Entre lundi et mercredi dernier, environ 8 500 personnes, soit plus que l’ensemble de la population de Lampedusa, sont arrivées à bord de 199 bateaux. Si la France « n’accueillera pas » ces migrants, le pays se dit prêt pour « reconduire des personnes » dans les pays amis, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
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00:00 La France n'accueillera pas de migrants qui viennent de Lampedusa.
00:02 La France veut une position de fermeté.
00:05 Il y a une immigration irrégulière en Europe,
00:08 en France et en Italie qu'il faut combattre.
00:10 Et c'est pas en accueillant plus de personnes
00:12 qu'on va tarir un flux qui, évidemment,
00:14 touche nos capacités d'intégration.
00:17 En revanche, nous avons dit à nos amis italiens
00:18 que nous étions prêts à les aider
00:20 pour reconduire des personnes dans les pays
00:22 avec lesquels nous avons de bonnes relations diplomatiques.
00:24 60% des personnes qui sont arrivées à Lampedusa
00:28 sont francophones, il y a des Ivoiriens, il y a des Sénégalais
00:30 qui n'ont pas demandé l'asile en Europe.
00:32 Si les personnes sont éligibles à l'asile,
00:33 elles sont persécutées sexuellement,
00:35 politiquement, religieusement,
00:37 évidemment, c'est le devoir de la France,
00:38 comme d'autres pays européens, de les accueillir.
00:40 C'est des réfugiés politiques.
00:41 Mais si les personnes ne sont pas éligibles à l'asile,
00:43 ce qui est le cas des nationalités que nous constatons en ce moment,
00:45 des Ivoiriens, des Gambiens, des Sénégalais, des Tunisiens,
00:48 il n'y a pas, sauf exception, un asile politique
00:51 à donner à ces personnes.
00:52 Il faut évidemment les renvoyer dans leur pays.
00:54 [SILENCE]