité sont de
17:42 moins en moins là.
17:43 Oui, oui, c'est sûr.
17:44 Ça, franchement, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.
17:47 Bien entendu qu'il n'y a pas de continuité.
17:49 Il y a quelques joueurs qui sont là.
17:51 Mais quand je regarde l'OM de Villas-Boas, je crois qu'il reste un ou deux joueurs
17:55 dans l'effectif.
17:56 Peut-être Balerdi et Rongier.
17:59 C'est tout.
18:00 Parce que pour le reste, je ne pense pas.
18:02 Après, Sanpaoli a voulu mettre en concurrence, parce qu'il me semble que c'est Sanpaoli
18:10 qui l'a fait, Paulo Lopez et Mandanda.
18:12 Après, Dimitri Payet, bien entendu.
18:14 Il ne faut pas oublier quand même que Dimitri Payet, l'année dernière, a été mis sur
18:18 le banc le plus souvent.
18:19 Et que les résultats n'ont pas été là.
18:22 Et que la Vendicte populaire a quand même dit pourquoi vous ne le faites pas plus jouer.
18:26 Parce que j'ai quand même l'impression que dans le système de Marseillais, Payet
18:31 n'entrait pas non plus dans les plans de l'Espagnol.
18:34 Donc voilà, ils ont préféré être clair avec lui.
18:38 Je ne sais pas s'ils l'ont mis dehors ou lui, il s'est dit, vu que je ne vais pas
18:44 jouer, je vais profiter quand même des derniers instants du football qui vont me rester.
18:48 Après, Matteo Guendouzi, c'est encore un autre débat.
18:50 On a parlé ce matin avec Steph.
18:53 C'est vrai que Matteo Guendouzi, il ne faut pas oublier non plus qu'il a fait une très
18:57 grosse saison avec Jorge Sanpaoli.
18:59 Mais l'année dernière, par sa faute et pas par sa faute, puisque par sa faute, parce
19:05 que c'est lui qui est sur le terrain et pas par sa faute, parce que c'est le coach
19:09 qu'il a mis à un poste qu'il ne connaissait pas, il a quand même été moins intéressant.
19:14 Et par rapport à tout ça, du coup, tu recrutes des joueurs, tu te retrouves avec Kondogbia,
19:19 Veretout, Rongier, Papguay, ça fait beaucoup pour deux postes.
19:24 Mais l'instabilité, pour moi, c'est quelque chose que les supporters avaient.
19:32 En plus, ils ont les droits, ils ont les faits ce qu'ils veulent, les supporters.
19:35 Mais ils ont eu raison de parler de ce truc là, parce que tu perds un peu de ton identité.
19:39 Moi, je vais vous dire, les gars, c'est que des fois, il y a la fin d'un cycle.
19:43 Il faut changer de cycle.
19:44 C'est-à-dire qu'il y a des joueurs qui représentent un certain cycle.
19:47 Ils ont voulu s'en séparer, que ce soit Mandanda, que ce soit Payet, que ce soit Matteo Guendouzi.
19:52 C'était des gens qui appartenaient à ce style.
19:55 Maintenant, il a raison, Steph, c'est que du coup, tu perds un caractère.
19:59 Les gars, bien sûr, mais il faut que tu en reconstruises un autre de caractère.
20:03 Bien entendu, donc, eux, ils ont jugé ça.
20:07 Mais je veux dire, par là, ça arrive dans tous les clubs.
20:10 Ça arrive à Paris Saint-Germain.
20:11 Il arrive à un moment donné à Paris Saint-Germain aussi.
20:13 C'est arrivé.
20:14 Nous, je l'ai vécu à Montpellier aussi.
20:16 Il fallait se séparer de certains joueurs qui étaient un peu décadres et qui avaient une influence.
20:21 Les gars, je ne défends personne.
20:22 Je ne sais pas ce qui se passe à l'investisseur.
20:24 Et quand je ne sais pas ce qui se passe, je ne juge pas.
20:26 Je te dis juste ce que j'ai vécu et je peux comprendre certaines choses.
20:30 Maintenant, personnellement, moi, Matteo Guendouzi, je vais regarder.
20:33 Allez, situation explosive à l'Olympique de Marseille, démission de Marcelino ou pas.
20:38 Les dommages collatéraux de la suite ou pas.
20:41 Là, pour l'instant, il est toujours entraîneur de l'OM.
20:44 Exactement.
20:44 On verra ça effectivement d'ici quelques petites heures.
20:47 C'est tout pour ce soir, les copains.
20:48 Merci d'avoir été au grand complet ce soir.
20:52 On était un peu serré, mais ça va en arriver sur le siège.
20:55 Ce n'est pas de ma faute.
20:56 Merci Stéphane, merci Jaco, merci Karim.
20:58 Merci les amis.
20:59 Belle fin d'après-midi sur Maritima et à demain.
21:02 [Musique]

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