IRLANDE / Le rugby au service de nouvelles relations franco-irlandaises ?
Transcript
00:00 Des journalistes qui parlent donc de Tours ou Tremenges grâce à la présence ici des joueurs du 15 du trèfle,
00:04 une venue qui crée une certaine effervescence au Stade.
00:08 Oui Aurélien, plus de 12 000 personnes ont assisté par exemple à l'entraînement public du Stade de la Vallée du Cher le 2 septembre.
00:15 Mais qu'en est-il des Irlandais vis-à-vis de Tours ?
00:18 On en a parlé plus tôt cet après-midi avec notre invitée, regardez.
00:22 Bonjour Nihal Burgess, vous êtes ambassadeur d'Irlande en France.
00:29 Alors vous êtes le plus souvent à Paris mais en ce moment vous faites pas mal d'aller-retour à Tours
00:34 parce que votre équipe de rugby nationale, le 15 du trèfle, a établi son camp de base ici.
00:39 Alors on va commencer par un petit extrait.
00:41 En mai dernier à Dublin, notre journaliste Florent Clavel avait interrogé les Irlandais sur Tours, regardez.
00:47 Je vais demander aux Dublinois s'ils savent placer notre ville Tours sur la carte.
00:55 Do you know this town ?
00:58 No.
00:59 No, we don't.
01:00 Have you heard about the Loire Valley castles ?
01:04 No.
01:06 Chenonceau castle, do you know this one ?
01:08 I've heard of it, no.
01:10 Château de Chenonceau ?
01:11 I've heard of it.
01:12 Alors on constate que les Irlandais ne savaient pas trop situer Tours.
01:16 Est-ce qu'après trois semaines de médiatisation en Irlande, ça a changé ?
01:21 Oui, je crois que vous savez les relations entre l'Irlande et cette région, et Tours en particulier,
01:30 elles ont toujours été très fortes.
01:33 Dans l'histoire, notre saint patron, saint Patrick,
01:40 il a séjourné quelques années à Tours avant sa mission en Irlande.
01:50 Et depuis saint Patrick, on a eu plusieurs relations.
01:56 Ça veut dire potentiellement, avec cette venue de l'équipe d'Irlande et cette médiatisation de Tours en Irlande,
02:04 plus de touristes irlandais à Tours à l'avenir ?
02:09 Vous misez là-dessus ?
02:11 Oui, mais tous les ans, il y a presque 500 millions de touristes irlandais et irlandaises
02:19 qui passent leurs vacances en France.
02:22 Plusieurs, des dizaines de milliers, viennent dans cette région et à Tours.
02:28 Donc Tours est plutôt bien connu, mais sans doute mieux connu après le séjour de l'équipe irlandaise.
02:37 Alors en tant qu'ambassadeur, qu'est-ce que vous attendez de la Coupe du Monde de rugby en France ?
02:43 Ça peut permettre de renforcer des échanges au-delà du sport, par exemple culturel, commerciaux ?
02:49 Je crois que l'accueil que l'équipe irlandaise a reçu, c'était très frappant.
02:57 Et ça dit quelque chose, ça dit quelque chose sur cette ville et la région.
03:05 Et je crois qu'on verra plus de tourisme de l'Irlande.
03:15 C'était évident que les tourangeaux ont fait se sentir chez eux, les joueurs irlandais, immédiatement.
03:25 Justement, vous avez assisté à cet entraînement public.
03:29 Oui.
03:30 C'était quelque chose ? Il y avait quand même 12 000 personnes ?
03:33 On n'a pas attendu 12 000 personnes.
03:36 On a vu que l'équipe, les joueurs irlandais, ils étaient bien surpris.
03:44 Alors il y a les joueurs aussi qu'on a vu faire un entraînement public, visiter l'hôpital Clocheville.
03:53 Est-ce que c'est aussi leur rôle d'être un peu ambassadeur de l'Irlande en France ?
03:58 Oui, ils sont ambassadeurs pour l'Irlande.
04:03 L'équipe, aujourd'hui, jusqu'à la fin d'octobre, je crois que l'équipe irlandaise,
04:09 elles sont des ambassadeurs pour l'Irlande.
04:12 Moi, je retire un peu.
04:15 Il y a des secteurs d'activité à Tours qui peuvent être intéressants pour les entreprises irlandaises.
04:25 Je pense notamment au numérique, à la pharma.
04:28 Il y a quelque chose qui se crée ?
04:30 Oui, mais il y a déjà des entreprises irlandaises qui sont très bien placées ici dans cette région.
04:38 Et particulièrement après le Brexit, on voit que les lyennes sont plus fortes que jamais.
04:47 Parce qu'au final, on est la France et le pays le plus proche voisin de l'Union.
04:52 C'est ça, oui.
04:53 Il y a deux ans, il n'y avait que onze lyennes maritimes hebdomadaires entre les ports en Irlande et en France.
05:04 Aujourd'hui, il y en a 44.
05:07 Ça fait quatre fois en deux ans.
05:10 Et ça dit quelque chose.
05:12 Alors, s'il y avait, il va sûrement y avoir un match France-Irlande bientôt.
05:18 Ça peut être dès les quart de finale.
05:20 Est-ce que vous y serez ? Est-ce que vous avez un pronostic ?
05:24 Je suis sûr qu'il y aura un tel match, soit au quart de finale, soit à la finale.
05:34 Et on respecte l'équipe française.
05:40 On connaît l'équipe française très très bien.
05:43 Et vous suivez, vous avez une idée du score final ?
05:47 Je ne veux pas prédire.
05:50 Pour nous, il faut rester tranquille, préparer très bien pour ce rencontre.
05:59 Mais je suis très confiant que cette équipe irlandaise, c'est la meilleure équipe.
06:06 Oui, c'est formellement la meilleure équipe du monde.
06:11 Et je crois qu'on va voir dans quelques semaines que ça reste encore vrai.
06:17 Merci, Niall Burgess, d'être venu sur notre plateau.
06:20 Merci.
06:23 Sous-titrage ST' 501
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