• l’année dernière
Alors que les mandats municipaux ont effectué leur bascule vers leur seconde partie, l'heure est venue pour les édiles d'effectuer un premier bilan. A Saint-Philippe, le maire Olivier Rivière a pu présenter de nombreux projets initiés durant sa précédente mandature. Dans sa commune qui compte quelques retards structurels, le rattrapage se poursuit avec de nombreux projets pour développer le développement économique.

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Transcription
00:00 Les atouts
00:03 Alors les atouts, j'en ai parlé, c'est son cadre préservé
00:06 qu'il nous faut au travail des équipements qu'on met en place valoriser.
00:10 Et donc moi, il y a un autre projet qui est porté par l'intercommunalité
00:14 qui me tient à cœur, moi et l'équipe municipale,
00:17 c'est la zone d'activité économique et artisanale.
00:19 Nous avons, grâce aux investissements conséquents de la région Réunion,
00:24 dès 2018, au travail notamment de la régie THD,
00:28 des travaux conséquents ont été menés pour fibrer le territoire.
00:31 Donc nous sommes la commune la mieux fibrée de la Réunion
00:36 avec 98,8% du territoire qui est couvert grâce à ces investissements-là.
00:40 Et donc nous sommes un territoire qui, aujourd'hui, sur le plan économique,
00:44 est attractif parce qu'on sait que les entreprises demandent surtout
00:49 une bonne connexion Internet pour pouvoir s'implanter sur tel ou tel secteur.
00:53 Et donc nous travaillons avec l'intercommunalité sur une zone d'activité économique et artisanale
00:57 qui sera implantée du côté de Basse-Vallée.
01:00 Donc le foncier, effectivement, a été acquis par la CACUT,
01:04 qui a compétence en matière d'aménagement et de gestion des zones d'activité économique.
01:09 Et donc le projet est en cours, les études sont lancées.
01:12 Et donc l'idée pour nous, c'est d'avoir à terme, en tout cas une zone conséquente,
01:16 3 hectares, 5, quand même, pour un territoire comme le nôtre.
01:19 Moi, j'ai toujours dit, sans vouloir parphraser absolument un grand homme,
01:22 c'est "nous ne l'est pas plus, nous ne l'est pas moins".
01:24 Et donc il faut, même si on est loin des centres urbains,
01:28 comme Saint-Pierre, comme Saint-Louis ou d'autres,
01:32 il nous faut également penser au développement économique.
01:35 Il y a des opérateurs économiques sur le territoire qui attendent
01:38 de disposer d'un espace suffisant, soit pour pouvoir s'implanter, soit pour pouvoir grandir.
01:43 Et donc il nous faut pouvoir répondre aussi, au travers de certaines activités économiques,
01:47 de répondre aux besoins de nos opérateurs.
01:49 Le Cap-Méchant, c'est un exemple parmi beaucoup d'autres.
01:52 C'est une success story.
01:54 Ils ont commencé petits et ils ont grandi en fait, de fleur à mesure.
01:57 Si bien qu'aujourd'hui, ils sont implantés aux quatre coins de l'île.
02:00 Mais le noyau reste malgré tout le Cap-Méchant, situé à Base-Vallée,
02:05 d'ailleurs qui porte le nom du quartier.
02:09 Et oui, vous avez également Australien qui est implanté,
02:13 qui est l'un des principaux fournissants en eau, en bouteilles, de l'île.
02:18 Et donc qui aspire aussi, on va dire, à grandir, à prendre de l'essor.
02:22 La CA-Sud a travaillé sur la mise en place d'un nouveau forage du côté de Takamaka
02:28 qui permettra de délester le forage de Base-Vallée
02:31 et donc de donner une capacité supplémentaire à Australie.
02:34 D'où l'intérêt, on va dire, pour elle, de disposer d'un espace supplémentaire dans les années à venir.
02:40 Donc c'est éminemment important de pouvoir travailler, on va dire, sur les différents volets,
02:44 sachant que cette activité économique artisanale permettra de créer de nouveaux emplois.
02:49 Et donc nous sommes, en tout cas, à notre niveau équipe municipale dans cette logique-là.
02:53 Il faut à la fois construire des logements, c'est ce que nous nous attelons à faire,
02:58 avec notamment des bailleurs sociaux.
03:01 Il y a des opérations qui doivent également sortir sur le centre-ville,
03:04 donc une soixantaine de logements plus une quarantaine encore portées par d'autres opérateurs.
03:08 Et donc ça permettra de répondre à nos obligations de la loi SRU.
03:12 Et il faut aussi, autre volet, créer des emplois,
03:17 de manière à ce que les personnes qui demain sont à Saint-Philippe,
03:20 implanter à Saint-Philippe historiquement, mais les nouvelles personnes,
03:23 puissent aussi aspirer, on va dire, à un emploi dans les années à venir.
03:28 Il y a effectivement ce projet, comme je l'ai indiqué, de reprise, le Superbe.
03:35 Et donc nous allons nous atteler dans les prochaines semaines, prochains mois,
03:40 à relancer effectivement la procédure, cette fois-ci en capitalisant l'expérience qui était la nôtre,
03:48 en évitant peut-être de reproduire ce qui était fait à l'époque
03:52 et qui nous a conduit à devoir relancer cette procédure.
03:56 Et donc nous allons effectivement le faire.
03:58 Encore une fois, c'est un projet structurant pour le territoire,
04:01 qui doit être porté par un privé, mais qui répond encore une fois à un besoin exprimé.
04:06 Les gens ont besoin d'authenticité, ont besoin effectivement d'être sur des territoires reposants comme les nôtres.
04:12 Et il faut pour cela avoir des structures d'accueil.
04:15 [Musique]

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