• l’année dernière
Dans une ère d’évolution identitaire, Jean-Michel Bouchard, un célibataire de 70 ans, a perdu tous ses repères dans cette société. Il habite dans une maison de retraite située dans un édifice patrimonial, dirigée avec soin et précision par Suzanne Francoeur. Leur quiétude est bousculée par l’arrivée de jeunes activistes qui exigent la destruction d’une fresque historique. Dépassé par une époque dominée par la rectitude politique, Jean-Michel retrouvera foi en l’humanité avec la naissance d’un amour inattendu.
Transcription
00:00 - Je marche un peu tous les jours.
00:02 - Ah! Il marche!
00:03 - C'est pas assez.
00:04 - Le cardio, il faut pousser la machine, Jean-Michel.
00:07 Il faut pousser la machine.
00:08 - Dans la catégorie "Hommage à nos aînés"...
00:11 - Allô?
00:12 - Non, je pense pas que c'est un téléphone, ça.
00:14 - Suzanne Francais, directrice de l'institution ici.
00:16 Je remarque que vous visitez assez souvent M. Bouchard.
00:18 - Madame. - Quoi, madame?
00:20 - Allez vous faire foutre.
00:21 - Respect for First Nations!
00:23 - Oh my God! Est-ce qu'il y a des médias?
00:25 - J'en ai pas vu encore.
00:26 - C'est bizarre parce que d'habitude,
00:27 la vermine arrive assez rapidement.
00:29 - Bonjour. - Hi.
00:31 - There's a painting in there
00:32 that's an insult to First Nations.
00:34 - C'est sûr?
00:35 - C'est quelque chose, ça, madame.
00:36 - Non, non, non!
00:37 - Mais la réalité, c'est...
00:38 - Madame, on gouverne pas avec la réalité,
00:40 on gouverne avec les apparences.
00:41 - L'année qui vient de s'écrouler...
00:44 de s'écouler.
00:45 - Putain.
00:46 - On peut plus j'viens à personne!
00:49 - J'ai l'impression que ça va mal finir, tout ça.
00:51 - À temps en temps, il faut poser des gestes gratuits,
00:54 de bonté.
00:55 C'est ce qui rend la vie supportable.
00:58 - J'ai jamais été capable de faire ça, ces affaires-là.
01:01 affaires.

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